#Armée de l'air turque
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carbone14 · 2 years ago
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Bombardier léger et avion de reconnaissance Breguet 19 'Istanbul Eminönü' de l'armée de l'air turque – 1930's
©Turkish Air Force
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tourdumondematisetnoe · 7 years ago
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Le Coran des hautes terres insulaires, une nuit à Sembalun Bubung, Lombok. 08/01/18 Si vous étiez en attente de savoir si la nuit à la mosquée s'était bien passée, sachez que oui, à tel point qu'on s'est dit qu'on allait exploiter le filon au maximum, dans la mesure du respectueux bien évidemment. Même la prière de 4h, les matines islamiques comme dirait l'autre, ne nous ont pas dérangé. On s'est juste fait enquiquiner le matin par la folle du village, qui a squatté notre chambre pendant 20 ans, en essayant de nos communiquer quelque chose par du lombokien et des gestes (notamment une histoire de scooter qui va vers le ciel, enfin on croit). Nous avons donc réitéré l'opération le lendemain, et sommes tombés sur une toute petite mosquée au bord de la mer, dans le village de Tibuborok. L'imam n'a pas bronché une seconde, n'a même pas pris le temps de nous demander si on était musulmans ou pas, et ils nous a déplié de sacrées carpettes de prière pour qu'on s'installe dessus, sous le porche de cette petite mosquée. Nuit semi dehors, nuit parfaite, rythmée par les quelques bigots du village venant prier le soir et la nuit, et le cri d'un gecko tokay qui résonnait dans la mosquée vide (si vous connaissez pas ce cri, franchement aller voir sur youtube, c'est trop marrant, on dirait presque quelque chose d'humain). Après cette nuit, on a décidé de ce rendre dans les hauteurs, au milieu de l'île au pied du massif du volcan Rinjani. Une poil de fraîcheur, car en bas sur la côté, ça reste quand même le hammam h24. On avait repéré plusieurs mosquées sur la carte, mais on voulait s'exentrer un poil, car la ville principale du coin, Sembalun Lawang, reste un pôle touristique de départs pour des treks, avec son lot d'hôtels et de guest houses. La dernière personne à nous avoir pris, pour Sembalun Bubung, la ville voisine, plus petite, est guide de trek et parle anglais, alors on lui dit direct nos intentions quant à notre gîte pour la nuit, on lui demande de nous emmener voir l'imam. Il retorque qu'il va nous laisser quelque part, que son ami va venir et nous aider pour aller parler à l'imam. Il nous dépose devant un bouiboui, personne. On demande à la dame qui est là "apa ada imam di sini?", "est-ce que l'imam est là?", oui oui qu'elle répond, mais sans plus. Un type arrive, ultra barbich de la mort, énormes cils style brigand d'un autre temps. On lui expose notre plan, il a l'air de dire ok, mais c'est pas l'imam, et puis la mosquée la plus proche est trop petite à son goût, il va nous emmener à une plus grande. Emmener? Mais comment? Sur sa moto pardis, avec son pote qui débarque de nulle part, du coup c'est parti pour notre premier moto stop, pratique particulièrement délicate avec nos gros sacs, de surcroît pour Noé qui a son sarong (procédure mosquée oblige) et qui doit monter en amazone. On débarque devant la mosquée, mais le type continue sur un petit chemin de terre à travers le paté de maison et nous fait signe de venir. Ce chemin passe par le jardin de gens, devant leur cour de devant disons, jusqu'à arriver devant une petite bicoque de tôle et de béton, comme ça face à un terrain vague. Le mec est posé sur le parvis, pénard. Très vite, beaucoup de monde arrive, des voisins, de la famille, on sait pas trop. On se présente, on s'explique un peu, le pourquoi du comment de notre arrivée. On insiste un peu pour voir l'imam, on dit clairement "kami sedhikit boleh tidur di masjid malam ini", qu'on voudrait dormir à la mosquée cette nuit. Leurs réponses sont un peu confuses, on sait pas trop si ça va passer. Il y a maintenant beaucoup de gens, une vingtaine agglutinnée autour de nous. On nous bombarde de regards allant de la curiosité bienveillante à la suspicion et de question, on répond à ce qu'on peut. Notamment, la voisine me demande assez vite si on sait parler indonésien, je lui retorque "sedhikit-sedhikit", "un peu, comme ci comme ça", et à chaque fois qu'un nouvel arrivant repose la question et que je réponds, elle me regarde cachée derrière la foule et son voile et lance des "dhikit-dhikit" pour se moquer. Je crois qu'une secrète relation complice s'est tissée entre nous depuis. Soudainement, notre pote se lève et déplace une sorte d'étendoir en bois plus loin sur le terrain vague, et il part. On comprend pas. Un autre type vient à l'endroit où était la structure en bois et me fait de grands gestes de dôme, il dit que notre tente serait très bien ici, que l'autre mec est parti chercher une serpe pour couper les herbes folles. Mais? Mais? Mais? Mais on dort pas à la mosquée alors? ? (Apparté -au moment où j'écris, je crois qu'une petite fille de 4 ans à piqué le micro de l'imam et fait un freestyle qui s'entend dans tout le village depuis 5 minutes, c'est trop drôle). Apparemment, si les gens nous voient dormir dans la mosquée alors qu'ils vont prier, ils risquent d'être "jaloux". On s'accomode de cette explication mais on négocie habilement de ne pas dormir sur le terrain vague mais sous le porche de la maison, ce qui evite d'ailleurs pour notre pote aux cils carbonifères, Martuk, de se casser le cul à couper l'herbe. On va donc dormir ici cette nuit, c'est acté, on monte la tente et s'installe devant, pour ma part un peu timide et gêné face à la masse de voisins face à nous, maintenant une quarantaine de personnes. Notre hôte nous paye un café bien serré, à la cannelle et à la turque/grecque (très fameux, c'est le café traditionnel ici) et je lui paye une roulée, histoire de briser un peu la glace. Les enfants sont là aussi, tous un peu hystériques et formant assez nettement un clan fille et un clan garçon. Armés de leur cahier d'anglais, il nous barbouillent des questions. On patine assez rapidement, si bien qu'on finit par aller faire un foot. Je crache un peu mes poumons pendant 5 minutes mais c'est cool, on se défoule bien. Je ne parviens pas à humilier un gamin avec une petit pont ou autre geste technique, mais aucun des enfants n'aura pu me faire l'inverse (scène classique de baroudeur dans mes fantasmes de clichés - le gamin qui défonce le grand pataud voyageur avec une roulette furtive). Pendant ce temps, Noé est assise à côté, entourée de toute une myriade de filles en adoration devant cette drôle de grande cousine venue d'ailleurs. Au moment où je commence à être à bout, ils font signe de s'arrêter, ils ont l'air d'avoir un impératif. Grand selfie général à 20, ce après quoi quelques gars se retournent vers moi et me tripottent le bouc en explosant de rire, j'ai beau brasser les supositions, j'ai pas compris. 5 minutes après notre échange sportif, notre hôte s'agitte et a l'air d'installer tout un tas de tapis dans ce qui semble être la chambre de la maison. Une ribambelle d'enfants arrivent en tenue de prière et entrent dans ce qui s'est transformée en MJC 2.0. Les garcons portent la chemise et le chapeau, les filles le niqab. Certaines, surtout les plus petites (aux alentours de 4 ans), arborent des voiles des plus épiques (c'est d'ailleurs leur voile de nuit, car elles ont un voile de jour et un voile de nuit), allant des motifs Hello Kitty à de gros imprimés la Reine des Neiges. Tous assis en tailleur dans la pièce, ils entonnent des chants, des prières à n'en pas douter, ce qui produit un effet drôlement cacophonique. Ils ont beau connaître quelques petites notions d'arabe, essayez de donner un Coran bilingue à une vingtaine d'enfants pas tant arabophone, ne sachant même pas lire pour les plus jeunes, et laissez mijoter. C'est notre hôte qui semble être le mono pour cette session Islam-Kidz, il se promène de temps à autres dans la pièce avec une baguette et donne des coups sur les mains à ceux qui ne sont pas assez focus sur Allah. C'est vraiment une étrange scène, amusante et flippante à la fois. Heureusement qu'on fois la prière passée, une petite fille sort et, d'un grand sourrire rigoleur pour Noé dit "Hellooooo.. Kittyyyyy!" en soulevant son voile. Au fond, comme un enfant quoi. C'est pour le repas que nous pénétrons dans la pièce à vivre. Ici, tout ramène à l'essentiel, le dénudé, un brin de pauvreté dans l'air. Les murs sont vides, on distingue encore les traces de truelle sur le béton. Seuls deux petits cadres contenant des motifs en arabe trône fébrilement au dessus de la porte menant à l'autre pièce. Un petit meuble, une petite télé qui diffuse une série de Jakarta, mi indonésienne, mi anglaise dans les répliques, une sorte de mélange entre un Plus Belle La Vie local et une qualité d'image et de dialogue flirtant avec un télé achat lambda. Sur le sol, nos hôtes ont posé des nattes du futur: deux tapis en lino sur lesquels on s'asseoit pour manger. Le repas est comme protocolaire, notre hôte tient à ce qu'on se reserve, et même si c'est un poil gênant, on sent la gentillesse derrière cette insistance. Derrière nous, sur un autre tapis, deux mecs du quartier jouent aux échecs, et ils en seront encore à leur deuxième partie quand je partirai me coucher quelques heures plus tard. Il ne semble par y avoir de frontières très strictes pour la sphère du privé, tout le monde, les amis du moins, semble pouvoir entrer dans la maison, ce qui confère à cette dernière une espèce de rôle social, comme un lieu de réunion du quartier. Ici, c'est la femme de la maison qui s'occupe (du moins qui semble très franchement) du domestique, mais ce n'est pas si frappant. Elle mange avec nous et a clairement une place dans la discussion, contrairement à ce qu'on avait pu voir au Tibet de façon flagrante, ailleurs en Asie du Sud-Est de manière plus dissimulée. Nous partirons le lendemain, raccompagnés à l'arrière des motos pour le début d'une morbide randonnée direction le mont Pengasingan. Affaire à suivre ft. Noé. Matis
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reseau-actu · 5 years ago
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Abandonnés par les Etats-Unis, les Kurdes, qui font face depuis la semaine dernière à une offensive turque dans le nord de la Syrie, ont conclu dimanche 13 octobre une alliance avec le régime syrien de Bachar al-Assad. Ce qui pourrait complexifier la situation, et rebattre les cartes du conflit.
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Cet accord prévoit le déploiement de l'armée syrienne tout le long de la frontière turco-syrienne, «en soutien aux Forces démocratiques syriennes (FDS)» ciblées par Ankara, pour «faire face à l'agression turque et empêcher qu'elle se poursuive». Ce lundi, les troupes se rapprochent de la frontière avec la Turquie.
Une annonce qui a surpris certains observateurs, les relations entre les Kurdes et Damas n'étant pas vraiment au beau fixe. Le régime syrien refuse en effet l'autonomie que les Kurdes ont établi de facto sur de vastes régions du nord du pays, à la faveur du conflit déclenché en 2011. Damas est même allé jusqu'à qualifier de «traîtres» les forces kurdes qui ont combattu Daesh avec les Etats-Unis.
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Mais cette alliance est la preuve que les liens entre les Kurdes et Damas sont plus complexes qu'ils en ont l'air. «Les Kurdes n'ont jamais rompu avec Damas, même lorsqu'ils combattaient Daesh. Il n'y a jamais eu d'affrontements», note Karim Pakzad, chercheur à l'Institut des relations internationales et stratégiques (Iris) et spécialiste de la Syrie. L'expert rappelle également qu'en janvier 2018, lorsque les Turcs ont lancé une offensive contre la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG) à Afrine, dans le nord-ouest de la Syrie, «les Kurdes avaient déjà menacé de se rallier à Bachar al-Assad».
Déjà plus de 180 morts chez les Kurdes
Ce n'est malgré tout pas de gaieté de cœur que les Kurdes ont fait appel à Damas. «Nous savons que nous devrons faire des compromis douloureux», mais «entre les compromis et le génocide de notre peuple, nous choisirons la vie», a déclaré le haut commandant des FDS, Mazloum Abdi, sur Foreign Policy, un magazine américain. Le régime syrien et son allié russe ont «fait des propositions qui pourraient sauver la vie de millions de personnes», a-t-il ajouté, alors que l'offensive turque a déjà fait plus de 180 morts chez les Kurdes, dont une soixantaine de civils.
Une coalition entre Kurdes et Damas qui est aussi le résultat de la position américaine. Après avoir transféré 50 à 100 membres des forces spéciales stationnées à la frontière turco-syrienne vers d'autres bases en Syrie quelques jours avant le début de l'attaque d'Ankara, les Etats-Unis ont annoncé ce dimanche que jusqu'à 1.000 soldats allaient quitter le nord de la Syrie, soit la quasi totalité des forces dans le pays. Le chef du Pentagone Mark Esper a évoqué une «situation intenable» pour des troupes qui «peuvent se retrouver prises en étau» entre les Kurdes et les Turcs.
Deux armées face-à-face
Pour les Kurdes, il s'agit surtout de la confirmation que Washington est en train de les abandonner, alors que ceux-ci ont pourtant joué un rôlé important dans la défaite militaire de Daesh en Syrie et en Irak au début de l'année, au côté de la coalition internationale antijihadiste menée par les Etats-Unis.
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Dans un conflit aux belligérants déjà nombreux (Kurdes, Turquie, Etats-Unis), l'arrivée d'un nouveau protagoniste risque en tout cas de complexifier encore la situation, mais aussi de tendre encore plus l'atmosphère. L'armée turque et ses supplétifs syriens vont en effet bientôt se retrouver face-à-face avec une véritable armée, celle de la Syrie, avec une capacité militaire largement supérieure à celle de la milice kurde des YPG.
Ce qui fait craindre une aggravation de la catastrophe humanitaire (130.000 personnes ont déjà fui la zone selon l'ONU). A moins que l'arrivée des troupes de Bachar al-Assad à la frontière turco-syrienne ne freine l'offensive turque, comme l'imagine Karim Pakzad. «Je ne vois pas l'armée turque se lancer contre l'armée syrienne et son allié russe», affirme-t-il. Les prochaines heures risquent donc d'être décisives pour l'issue du conflit.
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reseau-actu · 7 years ago
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Les divergences avec la Turquie sont rarement évoquées publiquement au sein de l'Alliance.
Il y a encore six mois, l'ambiance, entre la Turquie et ses alliés de l'Otan, était à couteaux tirés. Il n'était pas une semaine sans que des «engueulades» opposent les états-majors de l'Alliance aux responsables turcs. Avec leur turbulent allié, deuxième armée de l'Otan en termes d'effectifs et seul pays musulman du club, les sujets de désaccord s'accumulent depuis plusieurs années. En Syrie d'abord, où Recep Tayyip Erdogan combat les forces kurdes du PYD, alliées aux États-Unis et à la France dans la lutte contre Daech.
Autre sujet qui fâche: l'alliance avec la Russie, que tout le monde pensait tactique mais qui a été renforcée par la vente, à un prix défiant toute concurrence, de deux batteries antiaériennes S-400 par Moscou. Non seulement les missiles sol-air russes sont incompatibles avec le système de l'Otan, mais ils font redouter à l'Alliance des fuites d'informations confidentielles vers la Russie.
Avec ou sans moustache
« La montée du sentiment antioccidental en Turquie est basée sur la perception que l'Ouest mène constamment des opérations contre la Turquie»
Le putsch raté de juillet 2016 a aussi laissé des traces. Beaucoup des correspondants de l'Otan au sein de l'armée ont été victimes des purges d'Erdogan et ont fini en prison. Certains ont décidé de rester en Europe, où ils ont demandé l'asile. «Au début, les choses ont été assez compliquées à gérer. L'Otan a vu de nouvelles têtes arriver. Finalement, la relation s'est normalisée», explique un diplomate européen de l'Otan.
Comme avant la tentative de putsch, c'est la moustache qui fait la différence. «Il y a deux types d'officiers turcs: ceux de l'Otan, qui n'ont pas de moustache et sont restés kémalistes. Et ceux de Turquie, pro-Erdogan, qui tous portent la moustache!» Mais le malaise est aussi exprimé par les responsables turcs, qui considèrent que l'Otan et les États-Unis ont été complices du coup d'État manqué. «La montée du sentiment antioccidental en Turquie est basée sur la perception que l'Ouest mène constamment des opérations contre la Turquie», affirmait récemment un diplomate turc rencontré à Bruxelles.
Ankara reproche aussi aux Européens de ne pas manifester assez de compassion envers leurs victimes du terrorisme, notamment celles du PKK, le Parti des travailleurs du Kurdistan. «Les élites politiques turques ne considèrent plus l'Occident comme le centre de pouvoir mais comme un centre de pouvoir parmi d'autres. Erdogan pense que l'émergence de nouvelles puissances donne plus d'autonomie à sa politique internationale, y compris au sein de l'Otan», poursuit-il.
L'heure est au compromis
À l'Otan cependant, les divergences avec la Turquie sont rarement évoquées publiquement. Les Américains ont besoin des bases militaires turques pour continuer à jouer leur rôle dans la région. Ils ont aussi besoin de la Turquie face à l'Iran, leur principal ennemi dans la région. Quant à l'Europe, elle est liée à Ankara qui joue pour elle, moyennant finances, le rôle de garde-frontières en contenant les quatre millions de réfugiés syriens qui vivent en Turquie. Mais la question est dans toutes les conversations de couloir: la Turquie a-t-elle vocation à rester dans l'Otan, dont elle est membre depuis 1952?
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Est, ou plutôt était, car souvent Turquie varie, et, depuis plusieurs semaines, l'heure est plutôt au compromis. Sur le terrain syrien d'abord, où Turcs et Américains se sont mis d'accord sur un plan de retrait des miliciens kurdes de la région de Manbij, dans le nord du pays. Ankara a fait taire ses menaces d'intervention à l'est de l'Euphrate contre les zones kurdes. Quant aux missiles russes S-400, ils sont désormais liés par Washington aux bombardiers américains F-35 qui équipent l'armée de l'air turque. Un haut responsable américain a récemment prévenu que les États-Unis pourraient bloquer la vente des avions si Ankara ne renonçait pas aux batteries russes.
«Finalement, l'Otan est l'un des derniers liens qui raccrochent la Turquie à l'Occident. L'Alliance reste un pilier de leur politique de défense»
L'alliance russo-turque pourrait d'ailleurs se refroidir. Si le régime de Damas lance avec le soutien de l'armée russe une offensive au nord, dans la région d'Idlib, la dernière encore contrôlée par la rébellion, la Turquie prévient qu'elle quittera le groupe d'Astana, où elle est engagée aux côtés de la Russie et de l'Iran. La participation à cette initiative de Vladimir Poutine pour trouver une solution à la crise syrienne avait été pour Ankara le symbole de sa prise de distance à l'égard des alliés occidentaux. Mais un renforcement de l'engagement de Moscou auprès de Bachar el-Assad serait une couleuvre difficile à avaler pour le pouvoir turc, qui a toujours été du côté des rebelles.
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«Finalement, l'Otan est l'un des derniers liens qui raccrochent la Turquie à l'Occident. L'Alliance reste un pilier de leur politique de défense», commente un diplomate européen de l'Alliance. Il en est certain: «La Turquie n'est pas en train de quitter l'Otan. La préparation du sommet a été moins compliquée que prévu. Depuis sa réélection, Erdogan est plus serein. D'habitude, c'est le gars qui fait tout exploser. Maintenant il y en a d'autres…» Avec ses menaces répétées contre l'Otan, le mépris qu'il manifeste envers ses alliés européens, Donald Trump a relégué le problème turc au deuxième rang… Plus qu'Erdogan, c'est lui qui menace aujourd'hui l'unité de l'Otan.
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