#Bataille de Nankin
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Des soldats japonais massacrent Ă la baĂŻonnette des prisonniers chinois â Massacre de Nankin â Nankin â Chine â Janvier 1938
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CHINE â Retour de Chine : Impressions en vrac (2), par DD & DH
Billet invité.
Nous poursuivons notre chemin Ă travers quelques notes de voyage dans le Shandong (octobre 2017) en soulignant Ă nouveau quâil sâagit bien dâ« impressions » avec tout ce que ce mot implique de partiel, voire de partial et dâessentiellement subjectif dans le choix des thĂšmes abordĂ©s. Dans ce billet-ci, notre proposition est de nous intĂ©resser Ă la nouvelle physionomie des villes chinoises.
Le phĂ©nomĂšne nâest pas Ă proprement parler nouveau : voilĂ plusieurs dĂ©cennies que les villes chinoises sont profondĂ©ment remaniĂ©es et rebĂąties en fonction du besoin de logements, des innovations de lâarchitecture moderne et de lâadaptation des voies de communication Ă lâautomobile (grandes artĂšres, pĂ©riphĂ©riques et Ă©changeurs routiers gĂ©ants). Ce qui nous frappe de plus en plus ces derniers temps, câest le phĂ©nomĂšne dâuniformisation, probablement inĂ©vitable, qui sĂ©vit brutalement Ă lâĂ©chelle dĂ©sormais de lâensemble du territoire. A part quelques rĂ©ussites architecturales audacieuses (les trois grandes tours de Pudong, le MusĂ©e et le Pavillon Chine de lâExpo 2010 Ă Shanghai, lâOpĂ©ra et le siĂšge de CCTV Ă PĂ©kin ou la toute nouvelle bibliothĂšque de Tianjin dont nous invitons Ă aller voir les photos sur Internet), la majeure partie du bĂąti rĂ©cent est assez banale et tristement uniforme. Il ne suffit pas vraiment de jucher quelques toits crochus Ă lâancienne au sommet dâun parallĂ©lĂ©pipĂšde de bĂ©ton et de verre, comme cela se voit ici et lĂ , pour accoucher dâune architecture autochtone personnalisĂ©e et, la plupart du temps, les projets des promoteurs (en Chine comme ailleurs) obĂ©issent Ă des objectifs de rentabilitĂ© davantage quâĂ des soucis dâesthĂ©tique et de sortie des sentiers battus ! Nous lâavons soulignĂ© dans notre dernier billet : la ville est partout en train de dĂ©vorer la campagne ! Les pĂ©riphĂ©ries se hĂ©rissent de forĂȘts dâimmeubles dâune trentaine dâĂ©tages qui sont partout les mĂȘmes. La Chine sâurbanise Ă grande vitesse (en 40 ans, les ruraux sont passĂ©s de prĂšs de 80% Ă moins de 50% du total de la population). Pour rĂ©aliser cette mutation-Ă©clair, il faut importer le modĂšle de nos banlieues des annĂ©es 60, mais gigantiforme et Ă lâĂ©chelle de la demande. Fonctionnel, quantitativement impressionnant, mais esthĂ©tiquement pas trĂšs emballant !
Quant aux centres-villes, reconnaissons-leur la prĂ©sence de beaucoup dâarbres et presque toujours de parcs : la capitale du Shandong, Jinan, est Ă cet Ă©gard particuliĂšrement gĂątĂ©e car elle a 72 sources, de nombreux et vastes jardins et un lac. Mais dĂ©plorons aussi une regrettable impersonnalitĂ© : du nord au sud et de lâest Ă lâouest du pays, les avenues centrales chic ont Ă©tĂ© conçues sur le mĂȘme modĂšle aseptisĂ© dâimmeubles de verre et dâacier pour bureaux, hĂŽtels et boutiques de luxe sans quâun dĂ©tail les diffĂ©rencie (sauf pour les villes qui, au XIXe s, ont Ă©tĂ© occupĂ©es en tant que concessions et en gardent des traces architecturales).
Pourquoi la Chine, plus que dâautres pays oĂč le mĂȘme phĂ©nomĂšne est Ă lâĆuvre, est-elle vouĂ©e Ă subir ce type de rouleau compresseur de la standardisation urbanistique ? La raison en est extrĂȘmement simple : aucun bĂątiment chinois, jamais, nâa Ă©tĂ© conçu pour durer et dĂ©fier le temps. Ce que la Chine possĂšde de « bĂąti en dur » est soit occidental (le Bund de Shanghai en est la plus belle illustration), soit soviĂ©tique (comme les lourdingues bĂątiments du MusĂ©e dâHistoire et du Palais du Peuple qui encadrent la Place Tian An Men). Ce nâest que trĂšs rĂ©cemment que la Chine a troquĂ© peu Ă peu ses matĂ©riaux friables contre ceux, pierre, bĂ©ton, acier, verre, qui nous sont familiers. Briques et tuiles dâargile cuite (et parfois vernissĂ©e) ont Ă©tĂ© pendant 25 siĂšcles lâunique matĂ©riau de construction utilisĂ© par les Chinois. Palais, yamen, demeures familiales et temples obĂ©issaient aux mĂȘmes rĂšgles de structure interne et de fabrication artisanale inchangĂ©e. Rien de ce qui Ă©tait construit nâĂ©tait envisagĂ© comme devant traverser les siĂšcles ou marquer une Ă©poque. Lâargile mĂȘlĂ©e Ă de lâĂ©toupe des vieilles maisons pĂ©kinoises sâeffritait dâelle-mĂȘme avant la menace des bulldozers et nous ne pouvons mieux Ă©voquer cette fragilitĂ© quâen prenant lâexemple de la CitĂ© Interdite : ce merveilleux palais impĂ©rial, bĂąti par le deuxiĂšme empereur Ming en 1420, ne doit la splendeur quâil offre Ă ses visiteurs quâĂ ses trĂšs frĂ©quentes dĂ©molitions-reconstructions. Nous en donnons pour preuves des photos trĂšs explicites (ci-dessous) montrant la dĂ©molition et le remontage Ă lâidentique (mĂȘmes matĂ©riaux, mĂȘmes techniques, mĂȘme savoir-faire transmis de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration) de la Salle de lâHarmonie SuprĂȘme lors du grand toilettage de PĂ©kin (avril 2006) en vue des JO de 2008 !
Contre le Temps, les Chinois ont toujours su quâils ne gagneraient pas la bataille et ils nâont pas engagĂ© le combat. Quitte Ă reproduire indĂ©finiment du mĂȘme. Ainsi la quasi totalitĂ© des temples actuels dans toute la Chine ont Ă©tĂ© patiemment et scrupuleusement reconstruits et datent de lâaprĂšs- RĂ©volution Culturelle. LâanciennetĂ© nâest pas une valeur reconnue dans le domaine de la construction et la Chine a horreur des ruines (elle ne fait une exception que pour les vestiges du sac de lâancien Palais dâEtĂ© par les troupes franco-anglaises, le Yuanmingyuan Ă PĂ©kin). Ce qui est vrai des palais et des temples lâest aussi des maisons dâhabitation ordinaires. A PĂ©kin, les villes (la tartare et la chinoise) Ă©taient trĂšs basses (nul bĂątiment ne pouvait ĂȘtre aussi haut que le palais impĂ©rial), elles consistaient en une foule de maisons de brique grise entourĂ©es de murs et rĂ©parties en fonction du fengshui dans un inextricable fouillis de ruelles Ă©troites : les hutong. Souvenons-nous du concert des clameurs poussĂ©es par lâOccident au moment des JO, quand le bruit a couru que PĂ©kin dĂ©truisait ses hutong ! Quel crime inexpiable ! Il est parfaitement vrai que PĂ©kin est une ville qui sâest entiĂšrement « dĂ©truite » si lâon se rĂ©fĂšre Ă son passĂ© : dĂ©mantĂšlement de ses murailles pour construire la premiĂšre ligne de mĂ©tro (annĂ©es 50), puis quadrillage par de grandes avenues (annĂ©es 60 et 70) et enfin Ă©radication progressive des maisons datant de la dynastie Qing (annĂ©es 2000). Mais tous les bĂątiments historiques de premier plan (CitĂ© Interdite, Temple du Ciel, Tours du Tambour et de la Cloche, Temple des Lamas, Temple de ConfuciusâŠ), tous trĂšs fragiles, sont rigoureusement entretenus et pĂ©riodiquement rebĂątis de la maniĂšre que nous venons de montrer. Quant aux maisons des hutong qui continuent rĂ©guliĂšrement de disparaĂźtre quand elles ont tout perdu de leur forme authentique, il faut bien que lâon avoue que, si un mot nous vient Ă lâesprit pour traduire hutong, câest le mot « taudis » ! A moitiĂ© Ă©boulĂ©es quelquefois, rafistolĂ©es avec de la tĂŽle et du fil de fer, sans eau courante ni tout Ă lâĂ©gout, la plupart de ces maisons nâont cessĂ© de se dĂ©grader depuis que, dans les annĂ©es 50, face Ă lâextrĂȘme pĂ©nurie de logements, elles ont hĂ©bergĂ© quatre ou cinq familles trĂšs modestes au lieu de lâunique grande famille mandarinale et de sa flopĂ©e de domestiques pour qui elles Ă©taient conçues. Nâaurait-on pas fait des gorges chaudes en Occident en 2008 Ă propos de leur vĂ©tustĂ© et de leur manque dâhygiĂšne (bien rĂ©els lâune et lâautre) si lâon nâavait pas, sans du tout savoir de quoi on parlait, enfourchĂ© le cheval inverse ? Il va de soi que ces « courĂ©es » sont autant de « verrues » indĂ©sirables dans une capitale qui se veut moderne et lâon comprend quâelles se voient marquĂ©es au fil des mois du caractĂšre pĂ©remptoire « chai » (« dĂ©truire »), surtout si, comme le montre une de nos photos, doit sâĂ©difier Ă proximitĂ© un des plus gigantesques centres commerciaux de la ville : le Soho Galaxy ! Bien sĂ»r, les habitants renĂąclent. On a beaucoup montĂ© en Ă©pingle chez nous dans les annĂ©es rĂ©centes le cas de PĂ©kinois qui sâenchaĂźnaient Ă leur logement pour tenir tĂȘte aux bulldozers. Quâil y ait eu une vraie souffrance de quitter ces « cocons » oĂč lâon avait grandi est une indĂ©niable rĂ©alitĂ©, mais il sâagissait aussi de faire monter les enchĂšres pour dĂ©crocher la meilleure compensation financiĂšre possible ou un relogement dans de meilleures conditions. RĂ©sistance intĂ©ressĂ©e bien naturelle quand on songe aux profits engrangĂ©s par les promoteurs et toute la chaĂźne des corrompus des diffĂ©rents Ă©chelons du pouvoir administratif !
Toutefois Ă force de dĂ©truire leurs rares vestiges du passĂ©, les villes chinoises ont pris conscience quâelles Ă©taient en train dây perdre quelque chose quâon pourrait appeler « leur Ăąme ». Aussi ont-elles entrepris, depuis une trentaine dâannĂ©es pour les pionniĂšres (Nankin ou Tianjin), de faire renaĂźtre de toutes piĂšces des quartiers « dâautrefois ». Cette mode a gagnĂ© tout le pays et le rĂ©sultat est que les « nouveaux vieux » quartiers sont identiques partout : câest ainsi que lâon retrouve Ă Jinan, comme dans beaucoup dâautres villes, une copie conforme du « Xintiandi » (« Le Nouveau Monde ») de Shanghai qui a donnĂ© le la dâune architecture « AnnĂ©es 20 », un « must » copiĂ© partout et devenu le nouveau style des quartiers branchĂ©s ! PĂ©kin, qui avait dĂ©jĂ rebĂąti un vaste et solide Ăźlot de « hutong » tout neufs entre Houhai et la Tour de la Cloche, au nord de la Colline de Charbon, a amplifiĂ© (pour les JO) son projet de « rĂ©cupĂ©ration dâĂąme » en mĂ©tamorphosant toute une large zone (lâancienne ville dite « chinoise » qui se trouve au sud de la Porte Qianmen) en Chine de « Tintin et le lotus bleu« , rien de moins ! La police y est costumĂ©e dâĂ©poque, les quarts dâheure sây Ă©grĂšnent au son de Big Ben et un tramway touristique fait semblant de servir Ă transporter des passagers !
PĂ©kin ne pourra pourtant sans doute jamais sâoffrir la touche finale, le certificat dâauthenticitĂ© absolue qui fait fureur partout : la reconstruction complĂšte de ses remparts ! Depuis que Xiâan a donnĂ© lâexemple dĂšs la fin des annĂ©es 80 en rebĂątissant entiĂšrement son enceinte rectangulaire de 14 km, les villes chinoises qui le peuvent sâadonnent Ă lâenvi Ă ce genre de performance. Nankin lâa fait, Datong est en train de le faire et, au Shandong, la ville de Qufu (celle oĂč vĂ©cut Confucius) vient de mener Ă bien la restauration de la haute muraille qui protĂ©geait autrefois le temple du grand MaĂźtre.
Dans les cas les plus extrĂȘmes (ils sont nombreux), câest toute une ville qui est rebĂątie alors quâil ne reste de son Ă©tat original que des plans et quelques croquis. Nous avons eu lâoccasion dâen visiter une de ce type au Shandong. Il sâagit de la petite ville de Liaocheng qui a entrepris tout rĂ©cemment de se faireâŠÂ »vieille ». ExtrĂȘmement active et prospĂšre sous les Tang, les Song et les Ming grĂące Ă sa situation sur le Grand Canal, Liaocheng sâest endormie depuis et vient tout juste de se rĂ©veiller pour se dĂ©couvrir un potentiel touristique. Comme le montrent les photos, les travaux sont en cours et dâici un an une parfaite copie de citĂ© Ming accueillera les visiteurs espĂ©rĂ©s. Les Chinois nây voient aucune matiĂšre Ă scandale et profitent de lâaubaine en jouissant sans arriĂšre-pensĂ©es du beau dĂ©cor⊠de cinĂ©ma. Nous avons tendance Ă ĂȘtre plus critiques et Ă aventurer le mot « supercherie ». Quelquâun quâagaçait beaucoup ce talent des Chinois Ă se faire faussaires en toute bonne conscience, câĂ©tait Jean Leclerc du Sablon (1942-2012), longtemps correspondant Ă PĂ©kin de lâAFP et de divers journaux, qui vida son sac dans un livre lucide, sarcastique, et non dĂ©nuĂ© ici et lĂ dâun peu de mauvaise foi : « LâEmpire de la poudre aux yeux, carnets de Chine 1970-2001 (Ed. Flammarion 2002).
Enfin, avant de clore ce billet, nous nous devons, en qualitĂ© de promeneurs et dâusagers (de passage) dans des villes chinoises, de leur accorder un bon point de poids : leur extrĂȘme propretĂ© de lâespace public et lâattention portĂ©e Ă lâhygiĂšne. Partout des poubelles (invitant au tri : recyclable/non recyclable) et des cendriers ĂŽtent toute excuse au laisser-aller et de trĂšs nombreuses toilettes publiques oĂč lâeau courante abonde (il est vrai que Jinan avec ses 72 sources est un peu privilĂ©giĂ©e !) jalonnent tous les parcours. La Chine nous pardonnera-t-elle un lĂ©ger bĂ©mol dans ce satisfecit ? Le voici : pour nous, EuropĂ©ens, les villes chinoises manquent cruellement, en dehors des parcs (mais quid des jours maussades ?), de lieux propices Ă la conversation et Ă la convivialitĂ©. TrĂšs difficile dây dĂ©nicher un endroit oĂč concrĂ©tiser notre si familier « Allez, on va prendre un pot ! ». Les restaurants y sont nombreux, populaires et souvent trĂšs bons, mais nous nây trouvons guĂšre dâĂ©quivalent de ces lieux de pause et de convivialitĂ© que sont nos cafĂ©s. La marque « Starbucks » sâimplante timidement dans les trĂšs grandes villes, mais il est patent que la civilisation chinoise nâa pas conçu lâexistence mĂȘme de ces endroits oĂč des gens de tous horizons peuvent se mĂȘler et oĂč la discussion et la polĂ©mique sont les bienvenues ! Les maisons de thĂ© traditionnelles sâapparentaient plus Ă des lieux de spectacle et lâon y venait Ă©couter des conteurs ou des musiciens. Elles ont presque toutes Ă©tĂ© condamnĂ©es Ă fermer pour ringardise depuis que chacun dispose Ă la maison dâune ribambelle de chaĂźnes de tĂ©lĂ© ! Le cafĂ© Ă la française, hĂ©ritier du Procope et pur produit du SiĂšcle des LumiĂšres, qui a essaimĂ© dans toute lâEurope en mĂȘme temps que les principes de la dĂ©mocratie, est restĂ©, pour des raisons Ă©videntes, totalement Ă©tranger Ă la culture chinoise. Ces deux derniĂšres dĂ©cennies, on en a vu apparaĂźtre quelques uns, mais sans les traditions qui vont avec : implantĂ©s dans des quartiers spĂ©cifiques (comme Sanlitun, le quartier des ambassades Ă PĂ©kin), ils ouvrent surtout le soir et fonctionnent davantage sur le modĂšle de nos « bars/clubs/boĂźtes de nuit » dâantan. On y prend un verre en soirĂ©e quand on « sort ». En province, on les dĂ©niche dans ces quartiers « AnnĂ©es 20 » Ă©voquĂ©s plus haut oĂč la jeunesse dorĂ©e et branchĂ©e se concentre le soir et surtout le week-end, mais nây espĂ©rez pas un havre convivial pendant la journĂ©e : rien nâest plus mort et dĂ©sespĂ©rĂ©ment vide que ces coquilles artificielles dâimplantation rĂ©cente oĂč les portes sont closes jusquâĂ la nuit. Un bel avenir pourrait bien sourire Ă de jeunes Français entreprenants et assez audacieux pour implanter en Chine des bistrots bien de chez nous et fonctionnant Ă notre mode ! Certains lâont fait : câest grĂące Ă quelques Occidentaux quâon peut trouver banquettes et canapĂ©s accueillants toute la journĂ©e Ă Shichahai/Houhai, le quartier des hutong rĂ©habilitĂ©s de PĂ©kin. Ils y ont mĂȘme provoquĂ© une passion folle pour les croissants, raison pour laquelle (nous dit-on) nous allons ici payer dĂ©sormais notre beurre Ă prix dâor !
Toutes nos remarques ont trĂšs probablement une date de pĂ©remption assez proche, donc surtout ne gravons rien dans le marbre : au train oĂč vont les choses en Chine, tout peut changer trĂšs vite. Bien des bĂątiments peuvent ĂȘtre dĂ©truits ou, plus surprenant, changer de place : avez-vous vu sur la Toile les Ă©poustouflantes images du dĂ©placement de lâensemble du Temple du Bouddha de Jade Ă Shanghai ? Il paraĂźt quâil se sentait un peu Ă lâĂ©troit dans ses murs⊠Quand on vous dit quâen Chine, tout est possible !
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Civils chinois prĂ©parĂ©s pour ĂȘtre enterrĂ©s vivants par des soldats japonais â Massacre de Nankin â Guerre sino-japonaise â Nankin â Chine â 1937-1938
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Soldats japonais sur un char Panzer I de l'armĂ©e chinoise pendant la bataille de Nankin â Nankin â Chine â 9 dĂ©cembre 1937
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Des soldats japonais traversent les douves de Nankin pour entrer dans la ville par la porte Zhonghua â Bataille de Nankin â Guerre sino-japonaise â 13 dĂ©cembre 1937
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