#étienne de la boétie
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lafcadiosadventures · 2 months ago
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canesenzafissadimora · 2 years ago
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Colui che tanto vi domina non ha che due occhi, due mani, un corpo, non ha niente di più dell’uomo meno importante dell’immenso ed infinito numero delle nostre città, se non la superiorità che gli attribuite per distruggervi.
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ahmetcumhur-blog · 2 years ago
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"Halkın cahil kesiminin doğal eğilimi bu yöndedir. Onu sevene ve onun için kendini feda edene karşı kuşku duyarken onu kandırana ve ona ihanet edene tamamen güvenir."
Étienne de la Boétie | Gönüllü Kulluk Üzerine Söylev
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bobmorane · 1 year ago
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pjimerson · 2 years ago
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quotes from Étienne de La Boétie
The fundamental political question is why do people obey a government. The answer is that they tend to enslave them- selves, to let themselves be governed by tyrants. Freedom from servitude comes not from violent action, but from the refusal to serve. Tyrants fall when the people withdraw their support. - Étienne de La Boétie
Obviously there is no need of fighting to overcome this single tyrant, for he is automatically defeated if the country refuses consent to it's own enslavement: it is not necessary to deprive him of anything, but simply to give him nothing ... It is therefore the inhabitants themselves who permit, or, rather, bring about, their own subjection, since by ceasing to submit they would put an end to their servitude.  A People enslaves itself, cuts it own throat , when having a choice between being vassals and being free men, it deserts its liberties and takes on the yoke, gives consent to its own misery, or, rather apparently welcomes it. - Étienne de La Boétie, author of "The Politics of Obedience: The Discourse of Voluntary Servitude" French Magistrate 1530-1563
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generaldavila · 8 months ago
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LA LIBERTAD ES LA ESCLAVITUD. Rafael Dávila Álvarez
  Si, También «La guerra es la paz» y «La ignorancia es la fuerza». El primer síntoma de una dictadura es el miedo. El que hay en España es de libro. Es un silogismo cuya conclusión les dejo a su inteligencia. Miedo a mirar, a escuchar, a escribir, a hablar y hasta a pensar. Prefiero 1984. Lo sabes y luchas. Aquí te diviertes y no hay ayer ni mañana. La situación es de tal calibre que la misma…
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genderisafuck · 10 days ago
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Go read "Voluntary Servitude" by Étienne de la Boétie. Its a bit shallow but its some more anarchist literature i found
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dreaminginthedeepsouth · 6 months ago
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De tant d’indignités, que les bêtes elles-mêmes ne sentiraient point ou n’endureraient pas, vous pourriez vous en délivrer, sans même tenter de le faire, mais seulement en essayant de le vouloir. Soyez donc ré-solus à ne plus servir et vous serez libres. Je ne veux pas que vous le heurtiez, ni que vous l’ébranliez, mais seulement ne le soutenez plus, et vous le verrez, comme un grand colosse dont on dérobe la base, tomber de son propre poids et se briser.
From all these indignities, such as the very beasts of the field would not endure, you can deliver yourselves if you try, not by taking action, but merely by willing to be free. Resolve to serve no more, and you are at once freed. I do not ask that you place hands upon the tyrant to topple him over, but simply that you support him no longer; then you will behold him, like a great Colossus whose pedestal has been pulled away, fall of his own weight and break in pieces.
— Étienne de la Boétie, Discours de la servitude volontaire ou le Contr'un p 17 (1548)
[Robert Scott Horton]
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christian-dubuis-santini · 7 months ago
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"Pauvres gens et misérables, peuples insensés, nations opiniâtres en votre mal et aveugles en votre bien, vous vous laissez enlever, sous vos propres yeux, le plus beau et le plus clair de votre revenu, piller vos champs, dévaster vos maisons et les dépouiller des vieux meubles de vos ancêtres.
Vous vivez de telle sorte que rien n'est plus à vous.
Il semble que vous regarderiez comme un grand bonheur qu'on vous laissât seulement la moitié de vos biens, de vos familles, de vos vies.
Et tout ce dégât, ces malheurs, cette ruine enfin, vous viennent, non pas des ennemis, mais bien certes de l'ennemi et de celui-la même que vous avez fait ce qu'il est, pour qui vous allez si courageusement à la guerre et pour la vanité duquel les personnes y bravent à chaque instant la mort.
Ce maître n'a pourtant que deux yeux, deux mains, un corps et rien de plus que n'a le dernier des habitants du nombre infini de nos villes.
Ce qu'il a de plus que vous, ce sont les moyens que vous lui fournissez pour vous détruire.
D'où tire-t-il ses innombrables argus qui vous épient, si ce n'est de vos rangs ?
Comment a-t-il tant de mains pour vous frapper, s'il ne les emprunte de vous ?
Les pieds dont il foule vos cités, ne sont-ils pas aussi les vôtres ?
A-t-il pouvoir sur vous, que par vous-mêmes ?
Comment oserait-il vous courir sus, s'il n’était d'intelligence avec vous ?
Quel mal pourrait-il vous faire si vous n’étiez receleur du larron qu'il vous pille, complice du meurtrier qui vous tue, et traîtres de vous-mêmes ?
Vous semez vos champs, pour qu'il les dévaste; vous meublez et remplissiez vos maisons afin qu'il puisse assouvir sa luxure; vous nourrissez vos enfants, pour qu'il en fasse des soldats (trop heureux sont-ils encore), pour qu'il les mène à la boucherie, qu'il les rende ministres de ses convoitises, les exécuteurs de ses vengeances.
Vous vous usez à la peine, afin qu'il puisse se mignarder en ses délices et se vautrer dans ses sales plaisirs.
Vous vous affaiblissez afin qu'il soit plus fort, plus dur et qu'il vous tienne la bride plus courte : et de tant d’indignités, que les bêtes elles-mêmes ne sentiraient point ou n'endureraient pas, vous pourriez vous en délivrer, sans même tenter de le faire, mais seulement en essayant de le vouloir.
Soyez donc résolus à ne plus le servir et vous serez libres.
Je ne veux pas que vous le heurtiez, ni que vous l’ébranliez, mais seulement ne le soutenez plus, et vous le verrez, comme un grand colosse dont on dérobe la base, tomber de son propre poids et se briser."
Étienne de La Boétie - Discours de la servitude volontaire (1576)
La psychanalyse nous permet de relire La Boétie en termes de discours, avec ce discours du Maître qu’est devenu le Discours Capitaliste, et la place du sujet en tant qu’il est impliqué dans la structure... Si le Discours Capitaliste ne fait pas lien social c’est qu’il se caractérise du déni de l’impossible ("Yes we can!", "Aujourd’hui tout est possible!"...) car se fondant sur cette particularité unique que le langage y apparaît comme instrument à disposition du sujet (alors que dans les autres discours le sujet est toujours un effet du signifiant)...
Le discours capitaliste nous fait croire que le sujet se sert lui-même à travers ce qu’il lui promet tandis qu’il ne fait que concourir à la perpétuation du discours... Nous nous sentons libres au sein du strict paradigme qu'il nous offre, c'est-à-dire dans la mesure où nous servons le Marché. Nous nous sentons libres précisément à l'endroit où nous sommes le plus serfs. Rien de plus ingénieux n'avait jamais été inventé...
La plus grande des servitudes est celle qui consiste à nous imaginer totalement désaliénés.
À l'inverse, c'est lorsque que nous abandonnons ce que nous imaginons comme étant notre liberté pour nous mettre au service d'une cause, c'est-à-dire d'un discours structuré autour d'un impossible réel, que nous sommes paradoxalement libres.
En nous mettant au service de ce type de discours, nous sommes forcés d'être libres, et en énonçant: "je sers ce discours" je préfigure du même coup un certain type de lien social déterminé. C'est donc en assumant ma servitude, mon aliénation que paradoxalement je peux exercer ma liberté.
Le Maître devient superflu au moment où l'Esclave consent à le servir. Comme lorsque nous sommes amoureux. L'amour est cette force qui nous contraint et qui nous tient. Servir l'Autre ne se fait alors jamais aux dépens de notre liberté, c’en est la manifestation même...
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abatelunare · 1 year ago
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La debolezza di noi uomini è tale che siamo spesso obbligati a obbedire alla forza: è necessario tergiversare, non possiamo sempre essere i più forti (Étienne De La Boétie, Discorso sulla servitù volontaria).
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daisydesetoiles · 4 months ago
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Friendship Day 2024 !
We're the 30th of July ! It's the International Friendship Day !
I love Friendship. Friendship is life <3
Thank you to my favourite friendships to (have) existe(d) ! Also to those minor, sweet bonds that I think to only when I'm really into it. But here, it's about 10 between the ones I love the most !
Napoléon Solo & Illya Kuryakin (Des agents très spéciaux / Man from U.N.C.L.E)
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2. Ophélie & Octavio (La passe-miroir / The mirror visitor)
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3. Étienne de La Boétie & Michel de Montaigne
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4. Geralt & Jaskier (The Witcher)
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5. Yuma Tsukumo & Astral (Yu-Gi-Oh ! Zexal)
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6. Héroïne & Stella (Dragon Quest IX : Les Sentinelles du Firmament / DQIX : Sentinels of the Starry Skies)
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7. Jessie, James & Miaouss (Pokémon)
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8. Robin de Locksley "Robin des Bois" & Pierre Dubois (Robin des Bois : Prince des voleurs / Robin Hood : Prince of thieves)
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9. Napoléon Solo & Illya Kuryakin (Des agents très spéciaux : Code U.N.C.L.E / Man from U.N.C.L.E)
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10. Jaden Yuki & Syrus Trusdale (Yu-Gi-Oh ! GX)
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canesenzafissadimora · 9 months ago
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Colui che tanto vi domina non ha che due occhi, due mani, un corpo, non ha niente di più dell’uomo meno importante dell’immenso ed infinito numero delle nostre città, se non la superiorità che gli attribuite per distruggervi.
Étienne de La Boétie
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aurevoirmonty · 2 years ago
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« […] mais les gens asservis, outre ce courage guerrier, ils perdent aussi en toutes autres choses la vivacité, et ont le cœur bas et mol et incapable de toutes choses grandes. Les tyrans connaissent bien cela, et, voyant qu’ils prennent ce pli, pour les faire mieux avachir, encore ils aident-ils. »
Étienne de La Boétie, Discours de la servitude volontaire (1548)
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blackcat-brazil · 1 year ago
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Oi, me ensina sobre o anarquismo?
O anarquismo é uma filosofia política que defende a abolição do Estado e outras formas de autoridade coercitiva, buscando uma sociedade baseada na cooperação voluntária, liberdade individual e igualdade. Os anarquistas acreditam que o poder e a hierarquia são intrinsecamente opressivos e que as pessoas devem ter o direito de governar suas próprias vidas.
Princípios fundamentais do anarquismo incluem:
Autonomia individual: Os anarquistas enfatizam a liberdade individual e a autonomia, acreditando que cada pessoa deve ter controle sobre suas próprias escolhas e ações.
Anti-autoritarismo: O anarquismo é contra todas as formas de autoridade coercitiva, incluindo o Estado, hierarquias sociais, instituições opressivas e sistemas de dominação.
Auto-organização e autogestão: Os anarquistas propõem a organização horizontal da sociedade, onde as pessoas se organizam em comunidades autônomas e tomam decisões de forma descentralizada, através de processos de tomada de decisão participativos.
Mutualismo e cooperação: O anarquismo valoriza a cooperação voluntária entre indivíduos e grupos, enfatizando a solidariedade, a ajuda mútua e a construção de relações baseadas no benefício mútuo.
Propriedade comum ou coletiva: Os anarquistas, em sua maioria, defendem formas de propriedade comum ou coletiva, onde os recursos e os meios de produção são controlados diretamente pelas comunidades e pelos trabalhadores.
É importante destacar que existem diferentes correntes dentro do anarquismo, cada uma com suas ênfases e abordagens específicas. Algumas das principais correntes incluem o anarco-comunismo, o anarco-sindicalismo, o mutualismo e o anarcofeminismo.
É interessante estudar as obras de teóricos anarquistas proeminentes, como Mikhail Bakunin, Piotr Kropotkin, Emma Goldman e Murray Bookchin, para compreender melhor as diferentes perspectivas dentro do anarquismo. Algumas das maiores obras anarquistas são:
"O Pr��ncipe", de Piotr Kropotkin.
"A Conquista do Pão", de Piotr Kropotkin.
"Desobediência Civil", de Henry David Thoreau.
"A Sociedade contra o Estado", de Pierre Clastres.
"A Política do Obedecer", de Étienne de La Boétie.
"A Condição Humana", de Hannah Arendt.
"A Desobediência Civil e Outros Escritos", de John Rawls.
"Ação Direta", de Voltairine de Cleyre.
"O Anarquismo: Da Teoria à Prática", de Daniel Guérin.
"O Que É a Propriedade?", de Pierre-Joseph Proudhon.
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revev2 · 2 months ago
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The Paradox of Voluntary Servitude: Insights from Étienne de La Boétie
In 1548, an 18-year-old named Étienne de La Boétie penned a remarkable treatise that continues to resonate with readers today. His work, “Discourse on Voluntary Servitude,” poses a perplexing question: Why do people willingly submit to tyranny when freedom is within their grasp? La Boétie’s central inquiry is both simple and profound: How can a single ruler, with no power beyond what the people…
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shalomelohim · 10 months ago
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Er ist wieder da / Il est de retour / He’s back (3′50)
Extraits du film du réalisateur et scénariste David Wnendt, “Er ist wieder da” (Il est de retour), sorti dans les salles de cinéma allemandes le 8 octobre 2015.
Un comédien (Oliver Masucci) déguisé en Hitler se promène dans les rues près de la porte de Brandebourg (Brandenburger Tor), située à l’entrée de l’ancien Berlin.
Regardez comment Hitler pourrait facilement être adulé si son esprit ou sa réincarnation réapparaissait de nos jours.
« Seules les personnes les plus fortes spirituellement, psychologiquement et intellectuellement résistent au diktat de ceux et celles qui prétendent vouloir diriger le peuple. Les autres sont malheureusement englouties. »
♥ ♥ ♥
[Article de 2021]
Ce film, qui est une adaptation du roman du même titre écrit par Timur Vermes, démontre de façon surprenante comment la population pourrait facilement accepter le retour d’un personnage qui aura commis les crimes les plus atroces et tomber en pamoison devant lui.
Avons-nous besoin de rappeler que Hitler est jugé de manière particulièrement négative par l’historiographie et la mémoire collective ?
Sa personne et son nom étant considérés comme des symboles du mal absolu.
Alors, comment concevoir que les gens puissent se soumettre aussi aveuglément à une autorité qui leur est ou leur sera de toute évidence hostile ?
Membre de l’Institut Canadien de Recherches Avancées (ICRA) et directeur de la rédaction de la revue annuelle REACH, Kurt Kleiner écrivait à propos de l’expérience de Stanford :
« Les chercheurs ont conclu que le risque de voir la tyrannie s’intensifier est plus grand quand des antécédents d’échecs dans le groupe font en sorte que les gens sont plus réceptifs à des solutions extrêmes et qu’une équipe dirigeante est là pour offrir ces solutions. Les chercheurs ont noté que cette analyse est conséquente avec ce qu’on sait de la montée du fascisme en Allemagne après la République de Weimar. »
L’expérience de Stanford (parfois surnommée effet Lucifer) est une étude de psychologie sociale menée par Philip Zimbardo en 1971 sur les effets de la situation carcérale, ayant eu un très grand écho social et médiatique. (Wikipédia)
En 1576, Étienne de La Boétie écrivait dans son Discours de la servitude volontaire (ou le Contr’un) :
« Il est incroyable de voir comme le peuple, dès qu’il est assujetti, tombe soudain dans un oubli si profond de sa liberté qu’il lui est impossible de se réveiller pour la reconquérir : il sert si bien, et si volontiers, qu’on dirait à le voir qu’il n’a pas seulement perdu sa liberté, mais bien gagné sa servitude. »
En 1963, l’expérience de Milgram évalua aussi le degré d’obéissance de la population devant une autorité qu’elle juge légitime et permit d’analyser le processus de soumission à l’autorité.
Nous pouvons faire le parallèle avec ce que nous vivons aujourd’hui durant cette « plandémie » de Covid-19.
Le 20 août 2021, j’écrivais dans un article intitulé “L’expérience de Milgram, ou pourquoi il est si facile pour les gens de se soumettre et d’obéir aveuglément à l’autorité d’un gouvernement” :
« Il est très facile pour un gouvernement de soumettre et de manipuler une grande partie de la population dans la direction qu’il souhaite la diriger. On le voit très bien aujourd’hui avec cette fameuse « crise covid » durant laquelle les gens se soumettent aux pires absurdités et aux plus dangereuses décisions qui leur soient imposées, comme par exemple les multiples injections d’un « vaccin à ARNm » qui n’a pas été suffisamment testé et dont on ne connaît pas du tout les conséquences sur le long terme.
Il n’est pas rare maintenant de voir une personne marcher seule sur le trottoir ou dans un parc, masquée jusqu’aux oreilles, comme si elle avait peur qu’un fantôme lui transmette un virus quelconque.
Pourtant le gouvernement ne lui a pas exigé cela… le travail de persuasion a tout simplement fait son œuvre. »
Source : Guy Boulianne
https://geo.dailymotion.com/player.html?video=x6vb9d6&
dailymotion
Extrait du documentaire “Ma vie dans l’Allemagne d’Hitler” de Jérôme Prieur (1′09)
Pour constater le degré d’embrigadement de la population à l’époque. A mettre en lien avec les dernières déclarations messianiques enflammées entendues sur un plateau TV
À l’été 1939, une grande enquête est lancée par trois professeurs de Harvard auprès des Allemands qui se sont exilés depuis que Hitler est arrivé au pouvoir : ils doivent raconter leur vie en Allemagne « avant et après le 30 janvier 1933 », et pourquoi ils ont choisi l’exil.
Hommes et femmes, de tous âges, ils sont juifs, mais aussi protestants, catholiques, sans religion, opposants politiques, résistants de tous bords…
Les milliers de pages qu’ils ont noircies et envoyées des quatre coins du monde sont restées largement ignorées jusqu’à aujourd’hui.
Ce film nous fait entendre pour la première fois la voix de ces femmes et de ces hommes qui ont réussi à fuir à temps le pays des nazis.
Contexte de la conquête du pouvoir
A la veille des années 1930, Berlin vit les derniers feux d'une enivrante période de fêtes et de bouillonnement artistique. Entre explosion du chômage, institutions fragilisées et tensions politiques exacerbées, l'Allemagne sombre dans une grave crise. Ce climat délétère profite à Adolf Hitler, dont les idées contaminent peu à peu l'ensemble de la société. Par conviction ou simple opportunisme, les travailleurs réduits à l'indigence, comme une partie des élites, se tournent massivement vers le Parti national-socialiste (NSDAP). Après le choc du 30 janvier 1933, qui a vu le maréchal Hindenburg nommer Hitler au poste de chancelier, beaucoup croient encore que le leader nazi ne résistera pas à l'exercice du pouvoir. Pourtant, moins d'un mois après, l'incendie du Reichstag lui offre l'opportunité de mener une sanglante campagne de répression contre les communistes. Après sa victoire aux législatives du 5 mars, Hitler se voit attribuer les pleins pouvoirs par le Parlement. Les SA, le bras armé du parti, font régner la terreur dans les rues en poursuivant leur entreprise de persécution des ennemis du régime, jetés dans les premiers camps de concentration. 
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