#Armée de l'air turque
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carbone14 · 2 years ago
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Bombardier léger et avion de reconnaissance Breguet 19 'Istanbul Eminönü' de l'armée de l'air turque – 1930's
©Turkish Air Force
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tourdumondematisetnoe · 7 years ago
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Le Coran des hautes terres insulaires, une nuit à Sembalun Bubung, Lombok. 08/01/18 Si vous étiez en attente de savoir si la nuit à la mosquée s'était bien passée, sachez que oui, à tel point qu'on s'est dit qu'on allait exploiter le filon au maximum, dans la mesure du respectueux bien évidemment. Même la prière de 4h, les matines islamiques comme dirait l'autre, ne nous ont pas dérangé. On s'est juste fait enquiquiner le matin par la folle du village, qui a squatté notre chambre pendant 20 ans, en essayant de nos communiquer quelque chose par du lombokien et des gestes (notamment une histoire de scooter qui va vers le ciel, enfin on croit). Nous avons donc réitéré l'opération le lendemain, et sommes tombés sur une toute petite mosquée au bord de la mer, dans le village de Tibuborok. L'imam n'a pas bronché une seconde, n'a même pas pris le temps de nous demander si on était musulmans ou pas, et ils nous a déplié de sacrées carpettes de prière pour qu'on s'installe dessus, sous le porche de cette petite mosquée. Nuit semi dehors, nuit parfaite, rythmée par les quelques bigots du village venant prier le soir et la nuit, et le cri d'un gecko tokay qui résonnait dans la mosquée vide (si vous connaissez pas ce cri, franchement aller voir sur youtube, c'est trop marrant, on dirait presque quelque chose d'humain). Après cette nuit, on a décidé de ce rendre dans les hauteurs, au milieu de l'île au pied du massif du volcan Rinjani. Une poil de fraîcheur, car en bas sur la côté, ça reste quand même le hammam h24. On avait repéré plusieurs mosquées sur la carte, mais on voulait s'exentrer un poil, car la ville principale du coin, Sembalun Lawang, reste un pôle touristique de départs pour des treks, avec son lot d'hôtels et de guest houses. La dernière personne à nous avoir pris, pour Sembalun Bubung, la ville voisine, plus petite, est guide de trek et parle anglais, alors on lui dit direct nos intentions quant à notre gîte pour la nuit, on lui demande de nous emmener voir l'imam. Il retorque qu'il va nous laisser quelque part, que son ami va venir et nous aider pour aller parler à l'imam. Il nous dépose devant un bouiboui, personne. On demande à la dame qui est là "apa ada imam di sini?", "est-ce que l'imam est là?", oui oui qu'elle répond, mais sans plus. Un type arrive, ultra barbich de la mort, énormes cils style brigand d'un autre temps. On lui expose notre plan, il a l'air de dire ok, mais c'est pas l'imam, et puis la mosquée la plus proche est trop petite à son goût, il va nous emmener à une plus grande. Emmener? Mais comment? Sur sa moto pardis, avec son pote qui débarque de nulle part, du coup c'est parti pour notre premier moto stop, pratique particulièrement délicate avec nos gros sacs, de surcroît pour Noé qui a son sarong (procédure mosquée oblige) et qui doit monter en amazone. On débarque devant la mosquée, mais le type continue sur un petit chemin de terre à travers le paté de maison et nous fait signe de venir. Ce chemin passe par le jardin de gens, devant leur cour de devant disons, jusqu'à arriver devant une petite bicoque de tôle et de béton, comme ça face à un terrain vague. Le mec est posé sur le parvis, pénard. Très vite, beaucoup de monde arrive, des voisins, de la famille, on sait pas trop. On se présente, on s'explique un peu, le pourquoi du comment de notre arrivée. On insiste un peu pour voir l'imam, on dit clairement "kami sedhikit boleh tidur di masjid malam ini", qu'on voudrait dormir à la mosquée cette nuit. Leurs réponses sont un peu confuses, on sait pas trop si ça va passer. Il y a maintenant beaucoup de gens, une vingtaine agglutinnée autour de nous. On nous bombarde de regards allant de la curiosité bienveillante à la suspicion et de question, on répond à ce qu'on peut. Notamment, la voisine me demande assez vite si on sait parler indonésien, je lui retorque "sedhikit-sedhikit", "un peu, comme ci comme ça", et à chaque fois qu'un nouvel arrivant repose la question et que je réponds, elle me regarde cachée derrière la foule et son voile et lance des "dhikit-dhikit" pour se moquer. Je crois qu'une secrète relation complice s'est tissée entre nous depuis. Soudainement, notre pote se lève et déplace une sorte d'étendoir en bois plus loin sur le terrain vague, et il part. On comprend pas. Un autre type vient à l'endroit où était la structure en bois et me fait de grands gestes de dôme, il dit que notre tente serait très bien ici, que l'autre mec est parti chercher une serpe pour couper les herbes folles. Mais? Mais? Mais? Mais on dort pas à la mosquée alors? ? (Apparté -au moment où j'écris, je crois qu'une petite fille de 4 ans à piqué le micro de l'imam et fait un freestyle qui s'entend dans tout le village depuis 5 minutes, c'est trop drôle). Apparemment, si les gens nous voient dormir dans la mosquée alors qu'ils vont prier, ils risquent d'être "jaloux". On s'accomode de cette explication mais on négocie habilement de ne pas dormir sur le terrain vague mais sous le porche de la maison, ce qui evite d'ailleurs pour notre pote aux cils carbonifères, Martuk, de se casser le cul à couper l'herbe. On va donc dormir ici cette nuit, c'est acté, on monte la tente et s'installe devant, pour ma part un peu timide et gêné face à la masse de voisins face à nous, maintenant une quarantaine de personnes. Notre hôte nous paye un café bien serré, à la cannelle et à la turque/grecque (très fameux, c'est le café traditionnel ici) et je lui paye une roulée, histoire de briser un peu la glace. Les enfants sont là aussi, tous un peu hystériques et formant assez nettement un clan fille et un clan garçon. Armés de leur cahier d'anglais, il nous barbouillent des questions. On patine assez rapidement, si bien qu'on finit par aller faire un foot. Je crache un peu mes poumons pendant 5 minutes mais c'est cool, on se défoule bien. Je ne parviens pas à humilier un gamin avec une petit pont ou autre geste technique, mais aucun des enfants n'aura pu me faire l'inverse (scène classique de baroudeur dans mes fantasmes de clichés - le gamin qui défonce le grand pataud voyageur avec une roulette furtive). Pendant ce temps, Noé est assise à côté, entourée de toute une myriade de filles en adoration devant cette drôle de grande cousine venue d'ailleurs. Au moment où je commence à être à bout, ils font signe de s'arrêter, ils ont l'air d'avoir un impératif. Grand selfie général à 20, ce après quoi quelques gars se retournent vers moi et me tripottent le bouc en explosant de rire, j'ai beau brasser les supositions, j'ai pas compris. 5 minutes après notre échange sportif, notre hôte s'agitte et a l'air d'installer tout un tas de tapis dans ce qui semble être la chambre de la maison. Une ribambelle d'enfants arrivent en tenue de prière et entrent dans ce qui s'est transformée en MJC 2.0. Les garcons portent la chemise et le chapeau, les filles le niqab. Certaines, surtout les plus petites (aux alentours de 4 ans), arborent des voiles des plus épiques (c'est d'ailleurs leur voile de nuit, car elles ont un voile de jour et un voile de nuit), allant des motifs Hello Kitty à de gros imprimés la Reine des Neiges. Tous assis en tailleur dans la pièce, ils entonnent des chants, des prières à n'en pas douter, ce qui produit un effet drôlement cacophonique. Ils ont beau connaître quelques petites notions d'arabe, essayez de donner un Coran bilingue à une vingtaine d'enfants pas tant arabophone, ne sachant même pas lire pour les plus jeunes, et laissez mijoter. C'est notre hôte qui semble être le mono pour cette session Islam-Kidz, il se promène de temps à autres dans la pièce avec une baguette et donne des coups sur les mains à ceux qui ne sont pas assez focus sur Allah. C'est vraiment une étrange scène, amusante et flippante à la fois. Heureusement qu'on fois la prière passée, une petite fille sort et, d'un grand sourrire rigoleur pour Noé dit "Hellooooo.. Kittyyyyy!" en soulevant son voile. Au fond, comme un enfant quoi. C'est pour le repas que nous pénétrons dans la pièce à vivre. Ici, tout ramène à l'essentiel, le dénudé, un brin de pauvreté dans l'air. Les murs sont vides, on distingue encore les traces de truelle sur le béton. Seuls deux petits cadres contenant des motifs en arabe trône fébrilement au dessus de la porte menant à l'autre pièce. Un petit meuble, une petite télé qui diffuse une série de Jakarta, mi indonésienne, mi anglaise dans les répliques, une sorte de mélange entre un Plus Belle La Vie local et une qualité d'image et de dialogue flirtant avec un télé achat lambda. Sur le sol, nos hôtes ont posé des nattes du futur: deux tapis en lino sur lesquels on s'asseoit pour manger. Le repas est comme protocolaire, notre hôte tient à ce qu'on se reserve, et même si c'est un poil gênant, on sent la gentillesse derrière cette insistance. Derrière nous, sur un autre tapis, deux mecs du quartier jouent aux échecs, et ils en seront encore à leur deuxième partie quand je partirai me coucher quelques heures plus tard. Il ne semble par y avoir de frontières très strictes pour la sphère du privé, tout le monde, les amis du moins, semble pouvoir entrer dans la maison, ce qui confère à cette dernière une espèce de rôle social, comme un lieu de réunion du quartier. Ici, c'est la femme de la maison qui s'occupe (du moins qui semble très franchement) du domestique, mais ce n'est pas si frappant. Elle mange avec nous et a clairement une place dans la discussion, contrairement à ce qu'on avait pu voir au Tibet de façon flagrante, ailleurs en Asie du Sud-Est de manière plus dissimulée. Nous partirons le lendemain, raccompagnés à l'arrière des motos pour le début d'une morbide randonnée direction le mont Pengasingan. Affaire à suivre ft. Noé. Matis
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reseau-actu · 5 years ago
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Abandonnés par les Etats-Unis, les Kurdes, qui font face depuis la semaine dernière à une offensive turque dans le nord de la Syrie, ont conclu dimanche 13 octobre une alliance avec le régime syrien de Bachar al-Assad. Ce qui pourrait complexifier la situation, et rebattre les cartes du conflit.
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Cet accord prévoit le déploiement de l'armée syrienne tout le long de la frontière turco-syrienne, «en soutien aux Forces démocratiques syriennes (FDS)» ciblées par Ankara, pour «faire face à l'agression turque et empêcher qu'elle se poursuive». Ce lundi, les troupes se rapprochent de la frontière avec la Turquie.
Une annonce qui a surpris certains observateurs, les relations entre les Kurdes et Damas n'étant pas vraiment au beau fixe. Le régime syrien refuse en effet l'autonomie que les Kurdes ont établi de facto sur de vastes régions du nord du pays, à la faveur du conflit déclenché en 2011. Damas est même allé jusqu'à qualifier de «traîtres» les forces kurdes qui ont combattu Daesh avec les Etats-Unis.
Sur le même sujetInternationalOffensive turque en Syrie, en direct : les forces du régime syrien se rapprochent de la frontière avec la Turquie
Mais cette alliance est la preuve que les liens entre les Kurdes et Damas sont plus complexes qu'ils en ont l'air. «Les Kurdes n'ont jamais rompu avec Damas, même lorsqu'ils combattaient Daesh. Il n'y a jamais eu d'affrontements», note Karim Pakzad, chercheur à l'Institut des relations internationales et stratégiques (Iris) et spécialiste de la Syrie. L'expert rappelle également qu'en janvier 2018, lorsque les Turcs ont lancé une offensive contre la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG) à Afrine, dans le nord-ouest de la Syrie, «les Kurdes avaient déjà menacé de se rallier à Bachar al-Assad».
Déjà plus de 180 morts chez les Kurdes
Ce n'est malgré tout pas de gaieté de cœur que les Kurdes ont fait appel à Damas. «Nous savons que nous devrons faire des compromis douloureux», mais «entre les compromis et le génocide de notre peuple, nous choisirons la vie», a déclaré le haut commandant des FDS, Mazloum Abdi, sur Foreign Policy, un magazine américain. Le régime syrien et son allié russe ont «fait des propositions qui pourraient sauver la vie de millions de personnes», a-t-il ajouté, alors que l'offensive turque a déjà fait plus de 180 morts chez les Kurdes, dont une soixantaine de civils.
Une coalition entre Kurdes et Damas qui est aussi le résultat de la position américaine. Après avoir transféré 50 à 100 membres des forces spéciales stationnées à la frontière turco-syrienne vers d'autres bases en Syrie quelques jours avant le début de l'attaque d'Ankara, les Etats-Unis ont annoncé ce dimanche que jusqu'à 1.000 soldats allaient quitter le nord de la Syrie, soit la quasi totalité des forces dans le pays. Le chef du Pentagone Mark Esper a évoqué une «situation intenable» pour des troupes qui «peuvent se retrouver prises en étau» entre les Kurdes et les Turcs.
Deux armées face-à-face
Pour les Kurdes, il s'agit surtout de la confirmation que Washington est en train de les abandonner, alors que ceux-ci ont pourtant joué un rôlé important dans la défaite militaire de Daesh en Syrie et en Irak au début de l'année, au côté de la coalition internationale antijihadiste menée par les Etats-Unis.
Sur le même sujetMoyen-orientOffensive turque : le conflit de trop en Syrie
Dans un conflit aux belligérants déjà nombreux (Kurdes, Turquie, Etats-Unis), l'arrivée d'un nouveau protagoniste risque en tout cas de complexifier encore la situation, mais aussi de tendre encore plus l'atmosphère. L'armée turque et ses supplétifs syriens vont en effet bientôt se retrouver face-à-face avec une véritable armée, celle de la Syrie, avec une capacité militaire largement supérieure à celle de la milice kurde des YPG.
Ce qui fait craindre une aggravation de la catastrophe humanitaire (130.000 personnes ont déjà fui la zone selon l'ONU). A moins que l'arrivée des troupes de Bachar al-Assad à la frontière turco-syrienne ne freine l'offensive turque, comme l'imagine Karim Pakzad. «Je ne vois pas l'armée turque se lancer contre l'armée syrienne et son allié russe», affirme-t-il. Les prochaines heures risquent donc d'être décisives pour l'issue du conflit.
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reseau-actu · 6 years ago
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Les divergences avec la Turquie sont rarement évoquées publiquement au sein de l'Alliance.
Il y a encore six mois, l'ambiance, entre la Turquie et ses alliés de l'Otan, était à couteaux tirés. Il n'était pas une semaine sans que des «engueulades» opposent les états-majors de l'Alliance aux responsables turcs. Avec leur turbulent allié, deuxième armée de l'Otan en termes d'effectifs et seul pays musulman du club, les sujets de désaccord s'accumulent depuis plusieurs années. En Syrie d'abord, où Recep Tayyip Erdogan combat les forces kurdes du PYD, alliées aux États-Unis et à la France dans la lutte contre Daech.
Autre sujet qui fâche: l'alliance avec la Russie, que tout le monde pensait tactique mais qui a été renforcée par la vente, à un prix défiant toute concurrence, de deux batteries antiaériennes S-400 par Moscou. Non seulement les missiles sol-air russes sont incompatibles avec le système de l'Otan, mais ils font redouter à l'Alliance des fuites d'informations confidentielles vers la Russie.
Avec ou sans moustache
« La montée du sentiment antioccidental en Turquie est basée sur la perception que l'Ouest mène constamment des opérations contre la Turquie»
Le putsch raté de juillet 2016 a aussi laissé des traces. Beaucoup des correspondants de l'Otan au sein de l'armée ont été victimes des purges d'Erdogan et ont fini en prison. Certains ont décidé de rester en Europe, où ils ont demandé l'asile. «Au début, les choses ont été assez compliquées à gérer. L'Otan a vu de nouvelles têtes arriver. Finalement, la relation s'est normalisée», explique un diplomate européen de l'Otan.
Comme avant la tentative de putsch, c'est la moustache qui fait la différence. «Il y a deux types d'officiers turcs: ceux de l'Otan, qui n'ont pas de moustache et sont restés kémalistes. Et ceux de Turquie, pro-Erdogan, qui tous portent la moustache!» Mais le malaise est aussi exprimé par les responsables turcs, qui considèrent que l'Otan et les États-Unis ont été complices du coup d'État manqué. «La montée du sentiment antioccidental en Turquie est basée sur la perception que l'Ouest mène constamment des opérations contre la Turquie», affirmait récemment un diplomate turc rencontré à Bruxelles.
Ankara reproche aussi aux Européens de ne pas manifester assez de compassion envers leurs victimes du terrorisme, notamment celles du PKK, le Parti des travailleurs du Kurdistan. «Les élites politiques turques ne considèrent plus l'Occident comme le centre de pouvoir mais comme un centre de pouvoir parmi d'autres. Erdogan pense que l'émergence de nouvelles puissances donne plus d'autonomie à sa politique internationale, y compris au sein de l'Otan», poursuit-il.
L'heure est au compromis
À l'Otan cependant, les divergences avec la Turquie sont rarement évoquées publiquement. Les Américains ont besoin des bases militaires turques pour continuer à jouer leur rôle dans la région. Ils ont aussi besoin de la Turquie face à l'Iran, leur principal ennemi dans la région. Quant à l'Europe, elle est liée à Ankara qui joue pour elle, moyennant finances, le rôle de garde-frontières en contenant les quatre millions de réfugiés syriens qui vivent en Turquie. Mais la question est dans toutes les conversations de couloir: la Turquie a-t-elle vocation à rester dans l'Otan, dont elle est membre depuis 1952?
» LIRE AUSSI - La mésalliance atlantique
Est, ou plutôt était, car souvent Turquie varie, et, depuis plusieurs semaines, l'heure est plutôt au compromis. Sur le terrain syrien d'abord, où Turcs et Américains se sont mis d'accord sur un plan de retrait des miliciens kurdes de la région de Manbij, dans le nord du pays. Ankara a fait taire ses menaces d'intervention à l'est de l'Euphrate contre les zones kurdes. Quant aux missiles russes S-400, ils sont désormais liés par Washington aux bombardiers américains F-35 qui équipent l'armée de l'air turque. Un haut responsable américain a récemment prévenu que les États-Unis pourraient bloquer la vente des avions si Ankara ne renonçait pas aux batteries russes.
«Finalement, l'Otan est l'un des derniers liens qui raccrochent la Turquie à l'Occident. L'Alliance reste un pilier de leur politique de défense»
L'alliance russo-turque pourrait d'ailleurs se refroidir. Si le régime de Damas lance avec le soutien de l'armée russe une offensive au nord, dans la région d'Idlib, la dernière encore contrôlée par la rébellion, la Turquie prévient qu'elle quittera le groupe d'Astana, où elle est engagée aux côtés de la Russie et de l'Iran. La participation à cette initiative de Vladimir Poutine pour trouver une solution à la crise syrienne avait été pour Ankara le symbole de sa prise de distance à l'égard des alliés occidentaux. Mais un renforcement de l'engagement de Moscou auprès de Bachar el-Assad serait une couleuvre difficile à avaler pour le pouvoir turc, qui a toujours été du côté des rebelles.
» LIRE AUSSI - Les zigzags d'Erdogan sur le dossier syrien
«Finalement, l'Otan est l'un des derniers liens qui raccrochent la Turquie à l'Occident. L'Alliance reste un pilier de leur politique de défense», commente un diplomate européen de l'Alliance. Il en est certain: «La Turquie n'est pas en train de quitter l'Otan. La préparation du sommet a été moins compliquée que prévu. Depuis sa réélection, Erdogan est plus serein. D'habitude, c'est le gars qui fait tout exploser. Maintenant il y en a d'autres…» Avec ses menaces répétées contre l'Otan, le mépris qu'il manifeste envers ses alliés européens, Donald Trump a relégué le problème turc au deuxième rang… Plus qu'Erdogan, c'est lui qui menace aujourd'hui l'unité de l'Otan.
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reseau-actu · 7 years ago
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La participation de la France aux frappes de samedi, mûrement pesée à l'Élysée, a des conséquences tant diplomatiques que stratégiques. Premier inventaire.
S'engager dans un acte de guerre est toujours, pour un chef d'État, une décision grave. Emmanuel Macron n'a sûrement pas décidé à la légère de faire participer la France à une opération punitive, principalement américaine, de bombardement de la Syrie, aux toutes premières heures du samedi 14 avril 2018. Depuis son arrivée aux affaires en mai 2017, le président a répété à plusieurs reprises son aversion pour les armes chimiques et sa détermination à punir ceux qui les utiliseraient. Nous n'avons aucune raison de douter de la sincérité du président français lorsqu'il affirme détenir des preuves irréfutables que le régime de Bachar el-Assad a fait, le 7 avril 2018, usage d'armes chimiques, dans son opération de reconquête de Duma, une banlieue située à 10 km à l'est de Damas, jusque-là contrôlée par des unités rebelles islamistes, mais peuplée également d'un grand nombre de femmes et d'enfants.
La décision de l'Élysée a dû être d'autant plus réfléchie qu'en mars 2003, le président Jacques Chirac avait refusé d'associer la France à une opération militaire américaine, beaucoup plus vaste (car visant un changement de régime), contre une autre dictature moyen-orientale, l'Irak, accusé (faussement) de fabriquer clandestinement des armes chimiques et bactériologiques interdites par les conventions internationales. Le chef de l'État a donc certainement longuement mûri les conséquences à court, à moyen et à long terme de son action de guerre, qu'il a voulu circonscrite à la seule capacité syrienne alléguée de production d'armes chimiques. Quel bilan coûts-avantages pour la France pouvons-nous tirer de sa participation à cette opération militaire?
Les avantages
1) La France montre qu'elle poursuit sa politique constante de bannissement des armes chimiques. Ayant eu à souffrir elle-même il y a un siècle de l'usage des armes chimiques par son ennemi allemand, la France a toujours été très impliquée dans les efforts internationaux de contre-prolifération chimique. Son opération vise à dissuader la Syrie d'utiliser des armes chimiques (conformément au protocole de 1925 dont la France est dépositaire) ; et d'en produire, et d'en stocker, conformément à la convention internationale de 1993, dont la Syrie est signataire.
2) Les puissances non nucléaires vont sans doute désormais réfléchir à deux fois avant de se lancer dans la production, le stockage ou l'usage des armes chimiques. Les puissances nucléaires (Russie, Chine, Inde, Pakistan, Israël, Corée du Nord) sont bien sûr immunisées face à toutes injonctions occidentales en ce domaine.
3) Si les renseignements parvenus aux armées françaises sont exacts, et si des stocks d'armes chimiques ont effectivement été détruits durant le raid, c'est autant qui ne risquera jamais de tomber aux mains des djihadistes internationalistes infiltrés en Syrie, et de se retrouver un jour dans le métro de Paris.
4) Le président français montre qu'il tient parole. Lors de la rencontre Macron-Poutine du 29 mai 2017 à Versailles, la France et la Russie s'étaient engagées publiquement à frapper le premier qui utiliserait des gaz chimiques dans le conflit syrien. Il est à noter que le Pentagone a plusieurs fois publiquement accusé les groupes islamistes d'avoir eu recours aux armes chimiques par le passé. Après l'attaque chimique du 7 avril contre Duma, les Russes auraient donc dû punir la Syrie en compagnie de la France. Le problème est qu'ils considèrent qu'il n'existe aucune preuve qu'Assad ait fait usage d'armes chimiques, et qu'en outre le dictateur syrien n'avait pas le moindre intérêt à agiter un tel chiffon rouge devant les Américains. Le 6 avril 2017, le président Donald Trump avait ordonné des frappes punitives contre la base de l'armée de l'air syrienne de Homs. Le régime était accusé d'avoir fait usage d'armes chimiques dans le bombardement, le 4 avril 2017, de Khan Cheikhoun, village contrôlé alors par al-Nosra (groupe rebelle islamiste, lié à al-Qaida).
5) En termes stratégiques, l'Élysée se réjouit d'avoir réussi à ramener les États-Unis sur le dossier syrien. Lors d'une conférence de presse tenue à la Maison-Blanche le 3 avril 2018, le président Trump s'était félicité de la quasi-disparition de l'État islamique en Syrie et avait fait part de son souhait de «ramener les troupes à la maison».
Or la France estime que la menace de Daech existe toujours en Syrie. Elle estime de son intérêt que demeurent au Rojava (bande nord du territoire syrien contrôlée par les forces autonomistes kurdes des YPG) les 2000 hommes des forces spéciales américaines. Alliés des Américains et des Français, les Kurdes (mélangés avec quelques Arabes laïcs au sein des Forces démocratiques syriennes) ont fait le gros du travail d'éradication de l'État islamique dans cette zone, dont le chef-lieu emblématique est Raqqa. La présence américaine joue comme un élément dissuasif, empêchant l'armée turque - qui voit dans les Kurdes son ennemi principal - de songer à traverser l'Euphrate d'ouest en est. Les Occidentaux ont été félicités publiquement par la Turquie, qui s'éloigne ainsi de ses partenaires d'Astana (capitale du Kazakhstan, où se déroulent les conversations tripartites sur la Syrie, Turquie-Iran-Russie). Mais la France devrait se méfier des caresses d'Erdogan: elles peuvent à tout moment se transformer en chantages, voire en gifles.
6) Stratégiquement, de manière générale, il peut être utile de montrer sa capacité à utiliser la force, ne serait-ce que pour être respecté dans d'éventuelles futures négociations, avec la Russie notamment.
Les questions et les risques
Face à ces avantages, de nombreux risques demeurent, des questions subsistent.
1) Pourquoi n'avoir pas attendu une semaine avant de frapper, afin de disposer du rapport des experts neutres de l'OIAC (Organisation pour l'interdiction des armes chimiques de La Haye)? Arrivés à Damas le 14 avril 2018, les enquêteurs de l'OIAC ont commencé leur enquête de terrain à Duma le dimanche 15 avril. Ici réside le principal risque pris par Emmanuel Macron. Sa probabilité d'occurrence est sans doute très faible, mais les conséquences éventuelles seraient dévastatrices. Si l'opinion publique obtenait un jour des preuves que l'attaque chimique de Duma par le régime syrien était en fait une fabrication imputable aux rebelles, la position du président français deviendrait très difficile. Au début de l'année 2003, le premier ministre britannique travailliste Tony Blair, qui s'était totalement aligné sur les positions du président néoconservateur George W. Bush, et qui voulait convaincre ses compatriotes de la justesse d'une attaque de l'Irak, avait prétendu, devant la Chambre des communes, que Londres était à la merci d'une attaque de missiles chimiques irakiens, qui ne laisserait à la capitale britannique que «45 minutes» pour se protéger. Ce qui était fallacieux, comme l'a montré plus tard, sans aucun doute possible, le rapport Chilcot. Une fois le fiasco anglo-saxon en Irak avéré, Tony Blair avait été évincé en douceur par son parti.
2) En s'alignant sur la position de Donald Trump, la France n'a-t-elle pas fait le jeu d'une opération de diversion intérieure du président américain, empêtré dans ses démêlés avec le FBI?
3) En s'alignant sur les États-Unis - alors qu'elle aurait pu décider de procéder seule à cette opération militaire, après enquête plus approfondie -, la France ne risque-t-elle pas de perdre une grande partie de son prestige dans le monde arabo-musulman? Les Français ne risquent-ils pas d'apparaître comme les supplétifs des Américains, un reproche que Paris avait fait à Tony Blair en mars 2003?
4) Adoptée à l'unanimité le 27 septembre 2013, la résolution 2118 du Conseil de sécurité de l'ONU exige très clairement le désarment chimique complet de la Syrie. Les Occidentaux estiment qu'ils n'ont donc fait que l'appliquer. Mais la Charte de l'ONU exige clairement un vote préalable du Conseil avant tout usage de la force. Si, un jour, la Russie employait à nouveau la force contre l'un de ses voisins sans passer par un vote préalable du Conseil, il sera plus difficile de la rappeler à l'ordre au nom du droit international.
5) Emmanuel Macron se rend à Washington du 23 au 25 avril 2018. Sa participation aux frappes américaines lui permettra-t-elle d'obtenir des concessions de Donald Trump? Parviendra-t-il à convaincre le président américain de ne pas déchirer l'accord nucléaire du 14 juillet 2015 avec l'Iran, négocié et signé par son prédécesseur Barack Obama? De ne pas transférer son ambassade en Israël à Jérusalem, avant qu'une solution durable ne soit trouvée au conflit israélo-arabe et qu'un État viable ne soit donné aux Palestiniens? Si Macron n'y parvient pas, n'aura-t-il pas été inutile pour la France de s'être alignée au Levant sur une grande puissance dont elle ne partage pas la politique moyen-orientale?
6) Emmanuel Macron doit se rendre en Russie au mois de mai 2018. Les Russes le considéreront-ils toujours comme un intermédiaire indépendant, crédible et efficace, capable de réduire les tensions Est-Ouest et de présider aux négociations de désarmement nucléaire partiel, voulues aussi bien par Moscou que par Washington?
7) La France a un ennemi principal. Ce sont les islamistes, qui tuent nos enfants, dans nos rues. Ce n'est pas Bachar el-Assad ; tout cruel qu'il soit, il n'a jamais tué un Français. Nos frappes sur la Syrie baasiste contribueront-elles à notre combat à mort contre l'islamisme, ou profiteront-elles au contraire à nos ennemis djihadistes?
8) Cette opération militaire va-t-elle vraiment améliorer, à moyen et à long terme, la situation des populations civiles syriennes? N'est-ce pas qu'une demi-mesure? Un coup pour nourrir l'ogre médiatique? Une politique inaboutie?
Il est bien sûr trop tôt pour conclure définitivement ce bilan coûts-avantages. Mais il faut reconnaître que la coalition occidentale a réussi à éviter tout engrenage. Les Russes n'ont d'ailleurs pas tiré une seule arme contre les missiles occidentaux. Le président Macron s'était entretenu le 13 avril 2018 avec le président Poutine au téléphone. La «hot line» entre militaires russes et américains sur le terrain syrien a fonctionné à plein, de manière à éviter tout incident. C'est une opération militaire finement ajustée, qui permet aux grands acteurs des deux camps de sauver la face.
La France se présente aujourd'hui comme la stricte défenderesse d'une réglementation internationale d'interdiction des armes chimiques. Il est difficile de la prendre en défaut sur ce point.
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reseau-actu · 7 years ago
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La Turquie met-elle en danger les troupes françaises engagées contre Daech au «Levant»? Au lendemain de la réception à l’Élysée d’une délégation de Kurdes, auxquels le Président a affirmé son soutien dans leur lutte contre Daech, une agence de presse turque a publié les positions de forces spéciales françaises engagées en Syrie.
«Cette divulgation de positions est quelque chose qui n'est pas tellement admissible de la part de quelqu'un censé combattre le même ennemi,»
réagissait, à notre micro, le général de brigade (2s) Dominique Trinquand à la publication, vendredi 29 mars, de positions militaires françaises en Syrie par l'agence de presse «semi-officielle» turque, Anadolu. Selon cette dernière, s'appuyant sur des «sources locales fiables», plus de 70 hommes des forces spéciales françaises, ainsi qu'une trentaine de membres du 1er régiment de parachutistes d'infanterie de marine (1er RPIMa) et du 10e Commando de parachutistes de l'air (CPA 10) seraient engagés sur cinq sites: dans le canton de Kobané, à proximité du mont Mashtnour, le village d'Ayn Isa, la ville de Raqqa, ainsi que la cimenterie de Lafarge.
​Une agence qui n'en est pas à son coup d'essai, puisque c'est elle qui avait déjà révélé les positions des forces spéciales américaines et françaises dans le nord de la Syrie en juillet dernier. Il s'agissait déjà pour Ankara de dénoncer le soutien occidental aux Kurdes. Si le Pentagone s'était ému du procédé, le ministère des Armées français était resté étonnamment discret… comme actuellement.
© Sputnik. HİKMET DURGUN
La France s’apprêterait à envoyer des troupes au secours des Kurdes syriens
Un geste pas «très correct», estime le spécialiste de la politique internationale et conseiller Défense d'Emmanuel Macron durant la campagne présidentielle, qui évoque la différence entre l'approche française des Kurdes, «des alliés fidèles qui ont permis de combattre Daech de façon efficace» et celle d'Ankara… qu'il pique au passage,
«Je le rappelle [que les Kurdes, ndlr] sont les premiers à avoir combattus contre Daech, alors que la Turquie est rentrée assez tardivement dans ces combats-là.»
Une divulgation d'informations «forcément approximatives et inexactes» de la part d'un allié militaire, mais qui porte à conséquence pour des troupes dont le caractère secret des missions est la raison d'être. L'indélicatesse s'est de plus accompagnée de déclarations d'officiels turcs, peu avares en critiques à l'égard de la position française.
Le 31 mars, le Président turc, Recep Tayyip Erdogan, s'est dit «attristé» par l'appui français aux Kurdes en Syrie, évoquant une approche «complètement erronée» de Paris. «Attristé» et non «scandalisé», ce qui révèle en langage diplomatique une certaine retenue, que n'aura pas son vice-Premier ministre, Bekir Bozdag, qui n'a pas hésité à menacer:
«Ceux qui s'engagent dans la coopération et la solidarité avec les groupes terroristes contre la Turquie […] deviendront, comme les terroristes, une cible de la Turquie», a-t-il twitté- dans des propos rapportés par Reuters- ajoutant, «nous espérons que la France ne prendra pas une telle mesure irrationnelle.»
Dès le 1er avril, le ministre turc de la Défense, Nurettin Canikli, n'hésitait pas à mettre en garde contre une «invasion» française, évoquant devant la presse «une mesure illégitime, contraire au droit international», si jamais Paris s'avisait de renforcer son dispositif militaire dans le nord de la Syrie.
Une surenchère verbale à des fins de politique intérieure, comme le précise le Général Trinquand, pour qui «cette position est extrêmement populaire pour le président Erdogan»
«On n'est pas très surpris, on sait qu'en politique interne le Président Erdogan vient des Frères musulmans, que les Frères musulmans sont plutôt très hostiles aux Kurdes, depuis le début au Président Bachar al-Assad —ce qui est également le cas de la France —mais, dans la myriade de mouvements sunnites combattant contre Daech et en même temps contre le Président Bachar al-Assad, les Turcs ont toujours eu une position assez ambiguë depuis le début de la crise.»
Des déclarations, des publications, hostiles à la France qui font suite à la réception —jeudi 29 mars- d'une délégation des combattants kurdes à l'Élysée. Ceux-là mêmes qu'Ankara considère comme des «terroristes» et contre lesquels elle a engagé ses troupes en Syrie, dans le cadre de l'opération «Rameau d'Olivier». Une rencontre particulièrement sensible pour Paris, allié militaire de la Turquie dans le cadre de l'OTAN, qui a rapidement pris une tournure d'imbroglio médiatico-diplomatique.
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Des forces spéciales françaises seront-elles envoyées au nord de la Syrie?
En effet, dès la sortie des Kurdes du palais de l'Élysée, Khaled Issa, représentant en France du Rojava- cette zone kurde autonome autoproclamée en Syrie- mettait le feu aux poudres. A l'issue de la réunion avec le chef de l'État, celui-ci annonçait à l'agence Reuters l'envoi de troupes françaises en Syrie afin de «dissuader» de toute progression des forces turques, évoquant «un message à la Turquie» afin «que cette action irresponsable des islamistes d'Ankara s'arrête.»
Des soldats français qui, selon Asiya Abdellah, une autre représentante Kurde conviée à l'Elysée, seraient déployés à Manbij, ville située à une centaine de kilomètres d'Afrin et qu'Erdogan avait promis de «nettoyer» de ses «terroristes» afin «qu'il n'en reste plus aucun jusqu'à la frontière irakienne».
Si dès le lendemain matin Paris mettait les points sur les i, et démentait ces propos, affirmant que la France n'épaulait les Kurdes que dans leur lutte contre Daech, le mal était fait. Du côté turc, le porte-parole de la présidence, Ibrahim Kalin, adressait via son compte Twitter une fin de non-recevoir au projet de médiation porté par Paris, entre les forces kurdes et les autorités turques. Tout comme certains médias au lendemain de la rencontre, Dominique Trinquand évoque une «surréaction» kurde.
​«Le Président Macron a été très clair sur le soutien qu'il accordait globalement aux Kurdes, sans qu'il y ait de nouvelles opérations de prévues. De toute façon, les forces prévues là-bas sont les forces spéciales et on ne divulgue jamais les positions ni les actions des forces spéciales.»
Mais les officiels et agences de presse Turques ne sont pas les seuls à charger la France. Selon le Daily Sabah, un quotidien progouvernemental turc —reprenant les dires d'un «officiel turc»- Emmanuel Macron aurait souhaité s'inviter aux discutions de paix sur la Syrie à Sotchi, tenues entre l'Iran, la Turquie et la Russie. Une présence qu'auraient rejetée les Iraniens.
Camouflet avéré ou intox destinée à déstabiliser le Président français dans ce contexte de tension entre Paris et Ankara? Dominique Trinquand à sa réponse:
«Cela n'est absolument pas vérifié et si le Président Macron et la France veulent jouer un rôle en Syrie ce n'est certainement pas par ce biais-là qu'on va parler de la position française dans les négociations post-conflit en Syrie.»
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