#Agora Boulazac
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AIMONS-NOUS VIVANTS
Cirque exotique (c'est aussi une chanson de François Valéry)
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CRÉATION 🥳
Pôle national cirque Agora de Boulazac / Nouvelle Aquitaine
21 MARS 2024
20h00
Cube cirque / Plaine de Lamoura (24)
50 minutes
À partir de 12 ans
+ D'INFOS ICI
AIMONS-NOUS VIVANTS
Duo Théâtre / Cirque (toujours aussi bavard)
COIFFÉ DE PALMES DE COCOTIER LE MÂT N'A PLUS RIEN DE CHINOIS NOUS L'APPELONS DÈS LORS : LA PERCHE ANDALOUSE
CONCEPTION : MMFF – Arnaud SAURY ÉCRITURE ET INTERPRÉTATION : Arnaud SAURY & Samuel RODRIGUES COLLABORATIONS ARTISTIQUES :
Suzanne JOUBERT (Textes)
& Marie VAYSSIÈRE (Dramaturgie)
COACH MÂT CHINOIS : Kinane SRIROU LUMIÈRE : Jean CEUNEBROUCKE & Alix VEILLON RÉGIE G��NÉRALE : Paul FONTAINE, Marius BICHET & Benjamin CAMBRONNE PRODUCTION / DIFFUSION : Déborah BOËNO & Laura GUILLOT
Faisant corps (et âme) avec son complice, le circassien virtuose Samuel Rodrigues sur lequel il s'appuie au propre (jusqu'à lui faire mal) comme au figuré (magnifiques échanges), Arnaud Saury explore de nouvelles dimensions propres à titiller son désir d'éternel explorateur. Lui, l'ex-danseur, insatiable découvreur de nouveaux espaces à partager avec ses complices – on a tous en mémoire l'épopée fabuleuse de "Dad is dead" sur le vélo de Mathieu Despoisse – se lance ici à l'assaut de l'inaccessible culminant à près de cinq mètres.
Yves Kafka La revue du spectacle
Comment deux pensées, deux corps aussi différents peuvent-ils parvenir à un cet accord inattendu de gestes et de mouvements ? Quelle attention infinie a-t-il fallu à celui qui est le maitre en la matière pour conduire l'apprenti jusqu'à son art, c'est à dire jusqu'à lui. Lui, Samuel, si indéniablement bâti pour la force et si délicat pourtant dans sa façon de travailler. Lui, si patient à transmettre ses figures complexes qu'il écrit au scalpel le long d'un mât. Ce mât posé sur la page d'un monde qui oscille entre chute et exploit. Lui, si jeune encore et l’autre qui pourrait être son père, ouvrant avec lui le champ d'une parole en mouvement. Comment, en voyant cette improbable traversée, pourrait-on imaginer un seul instant, que cette aventure aurait pu être menée sans une entière confiance et un indéfectible respect. Imaginer le contraire ce serait ne pas avoir perçu l'élan qui est en jeu ici : aller l'un vers l'autre et inventer ensemble. Pour que l'eau devienne vague il faut bien que s'en mêle le vent.
Suzanne Joubert
PRODUCTION MMFF - Mathieu Ma Fille Foundation COPRODUCTIONS Agora - Pôle national cirque - Boulazac - Nouvelle Aquitaine // Pôle Arts de la Scène - Marseille // ONYX - Scène conventionnée de St Herblain // Le Prato - Pôle national cirque - Lille // Théâtre des Halles - Scène d’Avignon // Archaos Pôle national cirque – Marseille // Le Palc- Pôle national cirque - Châlons en Champagne - Grand Est SOUTIENS Espace Périphérique - Paris // Cirk'Eole - Montigny-lès-Metz // La Cascade - Pôle national cirque - Bourg-Saint-Andéol // Cheptel Aleïkoum - Saint Agil // iddac, agence culturelle du Département de la Gironde, Atelier des Marches et Festival Trente Trente - Bordeaux métropole // Ministère de la Culture - Direction Régionale des Affaires Culturelles - Provence Alpes Côte d’Azur // Région SUD // Département des Bouches du Rhône // Ville de Marseille.
Mathieu Ma Fille Foundation Fond d'écran n°05 Mars 24 © MMFF
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ÉDEN
Stéphanie Pichon / © Bastien Capela
I.GLU
Après l’excellent Cargo, Carole Vergne et Hugo Dayot s’adressent cette fois-ci aux tout petits.
Pour Carole Vergne et son collectif a.a.O, il y eut tout d’abord l’expérience de Cargo, déclinaison jeune public de la pièce Ether, mélange délicat entre dessins, projections virtuelles et corps au plateau. Ce premier pas dans le monde des enfants a profondément bouleversé l’équipe pluridisciplinaire. « On s’est tellement amusé à l’écrire, la jouer, qu’on a eu envie de recommencer. »
Avec i.glu, on devine une manière de ne pas reproduire la recette Cargo – qui, au vu de la tournée, a très bien fonctionné ! Le défi ? « Faire une proposition sensible, physique, abstraite, plastique à des enfants de 3 ans. »
Voici donc i.glu, créé au Havre en décembre dernier. Une variation sensible et champêtre sur le vivant, le végétal, l’habitat, avec des corps et des dessins, du réel et des pixels. Et au milieu une cabane. La chorégraphe s’y amuse avec deux danseurs de l’apparition-disparition de personnages, épouvantail, cueilleur, jardiniers. Parce qu’elle a bien compris que l’accueil de ce très jeune public était essentiel à leur attention, les enfants pénètrent le plateau, un petit pixel dans la main.
Après cette marche au milieu du décor ils se tiendront en lisière pour vivre une immersion sonore, plastique, physique. Cette intrusion dans la création jeune public s’est avérée un tel bouleversement que Carole Vergne compte en faire une ligne artistique à temps plein. Un aller sans retour pour creuser encore le sillon de la recherche chorégraphique jeune public, qui pourrait passer, pourquoi pas, par la création d’un lieu dédié.
i.glu, collectif a.a.O, dès 3 ans, mercredi 13 février, 10 h et 16 h 30, Le Carré, Saint-Médard-en-Jalles (33160). www.carrecolonnes.fr
mercredi 27 mars, 17 h, Agora, Boulazac-Isle-Manoire (24750). www.agora-boulazac.fr
du jeudi 11 au vendredi 12 avril, 19 h 30, Le Gallia, Saintes (17100). www.galliasaintes.com
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À NOS PERTES COMMUNES
Stéphanie PICHON / © La Parti Collectif
LE PARTI COLLECTIF
Louis Lubat s’empare de la consolation pour créer son premier objet sous chapiteau, forcément inclassable, nécessairement politique. Onze artistes musiciens, comédienne, danseuse agitent en vrac philosophie, notes, gestes et mots. Première à l’Agora de Boulazac avant une pause bordelaise dans Chahuts.
C’est drôle comme le Parti Collectif, le PC pour les intimes, semble déjà appartenir de longue date au paysage musical bordelais alors que Louis Lubat (oui, le fils de…) rappelle qu’ils ne se sont montés qu’il y a cinq ans. Un collectif polymorphe – dix groupes à lui tout seul ! – capable de brasser dans l’urgence, biberonné à l’improvisation. Ce crew du cru se compose d’une trentaine de musiciens mais pas que, et possède quelques racines à Uzeste, tendance Hestejada de Bernard Lubat, mais pas que… Bien qu’il y ait quelques continuités artistiques et politiques avec l’ancêtre gascon. Le PC aime tout autant jouer de la musique et des mots, affectionne le bordel joyeux et revendique un pedigree politisé, un organigramme sans chef. Quand on a appris qu’ils étaient en résidence de création à l’Agora de Boulazac, que leur chapiteau avait été donné par Laurent Castaingt (ex-Trottola) et que Les Inconsolés, leur nouveau-né, allait tourner rien de moins qu’à CIRCa ou Nexon, on a eu envie d’en savoir plus. Louis Lubat nous a reçus au Café de la Fraternité, place Saint-Mich’, un matin ensoleillé. Échappé d’Uzeste où la bande fabrique sa piste de chapiteau à coups de barres de métal et de plancher de bois, il nous éclaire sur ce spectacle à la matrice philosophique.
Le Parti Collectif est un habitué du grand air, des projets in situ. Pourquoi le chapiteau ?
D’abord parce qu’on nous l’a offert. Et puis on avait ce fantasme-là, du nomade qui amène son chez-lui partout. Le chapiteau nous paraît être un nouveau possible. Parce qu’avec on peut aller jouer n’importe où, parce que les gens y entrent plus facilement que dans un théâtre, y sont plus calmes, plus concentrés qu’en extérieur. Pour nous, c’est le bon entre-deux : tu es toujours dans le monde et, en même temps, tu y as une attention plus forte. On était aussi en manque de lieu, en manque de temps pour inventer, toujours dans l’urgence. Sous le chap’, on envisage le temps autrement.
Effectivement, le projet a commencé… en 2016 !
Laure Duthilleul, metteuse en scène qui avait vu des projets du Parti Collectif, nous a proposé de travailler à partir d’un texte de Michaël Foessel, Le Temps de la consolation. Très vite on a monté le chap’, travaillé quatre jours et joué, pour voir si cette collaboration fonctionnait. Et ça a marché. Alors, on s’est dit qu’on allait prendre notre temps et, pour une fois, trouver les financements avant de se lancer dans la création.
Votre point de départ, c’est le texte philosophique de Foessel…
Oui, il y fait une grande grammaire de la consolation, avec les mots, la métaphore, la prosopopée, et puis les gestes, la musique. Le texte de Foessel, c’est comme un sous-texte. Ce qui nous intéresse, c’est qu’il remet la consolation dans le champ de la philosophie. Depuis le philosophe Boèce, au ve siècle, cela avait été un peu laissé à la religion et plus tard à la psychologie. Il pose aussi la question d’une politique de la consolation. Peut-on se questionner collectivement sur les pertes, au-delà des pertes personnelles ? Parce qu’il y a des pertes collectives, comme les pertes d’idéaux par exemple. Foessel présuppose que la consolation c’est aussi la transformation. Que la perte te transforme. Il y aurait ainsi plusieurs figures : l’inconsolable qui ne veut pas être consolé, le réconcilié qui est le « tout va bien » un peu mou, – ce à quoi nous incite la société actuelle –, et l’inconsolé, une figure positive pour Foessel, celui qui sait qu’aucune consolation ne sera jamais définitive, qu’on sera toujours retransformé.
Dans les gens réunis au plateau, il y a des musiciens, mais pas que…
La plupart le sont, mais il y a aussi une danseuse contorsionniste, une comédienne et un mec, je ne sais pas ce qu’il fait exactement (rires). Il est informaticien au départ, il a une licence de musicologie, il vient au plateau très naturellement. Un soudeur vient aussi de nous rejoindre, on lui a dit : « À un moment tu seras sur scène. » Tous les musiciens prennent la parole. Il y a aussi beaucoup de corps. C’est un nouvel endroit pour nous, on expérimente ce que c’est un groupe qui bouge, qui se touche, qui marche ensemble ou pas.
Est-ce qu’il y a du décor ?
Le décor, c’est le chapiteau, il n’y a rien sauf la batterie et les instruments de musique. On a monté un grand plateau nous-mêmes avec 4 tonnes de ferraille et du plancher, ce qui donnera un plateau disproportionné de 21 m d’ouverture et 7 m de profondeur. On veut un grand espace. On est assez pour le remplir !
CIRCa, Boulazac, Nexon, ce sont des gros mastodontes des arts de la piste… Comment le ce milieu vous a-t-il accueillis ?
Les gens du cirque, il y en a de moins en moins qui font du chap’. Aussi sont-ils curieux de voir une jeune équipe se saisir du chapiteau et de découvrir ce truc étrange de musiciens qui prennent la parole, à onze ! On se sent assez chanceux de jouer dans ces endroits très repérés. On sait que ça ne tient pas à notre mérite. Je m’appelle Louis Lubat, c’est plus facile, il faut être réaliste.
Combien de temps dure le spectacle ?
Une heure et demie. Mais il y aura une deuxième partie, un bal. Parce qu’on aime bien danser et faire danser les gens. En terme de consolation collective, c’est pas mal non : être une foule et danser ensemble ?
Les Inconsolés, Le Parti Collectif, du jeudi 21 au vendredi 22 mars, 20 h 30, Espace Agora, Boulazac-Isle-Manoire (24750). www.agora-boulazac.fr
du jeudi 28 au samedi 30 mars, 21 h, CIRCa, pôle national cirque, Auch (32000). www.circa.auch.fr
du jeudi 6 au vendredi 7 juin, 19 h, square Dom Bedos. www.chahuts.net
août, La Route du Sirque, Nexon (87800). www.sirquenexon.com
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NUIT DU CIRQUE 2021
✨ 🎪 XXI
CARTE BLANCHE À MMFF - MATHIEU MA FILLE FOUNDATION
DANS MA CHAMBRE - Épisode 3 (création mars 22)
Agora / Pôle national cirque de Boulazac (24) Nouvelle Aquitaine
12.11.21
19H00
Dès 12 ans
45 minutes
Entrée libre sur réservation
+ d'infos ICI
À suivre...
FIGURES LIBRES / ARTCENA
vimeo
D'autres figures libres de ce côté !
Le programme complet de la nuit du cirque par ici !
Fond d'écran n°18 © MMFF - Mathieu Ma fille Foundation - Nov 21
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CALIENTE
Stéphanie Pichon / C’est pas là, c’est par là de Juhyung Lee © SSJ
Cela fait 24 ans que Coup de chauffe profite du premier week-end de septembre pour nous faire croire que le temps des festivals de rue n’est pas (encore) terminé. Confiné dans le centre-ville de Cognac cette année – flip vigipirate oblige –, il n’en squatte pas moins l’espace public – places, rues, parcs, jardins – aux aguets, curieux de formes et d’artistes venus de toute la France.
Ficelles et bouts de bois
Doit-on encore présenter Johann Le Guillerm ? Plus habitué des festivals de cirque que de rue, le talentueux bonhomme a pourtant inventé d’étranges formes qui trouvent place hors chapiteau. C’est le cas de cette Transumante qui serpente comme par magie dans la ville, à la fois sculpture de bois éphémère et pièce mouvante actionnée par des manipulateurs à vue. Sans besoin de clou ni de vis, la créature prend vie, prétexte à déployer la poésie à même la rue. Créée pour la Nuit blanche parisienne 2014, elle a déjà été vue dans la région (Boulazac l’an dernier), mais se renouvelle à chaque escale. Tout autres, les bouts de ficelle de Juhyung Lee de C’est pas là, c’est par là. Pris dans cette toile de cordes entremêlées, les spectateurs sont invités à défaire l’oeuvre, tout simplement. Un ballet collectif commence alors, fait de déplacements compliqués et de stratégies collectives.
Filatures et parade aquatique
Le genre déambulation a pris du grade dans les arts de la rue. Jeanne Simone en est une adepte depuis longtemps. Avec Mademoiselle, la danseuse Laure Terrier, figure ordinaire de la fille du quartier, se fait prendre en filature chorégraphique par un monsieur bien curieux. Et nous voilà, public, invité à prendre le pas de l’espion, restant à bonne distance de ce qui se joue en pleine rue. Chez Agnès Pelletier, chorégraphe de la compagnie Volubilis, la tournée se fait plutôt à hauteur d’enfant. Du vent dans les plumes, très très librement inspiré du ballet Le Lac des cygnes, propose une promenade en quatre étapes où les cygnes semblent avoir envahi la ville, provoquant d’absurdes et cocasses situations. Quant à Artonik, leurs parades ont déjà fait plusieurs fois le tour de la Nouvelle-Aquitaine ; particulièrement Color of Time. Leur dernière création, Sangkhumtha : HOPE, emprunte une piste aquatique et asiatique, celles du fleuve Mékong et des traditions khmères de marionnettes et théâtre d’ombres, pour une déambulation écolo-chorégraphique.
Agora et gaçaça
Bien sûr qu’il devrait y avoir quelques grands éclats de rire (entre autres avec le Fleur de Fred Tousch ou La 4L infernale de Tu t’attendais à quoi ?) lors de ce 24e Coup de chauffe, mais certains spectacles optent pour des prises de conscience collectives et des mots chargés de réalités. Ainsi le collectif de Bonheur intérieur brut revient avec Parrêsia 2, deuxième épisode de leur spectacle/agora où la parole se fait entendre en place publique. Cette suite explore les conflits et les met à jour, toujours autour du micro. La compagnie Uz et Coutumes remue, elle, la mémoire des génocides du xxe siècle. Ejo N’éjo Bundi invente une sorte de gaçaça – rendez-vous citoyen ancré dans la culture rwandaise qui signifie « le lieu où l’on vient dire des choses essentielles » – pour douze comédiens. Il s’agit ici, avec délicatesse et sensibilité, de « tout déballer ».
P’tit déj’ et pasta
Coup de chauffe convie aussi les spectateurs... à table. Celle du petit déjeuner pour la compagnie brestoise Dérézo, qui a construit un joli comptoir en bois, où poser son café, son croissant et surtout ses considérations... de comptoir. 40 minutes de mangeailles et de textes dont les Miscellanées culinaires du célèbre Mr Schott sont la principale inspiration. Chez les complices d’À l’envers, c’est la Pasta, i basta ! qui rassemble le public autour d’un grand banquet festif. La machine à pâte débite, rassembleuse, gourmande. À vous d’apporter le reste !
Coup de chauffe, du 1er au 2 septembre, Cognac (16100). www.avantscene.com
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DANS MA CHAMBRE - Épisode 2
(nul besoin d’avoir vu le premier épisode pour tout comprendre)
FESTIVAL TRENTE TRENTE
Le 21 JANVIER / 20H15 / AGORA / BOULAZAC (24)
Pôle National Cirque Nouvelle Aquitaine
Le 24 JANVIER / 20H30 / LA MANUFACTURE / BORDEAUX (33)
Centre de Développement Chorégraphique National Nouvelle Aquitaine
SOIRÉES PARTAGÉES SUR CES DEUX DATES !
Parcours complet de L’AGORA ICI
Parcours complet de LA MANUFACTURE LÀ
Site du FESTIVAL TRENTE TRENTE ICI
DANS MA CHAMBRE - Épisode 2
Ce second opus réunit faute de local adéquat un artiste de cirque et un acteur avec la double contrainte de devoir partager leur propre pratique pourtant distincte qui plus est dans un espace non dédié. L’enjeu étant de créer un club de lancers de couteaux dans la deuxième ville de France. Un beau projet qui prendra très vite et à n’en pas douter beaucoup d’ampleur. Mais vu le danger, ils n'écartent pas l'idée de devoir finir la soirée dans un pub à lancer des fléchettes.
Conception MMFF Écriture et interprétation Arnaud Saury, Edouard Peurichard
Son Manuel Coursin
Lumière Zoé Dada
Régie générale Paul Fontaine
Production / Diffusion Camille Rault-Verprey
MMFF - Mathieu Ma Fille Foundation - Marseille
Fond d’écran N°3 - Janvier 2020
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CALAIS
© Julie Romeuf
C’est un « poème » ininterrompu pensé pour 1 ou X acteurs, danseurs et circassiens, un monologue pluriel imaginé comme la flamme fragile que se passent les coureurs de marathon. C’est une sorte de tour de Babel qui s’inscrit dans l’écriture comme une vague qui submerge, c’est une lutte qui parle du combat du vouloir vivre de celles et ceux qui franchissent les frontières au péril de leurs vies. Texte en miroir avec nos propres questionnements sur la question des moteurs de la violence d’aujourd’hui, du sens de la communauté et de la démocratie.
No border, Cie Hendrick Van Der Zee, Guy Alloucherie, jeudi 14 février, 20 h 30, Agora Pôle National Cirque, Boulazac-Isle-Manoire (24750). www.agora-boulazac.fr
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INDUS
© Aglae Bory
aSH est le dernier opus de la trilogie des portraits de femmes initiés par Aurélien Bory, Qu’est-ce que tu deviens (2008) et Plexus (2012). Dans cette trilogie, il questionne une femme qui a son histoire et qui se déploie par la danse. Dans Shantala Shivalingappa, il y a Shiva, dieu de la danse. Shantala a construit sa danse sur la figure de ce dieu dont la vibration rythme la manifestation du monde. Elle a dansé avec Pina Bausch et Sidi Larbi Cherkaoui et sa danse est faite de ce parcours entre Inde et Europe, entre mystique hindoue et physique quantique. Avec aSH, Shantala Shivalingappa danse au-delà d’elle-même.
aSH, c111, jeudi 17 janvier, 20 h 30, Auditorium, Agora Pôle National Cirque, Boulazac-Isle-Manoire (24750). www.agora-boulazac.fr
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CORRÈZE IN BLUE
José Ruiz / Thomas de Pourquery © Edward Perraud et Thomas de Pourquery
DU BLEU EN HIVER
Avec 26 concerts, toute la diversité du jazz et des musiques improvisées se déploie entre Tulle et Brive pour la 14e édition du festival.
Porté par la nouvelle scène nationale qui inaugure ainsi sa première saison, Du Bleu en hiver initie cette année un partenariat renforcé qui dépasse les limites de la Corrèze, pour vibrer jusqu’à Boulazac et son Agora. Et les découvertes possibles inscrites dans la programmation contiennent autant d’hommages (Charlie Parker, Leonard Bernstein, le jazz New Orleans des années 1930...) que de concerts performances et de spectacles à l’heure de la soupe avec « Midi en musiques ».
Le projet artistique convoque d’ailleurs les arts de la scène et le jeune public avec Ikui Doki qui réunira, autour du saxophoniste Thomas de Pourquery, une formation s’adressant aux enfants dès 6 ans, à travers une création « entre jazz et impressionnisme », intitulée Tapanu Taka. Une fantaisie insolite et cocasse revisitant un répertoire de musique française du début du xxe siècle fricotant avec le free jazz.
Difficile à imaginer, et inscrit dans la ligne artistique du festival qui s’ouvrira sur l’orchestre de musiciens-chanteurs de l’Organik Orkeztra et le spectacle Ritual. Douze interprètes pour une création alliant chants basques traditionnels, jazz et même des textures plus classiques.
La revue de détail de la programmation pourrait ainsi s’étaler sur plusieurs colonnes. Retenons ici la prestation de la jeune scène jazz et improvisée de Lyon, qui, à travers le collectif The Very Big Experimental Toubifri Orchestra, imprimera la marque de la folie douce. Les dix-huit musiciennes et musiciens s’avèrent des artistes complets fusionnant joyeusement musiques et disciplines. Comprenez que les acrobaties ici ne sont pas que musicales.
Plus tard, le trio du violoncelliste Vincent Courtois réunit, autour de celui qui côtoya Portal, Kühn et Greaves, les saxophones de Daniel Erdmann et Robin Fincker dans Love of Life, et une musique inspirée par l’oeuvre de Jack London. À signaler aussi ce clin d’oeil au travail de Bird avec Ornithologie par le trio Un Poco Loco qui dans Feelin Pretty improvise également un coup de chapeau à West Side Story. Le saxophoniste Émile Parisien, pour sa part, saisit l’occasion des dix ans de son quartet pour tirer un feu d’artifice autour de ses 3 Victoires du Jazz (2009, 2014 et 2017).
Sons of Love est le titre du dernier album, publié en 2017, du saxophoniste chanteur Thomas de Pourquery ainsi que celui de sa dernière création. Dans la trajectoire libre de cet inclassable, on pointe sa quête de transcendance entamée avec son groupe Supersonic autour de Sun Ra.
Signalons encore le trio Three Days of Forest, lauréat jazz migration 2019, et le répertoire de protest songs électriques portées par la voix d’Angela Flahault. Ou la création de la pianiste Ève Risser, à la lisière de la musique de chambre et de l’orchestre jazz, ainsi que le finale avec l’inclassable quatuor Chromb, et cette énergie grouillante pas loin des ambiances de Soft Machine et The Residents. Ou enfin le charme trouble et puissant du trio Garibaldi Pop. De quoi donner des couleurs à l’hiver. Pour le coup, ce sera le bleu.
Du Bleu en hiver, du jeudi 24 janvier au samedi 2 février, Brive (19100) et Tulle (19000). dubleuenhiver.fr
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VARIATIONS
© Clémence Dubois
Lumière, impact et continuité est un duo entre le jongleur-percussionniste Thomas Guérineau et Christophe Schaeffer, créateur lumière. Installé dans un castelet géant avec sa timbale d’orchestre, le jongleur s’abandonne à la musique de son corps et des objets qui l’entourent, sous d’infinies variations lumineuses. Le noir et le blanc dominent, en contraste fort ou en clair-obscur, parfois les peaux se cuivrent et le corps fait éclater la lumière pendant que balles, objets et mailloches impactent, frottent, effleurent la peau de la timbale. Entre visible et invisible, langages visuels et sonores se confondent.
Lumière, impact et continuité, Cie Thomas Guérineau, mardi 11 décembre, 18 h 30 et 21 h, Agora pôle national cirque, Boulazac (24750). www.agora-boulazac.fr
#En Bref#Cie Thomas Guérineau#Lumière impact et continuité#Agora pôle national cirque#Boulazac#Décembre 2018
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CLASSE
© Julien Mignot
Rocker ethnologue et baroudeur sonore, philosophe électrique et musicien éclectique, Rodolphe Burger est à la fois unique et multiple. Il a multiplié les rencontres, les projets et les créations à travers son label Dernière Bande en solo ou avec son légendaire Kat Onoma. Pour Good son dernier format long, il a collaboré avec le musicien suisse Christophe Calpini, « une sorte de chaman sonore ». « Les écrivains ont une musique à eux, un timbre, un phrasé. Le monde selon Good est une bibliothèque qui flambe sur laquelle volent des mémoires dispersées. »
Rodolphe Burger, vendredi 23 novembre, 20 h 30, Auditorium, Agora Pôle National Cirque, Boulazac-Isle-Manoire (24750) www.agora-boulazac.fr
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CORPUS
© Christophe Reynaud De Lage
Dans ce théâtre physique, à la fois burlesque et inquiétant, la scène devient l’intérieur fantasmagorique d’un être vivant composé par les artistes et le public. C’est une histoire de rencontre, une ode à la transformation. NB : « Du fait du caractère inédit de l’expérience, nous ne pouvons pas être certains de son déroulement. Toutefois, il n’y a aucune raison de craindre un débordement dangereux et les risques physiques sont uniquement pris par les interprètes. »
Dans le ventre de la ballerine, Cie Anomalie & …, Jean-Benoît Mollet, jeudi 11 janvier, 20 h 30, Auditorium, Agora PNC Boulazac Aquitaine, Boulazac (24750) www.agora-boulazac.fr
#En Bref#Dans le ventre de la ballerine#Cie Anomalie & …#Jean-Benoît Mollet#Agora PNC Boulazac Aquitaine#Boulazac#Janvier 2018
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LES FILLES DE L’AIR
Cahier Nouvelle-Aquitaine
Stéphanie Pichon / © Ian Grandjean
17 circassiennes s’emparent du porté acrobatique pour un spectacle unique, presque une utopie collective. L’Agora de Boulazac est la première à accueillir ce Projet.pdf, appelé à tourner dans toute la France et à l’étranger.
Sur la vidéo teaser, elles avancent de front, floues, mais la démarche décidée. Quand la mise au point se fait, elles nous regardent droit dans les yeux, bravaches, vestes léopard, mini-jupes rock, tête haute. Princesses, punkettes, gros bras, espiègles, sensuelles. Femmes dans toutes leur diversité et leurs contradictions. Leurs corps s’empilent, s’amassent, se tordent, se soutiennent et exultent. Elles crient jusqu’à s’en déformer les mâchoires. Rient aux éclats. Soulèvent une voiture (une vraie). Annoncent la couleur, en quelque sorte : rien ne sera tiède dans ce Projet.pdf (portés de femmes) qu’elle couvent joyeusement depuis deux ans et demi. La bande de 17 circassiennes1 arrive enfin au bout du chemin, prêtes pour la création mondiale présentée à l’Agora de Boulazac les 14 et 15 décembre.
Ne rien lisser
De mémoire de circassien, on n’avait jamais vu ça : un collectif féminin qui s’empare du porté acrobatique pour construire un élan collectif. Dans le cirque, la discipline est souvent un truc de garçons, ou de couple mixte où la fille voltige pendant que le garçon supporte, solide. Patatras. Branle-bas de combat. Projet.pdf préfère se passer des hommes, quitte à s’y mettre à plusieurs, créer des nouvelles figures, tenter des choses inédites. « Pour une fois ce sont les femmes qui positionnent les femmes. Pour une fois ce sont les femmes qui manipulent les femmes. Pour une fois ce sont les femmes qui dominent les femmes. Pour une fois ce sont les femmes qui portent les femmes » annonce le dossier de presse, en forme de manifeste.
« De cette déviance non-mixte naissent des gestes particuliers, des façons de faire inédites » explique Laurence Boute, artiste à l’origine du projet, voltigeuse passée par le collectif Prêt à Porter ou XY. « On est beaucoup plus précautionneuses, plus précises, plus douces, plus attentives. On s’aperçoit qu’on ne monte pas du tout pareil sur une fille que sur un garçon. C’est moins brutal. »
Tout est parti d’un atelier consacré au porté à la Grainerie, espace de cirque toulousain. 25 femmes s’y retrouvent, des voltigeuses mais pas que. « Un tiers d’entre elles venaient du clown, du fil de fer, de la corde », se souvient Laurence Boute. La semaine s’avère si riche en échanges artistiques et humains que naît l’envie de créer ensemble malgré les diversités, les techniques différentes, les engagements et géographies disparates. Le grand tout les intéresse, surtout ce qui déborde, « nous ne voulons rien d’académique, surtout ne rien lisser ».
Utopie collective
Ces portés de femmes réinventent aussi une manière de créer et de se présenter au monde. Comme une utopie collective. Des comités s’organisent pour que toutes les tâches se répartissent (organisation, technique, planning ou création). Il n’y a pas de chef de file désigné. Tout se partage à parts égales. « Cette organisation, s’est faite dans une très grande fluidité, avec la sensation qu’on se comprenait très facilement. Est-ce que cela tient au fait qu’on soit des femmes, ou que ce soit ces femmes-là ? Je ne sais pas. Mais contrairement aux grands clichés qui veulent que des femmes entre elles se crêpent le chignon, ça n’a pas du tout été le cas ! »
Au plateau, ce rapport de bienveillance est de mise aussi. La matière s’est créée avec les propositions de chacune, que le collectif s’est ensuite réappropriées. « Toutes les idées ont été bonnes à prendre. Chacune a pu mettre une couleur à une scène. Nous avions la volonté de ne pas être qu’un groupe, mais des identités singulières, avec ce qui nous est propre à chacune. » Au final, elles sont treize, quatorze ou quinze au plateau. Selon les disponibilités, les blessures, les grossesses. Car elles ont voulu un spectacle qui les laisse vivre leur vie de mère, de femme, de citoyenne. Dans une succession de saynètes mises en scène par Virginie Baes, qui les a rejointes à mi-parcours, ces filles se montrent dans toutes leurs différences, par le corps mais aussi dans des adresses au public.
Dans un contexte où les femmes ont repris avec vigueur la parole, où la question féminine agite, pour une fois, l’espace médiatique, ce Projet.pdf a reçu le soutien de nombreuses structures du cirque. « On se rend bien compte qu’on a bénéficié d’un contexte favorable. Le fait que ce projet soit exclusivement féminin intéresse. Mais ce n’était pas notre intention de départ. » Aujourd’hui, ce projet unique se définit avant tout comme féminin, plus que féministe, faute d’avoir trouvé entre elles une définition commune de ce terme aux acceptions si diverses. Et aucun homme n’a pris part à la création, elles espèrent bien les avoir dans les gradins.
1. Laurence Boute, Philine Dahlmann, Renata DoVal, Coline Froidevaux, Clémence Gilbert, Mathilde Gorisse, Cali Hays, Marion Hergas, Charlotte Kolly, Claire Lascoumes, Flora Le Quemener, Priscilla Matéo, Sophie Olivon, Alice Roma, Claire Ruiz, Anahlou Serre, ElskeVan Gelder.
Projet.PDF, création féminine et collective, mise en scène Virginie Baes, du jeudi 14 au vendredi 15 décembre, 20 h, Agora, Boulazac (24750), www.agora-boulazac.fr
Du vendredi 9 au samedi 10 février, ans le cadre d’Un Chapiteau en hiver, esplanade des Terres-Neuves, Bègles (33150). www.mairie-begles.fr
#Cahier Nouvelle-Aquitaine#Projet.PDF#création féminine et collective#Virginie Baes#Agora#Boulazac#Un Chapiteau en hiver#esplanade des Terres-Neuves#Bègles#Mairie de Bègles#Décembre 2017
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UN VILLAGE, DES FIGURES
Stéphanie Pichon / © Patrick Fabre
Spectacle, sculptures et performances du grand Johann Le Guillerm constituent le point d’orgue d’une rentrée pas comme les autres à l’Agora de Boulazac. Le Pôle national du Cirque fête ses 30 ans avec l’inauguration de son nouveau village dans la plaine de Lamoura. L’occasion d’expérimenter la multiplicité des possibles artistiques et le temps long de la résidence dans un espace en mutation.
Le Serpentant, Johann Le Guillerm © Philippe Cibille
En 1998, la plaine de Lamoura, espace naturel bucolique qui fait face à l’Agora de Boulazac, accueillait son tout premier chapiteau. C’était celui de Johann Le Guillerm, issu de la première promotion du Centre national des Arts du Cirque, qui y présentait son premier spectacle solo Où ça. « Ce fut un acte fondateur du projet cirque périgourdin », se souvient Frédéric Durnerin, directeur des lieux qui arrivait juste à Boulazac. Depuis, Johann Le Guillerm est devenu une figure unique du cirque contemporain, penseur en mouvement, maître de formes tout en courbes et circularités. Ses Secrets 1 et 2 ont fait le tour du monde. Savant poétique, artisan manipulateur, il met les mains dans le cambouis et s’invente des mondes et une trajectoire bien à lui. L’Agora a coproduit tous ses spectacles : « Johann est un compagnon de route. L’inviter était l’occasion de célébrer une fidélité mais également une contemporéanité absolue, faite de jeu et d’inventivité. »
Trente ans plus tard, Le Guillerm est donc au rendez-vous, venu avec plusieurs cadeaux. Tout d’abord sa dernière création, une atypique conférence de choses, qui pencherait du côté de la pataphysique. Le Pas grand chose dévoile un Johann Le Guillerm causeur, parleur. Avec ce qu’il appelle « cette science de l’idiot », il hypnotise son public et remplace l’artiste muet, secret, un brin animiste, en homme de paroles, expliquant les cheminements et obsessions qui construisent son rapport aux choses, aux espaces et aux mouvements. « Il prend la parole pendant une heure, retraverse son travail, épouse le genre d’une docte conférence en décalage et finesse. Lui qui a fait du rapport au circulaire un élément fort de sa démarche, vient brouiller les pistes, en imaginant ce Pas grand chose, dans un dispositif frontal, en prenant la parole. Il y a une liberté et une unicité dans ce parcours, extrêmement impressionnante », estime Frédéric Durnerin.
Pour l’inauguration du nouveau Village Cirque, destiné à l’accueil des résidences d’artistes à l’Agora, devenu Pôle national de Cirque en 2010, Le Guillerm a aussi imaginé deux sculptures de sa série « Architextures », L’Indrique et Le Serpentant, et une performance de huit heures, la Transumante, faite d’arches de bois baladeuses, manipulées par huit techniciens régisseurs. Des installations changeantes qui se déplacent tout au long de la plaine de Lamoura, qui tient désormais lieu de lien entre l’Auditorium de 500 places et le Village Cirque. C’est dans ces logements et ce Cube de répétition que seront accueillies cette année huit compagnies, venues travailler, chercher, créer aussi.
Frédéric Durnerin n’hésite pas à parler de « deuxième saison », d’un temps parallèle à la programmation de l’Agora, où les artistes au travail vivent au rythme de la ville, partagent des temps avec les habitants, ouvrent les portes de leur processus de travail et présentent pour certains leurs créations toutes fraîches. On y verra entre autres cette saison la compagnie Ouïe Dire, le Collectif AOC, l’Oubliée de Raphaëlle Boitel ou la compagnie Akoréacro.
Le Pas Grand Chose, Johann Le Guillerm / © Johann Le Guillerm
Après un an de travaux, peu de retard dans le chantier et un budget presque contrôlé (2,7 millions d’euros), les architectes bordelais de l’Atelier Doazan Hishberger ont livré un ensemble de bois, béton et structures aluminium, tels des échafaudages. Des bâtiments organisés en équerre qu’ils décrivent comme « urbains et champêtres, singuliers et familiers, pratiques et pérennes ». Une buvette, un espace restauration, des logements et, au coeur de l’ensemble, un Cube Cirque, de 18 m par 18 et 12 de hauteur, qui peut s’aménager en scène ouverte. De quoi accueillir tous les dispositifs scéniques, tous les agrès, tous les imaginaires des artistes en création.Les 6 et 7 octobre, Johann Le Guillerm ne sera pas le seul à célébrer ces espaces renouvelés, loin de là. La fête a d’autres invités de marque : la réunion dans Piano sur le fil du musicien franco-libanais Bachar Mar Khalifé et de Gaëtan Lévêque du Collectif AOC, premiers invités en résidence du Village Cirque ; le trio jazz Jason Marsalis, ou le musicien bordelais David Chiesa, jouant sur L’Homme d’Aran, film documentaire controversé du Britannique Robert Flaherty (1951). Une histoire de pêcheurs, de labeur sur une île au large de l’Irlande projetée dans le Cube. Comme pour devancer les futures bourrasques créatives et les ajustements de gestes des compagnies circassiennes au travail.��
Piano sur le fil / © Club Bagneux
Inauguration et lancement de la 30e saison de l’Agora, vendredi 6 et samedi 7 octobre, plaine de Lamoura, Cube Cirque, Agora, Boulazac (24750). www.agora-boulazac.com
#Nouvelle-Aquitaine#Inauguration et lancement de la 30e saison de l’Agora#Cube Cirque#Agora#Boulazac#Octobre 2017
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SA PART DES ANGES
Stéphanie Pichon © Emmanuel Simiand
Chez les Boitel, le cirque est une histoire de famille forte, rocambolesque, clanique. Raphaëlle, la fille, contorsionniste formée chez Fratellini, a commencé à se produire chez James Thierrée à 14 ans. À 28, elle montait sa compagnie L’Oublié(e), où sa mère joue les costumières et aussi les interprètes. Ses pièces totales aux scénographies travaillées, à l’esthétique léchée, aux univers sombres, contrastent avec l’épure du moment du Nouveau Cirque. La Chute des anges, sa toute dernière pièce, n’y échappe pas, plantant un décor noir, où des êtres s’entêtent à leur fragile humanité lorsque tout a disparu. Rencontre avec cette néo-Bordelaise, qui a posé ses valises et celle de sa compagnie à Bordeaux, il y a un an. Le Carré-Colonnes et l’Agora de Boulazac lui offrent en octobre sa première visibilité en tant qu’artiste d’ici.
Pourquoi avoir décidé d’implanter L’Oublié(e), votre compagnie, à Bordeaux l’an dernier ?
Au moment où on a commencé notre compagnonnage avec l’Agora de Boulazac, on a eu envie de s’installer « pour de vrai ». Et puis il y a toujours eu un lien fort avec Fred Durnerin de l’Agora, qui a programmé tous mes projets, grandes et petites formes, et avec le Carré-Colonnes à Saint-Médard-en-Jalles, qui me suit depuis mes débuts. Cela a motivé le déplacement. Nous avons aussi joué le 5es Hurlants à l’Olympia d’Arcachon, des liens sont en train de se faire à Bordeaux, avec la ville et l’Opéra. Nous devrions participer à la thématique « Liberté », autour d’un échange entre Roubaix et Bordeaux, en association avec des free runners. Tout ça m’amuse bien. Certes, je suis quelqu’un du plateau, mais mes grosses formes ne peuvent pas se jouer partout. Alors, j’adore inventer des petites formes, proposer des cartes blanches en extérieur, in situ.
La Chute des anges sera créée à l’Agora de Boulazac les 11 et 12 octobre, puis programmée au FAB, les 23 et 24 octobre, dans le cadre de la thématique #paradis. À lire votre dossier d’intention, à regarder les photos des répétitions, on a pourtant l’impression d’une pièce sombre, dans un décor post-apocalyptique. Où s’y loge la part de paradis ?
Cela parle d’un monde chaotique mais qui tire vers le poétique. On y parle d’un monde très noir pour finalement aller vers la beauté qui loge en chacun de ces êtres qui évoluent au plateau. Le paradis, il passe dans la beauté des corps en élévation, dans les scènes aériennes. Au final, c’est l’humanité qui nous sauve, les regards, la solidarité et l’harmonie à trouver entre les corps, entre les êtres. L’écologie est là, en filigrane, à travers l’impact de l’homme sur le monde et la place de la technologie dans nos vies. Cela fait deux ans que le projet a commencé et, dans l’actualité, les questions sur l’environnement se sont accélérées. La question du paradis se loge aussi dans les corps, pris entre le ciel et la terre, dans l’apparition des anges et les références à la mythologie, particulièrement à Icare. Tout au long du spectacle, un homme tente de se créer des ailes. Cette métaphore dit à quel point l’homme veut toujours dominer le monde. Plus j’y travaille, plus le spectacle se déplace sur la nature de l’humain, c’est cela qui m’intrigue, sa face auto-destrucrice. Et donc, comment renaître de nos cendres ? Comment s’améliorer à force de chuter ?
Les photos de ces visages poudrés, comme recouverts de cendres, font beaucoup penser à May B de la chorégraphe Maguy Marin, qui sera d’ailleurs jouée en janvier au TnBA.
Oui, c’est une pièce qui m’a marquée, je l’ai vue tard, il y a six ou sept ans. Quand on a commencé à travailler, ces personnages poudrés de blanc étaient très présents, c’est moins vrai maintenant où le noir et la chair nue l’emportent. Mais cela peut être une référence, bien sûr. Il y en a beaucoup d’autres dans la pièce, comme l’oeuvre de Pina Bausch ou les films de Stanley Kubrick, notamment 2001, L’Odyssée de l’espace. Même si je travaille à la dramaturgie, une fois que je suis en répétition, je me lance de manière instinctive, comme pour mieux désapprendre tout ce que j’ai travaillé auparavant. Mon travail est très physique. Mes interprètes sont aussi source de création, je suis attentive à ce qu’ils sont, aux relations humaines qui se tissent, dans ce qu’elles ont de compliqué et magnifique. C’est aussi eux, la matière première.
Vous dites aussi que vous êtes à la recherche d’un langage chorégraphique dans toute votre oeuvre. Comment la danse et le cirque s’imbriquent-ils dans votre travail ?
Je ne différencie plus les deux. Et plus je travaille avec l’Opéra, plus je ressens un attrait pour la danse. Je me sens chorégraphe au fond, mais cela change un peu selon les pièces. Le 5es Hurlants était plus circassien, c’était un hommage au cirque. La Chute des anges est au croisement des arts : je mêle les corps, les âges – ma mère de 67 ans est sur scène –, un danseur et des circassiens. J’aime pousser les cadres dans la vie, et en tant qu’artiste. Le travail de la compagnie se situe à tous les endroits : on soigne la mise en scène, la technique et la lumière qui interagit en permanence avec les artistes, c’est devenu une patte. Je travaille main dans la main avec Tristan Bardouin, qui fait la création lumière et scénographique. C’est un peu la tête technique. Ma compagnie, c’est un noyau dur, et tout le monde se retrouve sur le plateau, ma mère qui est costumière, les techniciens. Ils ont tous des présences incroyables, c’est ça qui m’intéresse.
Vous avez commencé le cirque chez Annie Fratellini, dès l’âge de 8 ans, et entamé votre carrière aux côtés de James Thierrée à 14 ans. Que vous a apporté cette précocité aujourd’hui dans votre manière de travailler ?
C’est comme si j’avais eu deux vies ! Très jeune, j’ai fait des tournées dans le monde entier. C’était normal pour moi, je ne me posais pas de question. Ma mère a toujours fait le pari un peu fou de nous laisser libres de nos choix. Travailler avec James m’a apporté cette énorme endurance au travail, physiquement, cela m’a appris l’acharnement et l’exigence.
Cela peut abîmer aussi, si jeune.
Oui, ça a failli m’abîmer. Mais si tu te relèves, ça te porte loin. Certes, c’était une discipline extrême, mais ça m’intéressait beaucoup plus de vivre cette jeunesse-là. J’ai été libre de décider et de faire mes choix. Du coup, j’ai aussi commencé à diriger une compagnie très jeune. Cela n’empêche pas que c’est parfois très dur, ce travail de création. Mon travail parle de choses intimes, noires, ce qui m’a demandé de faire face à des choses personnelles. Ce sont de sacrées montagnes à traverser. On ne peut pas y arriver seul. Il faut être entouré par une équipe soudée, qui partage la même passion. Aujourd’hui, c’est cette équipe qui me tient.
La Chute des anges, Cie L’Oublié(e). Du jeudi au vendredi 12 octobre, 20 h 30, Agora, Boulazac-Isle-Manoire (24750). www.agora-boulazac.fr
Mardi 23 octobre, 21 h, mercredi 24 octobre, 19 h, Le Carré, Saint-Médard-en-Jalles (33160). fab.festivalbordeaux.com
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DRIE KEER MARCEL
Stéphanie Pichon / © Ellen Smeets
Comp.Marius, troupe de théâtre belge comme son nom ne l’indique pas, tourne depuis des années la trilogie Pagnol – Marius, Fanny et César – sur les ports, quais et places d’Europe. Quatre heures de théâtre en plein air, goguenard, rassembleur et ripailleur. Sans peuchère mais avé l’assent flamand, la saga pagnolesque ressort dépoussiérée.
Les Comp.Marius précisent toujours qu’ils préfèrent jouer leur trilogie Pagnol en bord de mer. Ou près d’une rivière. Ou sur un terrain vague. Enfin, pourvu qu’on y respire le grand air, histoire que le destin de Marius, partagé entre l’appel des mers et l’amour pour Fanny, nous arrive baigné par le soleil, le vent, les embruns ou la pluie torrentielle. À Tulle, Boulazac ou Aubusson, on sera bien loin de la Méditerranée et de la Canebière marseillaise. Mais avec trois palisses, quelques tables et des chaises, la troupe belge de Waas Gramser et Kris Van Trier implante Pagnol n’importe où. Même avec des rrrr qui raclent plus qu’ils ne roulent. Même avec des merde plutôt que des peuchère. Même avec une Fanny plus toute jeune et des bières à l’heure de l’apéro.
© Ellen Smeets
Cela fait presque vingt ans, que Comp.Marius trempe la Provence de Pagnol dans une sauce belge tout aussi populaire, burlesque et généreuse. Les mots, débarrassés du folklore de l’accent, – Waas Gramser rappelle que jusqu’alors personne n’avait joué Pagnol sans l’affubler de faux airs marseillais, pas même la Comédie-Française– , retrouvent une nouvelle vitalité. Et le texte, souvent oublié sous les couches des mythes pagnolesques – la voix de Raimu, la partie de cartes... –, y gagne en densité et profondeur. Car avant toute chose, Waas Gramser et Kris Van Trier ont adapté et traduit ce texte dans leur langue. Avant de le repasser à la moulinette du français ; bientôt de l’anglais et de l’allemand. Autant dire que la troupe fidèle depuis si longtemps a la langue de Pagnol en bouche, autant que Raimu et Fernandel en leur temps. Marius est créé à la fin des années nonante, sept ans avant la fondation de la compagnie qui lui empruntera son nom. À l’époque, le couple Waas Gramser et Kris Van Trier opère du côté du tg STAN ou du collectif de Guy Cassiers. La pièce est un choc qui les propulse hors des scènes de théâtre – ils n’y reviendront plus –, dans une Belgique des arts vivants en pleine effervescence. Pagnol restera un de leurs auteurs phares, dont ils ont monté Manon des sources, Jean de Florette, Le Schpountz et Regain.
©Vincent Goedem
Depuis Marius, le duo revendique un théâtre qui se joue dehors, de préférence avec ripailles et repas partagés, avec leurs propres gradins qu’ils apportent tels des circassiens et des envies de se frotter au public jusque dans les repas. Ils sont les hôtes, le temps d’une soirée de chacun des spectateurs qu’ils choient jusqu’à leur servir à manger, partisans d’un art forain, joyeux et réactif. De leur expérience du théâtre de rue, ils ont aussi tiré cette façon de s’adapter chaque soir aux spectateurs, au temps qu’il fait, aux imprévus, aux petites choses qui font dérailler la machine. Le texte bouge, comme funambule, s’improvise, se remodèle. Et, finalement, il vaut mieux, quand cela fait plus de 250 fois que les parties de cartes se rejouent, que Marius s’embarque sur La Malaisie et que César reste à quai au Bar de la marine.
À force d’être trimbalée sur les routes d’Europe, cette trilogie a pris de la patine, les comédiens un petit coup de vieux. Mais reste le partage de quatre heures de théâtre généreux, vivant. Pour Pagnol, Marius était une comédie qui finissait mal, Fanny un drame et César une tragédie qui finissait bien. Comp.Marius en a fait une saga familiale qu’on s’enfile d’un seul tenant. Sans voir passer le temps.
La trilogie : Marius, Fanny et César, Comp.Marius, du vendredi 1er au samedi 2 juin, 19 h 30, scène nationale, Aubusson (23200), www.snaubusson.com
du jeudi 7 au vendredi 8 juin, 19 h, Agora, Boulazac Isle Manoire (24750), www.agora-boulazac.fr
du mardi 12 au mercredi 13 juin, 19 h, Les Sept Collines, Tulle (19000). septcollines.com
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