#Bernard Hoepffner
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sebchevalier · 5 years ago
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I loved my solitude and my routine (G. Josipovici)
I loved my solitude and my routine, he would say. I loved waking up in the morning and peering out of the skylight to catch my first glimpse of the dome of the Panthéon in the greyness of a Parisian winter or the bright sunshine of a Parisian spring. I loved putting on my hat and starting down the stairs of the house and then down the steps outside. I loved buying the same things in the same shops and eating the same food in the same bars and bistros, day after day. I loved coming back to my room in the evening and listening to my records. And I loved running my bath last thing at night, then getting in and letting the stains of the day flow slowly out of me into the warm water. Of course, he would say, there are times, with such an existence, when for no reason that you can understand, everything turns black. There are times when the order you have so carefully established seems suddenly unable to protect you from the darkness.
(The cemetery in Barnes)
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imediagin · 3 years ago
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TR06 - Prix Littéraires from Imediagin ART on Vimeo.
Remise des prix Laure Bataillon et Bernard Hoepffner Soutenu par la ville de Saint-Nazaire, le prix Laure Bataillon récompense la meilleure oeuvre traduite de l’année. 20 novembre 2021, Saint-Nazaire
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booksbywomennl · 5 years ago
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Charlotte Perkins-Gilman - Herland Editions Robert Laffont ; Traducteur : Bernard Hoepffner Fin XIXe siècle, 3 américains découvrent un pays caché dans les montagnes. Découverte saisissante car : il n'est peuplé que de femmes. Pendant plusieurs mois, en leur sein, ils découvrent cette civilisation, ses coutumes, le fonctionnement de ce pays qui perdure en autarcie, sans hommes, depuis plus de 2000 ans. Une belle utopie (quoique ? On part quand vous voulez) réussie, enfin traduite en France près d'un siècle après son écriture ! Et si vous ne connaissez pas Charlotte Perkins-Gilman, je vous recommande aussi la lecture de The Yellow Wallpaper(La Séquestrée en français), une nouvelle horrifique et féministe brillante !! Laura Esquivel - Chocolat amer Editions Folio ; Traducteur : Eduardo Jiménez et Jacques Rémy-Zéphir Contribution d’Anaïs, merci ! L’histoire se passe dans le Mexique révolutionnaire. On y rencontre Tita, éperdument amoureuse de Pedro, avec lequel elle vit une histoire passionnelle, mais impossible. Outre cet amour, Tita possède également d’étranges talents culinaires : ses cailles aux pétales de roses au pouvoir aphrodisiaque, ses gâteaux aux effets destructeurs, ses recettes de cuisine que l’autrice nous livre à chaque début de chapitre, et qui font avancer l’intrigue. Se mêlent inventions culinaires, histoires d’amour, de chagrin et de famille, tout cela dans un style tendre et magique. Ce livre fait partie des grandes oeuvres de la littérature latino-américaine, et s’est vendu à plus de quatre millions d’exemplaires dans le monde. Frances Borzello - Femmes au miroir : une histoire de l'autoportrait féminin Editions Thames & Hudson ; Traductrices : Marie Muracciole et Hélène Borraz-Bourmeau Dans Femmes au miroir, Frances Borzello explore le pourquoi et le comment des autoportraits féminins dans l'art, du XVIe siècle jusqu'à nos jours, et plus globalement les femmes artistes. Leur place, leur combat et leur volonté de s'imposer dans une société misogyne qui se moque de leur travail, les 250 pages de cet essai nous montrent encore une fois que les femmes doivent toujours en faire 2 fois plus pour se faire reconnaître. Femmes au miroir traite également du female gaze, à savoir la réappropriation de l'image et de la représentation des femmes, vu par elles-même et non par les hommes (pour résumer très grossièrement). Ce livre regorge de reproductions d’œuvres pour illustrer le tout, j'ai découvert tellement d'artistes ! (notamment du XXe siècle, qui reste ma période préférée)
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revuedepresse30 · 6 years ago
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“Portrait du traducteur en escroc” de Bernard Hoepffner : mais à qui sont ces mots ?
Mort en mai 2017, emporté par une vague au Pays de Galles, Bernard Hoepffner était connu pour avoir traduit certains monuments des lettres anglo-saxonnes auxquels il s’était réattaqué (Anatomie de la Mélancolie de Robert Burton, plusieurs Mark Twain, et puis cette retraduction collective d’Ulysse de James Joyce chez Gallimard) ainsi que quelques contemporains, notamment Will Self. “C’était un excentrique aussi attachant qu’exaspérant, car il savait tout sur tout”, dit de lui l’auteur des Grands Singes.
Portrait du traducteur en escroc est une sorte de roman à clés et d’autoportrait déguisé, facétieux, élégant. Tant de grands textes théoriques ont été écrits sur la “tâche du traducteur”, pour reprendre l’expression de Walter Benjamin, exercice impossible, jamais achevé, etc.
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wifiscan · 8 years ago
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Bernard Hoepffner, le génial traducteur qui a été emporté par une vague
http://dlvr.it/PGvbYD
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sebchevalier · 5 years ago
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For her he was always he and for him she was always she (G. Josipovici)
They never called each other by name. For her he was always he and for him she was always she. Friends of theirs wondered if they used the same formula when they were alone, but no one really knew them well enough to ask.
(The cemetery in Barnes)
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sebchevalier · 5 years ago
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I do what I am good at and the world is prepared to leave me alone (G. Josipovici)
I am one of the lucky ones, he would say to the friends who were visiting Paris and with whom he would have a meal or a drink. My needs are simple. I do what I am good at and the world is prepared to leave me alone. What more could I want?
(The cemetery in Barnes)
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sebchevalier · 4 years ago
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Such knowledge is a great balm (G. Josipovici)
What you need at certain periods in life, he would say, is simply the feeling that things are going on all around you, that people are busy with their lives, that there is a world out there which exists and of which you will never know anything. I don’t know why, he would say, but such knowledge is a great balm for the troubled spirit.
The cemetery in Barnes
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sebchevalier · 4 years ago
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To concentrate you have to be happy (G. Josipovici)
Concentration is a mysterious thing, he would say. Why are some people so much better at it than others? Why is one so much more alert one day than another? To concentrate you have to be happy, his wife – his second wife – would say. If you’re unhappy it’s no surprise that your mind wanders.
The cemetery in Barnes
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