#Assemblée nationale houleuse
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viralmagg · 8 months ago
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vertus-fruits-et-legumes · 11 months ago
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L'Élection présidentielle reportée au 15 décembre 2024. Le report de l'élection présidentielle, initialement prévue pour le 25 février 2024, a été entériné par l'Assemblée nationale ce lundi, lors d'une séance plénière houleuse. Le projet de loi constitutionnelle n° 04 / 2024, porté par la majorité présidentielle, a été adopté à 104 voix pour, après l'évacuation forcée des députés de l'opposition par les forces de l'ordre. Élection présidentielle reportée au 15 décembre 2024 Macky-Sall-senegal La nouvelle est tombée ce soir du lundi 5 février 2024 : l'élection présidentielle, qui devait avoir lieu le 25 février 2024, est reportée au 15 décembre de la même année. Cette décision, prise par l'Assemblée nationale à la majorité des députés de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) et du parti Wallu, a suscité de vives réactions dans le paysage politique sénégalais. Le projet de loi constitutionnelle n° 04 / 2024, qui modifie l'article 31 de la Constitution de la République du Sénégal, a été voté à 104 voix pour, zéro contre et zéro abstention, après une séance houleuse au Parlement. Les arguments du report senegal-presidntielle- Selon les partisans du report, cette mesure vise à garantir la sécurité et la nécessité de réformer le système électoral, notamment le fichier électoral, le parrainage et le mode de scrutin, pour assurer la transparence et la crédibilité du processus. Les partisans du président sortant, Macky Sall, et ceux du leader de Wallu, Parti Démocratique Sénégalais (PDS), ont salué le report de l'élection comme une mesure nécessaire pour garantir la stabilité du pays et la sécurité des électeurs. Ils affirment enfin que le report permettra de donner plus de temps aux candidats pour préparer leurs programmes et leurs campagnes, et aux électeurs pour faire leur choix en toute connaissance de cause. Présidentielle 2024 reportée au Sénégal situation tendue à Dakar avant un vote de l’Assemblée nationale →A lire aussi DIRECT – ASSEMBLEE : Examen de la proposition de dérogation à l’article 31 de la Constitution Les députés de l'opposition radicale ont été expulsés de l'hémicycle par les forces de l'ordre, après avoir tenté d'empêcher le vote en lançant des projectiles et en arrachant des micros. Ils estiment que le report de l'élection est une manœuvre pour affaiblir l'opposition et favoriser le candidat de Wallu, qui aurait passé un accord avec le président Sall. Ils réclament le respect du verdict des urnes et la tenue de l'élection présidentielle le 25 février, comme prévu. Les critiques du report Macky Sall le dictateur !, scandent les manifestants sénégalais après l'annonce du report sine die de l'élection présidentielle 4 En face, les opposants au report dénoncent une manœuvre du pouvoir en place pour se maintenir au pouvoir et empêcher l'alternance démocratique. Ils estiment que le report viole la Constitution, qui fixe le mandat présidentiel à cinq ans renouvelable une fois, et que le peuple sénégalais a le droit de choisir son président à la date prévue. DIRECT Assemblée nationale kafunel →A lire aussi Assemblée nationale – Budget : Hausse de plus de 79 milliards Fcfa pour le Ministère du Pétrole Ils accusent également le pouvoir de profiter de la pandémie pour restreindre les libertés publiques et museler l'opposition, en invoquant l'état d'urgence sanitaire. Ils réclament le respect du calendrier électoral et appellent à la mobilisation populaire pour faire barrage au report. Les opposants au report de l'élection ont appelé à la mobilisation populaire pour faire respecter le calendrier électoral initial. Ils accusent le pouvoir de vouloir se maintenir en place par la force et de violer la Constitution. Les conséquences du report Macky Sall le dictateur !, scandent les manifestants sénégalais après l'annonce du report sine die de l'élection présidentielle OK Le report de l'élection présidentielle a des conséquences importantes sur le plan politique, institutionnel et social. Sur le plan politique,
il prolonge le suspense sur les candidatures potentielles, notamment celle du président sortant Macky Sall, qui n'a pas encore clarifié ses intentions. Il renforce aussi les tensions entre la majorité et l'opposition, qui risquent de s'exacerber à l'approche du scrutin. Sur le plan institutionnel, il pose la question de la légitimité du président en exercice, qui devra assurer l'intérim au-delà de son mandat constitutionnel. Il soulève aussi des interrogations sur le rôle du Conseil constitutionnel, qui devra valider ou non le report et les candidatures. Assemblée nationale kafunel 4 →A lire aussi DIRECT / LIVE > KAFUNEL – Assemblée nationale : Les députés se penchent sur le report de la Présidentielle Sur le plan social, il crée un climat d'incertitude et d'inquiétude chez les citoyens, qui attendent des élections apaisées et transparentes. Il augmente aussi les risques de contestation sociale et de violences électorales, qui pourraient compromettre la stabilité du pays.
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reussir-a-tout-prix · 11 months ago
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L'Élection présidentielle reportée au 15 décembre 2024. Le report de l'élection présidentielle, initialement prévue pour le 25 février 2024, a été entériné par l'Assemblée nationale ce lundi, lors d'une séance plénière houleuse. Le projet de loi constitutionnelle n° 04 / 2024, porté par la majorité présidentielle, a été adopté à 104 voix pour, après l'évacuation forcée des députés de l'opposition par les forces de l'ordre. Élection présidentielle reportée au 15 décembre 2024 Macky-Sall-senegal La nouvelle est tombée ce soir du lundi 5 février 2024 : l'élection présidentielle, qui devait avoir lieu le 25 février 2024, est reportée au 15 décembre de la même année. Cette décision, prise par l'Assemblée nationale à la majorité des députés de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) et du parti Wallu, a suscité de vives réactions dans le paysage politique sénégalais. Le projet de loi constitutionnelle n° 04 / 2024, qui modifie l'article 31 de la Constitution de la République du Sénégal, a été voté à 104 voix pour, zéro contre et zéro abstention, après une séance houleuse au Parlement. Les arguments du report senegal-presidntielle- Selon les partisans du report, cette mesure vise à garantir la sécurité et la nécessité de réformer le système électoral, notamment le fichier électoral, le parrainage et le mode de scrutin, pour assurer la transparence et la crédibilité du processus. Les partisans du président sortant, Macky Sall, et ceux du leader de Wallu, Parti Démocratique Sénégalais (PDS), ont salué le report de l'élection comme une mesure nécessaire pour garantir la stabilité du pays et la sécurité des électeurs. Ils affirment enfin que le report permettra de donner plus de temps aux candidats pour préparer leurs programmes et leurs campagnes, et aux électeurs pour faire leur choix en toute connaissance de cause. Présidentielle 2024 reportée au Sénégal situation tendue à Dakar avant un vote de l’Assemblée nationale →A lire aussi DIRECT – ASSEMBLEE : Examen de la proposition de dérogation à l’article 31 de la Constitution Les députés de l'opposition radicale ont été expulsés de l'hémicycle par les forces de l'ordre, après avoir tenté d'empêcher le vote en lançant des projectiles et en arrachant des micros. Ils estiment que le report de l'élection est une manœuvre pour affaiblir l'opposition et favoriser le candidat de Wallu, qui aurait passé un accord avec le président Sall. Ils réclament le respect du verdict des urnes et la tenue de l'élection présidentielle le 25 février, comme prévu. Les critiques du report Macky Sall le dictateur !, scandent les manifestants sénégalais après l'annonce du report sine die de l'élection présidentielle 4 En face, les opposants au report dénoncent une manœuvre du pouvoir en place pour se maintenir au pouvoir et empêcher l'alternance démocratique. Ils estiment que le report viole la Constitution, qui fixe le mandat présidentiel à cinq ans renouvelable une fois, et que le peuple sénégalais a le droit de choisir son président à la date prévue. DIRECT Assemblée nationale kafunel →A lire aussi Assemblée nationale – Budget : Hausse de plus de 79 milliards Fcfa pour le Ministère du Pétrole Ils accusent également le pouvoir de profiter de la pandémie pour restreindre les libertés publiques et museler l'opposition, en invoquant l'état d'urgence sanitaire. Ils réclament le respect du calendrier électoral et appellent à la mobilisation populaire pour faire barrage au report. Les opposants au report de l'élection ont appelé à la mobilisation populaire pour faire respecter le calendrier électoral initial. Ils accusent le pouvoir de vouloir se maintenir en place par la force et de violer la Constitution. Les conséquences du report Macky Sall le dictateur !, scandent les manifestants sénégalais après l'annonce du report sine die de l'élection présidentielle OK Le report de l'élection présidentielle a des conséquences importantes sur le plan politique, institutionnel et social. Sur le plan politique,
il prolonge le suspense sur les candidatures potentielles, notamment celle du président sortant Macky Sall, qui n'a pas encore clarifié ses intentions. Il renforce aussi les tensions entre la majorité et l'opposition, qui risquent de s'exacerber à l'approche du scrutin. Sur le plan institutionnel, il pose la question de la légitimité du président en exercice, qui devra assurer l'intérim au-delà de son mandat constitutionnel. Il soulève aussi des interrogations sur le rôle du Conseil constitutionnel, qui devra valider ou non le report et les candidatures. Assemblée nationale kafunel 4 →A lire aussi DIRECT / LIVE > KAFUNEL – Assemblée nationale : Les députés se penchent sur le report de la Présidentielle Sur le plan social, il crée un climat d'incertitude et d'inquiétude chez les citoyens, qui attendent des élections apaisées et transparentes. Il augmente aussi les risques de contestation sociale et de violences électorales, qui pourraient compromettre la stabilité du pays.
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baitibindja · 11 months ago
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L'Élection présidentielle reportée au 15 décembre 2024. Le report de l'élection présidentielle, initialement prévue pour le 25 février 2024, a été entériné par l'Assemblée nationale ce lundi, lors d'une séance plénière houleuse. Le projet de loi constitutionnelle n° 04 / 2024, porté par la majorité présidentielle, a été adopté à 104 voix pour, après l'évacuation forcée des députés de l'opposition par les forces de l'ordre. Élection présidentielle reportée au 15 décembre 2024 Macky-Sall-senegal La nouvelle est tombée ce soir du lundi 5 février 2024 : l'élection présidentielle, qui devait avoir lieu le 25 février 2024, est reportée au 15 décembre de la même année. Cette décision, prise par l'Assemblée nationale à la majorité des députés de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) et du parti Wallu, a suscité de vives réactions dans le paysage politique sénégalais. Le projet de loi constitutionnelle n° 04 / 2024, qui modifie l'article 31 de la Constitution de la République du Sénégal, a été voté à 104 voix pour, zéro contre et zéro abstention, après une séance houleuse au Parlement. Les arguments du report senegal-presidntielle- Selon les partisans du report, cette mesure vise à garantir la sécurité et la nécessité de réformer le système électoral, notamment le fichier électoral, le parrainage et le mode de scrutin, pour assurer la transparence et la crédibilité du processus. Les partisans du président sortant, Macky Sall, et ceux du leader de Wallu, Parti Démocratique Sénégalais (PDS), ont salué le report de l'élection comme une mesure nécessaire pour garantir la stabilité du pays et la sécurité des électeurs. Ils affirment enfin que le report permettra de donner plus de temps aux candidats pour préparer leurs programmes et leurs campagnes, et aux électeurs pour faire leur choix en toute connaissance de cause. Présidentielle 2024 reportée au Sénégal situation tendue à Dakar avant un vote de l’Assemblée nationale →A lire aussi DIRECT – ASSEMBLEE : Examen de la proposition de dérogation à l’article 31 de la Constitution Les députés de l'opposition radicale ont été expulsés de l'hémicycle par les forces de l'ordre, après avoir tenté d'empêcher le vote en lançant des projectiles et en arrachant des micros. Ils estiment que le report de l'élection est une manœuvre pour affaiblir l'opposition et favoriser le candidat de Wallu, qui aurait passé un accord avec le président Sall. Ils réclament le respect du verdict des urnes et la tenue de l'élection présidentielle le 25 février, comme prévu. Les critiques du report Macky Sall le dictateur !, scandent les manifestants sénégalais après l'annonce du report sine die de l'élection présidentielle 4 En face, les opposants au report dénoncent une manœuvre du pouvoir en place pour se maintenir au pouvoir et empêcher l'alternance démocratique. Ils estiment que le report viole la Constitution, qui fixe le mandat présidentiel à cinq ans renouvelable une fois, et que le peuple sénégalais a le droit de choisir son président à la date prévue. DIRECT Assemblée nationale kafunel →A lire aussi Assemblée nationale – Budget : Hausse de plus de 79 milliards Fcfa pour le Ministère du Pétrole Ils accusent également le pouvoir de profiter de la pandémie pour restreindre les libertés publiques et museler l'opposition, en invoquant l'état d'urgence sanitaire. Ils réclament le respect du calendrier électoral et appellent à la mobilisation populaire pour faire barrage au report. Les opposants au report de l'élection ont appelé à la mobilisation populaire pour faire respecter le calendrier électoral initial. Ils accusent le pouvoir de vouloir se maintenir en place par la force et de violer la Constitution. Les conséquences du report Macky Sall le dictateur !, scandent les manifestants sénégalais après l'annonce du report sine die de l'élection présidentielle OK Le report de l'élection présidentielle a des conséquences importantes sur le plan politique, institutionnel et social. Sur le plan politique,
il prolonge le suspense sur les candidatures potentielles, notamment celle du président sortant Macky Sall, qui n'a pas encore clarifié ses intentions. Il renforce aussi les tensions entre la majorité et l'opposition, qui risquent de s'exacerber à l'approche du scrutin. Sur le plan institutionnel, il pose la question de la légitimité du président en exercice, qui devra assurer l'intérim au-delà de son mandat constitutionnel. Il soulève aussi des interrogations sur le rôle du Conseil constitutionnel, qui devra valider ou non le report et les candidatures. Assemblée nationale kafunel 4 →A lire aussi DIRECT / LIVE > KAFUNEL – Assemblée nationale : Les députés se penchent sur le report de la Présidentielle Sur le plan social, il crée un climat d'incertitude et d'inquiétude chez les citoyens, qui attendent des élections apaisées et transparentes. Il augmente aussi les risques de contestation sociale et de violences électorales, qui pourraient compromettre la stabilité du pays.
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reseau-actu · 5 years ago
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Vendredi, les membres du groupe Rassemblement national au conseil régional ont quitté l’hémicycle en raison de la présence d’une femme partiellement voilée dans l’assemblée. Cette dernière accompagnait des enfants venus découvrir le fonctionnement d’une assemblée démocratique.
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C’est une séquence lunaire à laquelle nous avons assisté vendredi après-midi dans l’hémicycle du boulevard de la Trémouille, à Dijon. Après la pause déjeuner, plusieurs enfants de CM2, invités à assister aux débats dans le cadre d’un partenariat entre la Région et la Maison de quartier du centre-ville de Belfort, se sont assis dans la tribune réservée au public. À leurs côtés, plusieurs accompagnateurs. Dont la maman d’un élève, de confession musulmane et dont la tête était partiellement voilée.
François Sauvadet s’interroge sur une modification du règlement intérieur
Une vision qui a eu le don d’horrifier les membres du groupe Rassemblement national. Et notamment leur leader Julien Odoul, qui a demandé à Marie-Guite Dufay (PS) d’ordonner à cette femme de retirer son couvre-chef. Sans quoi les élus d’extrême droite quitteraient la salle des séances. La présidente du Conseil régional a alors répondu que dans le règlement intérieur de la collectivité, rien ne stipulait qu’un tel vêtement était interdit dans l’hémicycle. « Je pourrais intervenir si le comportement de quelqu’un était à même de perturber le déroulement de la séance. Ce n’est pas le cas. Il n’y a donc aucune raison que cette personne sorte », a justifié l’élue socialiste.
Les élus du RN se sont donc levés, comme un seul homme. « Soumission », ont même crié certains, dans une ambiance houleuse. Le président de l’URDC (Union régionale de la droite et du centre) François Sauvadet (UDI), a alors estimé qu’il faudrait « peut-être songer à faire évoluer le règlement intérieur, afin qu’il colle aux règles qui régissent l’Assemblée nationale et le Sénat », qui interdisent le port de tout signe ostentatoire religieux dans leurs hémicycles respectifs.
Ancienne cheffe de file régionale du RN en Bourgogne-Franche-Comté (aujourd’hui ‘‘non inscrite”, NDLR), Sophie Montel s’est exprimée à son tour. Non pas pour soutenir ses ex-camarades lepénistes. Mais pour indiquer à Marie-Guite Dufay que toute modification du règlement, à la suite de cet incident, reviendrait à « tendre une perche au Rassemblement national ». « S’en prendre à une femme devant des enfants, c’est dégueulasse », a-t-elle ajouté.
Son fils en larmes dans le couloir
Une femme qui, comme les élèves qu’elle accompagnait, a finalement quitté la salle peu après l’esclandre des élus du RN. Clôturant une scène qui laissera sans doute une image déplorable aux enfants venus découvrir le fonctionnement d’une assemblée démocratique. Et dont l’un – le fils de la femme ciblée par Julien Odoul – a fini en larmes, dans les couloirs.
S’en prendre à une femme devant des enfants, c’est dégueulasse.
Sophie Montel, ancienne cheffe de file régionale du RN
Ce samedi matin, la secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations a réagi à la scène sur Twitter
La réaction de François Sauvadet, président du conseil départemental de la Côte-d'Or
Communiqué de Marie-Guite Dufay, président de la Région Bourgogne-Franche-Comté
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Marie-Guite Dufay lors de la session du conseil régional. Photo LBP/Philippe BRUCHOT
"La radicalité des propos et des comportements des élus d’extrême droite lors de la séance plénière du 11 octobre a dépassé toutes les limites.
Le président du groupe RN, Julien Odoul, a donné le ton de ses priorités pour la Région : racisme, discriminations et incitation à la haine.
Lors de cette session, les élus du Rassemblement National ont violemment pris à partie un groupe d’enfants de la maison de quartier du centre-ville de Belfort venus assister à la séance. La présence d’une mère de famille porteuse d’un foulard parmi les accompagnants a provoqué un déferlement de haine sans précédent. Devant les enfants, les enseignants et leur famille, les élus RN n’ont pas hésité à interpeller, stigmatiser et intimider violemment l’ensemble du groupe. Cette mère de famille a ensuite été, en dehors de l’hémicycle, directement prise à partie et a visiblement fait l’objet de menaces par une élue d’extrême droite.
Le Rassemblement National n’en était pas à sa première provocation. Dès le début de la journée, ils accusaient la FCPE de complaisance vis-à-vis de l’islamisme, accusaient également les services de la Région d’être gangrénés par l’islamisme radical. Toutes ces allégations sont fausses et diffamatoires. Plus tard, ils ont fait part de leur dégout au sujet d’une exposition contre le racisme, au sein du Conseil régional, exposition qui  mettait à l’honneur Martin Luther King. Tous ces actes démontrent la stratégie odieuse du RN d’alimenter la haine.
Ces comportements sont indignes d’élus de la République. Ils sortent du champ du débat démocratique. Nous les condamnons.
Les élus de la majorité régionale « Notre Région d’Avance » ne s’habitueront jamais aux outrances du Rassemblement National, qu’ils subissent séance après séance. Mais les faits qui se sont déroulés aujourd’hui sont d’une gravité extrême.
Les élus de la majorité régionale alertent les citoyens de Bourgogne-Franche-Comté sur le danger de tels comportements haineux et potentiellement violents. Ils condamneront toujours le racisme, la haine de l’autre et le repli identitaire. Le débat démocratique passe par la diversité des opinions, mais ce qui s’est passé à Dijon aujourd’hui sort largement du cadre de ce qui est acceptable.
La présidente Marie-Guite Dufay et les élus de la majorité tiennent à exprimer leur pleine solidarité avec les enfants présents, les accompagnants et les encadrants de la maison de quartier, et se réservent la possibilité de signaler ces faits au Procureur de la République et de porter plainte.
Les élus de la majorité continueront à défendre les valeurs de notre République : celles d’un débat démocratique maîtrisé et respectueux notamment de la laïcité, et de politiques réellement porteuses de mieux vivre ensemble sur tous les territoires."
Marie-Guite Dufay, présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté ; Jérôme Durain, Président du groupe Notre Région d’Avance ; les élus de la majorité régionale Notre Région d’Avance
Communiqué de Julien Odoul, président du groupe Rassemblement national
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Julien Odoul lors de la session du conseil régional. Photo LBP/Philippe BRUCHOT
"Vendredi 11 octobre à Dijon, l’assemblée plénière du Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté a été le théâtre d’une atteinte scandaleuse à notre principe de laïcité. En effet, alors qu’une classe de primaire de Belfort visitait les bâtiments de la Région et assistait aux débats de la représentation régionale, l’une des accompagnatrices du groupe scolaire s’est installée dans le public en exhibant un voile islamique. Par la voix de leur Président Julien Odoul, les élus du groupe Rassemblement National ont demandé à la Présidente socialiste du Conseil régional de bien vouloir faire respecter la loi et nos principes républicains en exigeant le retrait de ce voile islamique, signe religieux ostentatoire et étendard de l’islam politique. Cette provocation communautariste est d’autant plus intolérable qu’elle survient une semaine après le 18ème attentat islamiste qui a endeuillé notre pays et coûté la vie à quatre de nos compatriotes. Confrontée au réel, la présidente Marie-Guite Dufay s’est inclinée lamentablement devant le fait accompli et n’a pas souhaité condamner l’attitude de l’accompagnatrice scolaire dont le sourire et la mine réjouie laissaient penser que l’opération avait été savamment organisée en amont. Face à la complaisance de l’exécutif socialiste et à la lâcheté de la droite, au nom du principe de laïcité auquel ils sont farouchement attachés, les conseillers régionaux du RN ont décidé de quitter l’hémicycle pour manifester leur refus de l’inacceptable. Ironie de l’histoire, Marie-Guite Dufay avait dans la matinée introduit cette assemblée plénière par une minute de silence en mémoire de nos 4 policiers assassinés par le terroriste salafiste Mickaël Harpon. Elle avait osé conclure en souhaitant la victoire de la « France des Lumières ». Comment concilier les Lumières et l’obscurantisme incarné par le voile qui est le symbole même de la relégation de la femme ? Comment faire cohabiter les Lumières et l’islamisme qui est l’ennemi de notre démocratie ? Le discours introductif de Julien Odoul a malheureusement trouvé son illustration concrète dans l’attitude de l’exécutif socialiste qui fait le jeu de l’islamisme light en trahissant nos valeurs et en substituant le « vivre en France » par le « vivre-ensemble ». Alors que le Président de la République avait appelé de ses vœux l’émergence d’une société de la vigilance pour combattre l’hydre islamiste, Julien Odoul avait rappelé dans son discours introductif que cette vigilance aiguë devait également concerner le Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté, lui aussi touché, comme tant d’autres collectivités territoriales et institutions publiques, par le phénomène de radicalisation et le développement du communautarisme islamiste. Ce triste épisode démontre une nouvelle fois que les Bourguignons et les Francs-Comtois ne peuvent compter que sur les élus du Rassemblement National pour s’opposer avec la plus grande force à l’avancée de l’islam radical."
La réaction de la FCPE de Bourgogne-Franche-Comté
"Ce vendredi 11 octobre, en pleine séance du Conseil Régional Bourgogne Franche-Comté, des enfants et des adultes, venu·e·s en citoyen·ne·s, dans le cadre scolaire, découvrir le fonctionnement démocratique de notre Région, ont été maltraité·e·s. Les propos tenus par les élus du Rassemblement National ont été d’une rare violence. Rien ne peut justifier un tel comportement !
La FCPE de Bourgogne Franche-Comté condamne et refuse que l'on puisse s'attaquer ainsi à des enfants, des adultes accompagnateurs/trices dont les droits sont reconnus par la loi et des enseignant·e·s qui, au quotidien, font vivre les valeurs républicaines.
Un mandat d’élu·e de la République, impose un devoir d'exemplarité. Cela commence, à l'égard de nos enfants et de nos jeunes, par le respect plein et entier des individus.
La FCPE de Bourgogne Franche-Comté en appelle à l'ensemble des élu·e·s régionaux et à l’Éducation nationale pour que les enfants et celles et ceux qui ont été maltraité·e·s, ce 11 octobre soient accompagné·e·s dans les jours à venir.
L’heure est à la réparation et à la dignité !"
Le PCF Bourgogne-Franche-Comté réagit à son tour
"La provocation des élus RN lors du Conseil Régional du vendredi 11 octobre ne relève pas du combat pour la laicité. Par cette stigmatisation grossière et ses effets désastreux sur l'image que les enfants pourront garder des instituions de la République, elle ne vise qu'à aiguiser les divisions, entretenir les haines, saper les bases du vivre ensemble pour mieux déployer son idéologie xénophobe.
Les règles collectives sont claires : l'absence de signes religieux apparents concerne les agents des services publics dans le cadre de leur fonction, et non l'espace public, où est reconnue la liberté vestimentaire.     
La violence de l'incident, son caractère d'agression et d'humiliation, indigne du comportement d'élus, mérite que leurs auteurs soient sanctionnés."
Deux plaintes en réflexion
Vendredi soir, la présidente du conseil régional, Marie-Guite Dufay (PS) et les élus de la majorité ont réagi dans un communiqué, pour dénoncer « la radicalité des propos et des comportements des élus d’extrême droite », qui « a dépassé toutes les limites ». « Lors de cette session, les élus du RN ont violemment pris à partie un groupe d’enfants de la maison de quartier du centre-ville de Belfort venus assister à la séance. La présence d’une mère de famille porteuse d’un foulard parmi les accompagnants a provoqué un déferlement de haine sans précédent. Devant les enfants, les enseignants et leur famille, les élus RN n’ont pas hésité à interpeller, stigmatiser et intimider violemment l’ensemble du groupe. Cette mère de famille a ensuite été, en dehors de l’hémicycle, directement prise à partie et a visiblement fait l’objet de menaces par une élue d’extrême droite », poursuit la gauche régionale. Qui se réserve la « possibilité de signaler ces faits au procureur de la République et de porter plainte ». Par ailleurs, l’accompagnatrice voilée réfléchirait, elle aussi, à déposer plainte. Avec le soutien de la majorité régionale, qui étudie les différentes possibilités avec ses conseillers juridiques. Mais aussi avec l’appui d’une ou plusieurs associations.
Marie-Guite Dufay se rendra à Belfort mardi
Dès ce samedi, l’antenne régionale du CCIF (Collectif contre l’islamophobie en France) confiait, à ce titre, vouloir « prendre rapidement contact avec la maman, afin de pouvoir étudier, avec elle, les suites qui peuvent être apportées à cet incident déplorable. Incident qui intervient dans un contexte de graves polémiques autour des citoyens de confession musulmane ».
Enfin, Marie-Guite Dufay a annoncé qu’elle se rendrait, mardi, à Belfort, dans l’école des élèves présents vendredi à Dijon. Et le recteur de l’académie de Besançon, Jean-François Chanet, a signalé les faits à son ministre de tutelle, Jean-Michel Blanquer.
Une « opération savamment organisée en amont »
Julien Odoul, président du groupe RN au conseil régional
Le président du groupe RN au conseil régional, Julien Odoul, s’est justifié vendredi soir dans un communiqué : « J’ai demandé à la présidente socialiste du conseil régional de bien vouloir faire respecter la loi et nos principes républicains en exigeant le retrait de ce voile islamique, signe religieux ostentatoire et étendard de l’islam politique. Cette provocation communautariste est d’autant plus intolérable qu’elle survient une semaine après le 18e  attentat islamiste qui a endeuillé notre pays et coûté la vie à quatre de nos compatriotes. Confrontée au réel, la présidente Marie-Guite Dufay s’est inclinée lamentablement devant le fait accompli et n’a pas souhaité condamner l’attitude de l’accompagnatrice scolaire dont le sourire et la mine réjouie laissaient penser que l’opération avait été savamment organisée en amont. »
Marlène Schiappa : « La loi de 1905 ne prévoit pas cela »
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La secrétaire d’État Marlène Schiappa. Photo AFP/Eric FEFERBERG
Malgré l’éclipse médiatique provoquée par la fausse arrestation de Xavier Dupont de Ligonnès, l’affaire qui secoue le conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté depuis vendredi a tout même connu un certain écho sur la scène nationale. Au point de faire réagir la secrétaire d’État en charge de l’Égalité femmes-hommes et de la lutte contre les discriminations. « C’est en humiliant les mères publiquement, devant leurs enfants, qu’on crée du communautarisme. La loi de 1905 ne prévoit pas cela. Le RN n’est pas qualifié pour parler ‘‘au nom des femmes qui se battent pour leurs droits partout’’. Vous n’êtes nos alliés nulle part », a tweeté Marlène Schiappa, samedi, en réaction à une publication du président du groupe RN au conseil régional, Julien Odoul.
Bertrand LHOTE
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