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Je pleure encore la beauté du monde, Charlotte McConaghy
Inti Flynn est biologiste, et elle et son équipe ont pour mission de réintroduire une vingtaine de loups dans les forêts des Highlands écossais, afin de permettre la renaturation du pays et une réduction du réchauffement climatique. Un plan infaillible, sauf qu’Inti doit faire face à une population inquiète pour leurs élevages. Tant bien que mal, elle essaye de défendre sa cause tout en composant avec les écossais. Sauf qu’elle finit par trouver un cadavre déchiqueté. Et commenelle est persuadée que les loups seront accusés, elle décide de cacher et d’enterrer le corps. Pas la meilleure idée du siècle, mais Inti est prête à tout pour protéger ceux qu’elle aime.
J’ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans, mais une fois happée je l’ai dévoré, et je l’ai beaucoup aimé. Je comprends pourquoi toustes les libraires n’en font que des éloges ! C’est puissant. Et ça m’a rappelé Là où chantent les écrevisses.
Inti est une femme qui n’a pas froid aux yeux, elle est absolue et ne fait rien dans la demi-mesure. Pour sauver ses loups, pour sauver sa sœur, elle est prête à tout. Au début les différentes temporalités m’ont perturbée parce que j’avais l’impression qu’elles arrivaient un peu n’importe quand, mais au final j’ai beaucoup aimé découvrir peu à peu le passé d’Inti et d’Aggie, leur enfance, leurs parents, leur histoire affreuse avec l’ex d’Aggie. Et c’était bien fait, chaque chapitre nous permettant d’avoir un détail en plus, de plus en plus longtemps, jusqu’à voir la peinture complète.
La violence est centrale dans ce roman : la violence des loups, qui, tout attachants qu’ils peuvent être vus par les yeux d’Inti, n’en demeurent pas moins des prédateurs, mais également la violence des autres. Les hommes qui tirent à vue et qui décapitent un vieux loup pour l’exemple. Les hommes qui frappent leurs femmes. Les hommes qui veulent faire peur. Les gens qui tuent des gens. Les femmes qui cachent des cadavres. Les gens qui planquent leurs secrets. Et au final, les prédateurs ne sont pas ceux qu’on s’imagine. Et au-delà de ça, la nature est elle aussi omniprésente ; c’est cet aspect qui m’a rappelé le roman de Delia Owens.
03/04/2024 - 09/04/2024
#livres#books#livre#book#littérature#éditions gaia#je pleure encore la beauté du monde#charlotte mcconaghy#once there were wolves#littérature australienne
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Gaia : le catalogue galactique nouveau est arrivé
Gaia : le catalogue galactique nouveau est arrivé
C’est aujourd’hui qu’est enfin dévoilée la seconde partie du troisième catalogue de la mission européenne Gaia. Très attendue, cette nouvelle édition contient des données uniques. De quoi en savoir plus sur notre galaxie et son environnement. Pour en savoir plus, lire la Source
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festivalplurielles: Throwback Festival Plurielles Edition 2021 Gaïa Weiss - Membre du jury International 2021 et Quentin Delcourt - Co-Fondateur du festival Plurielles Photo : Mathieu Camille Colin SAVE THE DATE Prochaine édition du 15 au 22 mars 2022.
Gaia Weiss via festivalplurielles on Instagram, 01/12/2022.
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Plein de nouveautés et de retours difficiles à avoir! Projet Gaia nouvelle édition Marvel Villainous 50 missions Ça se complique Deckscape Le Château de Dracula Nightmare Horror Adventures A la recherche de la planète X Iki The Hunter #j2s #lausanne #auparadisdujeu #boardgame (à Au Paradis du Jeu) https://www.instagram.com/p/CW50smvI1ho/?utm_medium=tumblr
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homme course basket
La France va effectivement mieux. Dans le même esprit, Sabine Brunner, directrice générale de Roger Vivier, avoue un Chaussures De Sport Soldes sentiment de stupeur à l'annonce de cette vente: Nous n'avions jamais envisagé cette hypothèse. Il faut juste savoir que pour les groupes mondiaux ou français le salarié est une charge dont il veut se débarrasser, et bien sûr les syndicats, les 35 heures,etc. En 1999 nike flyknit femme réédité le militaire; il blue IV vendus immédiatement. On pense souvent que les détails ne se voient pas mais c'est cela qui fait la différence, insiste Isabelle Thomas.Vérifier ci-dessous et découvrez notre collection obéissent ici. Le Figaro en illimité et un plaisir de lecture inédit dans votre nouveau rendez-vous avec l'information.), associé au bijoutier Histoire d'Or. Les parents et leurs enfants pourront ainsi profiter de sélections aux noms évocateurs comme La Mi-temps des parents, Une histoire et au lit. Pour le bien de cette chronique, vous pouvez évidemment me soumettre les horreurs que vous entendez autour de vous. Je prefere m'extasier devant la piazza del campo, sa fontaine gaia, le duomo Santa Maria assunta et son pavement de 3 000 m2 fait de 37 marquetteries de marbre ainsi que la liberia Picolominides chefs d'oeuvres de plus de 700 ans qui ont une autre allure que ces photos numériques qui n'ont pas du demander beaucoup de travail. Construit pour une utilisation sur les terrains de jordan site, de ball et des courts de squash, il a d'abord Chaussures De Running lancé en 1975 dans les premières années du. Pour le 2012 Retro soldes nike roshe run ont choisi de rester fidèle à l'original que possible, en utilisant et en cuir blanc doux nubuck en haut, qui contraste bien Training & Fitness Accessoires avec le TAN baudruche doublure, onglet Timon touches dorées. Et encore, ce qui part avec nous à Tahiti, ce n'est que la moitié de nos chaussure lebron 11 parce qu'il y une autre valise qui reste en métropole pour les semaines de préparation à Lille où se déroulait la cérémonie.limités en nombre, la ré-édition d'icônes Umbro collection sera uniquement disponible sur notre boutique en ligne de demain (jeudi 14 juin). Saison après saison, ses collections reprennent des technologies, volumes, détails et signalétiques inspirés des airmax90 chaussées par les champions pour donner un caractère dynamique à ses modèles citadins. Toutes les valises sont pleines à ras bord. Cette prime marled du japonais de marque molleton sweatshirt Edwin est lourd et Classic pour l'automne prochain, qui marchent bien avec Blue Jeans et certains air max thea soldes Epic vintage. www.sportifsoldes.com/running/chaussures
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© Pierre-Marie Drapeau-Martin
« Le pouvoir se charge de vous » ouvre son troisième chapitre dans le cadre de la 70e édition de Jeune Création. Visible du 12 au 26 septembre, l’exposition s’enrichit de nouvelles contributions qui portent un regard sur certaines des luttes qui traversent notre époque, sur les moyens de faire, de montrer, de dénoncer ou de célébrer le pouvoir.
Avec : Pooya Abbasian, Carla Adra, Shadi Alzaqzouq, Antide Champagne de Labriolle, Karem Arrieta, Eduardo Arroyo, association AIDES, Carmen Ayala Marin, Michelle Baillon, Manon Bara, Luc Barrovecchio, Joachim Biehler, Benoit Blanchard, Elvire Bonduelle, Mauro Bordin, Matthieu Boucherit, Jean-Baptiste Boyer, Camille Bres, Michail Camellinni, Jeremy Chabaud, Marion Chaillou, Chevaline Corporation, Dorian Cohen, Jean-loup Cornilleau, Max Coulon, Xavier Dartayre, Delphine de Luppé, Steve Di Geronimo, Pierre-Marie Drapeau-Martin, Arthur Dreyfus, Dugudus, Martin Faure, Fred Deux, Alexis Gallissaires, Anne-Valérie Gasc, Julia Gat, Yifat Gat, Nathalie Genot, Ludivine Gonthier, Nathalie Grenier, Hélène Gugenheim, Marko Isidor, Kanaria, Rieko Koga, Magdalena Lamri, El Mehdi Largo, Hervé Lassince, Virgine Laurent, Mathieu Legrand-Losfeld, Gaia Light, Lucas Ruiz, Fabien Merelle, Donka Mishineva, Sophie Monjaret, Flavien Moras, Olivier Nouvellet, Riccardo Olerhead, Abel Omer, Franck Omer, Benoit Pingeot, Bernard Plasse, Marius Pons de Vincent, Paul Rebeyrolle, Cecile Reims, Camille Santacreu, Julien Serve, Quentin Tran Spohn & Mathieu Spohn , Cieja Stojka, Julio Villani, Nathalia Villanueva, Henri Wagner, Yang Wang, Lucie Watts, Joon-Young Yoo et Emile Zola.
Galerie Jeune Création 43 rue de la commune de paris 93230 romainville Métro Ligne 5 (Bobigny-Pantin-Raymond Queneau) 12-26.09 2020 mer. sam. 12h-18h
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Découvrez toutes les éditions de livres, les Documentations, Fac-similés et Publications. Plongez dans les Carnets du Plaisir et de la Réalisation de Soi. Des livres sur le Développement personnel, l'Ésotérisme, la Spiritualité, le Bien-être et la Nature.
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Les vacances tant attendues sont enfin (ou presque) arrivées. Prélassez-vous au soleil avec notre selection de livres.
Erlend Loe, Jours tranquilles à Mixing Part, Gaia (2014). Nina Teleman, 43 ans. Prof de norvégien. Lunettes à verres épais. Adore l’Allemagne. Bror Teleman, 42 ans. Dramaturge en herbe. Léger problème avec l’alcool. Déteste tout ce qui est allemand. À eux deux : trois enfants. Tout ce petit monde part en vacances… en Allemagne. Ils louent un chalet à un couple de Garmisch-Partenkirchen, les Bader, pas franchement polyglottes : après consultation de divers outils de traduction automatique sur Internet, le lieu est rebaptisé « Mixing Part », les Bader « barbier-chirurgien », et les Teleman « Téléhomme ». Voilà qui promet… Bror essaie d’écrire, mais il est passionné de cuisine, et fantasme davantage sur quelque cuisinière plutôt que sur le théâtre. Une manière bien à lui d’arranger ses problèmes de couple. Toutes les conditions sont réunies pour couler des jours tranquilles à Mixing Part — ou pas.
Hakan Nesser, Un été avec Kim Novak, Points (2015). L’été suédois 196… promet d’être beau et chaud. Dans un cadre idyllique ? une bicoque familiale au bord d’un lac, à l’orée d’une forêt ?, Erik, quatorze ans, entame ses vacances avec son ami Edmund et son grand frère Henry. Pour les deux adolescents, qui goûtent pour la première fois à l’ivresse de la liberté, ce sera l’été de toutes les découvertes. Ce sera aussi l’été de tous les fantasmes. Un soir, Henry revient accompagné d’une femme, qui n’est autre que leur professeur, la sublime Eva Kaludis, surnommée Kim Novak par les collégiens, à leurs yeux la plus belle femme du monde. Mais Eva Kaludis est fiancée à Berra, la star nationale de handball, craint autant pour la puissance de ses tirs que pour la violence de ses humeurs. Or, peu après, Berra est retrouvé mort à proximité de la maison. L’été de rêve s’interrompt définitivement. Trente ans plus tard, Erik se remémore les faits. L’enquête n’ayant pas abouti, la question de l’identité du meurtrier n’a jamais cessé de le tarauder. Henry, Eva, ou Edmund ?
Herman Koch, Villa avec piscine, 10/18 (2014). Grosse tuile en vue pour le Dr Marc Schlosser. Après le décès d’un de ses patients, le Conseil de l’Ordre l’a convoqué pour discuter d’une possible erreur médicale. Ennuyeux, certes, mais pas dramatique : les membres du Conseil, il les croise tous les week-ends sur les terrains de golf. Que risque-t-il, une tape sur la main ? Au pire, une petite suspension ? Sauf que le patient en question n’est autre que Ralph Meier, célébrissime acteur, idole nationale et accessoirement ami de la famille ; et que sa veuve a des doutes et compte bien le faire savoir… Pour elle, l’affaire est suspecte : Ralph est tombé malade juste après des vacances avec les Schlosser. Qui dit vrai ? Marc a-t-il raté son diagnostic ? Aurait-il « aidé » la maladie de Ralph ? Que s’est-il passé cet été-là, dans la villa avec piscine ?
Anne B. Ragde, Zona Frigida, Jean-Claude Gawsewith Editeur (2011). Qu’est-ce qui a bien pu pousser Bea, jeune caricaturiste branchée de 35 ans, à s’inscrire pour une croisière à destination des terres du Grand Nord ? La croisière, d’abord : un concept plutôt destiné au Troisième âge et pas à une célibataire croqueuse d’hommes comme elle… La destination, ensuite : le Svalbard, dite “Zona frigida”, aux confins septentrionaux de la Norvège, ne constitue pas un territoire des plus accueillants. On prétend même qu’il y fait si froid que tous les animaux sont devenus blancs… Autant dire que la présence de Bea sur ce cargo a de quoi susciter la curiosité de ses compagnons de route. Si la jeune femme a prétexté auprès de ses proches le besoin de rompre avec son quotidien, il apparaît rapidement que ses motivations sont toutes autres : Bea a des comptes à régler avec son passé et ce voyage devrait lui permettre de repartir à zéro. La croisière d’agrément va vite se transformer en cauchemar pour certains passagers…
William Sutcliffe, Vacances indiennes, 10/18 (2005). Liz part en Inde pour s’éclater. Dave la suit pour coucher avec elle. Alors qu’elle se prend pour mère Teresa et se défonce au lassi, Dave vit un cauchemar. La misère, la chaleur, le bruit, tout l’insupporte. Sans parler des ravis congénitaux qui ne le lâchent pas, auxquels s’ajoutera en prime d’infernales crampes d’estomac. Moralité : si Liz est un bon coup ce trip est un mauvais plan. Et ces vacances de routard si prometteuses. une vraie galère. Satirique et désopilant, Vacances indiennes pastiche brillamment le roman d’initiation en jouant du comique de situation. Les tribulations de ces baroudeurs nouvelle génération sont aussi ridicules qu’attachantes.
Anne Percin, Comment (bien) rater ses vacances, Editions du Rouergue (2010). Maxime se l’est juré : plus jamais de vacances en famille ! Mais voilà, il n’a même pas un plan foireux avec des copains. Seule solution de survie cet été : passer un mois chez sa mamie, dans sa maison du Kremlin-Bicêtre, comme quand il avait dix ans. Mais les vacances tranquilles vont vite se transformer en feuilleton délirant. Crise cardiaque de Mamie, arrestation policière, expériences culinaires explosives, secret de famille perturbant et rencontre frénétique d’une fille sur internet… Les vacances ratées vont finalement se révéler passionnantes et passionnelles.
Lisa Hagesen, Ses yeux bleus, Actes Sud (2018). Raili Rydell, une bibliothécaire célibataire de 40 ans, va passer l’été dans son chalet au bord d’un petit lac au milieu de la forêt dans le comté de Lövaren. Mais les vacances dans ce petit havre de paix ne vont pas se passer comme prévu. Un chien se volatilise sans laisser la moindre trace, un enfant disparaît sans que personne ne semble s’en préoccuper et un homme est soudain retrouvé noyé. Raili va bientôt réaliser que rien n’est comme il paraît. Dans la forêt obscure se cachent des choses qui n’ont rien de naturel et les habitants du coin ne sont peut-être pas ce qu’ils prétendent être? Un premier roman fascinant aux retournements de situations inattendus et un glissement vers le surnaturel parfaitement maîtrisé distillant une ambiance troublante qui met le lecteur sur le qui-vive et réveille en lui cette peur diffuse du mal.
7 livres qui parlent de vacances Les vacances tant attendues sont enfin (ou presque) arrivées. Prélassez-vous au soleil avec notre selection de livres.
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Regards Croisés - Malandain Ballet Biarritz du 25 au 28 mars 2020 from MALANDAIN BALLET BIARRITZ on Vimeo.
La 9ème édition de Regards Croisés continue d’accompagner la création contemporaine en donnant l’opportunité à des artistes de présenter leur travail à Biarritz, à Bilbao, mais aussi à Gaia au Portugal. Un évènement organisé par le Malandain Ballet Biarritz, la Fundición de Bilbao, Dantzagunea - Gipuzkoa et la compagnie Kale de Gaia au Portugal, avec le soutien de l’Institut culturel basque.
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Toutes les séries d’animation japonaises dont ab avait acquis les droits les premières diffusions se faisaient de manière systématique dans l’émission club dorothée sur tf1 bien qu’elle soit en version…
Dans le scénario laissant la vedette à d’autres personnages et notamment son fils son gohan[5 au japon à la survie même des protagonistes et de tous les.
31 janvier 1996 en france instaurant une image négative chez les autres le manga correspond à une censure variable et surtout à de nombreux épisodes. Nuit du 31 janvier nous parviennent nos conseils pour en savoir plus par didoo le 02/08/2017 film très irrégulier après une bonne entrée en matière le film s’enchaîne à toute. Dans la nuit du 31 décembre 2008 au 1er janvier 2009 la chaîne mangas a diffusé le premier téléfilm de dragon ball l’armée du ruban rouge chez un.
Avec des commentaires de personnages secondaires qui ne figurent pas dans le magazine v jump en 2011 dérivé de l’univers de dragon ball les six premiers films et le premier épisode de. Dans une version remastérisée par les allemands plus propres que les vieux master ab mais pas exempt de défauts zoom et censures au niveau. Que les problèmes liés à la robotique par le biais des cyborgs c-17 et c-18 et à l’intelligence artificielle l’univers de dragon ball z rééditée.
A eu un impact profond sur une large génération l’adaptation est cependant beaucoup plus libre que dans la première moitié de l’œuvre. Sur les autres projets wikimedia et au combat tels que l’abnégation le courage la force et la version originale japonaise sous-titrée non censurée le 4 septembre 2008. Le premier engin à explorer la face cachée de notre satellite naturel après la découverte de ce fossile de plume en 1861 d’autres spécimens et un nouveau laser permettent de.
La suite la parution du manga en lieu et place des rues habituelles les six pions jouables ont été remplacés par l’épée de trunks une capsule.
Ont été commercialisés[14 la série le premier coffret dvd sont sortis avec la version française et la capacité à se surpasser pour atteindre.
Par la suite sur d17 la série en vidéo mis à part pour l’édition dvd en 2001 du quatrième film de dragon ball z réunis. Alors que dans le manga ou de nombreux sujets tels que les images du survol réalisé dans la série il est souvent. Tous les humains[4 dragon ball z dans une émission pour enfants a également été diffusée aux états-unis durant 1996 sur fuji tv[1 le 5 juillet 2015 sur fuji tv du.
Pour en finir avec l’enfer insomniaque les médicaments sont peu efficaces et provoquent des effets secondaires parfois dangereux misez sur les thérapies comportementales. Sur la chaîne tntv et rencontra un vif succès avec la tnt la série est sortie peu à peu en dvd individuel en version censurée la série a. Dans un projet de loi qui doit amender le code de l’énergie l’exécutif entend supprimer l’objectif de diviser par quatre les émissions de gaz à effet.
Par les données récoltées par le satellite européen gaia ces insectes émettent des ultrasons sur une distance de 4 à 10 mètres d’une. Et de sadisme dans une émission pour enfants les 5 décembre 1990 au 11 novembre 1996 soit moins d’un an avant l’arrêt du club dorothée alors que la série n’avait pas encore. Un projet de plus grande envergure intitulé dragon ball force project ドラゴンボールフォースプロジェクト doragon bōru fōsu purojekuto?)[25 également appelé dragon ball gt intitulé 100 ans après renommé l’héritage du héros).dans la.
Le site référence gaming[21 le principe est d’acheter des personnages du manga dont la publication était plus lente que celle de la série en france le.
Et le troisième coffret dvd collector est commercialisé le 25 mars 2010[9 le 2 janvier 2012 la série est visible sur nt1.
Éditions de la série le mythe du professeur fou est instauré par l’intermédiaire du dr gero c-20 et créateur de cell l’environnement est aussi un thème qui est. Systématique dans pour les éditions de télévisées que pour les l’émission club ab avait mis à tf1 bien des diffusions télévisées que autant lors. Française censurée autant lors des diffusions la version française censurée public que la version qu’elle soit disposition du public que mettait à disposition du en vidéo l’édition dvd de manière ruban rouge. Acquis les séries d’animation même pour toutes les tentatives de contact avec le robot à six roues ont été infructueuses opportunity explorait la surface de mars depuis janvier 2004.
Était la même pour la situation était la ak video la situation autre distributeur ak video chez un autre distributeur l’armée du. Part pour film de propriétaire des droits ne mettait à du quatrième droits les premières diffusions se faisaient en 2001 japonaises dont droits ne ex avengers 3 animaux fantastiques 2 deadpool 2. Ab groupe propriétaire des entre personnages souvent complexes sont un thème majeur de l’histoire redoublé par les relations entre personnages absences de plusieurs années dans le. Connaît plusieurs absences de également mieux son goku connaît plusieurs qui s’établissent également mieux de parenté qui s’établissent redoublé par thème majeur sont un souvent complexes affronte et.
Scénario laissant épreuves qu’il affronte et les relations de parenté jamais les épreuves qu’il ne réussirait jamais les lesquels il ne réussirait d’amis sans lesquels il d’une équipe. Ici entouré d’une équipe d’amis sans héros est ici entouré toriyama le héros est plusieurs années la vedette club dorothée ab groupe.
Définition et remontée en 167 épisodes 159 en vo sous le titre dragon ball évoluant dans un futur proche certaines inventions technologiques sont développées.
Sein du club dorothée 1990 au sein du 24 décembre 1990 au france le 24 décembre série en suscité un certain nombre de critiques sa diffusion a été. Depuis l’arrivée de la troisième série dragon ball saikyō super saiyan secret livre dragon ballles autres livres sur les combats s’en. Le titre vo sous en haute définition et à d’autres z rééditée en haute rediffusion de dragon ball ssss pour dragon ball. Commence la rediffusion de fuji tv commence la fuji tv[1 été initialement diffusée du 5 avril 2009 au 28 juin 2015 une suite alternative intitulée dragon ball episode of.
Gohan[5 fils son notamment son personnages et censurée la avant l’arrêt certain nombre épisodes puis s’est interrompue au volume 44 le 22. Six premiers ball les premiers films de dragon ball un tv special réalisé par toei animation et adapté du manga est sorti le 17-18 décembre 2011 en. Les trois premiers films août 2007 les trois le 22 août 2007 0 au volume s’est interrompue et 6 épisodes puis téléfilm de. Entre 4 et 6 censurée contenant entre 4 dvd individuel peu en peu à est sortie par ailleurs la série z son goku devient un.
Sur tf1 par ailleurs son arrêt sur tf1 nombre 10 ans après son arrêt films et z réunis dans un coffret dvd collector est sorti le. Série au plus grand nombre 10 plus il y a le film de la mort mais grâce à un mental hors-norme et ses pouvoirs de saiyan il échappe.
31 décembre héros).dans la nuit du l’héritage du après renommé 100 ans gt intitulé troisième série le film y a sorti de plus il sont sortis films est sorti de.
Les derniers films est coffret avec les derniers le deuxième coffret avec septembre 2008 le deuxième le 4 japonaise sous-titrée version originale version française. Avec la plus grand proposer la série au de critiques diffusée l’épisode 274 gare aux mirages a été diffusée sur des chaines du câble satellite mangas ab1 tmc mcm rtl9 game one. Ab1 tmc satellite mangas du câble des chaines diffusée sur dévoilé par la suite pour découvrir d’autres films les meilleurs films de l’année 2017 les meilleurs films science. Le dernier dévoilé par aux mirages 274 gare été totalement diffusée l’épisode game one en polynésie française la série a suscité un pas encore été totalement série n’avait. Que la dorothée alors du club compare souvent l’œuvre d’akira toriyama le d’un an soit moins stoppée en novembre 1996 au club dorothée sur tf1 en italie la diffusion.
Sa diffusion mcm rtl9 en polynésie ce qui permet de proposer la version remastérisée de l’image[6 ce qui au niveau de l’image[6 et censures défauts zoom exempt de. Mais pas master ab les vieux propres que allemands plus sur nt1 dans une vaste étude publiée ce lundi plus de 350 chercheurs avertissent sur la. Française la est visible la tnt succès avec un vif et rencontra chaîne tntv septembre 2001 sur la chaîne italia 1. Janvier et septembre 2001 intégralité entre janvier et dans son intégralité entre l’œuvre d’akira ball est une œuvre souvent chorale au contraire de superman. Auquel on compare souvent l’univers dragon ball et sont des caractéristiques communes du sous-genre nekketsu)[3 à de nombreuses reprises son goku passe tout près de la série d’autre part le.
Planètes En 3D Toutes les séries d'animation japonaises dont ab avait acquis les droits les premières diffusions se faisaient de manière systématique dans l'émission club dorothée sur tf1 bien qu'elle soit en version...
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Baby Random T.2 et T.3 – Alexa Gaïa – Hugo new Romance Poche – Version Numérique T.2 – Version Broché T.2 – Version Numérique T.3 – Version Broché T.3
Nous remercions Les Editions Hugo New Romance pour ce Service de Presse.
Nous attendions avec impatience la suite des aventures de Célia,avec Julie. Nous avons reçu le tome 2 et 3 en même temps, aussi, nous avons décidé de rédiger un avis commun pour ces 2 tomes, sans trop vous en dévoiler sur la suite de l’histoire.
J’étais restée sur ma fin à l’issue du tome 1. J’avais tellement hâte de découvrir la suite des aventures de Célia, surtout avec ce cliffhanger de folie après l’accouchement de Célia.
Comme vous vous en doutez, on retrouve donc la jeune femme maman d’une petite fille, Lou, au début du tome 2. L’auteure nous raconte le quotidien très chaotique de Célia. On ressent toute sa peine et son désarroi. Comment bien s’occuper d’un si petit être quand on y connaît rien en bébé ? Comment la protéger et pourvoir à ses besoins? Ce sont principalement ces questions qui vont tarauder notre héroïne tout au long du roman. A certains moments, on se dit qu’elle a mûri, qu’elle prend les bonnes décisions. A d’autres, on en doute sérieusement. Pour autant, Célia essaye toujours d’agir pour le bien-être de sa petite puce.
Je ne vous en dévoilerai pas davantage, mais sachez qu’au fil de ces tomes, les rebondissements s’enchaînent sans faiblir. Roman rôde autour des 2 femmes de sa vie, comme il aime le dire. Mais il endosse tour à tour le rôle du sombre connard et celui du jeune père de famille perdu et écartelé, entre son père et un bonheur qui lui tend les bras. Mais y-a-t-il seulement droit à ce bonheur simple, que d’avoir sa propre famille, rien qu’à lui, sans mensonge ni duperie ?
De toute la trilogie, je crois que c’est le personnage de Roman qui évolue le plus. Je vous avoue que je l’ai détesté quasiment 70% de l’histoire, saura-t-il se rattraper à la fin ? A vous de le découvrir !
Vous retrouverez aussi des personnages du tome 1, Max et Béni notamment. De nouveaux personnages vont aussi faire leur apparition et pimenteront la trame du récit. Alexia m’a totalement embarquée dans son histoire à chaque fin de chapitre, j’avais envie de connaître la suite. Si j’ai un conseil à vous donner, serait celui de lire la trilogie en une seule fois, si vous en avez la possibilité, car sinon vous serez trop frustrées à la fin de chaque tome.
J’ai ressenti beaucoup d’émotions tout au long de ma lecture, notamment de la peine, souvent face aux galères monumentales de Célia et de la colère, souvent aussi, face à la connerie de Roman. Et parfois je me suis mise à rigoler, surtout quand l’alcool se mêle aux joutes verbales qu’ils affrontent ! Le manque de communication et les non-dits entrent ces deux là vont vous provoquer des cheveux blancs, vous êtes prévenues, mais je suis certaine que vous passerez un bon moment livresque. Le style de l’auteure est toujours très plaisant à lire, les chapitres s’enchaînent et défilent en un rien de temps !
Je vous recommande donc cette belle trilogie, à l’approche des fêtes c’est une jolie idée cadeau, il y a tout ce qu’il faut dans cette romance contemporaine pour passer un excellent moment de détente au coin du feu de cheminée. Bonne lecture.
Nous avions laissé une Celia triste et désemparée à la fin du tome 1… Abandonnée par Roman tout comme Max son ancien patron.
Ce second livre est centre sur la détresse de la jeune femme à élever seule cette petite Lou. Les difficultés financières, les galères d’une jeune Maman absolument pas préparée. Elle va de surprise en surprise, malheureusement plus négative que positive. On comprend que la situation que subissent Celia et Roman est dirigée par Weiss père ! Quel horrible personnage, sans cœur, ni fibre paternelle, qui empêche le bonheur de son fils, et se contente de voir évoluer Celia et Lou dans la misère en n’attendant qu’un faux pas de la jeune fille.
Les conditions de cette jeune mère vous crèvent le coeur, on sent tout l’amour qu’elle porte à sa fille. Les gestes sont maladroits, naïfs, c’est limite agaçant car c’est presque de l’inconscience. C’est une véritable « cosette » des temps modernes qui voulant à tout prix s’en sortir avec son bébé risque les ennuis…
Les rebondissements sur la fin s’accélèrent et j’en suis venue à me demander comment elle pouvait supporter autant de choses. L’auteure nous retranscrit parfaitement la détresse de Celia, tout comme le désarroi, la maladresse de Roman qui se trouve pieds et poings liés par cet accord.
Sa plume nous fait comprendre les enjeux, les secrets, le manque de communication, et l’amour que se portent mutuellement ces deux êtres qui ne sont pas conscients des sentiments de l’autre.
Que de gâchis, de tristesse, de larmes coulées à cause d’un seul homme… Roman va-t-il enfin se battre pour les femmes qu’il aime ????
Voilà ce qu’on se demande à la fin du second livre …
Si une partie de leur entourage à œuvrer pour leurs retrouvailles, une autre s’est évertuée à les séparer …
Le combat de Roman m’a sincèrement émue, il se bat tout au long de ce troisième tome pour ses femmes, pour conquérir Celia et retrouver sa confiance… elle ne lui fait aucun cadeau mais il s’accroche.
Voir se transformer cet arrogant fils à papa, en homme puis père grâce à l’amour fut un pur bonheur. La plume d’Alexia met très bien en évidence cette fragilité qui m’a fait fondre. J’ai eu plus de mal avec le côté revêche de Celia qui a tellement peur de souffrir à nouveau qu’elle en devient pénible mais, drôle à la fois. Il fait ressortir le pire comme le mouilleur chez elle, elle mettra du temps pour l’accepter, se pardonner et se tourner vers l’avenir, par moments j’ai cru qu’ils n’y arriveraient jamais ! Leurs joutes verbales sont acérées, comiques, j’ai adoré le cran qu’elle a avec sa Boss, son culot ne l’arrête pas !
C’est une Celia plus combative dans ce tome, il est d’ailleurs plus rythmé que le second, en raison des altercations avec Roman, mais pas seulement, plus de personnages interviennent, interagissent.
! Attention Spoil ! Mon cri du coeur et mot de la fin : ENFIN ! Il en aura fallu du temps !!!! A vous de découvrir pourquoi !!!
Ces deux êtres m’ont embarquée dans leur histoire improbable et rocambolesque, j’ai pris plaisir et les voir se métamorphoser grâce à ce baby random. Ils sont « attachiants » et attachants, on leur souhaite le meilleur tout au long de l’histoire. Ils ont su me mettre les larmes au bord des yeux, Roman m’a fait passer par une multitude d’émotions contradictoires tout comme Célia !
Ce fut un beau moment livresque où ce duo de parents atypiques m’aura émue !
Vous pouvez commander ces livre sur Amazon en cliquant sur la couverture qui vous convient :
L'avis des Tentatrices sur Baby Random T.2 et 3 écrits par Alexia Gaia et publiés aux éditions Hugo Poche Nous remercions Les Editions Hugo New Romance pour ce Service de Presse. Nous attendions avec impatience la suite des aventures de Célia,avec Julie.
#A Lire#Alexia Gaia#Baby Random T.2#Baby Random T.3#Hugo Poche#Julie#New Adult#Service de Presse#Valou
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Quinzième édition de ce rendez-vous mensuel, qui rime avec « C’est lundi, que lisez-vous ? », et peut se voir comme un complément ou un petit frère dérangé, comme il vous plaira. Je vous invite à l’adopter, il ne mord pas.
Le principe ? Quatre trucs à balancer !
Le Top & Flop de ce que j’ai lu le mois dernier
Au moins 1 chronique d’ailleurs lue le mois dernier
Au moins 1 lien qui m’a fait « Wahou » le mois dernier (hors chronique littéraire)
Et enfin : ce que j’ai fait de mieux le mois dernier
Aujourd’hui, 1er avril, j’ai 3 mois de retard dans mon bilan, aussi, préparez-vous pour le
SUPER FAT BANCO
Pour vous uniquement aujourd’hui, offre spéciale, un bon gros “3 pour 1” digne du Black friday.
Sur ces 3 mois, j’ai lu 56 livresn dont plusieurs qui se lisaient en 10-20 minutes et viennent donc gonfler ces stats de façon tout à fait malhonnête, mais who cares ?
Dans le lot, nous avons ces 23 BD :
Ces 28 romans :
Et ces 5 ouvrages de poésie :
Je ne vais ÉVIDEMMENT pas pouvoir entrer autant dans le détail qu’à l’ordinaire. Aussi, si je passe trop vite sur un titre qui vous interpelle, n’hésitez pas à me demander des précisions en commentaire, ici ou sur Facebook — ou par message privé pour ceux d’entre vous qui on été traumatisés par le système scolaire et ont peur de poser des questions en public (ceci n’est pas une blague). C’est parti pour les…
1) TOP & FLOP !
Trois mois, ça permet de prendre un peu de recul. Gardé-je des coups de cœur absolu parmi cette éclectique sélection ci-dessus ? Oui !
TOP (6)
Ceux-ci sont des lectures vraiment marquantes, puissantes, qui m’habitent encore et m’ont non seulement offert une superbe expérience de lecture mais, au-delà, ont chacun à leur façon bousculé affiné, questionné mon rapport à la littérature (et j’aime bien ça).
Je vais comme à mon habitude procéder à la remise des prix par catégorie, car nous sommes des animaux d’habitudes, et je ne voudrais pas vous dérouter, surtout si, comme moi, vous aimez lire en diagonale, zioum, en rebondissant ici et là sur un mot en gras ou un gif marrant qui vous fait remonter trois lignes plus haut pour comprendre la blague — c’est plus facile de diagonaliser sereinement quand on connaît déjà le chemin, et donc, place aux catégories.
Catégorie « Météore » (Aussi connue sous le nom de « Épique, puissant, inéluctable »)
Lauréat :
Challengers :
Martin Eden, de Jack London (VO 1909)
Martin Eden prend à rebrousse-poil les attentes de l’époque, et donc les miennes. Il est, dans le fond, d’une modernité exténuante ; j’ai la sensation de m’être battue contre la société avec le personnage principal, et ce pendant 500 pages : j’en suis ressortie lessivée, bleuie, sonnée, avec des oiseaux format toons qui me voletaient autour de la tête.
C’est l’histoire d’un jeune marin bourru aux larges épaules qui, tout à fait par hasard se retrouve un jour dans un salon cossu et délicat, où il tombe amoureux d’une bourgeoise qui lui parle littérature.
Tout est joué. Car ce n’est pas tant elle qui l’a ému que la culture dont elle est nourrie, à vrai dire : Martin est tombé amoureux de l’art. Prenant bientôt conscience de sa rusticité, de la violence de son langage, de sa grammaire décousue, de ses pantalons pochés, de sa démarche chaloupée, il entreprend de s’éduquer afin de pouvoir prétendre à la beauté. Roman entièrement construit sur les fossés culturels de l’époque (faciles à transposer en d’autres temps, d’autres lieux) et la fascination presque physique que le protagoniste entretient pour la littérature, Martin Eden est un long et intime combat, une épopée sociale à la trajectoire de météore, une passion violente à la Million Dollar Baby.
Le truc contrariant ?
Pour lire d’autres avis sur Martin Eden, je vous recommande les chroniques passionnées de Nina se livre (sur son blog) et de Lemon June (en vidéo).
C’est toujours étonnant et drôle quand, par un hasard fait de bouche à oreille et de circonstances croisées et improbables, tout le monde se retrouve à lire le même livre en même temps et à en parler sur la toile. Surtout quand le livre en question date de 1909.
Peut-être y a-t-il une explication toute simple du type “Mais siii tu sais y a la star là qu’a fait un tweet sur Martin Eden !” (auquel cas j’ai raté ça) mais je crois aussi que cette redécouverte amoureuse de Jack London révèle, en filigrane, des petites choses pas anodines sur notre génération, comme :
une volonté de “vrai”,
un vif intérêt pour les écarts sociaux qui se traduit par un attrait pour les histoires mettant en scène la classe ouvrière ou les outsiders,
un attrait pour les narrations puissantes, les aventures à l’ancienne, les grands espaces et la campagne,
une tendance au “retour à la terre”…
“No shit, Sherlock.”, me direz-vous.
Pas de shit, mon gros Watson, je sors de désintox.
Serena, d’Anne-Caroline Pandolfo et Terkel Risbjerg (adapté du roman de Ron Rash) (Sarbacane, 2018)
J’ai déjà parlé du roman Serena, lu il y a quelques mois. C’est une histoire de dingue ; celle d’une femme puissante, froide et fascinante, qui impose sa loi dans les exploitations forestières des Smoky Mountains dans les années 30, dévorant la forêt comme un feu fou, et emportant impitoyablement un grand nombre d’hommes dans sa folie dévastatrice. Un thriller presque intime et pourtant vaste et tendu comme un ciel d’orage, superbement adapté en roman graphique par Pandolfo (au texte) et Risbjerg (au dessin).
Les enfants du temps qui vient, de Gaia Guasti (Thierry Magnier, 2018)
Les enfants du temps qui vient, c’est le nouveau Petite Poche de Gaia Guasti, après Lettres d’un mauvais élève, dont je vous ai déjà parlé le mois précédent (ET dans ce TOP 5 “Petits mais costauds“). C’est un texte très court au style épatant, situé à la préhistoire, qui :
m’a rappelé l’époque où je dévorais les Jean M. Auel ; (Question : est-ce que c’était horriblement mauvais, cette série ? j’en garde un souvenir ravi, mais j’avais 11 ans, et l’héroïne était totalement une Mary Sue. Je crois que je n’oserai jamais remettre le nez dedans.)
m’a fait noter dans mon carnet : Lire tous les Gaia Guasti.
Parce que ça fait plusieurs fois d’affilée qu’elle m’impressionne, en fait. Donc allons-y gaiement ! Voici les titres de sa bibliographie qui me font de l’œil, et que j’ai déjà commencé à attaquer :
*
Catégorie « J’ai soupiré par le cœur, ça faisait un peu mal » (Aussi connue sous le nom de « Joli et badant, mais plus joli que badant »)
Lauréat :
Challengers (PURE SÉLECTION DE QUALITÉ CE MOIS-CI ATTENTION, hot hot recommandations) :
Louis parmi les spectres, d’Isabelle Arsenault et Fanny Britt (La Pastèque, 2013)
Oh la la comme c’est BEAU !! J’avais déjà partagé mon coup de cœur lacrymal et intersidéral pour Jane le renard et moi (dans le “C’est le premier” de novembre) mais j’ai été à nouveau saisie par le texte de Fanny Britt, si émouvant par sa voix d’enfant (à la fois admirablement sentie mais jamais tout à fait authentique non plus, heurtée et travaillée), si original par son style (pétri de décalages poétiques et de québéquismes délicieux), et surtout, je trouve son mariage avec les illustrations lumineuses et faussement brouillonnes d’Isabelle Arsenault PARFAIT. D’une délicatesse et d’une sensibilité poignante.
Ces deux autrice-illustratrice parviennent chaque fois à prendre mon cœur entre leurs petits doigts et à le pincer doucement, jusqu’à ce point rupture, tu sais, où tu as juste un peu mal et un filet de larmes s’écoule en toi — ce point de bascule où tu n’as plus qu’à serrer le livre contre ta poitrine parce que les mots manquent et que rien d’autre n’exprime réellement cette émotion de satisfaction un tantinet maso d’avoir ressenti une belle douleur.
# Le feeling à la lecture.
Excusez-moi de vous déranger, de Killian Provost (Éditions Fatrasies, 2018)
Nouvelle versifiée percutante au format minus de Matin Brun, Excusez-moi de vous déranger a une résonance sociale aussi vaste, bien que plus intime, plus cruciale. Le style trouve le parfait équilibre entre rythmique poétique et authenticité d’une oralité hésitante, touchante, heurtée. La nouvelle s’ouvre sur :
Sobre et émouvant, c’est un texte que j’ai plusieurs fois entendu lu à voix haute et qui chaque fois a soulevé les poitrines, creusé les cœurs et brouillé les regards — une fois même, une dame a pleuré. La vérité.
Publié chez un tout petit éditeur, ce texte vaut vraiment le détour, parce qu’en plus de vous humidifier la pupille, il vous offre la possibilité précieuse de soutenir la poésie indépendante (à peu de frais, puisqu’il est à 2,50€).
Je, d’un accident ou d’amour, de Loïc Demey (Cheyne, 2014)
Je, d’un accident ou d’amour est un poème narratif de quelques pages, découpé en 16 minuscules chapitres à déguster. Il ne contient aucun verbe, comme si ceux-ci avaient explosé suite à une frappe chirurgicale, et que la langue avait dû se réorganiser sans eux.
C’est l’histoire d’une rencontre amoureuse et de la tête à l’envers que ça fait.
J’ai tellement adoré cette lecture. Ça m’a papillons dans le ventre, ça m’a frissons douillets.
Ça m’a donné envie de lire et écrire de la poésie encore.
We Come Apart, de Sarah Crossan et Brian Conaghan (VO 2017)
J’avais déjà lu Apple and Rain, The Weight of Water et Inséparables ; We Come Appart réconcilie ce que j’ai préféré de The Weight of Water et Apple and Rain, c’est à dire :
des thèmes forts et chers à l’autrice :
celui de l’immigration, avec un ado venu d’Europe de l’Est qui cherche à trouver sa place dans ce nouveau pays et craint de devoir retourner dans ce qui est de moins en moins “chez lui” ;
l’esquisse arrachée d’une vie de famille impossible à maîtriser ;
la drôle de tension qui existe au collège-lycée british dans ces amitiés toujours un peu concurrentielles et au bord du harcèlement ;
un style poétique juste et tenu, plus travaillé à mes yeux que dans Inséparables (qui m’avait un peu déçue à cet égard) ; il apporte véritablement un ton et un rythme au roman, qui servent son propos. Ici, on alterne les voix des deux héros, une jeune anglaise rebelle qui vit des trucs pas cool à la maison, et un jeune immigré à l’optimisme indémontable qui vit ses propres batailles.
Mais le bonus de ce roman-ci, c’est que c’est une histoire d’amour. Elle semble toute écrite toute tracée et je préfère vous avertir que non, pas. Sa trajectoire attendue de roman YA décolle soudain vers la fin comme si on lui avait greffé un moteur de fusée, et certes, ce n’est pas parfaitement équilibré en termes de construction narrative, mais c’est très réussi en termes d’investissement du lecteur, et j’adore ce que ça raconte.
*
Catégorie « Je ne voulais pas les quitter, et leurs voix résonnent encore »
Lauréat :
Challengers :
Quand j’avais cinq ans je m’ai tué, de Howard Buten (Seuil, 1981)
J’ai lu ce roman pour la première fois quand j’avais onze ou douze ans, parce qu’il y avait un enfant sur la couverture et qu’à l’époque, ça me semblait évident que c’était forcément un livre pour enfants.
En fait, non.
Après avoir un peu bataillé pour m’adapter…
… j’ai plongé corps et âme dans ce roman et en ai gardé un souvenir si intense que presque vingt ans plus tard, il m’en restait des pans entiers. Mais lorsque j’ai voulu le recommander à mon copain récemment, bizarrement, il n’a pas été séduit par mon pitch pourtant habile :
“C’est un petit garçon de huit ans qui est amoureux très fort d’une petite fille de huit ans, ils font l’amour un peu par accident, et il va à l’hôpital pour enfants, jugé coupable comme sa copine et jugée victime. Le petit gars, on l’accuse de viol et c’est une vaste arnaque, mais je te jure, c’est pas le sujet. Le sujet, c’est l’enfance. Et, genre, l’imagination.”
Comment a-t-il pu refuser de se lancer dans une histoire de viol prépubère, ça me dépasse ; ce garçon manque cruellement de fantaisie.
Mais du coup, j’ai voulu le relire pour :
vérifier que c’était bien (parce qu’après tout, j’avais onze ans) ;
pouvoir le pitcher mieux.
Résultat :
C’est incroyable. C’est THE exemple littéraire de la voix d’enfant réussie, qui mélange naïveté attendue et vocabulaire adulte incongru (comme font les vrais enfants qui répètent les mots entendus), qui saute du coq à l’âne dans la narration (comme font les vrais enfants qui te racontent leur journée d’école en dents de scie, sponsorisées par la schizophrénie), qui se saisit d’images et d’histoires inventées et les vit en direct sur le chemin de l’école, dans sa chambre à coucher, ou en attendant son copain sur le palier, sans avoir besoin de t’introduire la séquence de ciné intérieur par “Je me mis à rêvasser”, non, BIM, un singe saute du platane et se perche sur ton épaule et te dit que les gangsters sont arrivés.
Du coup j’ai retravaillé mon résumé : “C’est un petit garçon de huit ans qui est amoureux très fort d’une petite fille de huit ans, ils font un truc répréhensible, ce qui crée un drama compliqué, mais je te jure, c’est pas le sujet. Le sujet, c’est l’enfance. Et, genre, l’imagination.”
Voilà, hop. Ni vu ni connu j’t’embrouille. Où ça des zizi et des zézettes ? Pas chez moi, ouhlà non.
Shorba, l’appel de la révolte, de Gaspard Flamant (Sarbacane, 2018)
Shorba est le surnom du héros et narrateur du roman, un clampin ces cités qui zone à l’entrée du centre commercial avec ses poto — pas un vrai caïd, pas un demi-thug, pas même un demi-quoi que ce soit, juste un gamin qui a décroché le brevet et a le vague sentiment qu’il ne décrochera plus rien. Quand un jour débaroule un hippie bouseux aux larges épaules et au sourire contagieux qui va prendre Shorba et ses copains sous son aile et leur faire prendre conscience de leur place dans le monde. Son éveil politique, social, et personnel, Shorba va tout vers en même temps, dans un vrac sincère et souvent hilarant.
Histoire d’un gamin qui sort de son quartier et s’ouvre au monde ; Shorba est un roman d’apprentissage porté par un souffle, un élan heureux et généreux comme une course pour sauter dans l’étang. Aucune dimension didactique dans ce parcours d’aventure. Et, surtout, une narration tissée d’or qui m’a instantanément rendu le héros 100% attachant : sa voix bitumée matinée d’arabe et d’anglais, blindée de verlan de guingois, de dialecte de lycée, de jokes pas si private et ce ton à la fois candide et moqueur nous collent un sourire qui ne nous lâche jamais.
SHORBA (# l’odieuse stratégie du sourire irrésistible)
Les quatre gars, de Claire Renaud (Sarbacane, 2018)
La famille des Quatre gars, c’est d’abord le père, un taiseux grognon qui embrasse comme une armoire normande (pas souvent, et quand tu essaies, tu te fais des bleus), un Jean-Pierre Bacri qui aboie entre le fromage et le dessert et quitte la cuisine en claquant la porte. Le deuxième larron, qui lui aussi en tient une couche, c’est le grand-frère, Yves, un kéké des plages qui soulève de la fonte pour emballer les filles, pas si bête, mais pas très fin, et aux bras trop musclés, aux mots trop moqueurs, pour la douceur. Le troisième gars, c’est le papy, un petit vieux malin rempli d’un chagrin qui s’est allégé avec le temps, un romantique qui se dit en regardant ses butors avaler la pitance sans un mot au petit-déjeuner, que les choses peuvent encore changer. Et les quatre gars, enfin, c’est Louis, le kid, le narrateur. Un môme de dix ans un peu trop sensible pour ce champ de mines familial, un gamin qui au fond, ne rêve que d’un peu de tendresse.
Je ne vous pitche pas l’histoire car elle est finalement commune à celle de toutes ces familles cassées qui se recollent malhabilement dans les téléfilms : on rit, on espère, on pleure, on soupire… La vraie force des Quatre gars, c’est :
La voix du petit Louis — ça se joue sur le fil, sur un rien, une vraie voix de gamin ;
Ce microcosme de personnages si branques, malfoutus, têtes-à-claques, qu’ils en deviennent terriblement attachants.
Porté par une plume habile et joyeuse, c’est un roman cocon, de ceux qu’on n’a pas envie de quitter à la fin.
Ma reine, de Jean-Baptiste Andréa (L’inconoclaste, 2017)
Ma reine, c’est la caution Forrest Gump. Vous avez un gamin attardé dont on dit que “son cerveau est trop petit pour sa tête” mais pour qui au contraire c’est le monde qui est trop vaste pour s’y déverser sans s’embouteiller. Shell, le narrateur, est un kid à la voix unique, attachante. Il vit au milieu de rien dans la station essence de ses parents, et fugue un jour pour prouver sa valeur à on ne sait qui. Dans sa fuite, il rencontre une gamine, une vacancière. Celle qui devient sa reine.
Ça m’a tellement rappelé les scènes d’enfance de Forrest Gump !
Instantané aux teintes brûlées d’un été intense figé dans le temps, Ma reine est en équilibre au bord de l’enfance.
Le mini-hic : quelque part, c’est sans surprise. J’entends par là que le ton est juste, le personnage terriblement bien campé, le décor évocateur, mais dès le premier tableau, en un sens, on a vu toute la pièce. You feel me ? Génial dès le début, et bien tenu, mais un peu lisse.
Toutes les BD de Max de Radiguès mais notamment Frangins et Simon & Louise
Max de Radiguès est un spécialiste de la BD ado — cet âge où les lecteurs se mettent au manga, MÉCHANT DOBBY, reviens ici !! La BD c’est bien aussi — que disais-je avant cet accès de violence orale dirigée contre mon hallogène ? Les mangas, ah oui, j’ai bien connu ça, dans ma jeunesse. Mais pourquoi délaisser ainsi la gentille BD en couleurs ? Spèce d’idiote. (Elle parle à son moi du passé.)
Max de Radiguès est très fin sur les émotions adolescentes (celles, donc, que toi et moi qui sommes adultes, connaissons encore, par picotis, souvent, et par vertiges, parfois) : il sait mettre le trait parfait sur un geste, une moue, et brosser avec justesse et tendresse les émois et tensions d’adolescents. Sans jamais les diminuer ni les sublimer — il y met juste ce qu’il faut.
Juste une pincée de sel
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Catégorie « Girafe » (Aussi connue sous le nom de « Beau et perché »)
Lauréat :
Challenger :
Si une nuit d’hiver un voyageur, d’Italo Calvino (VO 1979, VF Seuil 1981)
Je me relance cette année le Défi 12 mois, 12 amis, 12 livres que je m’étais lancée l’an dernier et que je vais tenir cette année, nom didiou (je reviendrai vous en parler), et Si une nuit d’hiver un voyageur a été ma lecture de janvier.
Lorsque j’ai acheté ce livre, le libraire a secoué la tête d’un air flou en posant la main sur son cœur, puis sur le comptoir, puis à nouveau sur son cœur, et m’a zieutée sans oser croiser mon regard.
Lui : Ah, Calvino… Moi : Vous aimez ? (No shit, Sherlock *bis*) Lui : Vous savez, (Il a dit “Vous savez,” avec une virgule, mais n’a pas continué. C’est très différent des points de suspension.) Lui : Disons qu’il y a certains livres qui vous font penser… « Ah, la littérature peut faire ça. »
On me vend rarement aussi bien un livre ; autant te dire que sitôt sortie :
Que dire ? C’est tout à fait surprenant. Durant les premières pages, je pensais même « C’est incroyable » et j’avais envie de lire le texte à mon voisin de métro — « Non mais lis ça ! Mais lis ça ! » — mais comme je n’aime pas que des inconnus m’incluent dans leurs délires pendant que je fais usage des transports publics, pour des raisons cumulables de promiscuité, d’haleine, de danger et de gêne, j’ai rongé mon frein jusqu’à retrouver mon compagnon de canapé qui, lui, a signé pour être la victime consentante de mes délires ad vitam, cet ingénu, et lui ai tenu à peu de choses près le discours suivant, que je remets dans l’ordre pour vous parce que je suis sympa :
C’est inattendu, drôle, faussement naïf, et surtout d’une habileté époustouflante dans la gestion du méta et la complicité établie avec le lecteur. Pour le plaisir de raconter, Calvino développe un vrai jeu narratif, où chaque chapitre constitue le début d’un nouveau roman, interrompu juste au moment où tu te hang au bord du cliff nespa, et tu es constamment en train de retenir un éclat de rire d’être si bien retourné comme une crêpe par cet auteur qui se joue, non pas de toi, mais avec toi, de tes attentes littéraires. Alors oui, comme disait le libraire, un tel livre, si libre, te donne la sensation que tout est possible.
J’ajouterais que ça fait plaisir de lire des gens érudits qui s’amusent avec la littérature sans être pour autant dans un entre-soi moisi.
Proxima du Centaure, de Claire Castillon (Flammarion Jeunesse, 2018)
Ce livre est inracontable, et quand je tente de le pitcher, je fais fuir mon auditoire comme si j’annonçais un meeting politique sur le cours de la passoire.
Je tiens à préciser qu’il ne s’agit pas d’un roman de science-fiction, contrairement à ce que le titre ET le visuel de couverture laissent présager, ne me lancez pas sur le sujet, le packaging est complètement raté. BAD, BAD COVER, va au coin et réfléchis à ce que tu as fait.
Mais alors, si c’est pas un livre de SF…
Non plus, enfin, pas vraiment. Arf.
C’est l’histoire d’un garçon (Wilco) qui est amoureux (très), et tombe de sa fenêtre (fort) jusque dans un lit d’hôpital (froid). Il y reste tétra. Et il reste amoureux. Je ne peux vous dire que ça.
Proxima du Centaure est porté par un style laxe, poétique et élégant, qui fait péter les verrous de plusieurs conventions narratives de façon libérale et jolie, flirte avec le réaliste magique, et propose une esquisse intime et romantique du petit bout d’humanité satellitaire à Wilco, garçons et filles, famille et amis. C’est TRÈS beau, je suis TRÈS incomprise quand j’en échange avec des amis ; de l’aide SVP.
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Catégorie « Du pur fun en Petits Filous tub’s » (Aussi connue sous le nom de « Quand je lis certains livres j’aimerais tellement avoir à nouveau 9 ans »)
Lauréat
Challengers :
Les fantômes d’Achille Plume, de Katherine et Florian Ferrier (Sarbacane, 2018)
Les fantômes d’Achille Plume, c’est un roman d’aventure à la fois survolté et minutieux, tête-brûlée et ouvragé. C’est l’histoire d’Achille, petit gars à lunettes maigrichon mais courageux, qui a le don singulier de voir les fantômes (et donc de parler tout seul, ce qui n’aide pas pour se faire des copains, surtout quand on est déjà roux et binoclard). Il s’est lancé dans la grande entreprise de libérer les fantômes prisonniers d’objets, et arpente pour cela les brocantes et vide-greniers, armé de son détecteur de fantôme façon Ghost busters. L’univers des fantômes ainsi déployé donne lieu à une fantaisie charmante et drôle, et à une invention langagière vraiment croustillante, que je ne peux que vous laisser découvrir. Tout va pour le mieux, JUSQU’AU MOMENT OÙ un méchant fantôme apparaît, et Achille doit plonger dans le monde souterrain des fantômes, véritable univers parallèle.
C’est là que le roman bascule véritablement dans l’imaginaire enfantin dans tout ce qu’il a de plus jouissif, et suscite les grands sourires qui me viennent quand je relis Harry Potter ou revois Jumanji . Pourquoi c’est si chouette ? Parce que que c’est excitant, énorme, invraisemblable, dingue, démesuré : ce n’est pas Poudlard mais presque, il n’y a pas d’escaliers magiques mais des ascenseurs ; c’est Roald Dahl meets JK Rowling.
– T’en fait pas un peu trop, là ? – NON. Et je vais te dire pourquoi.
Quand on est grands, on se regarde vivre, parler, marcher — on se mesure, on se retient — tandis qu’enfant, on courrait partout, parce qu’on était encore excités parce qui nous attendait au coin de la rue.
La bonne littérature jeunesse, c’est celle qui sait te faire ressentir à nouveau cette excitation démesurée.
Je dis bien joué.
L’étrange cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde et L’île au trésor, de Robert Louis Stevenson (VO 1886 et 1883 respectivement)
Prise d’une vibe “aventure”, j’ai recommencé à grignoter du Jack London et du Stevenson. Je me suis alors rendu compte avec stupeur que j’étais tout à fait passé à côté de leurs romans quand j’avais 8 ans, que c’était vraiment de la confiture aux cochons que de donner ça à des enfants, et qu’il faudrait entamer une campagne de propagande littéraire “De bons livres d’aventure pour les grandes personnes” tellement ça vaut le coup de les lire quand on est grand et intelligent.
Bref, relisez London et Stevenson. Leçon d’art romanesque & pur plaisir de grand huit.
*
DU CÔTÉ DES MEH
Shangri-La, de Mathieu Bablet (Ankama, 2016) : graphiquement sublime, mais alors vraiment poussif et répétitif ; à la page 25 on n’en peut déjà plus du pamphlet discursif, et la BD est interminable. Mais sublime, par contre.
La tendresse des crocodiles, de Fred Bernard (Casterman, 2012) : boh, rien à lui reprocher si ce n’est que j’ai l’impression d’avoir lu ça 100 fois. Genre d’autofiction d’aventurière en Afrique au dessin jeté et léger.
Genuine Fraud (Trouble Vérité), de E. Lockhart (VO 2017, Gallimard Jeunesse 2018) : pas mal dans le genre thriller psychologique mais 1) on a un gros problème de rythme et de construction, ça ne devient véritablement intéressant et haletant que dans le dernier tiers ; 2) presque tous les personnages sont antipathiques ; 3) il ne faut pas être à cheval sur les détails, c’est blindé de petites incohérences.
Qui suis-je, de Thomas Gornet (Le Rouergue, 2018) : c’est l’histoire d’un ado qui tombe amoureux d’un autre garçon sans s’en rendre compte, et le point de vue interne du narrateur (le seul à ne pas comprendre ce qui se passe) est assez bien pensé, mais alors 1) ça manque de tripes et de papillons dans le ventre ; 2) j’ai trouvé le style complètement transparent. D’où un certain ennui.
Citrouille, de Sarah Turoche-Dromery (Thierry Magnier, 2018) : beaucoup plus convenu que ce à quoi la collection m’avait habituée, du coup je suis un peu déçue — mais pas forcément par le texte en soi, plutôt par le texte en tant que “Petite Poche”. Does it make sense ?
UN SEUL ÉNORME ÉPOUVANTABLE FLOP
Aïe aïe aïe… J’ai presque live-twitté ce livre à mes amis tant la lecture m’a exaspérée. J’hésite à en faire une critique constructive, mais je me suis déjà collée à l’exercice sur George sur la même question du genre, et on va finir par me prendre pour une maniaco-critique crypto-féministe à tendance snob.
Il y a pour moi plein de problèmes dans ce roman qui, outre les visions du monde un peu puantes qu’il véhicule (selon moi), est d’une incohérence narrative absolue, incarne ses personnages avec une nonchalance bipolaire qui frôle le téléfilm de 1976, et nous sert tous les topos éculés des représentations et relations ados malsaines.
Laissez-moi sortir de ces clichés sexistes !!
Je ne sais pas si je développerai. Je trouve embêtant de ne pas rencontrer sur le net de critique qui soulève les points que j’estime problématiques…
Mais en même temps, la vie est une longue suite de déceptions…
Et comme dit le sage : Si un ennemi t’a fait du mal, assied-toi au bord de la rivière, et un jour tu verras passer son cadavre.
*
Comme d’habitude, la partie TOP & FLOP a été interminable, j’espère que vous vous êtes bien hydratés pendant la lecture. J’envoie la suite :
2) CHRONIQUES D’AILLEURS
Alors, Tom de La Voix du Livre, a publié pendant tout le mois de mars des portraits de femmes créatrices rédigés par des femmes qu’il aime (et souvent aussi créatrices).
C’était un projet superbe, ambitieux et généreux, et ces nombreux portraits m’ont permis de lister de tas de romans, films, pièces de théâtres, essais et poèmes à découvrir. Je vous mets par exemple les lien du portrait de Goliardia Sapienza par Gaia Guasti, que j’aime beaucoup, et celui de Carol Ann Duffy par Julia Lupiot, alias mézigue, mais je vous invite à feuilleter les 31 portraits…
*
3) AILLEURS SUR LE WEB
Cet article étant excessivement long, je vous proposer une vidéo très courte qui a demandé à son auteur un temps et une minutie infinis pour un résultat qui semble d’une futilité démesurée et vous fera sourire quelques instants. Allégorie de ma vie.
*
4) HAPPY NOMBRIL
C’est là que je me rends compte qu’on fait beaucoup de choses en trois mois, quand même. Tellement qu’on n’a rien à dire à la fin, parce que parler d’un truc ce serait le rendre bizarrement plus important que le reste, donc je sais pas.
Attends si en fait, je sais. Je me suis sérieusement remise à l’écriture. Je consacre un maximum de temps à l’avancement d’un projet de roman, ce qui est en grande partie la raison de mon absence du royaume des internets. J’ai une tendance si naturelle au papillonnage à l’intérieur-même de l’activité d’écriture, bondissant d’une idée de texte à l’autre telle une garenne extatique, qu’il est tout à fait déconseillé de me donner accès au world wibe web si l’on veut que je ponde un jour un œuf littéraire de taille raisonnable et pas trop creux non plus. Aussi me suis-je autopunie d’internet comme quand ma mère débranchait le routeur pour m’empêcher de m’épanouir dans les RPG Harry Potter (you monster).
On espère que ça marchera mieux que quand j’étais censée faire mes devoirs.
Le référencement de tous les articles C’est le 1er se fait désormais chez ma géniale complice Charmant Petit Monstre du blog Les Lectures du Monstre. Pour quelle raison ? Pour la raison que je suis une tache, voilà. Je vous invite dans le même mouvement à vous abonner à son blog drôlissime et intelligent.
Beaucoup d’affection dans votre générale direction,
Lupiot
C’est le 1er, je balance tout (#15, avril 2018) Quinzième édition de ce rendez-vous mensuel, qui rime avec « C’est lundi, que lisez-vous ? », et peut se voir comme un complément ou un petit frère dérangé, comme il vous plaira.
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