#écologie médiane
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viralmagg · 9 months ago
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histoiredelasociologie · 5 years ago
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COMMENT LES RICHES DÉTRUISENT LA PLANÈTE
Alors que la crise écologique ne cesse d’empirer et que « le système social qui régit actuellement la société humaine, le capitalisme, s’arc-boute de manière aveugle contre les changements qu’il est indispensable d’opérer si l’on veut conserver à l’existence humaine sa dignité et sa promesse », Hervé Kempf dénonce « l’oligarchie prédatrice qui maintient l’ordre établi à son avantage et compte sur la croissance matérielle pour faire accepter par les classes subordonnées, l’injustice des positions ».
Il dresse d’abord un clair état des lieux des différents dérèglements écologiques : sixième extinction de masse, réchauffement climatique, baisse de la biodiversité, pollution générale des écosystème, … « L’ « empreinte écologique » de nos sociétés, c’est-à-dire leur impact écologique, selon le concept forgé par l'expert suisse #MathisWackernagel, dépasse la « biocapacité de la planète ». » Quant au développement durable, c’est surtout « une arme sémantique pour évacuer le mot « écologie » » et maintenir les profits. « L’entreprise « Économie mondiale » ne paie pas « l’amortissement de la biosphère », c’est-à-dire le coût de remplacement du capital naturel qu’elle utilise ». Il faut admettre que « crise écologique et crise sociale sont les deux facettes d’un même désastre (…) mis en œuvre par un système qui n’a plus pour fin que le maintien des privilèges des classes dirigeantes ».
De la même façon, il brosse un tableau détaillé de la progression de la pauvreté et de la précarité dans le monde, concomitante de l’augmentation des inégalités. Ceux qui en sont victimes sont également plus directement touchés par la crise écologique. Dans le même temps les revenus et le patrimoine de l’oligarchie n’ont cessé de croître de façon pernicieuse. Un exemple parmi d’autres : tandis que la rémunération des dividendes a augmenté de 52% en France, entre 1995 et 2005, le salaire médian progressait de 7,8%, soit sept fois moins. « Dans les pays pauvres, la caste s’est constituée aux sommets de l’État en lien avec celle des pays occidentaux : les classes dirigeantes locales ont négocié leur participation �� la prédation planétaire par leur capacité à rendre accessibles les ressources naturelles aux firmes multinationales ou à assurer l’ordre social. Dans les pays de l’ex-Union soviétique, une oligarchie financière s’est formée à côté des structures étatiques par l’appropriation des dépouilles de l’État. Les fortunes de l’oligarchie mondiale sont protégées dans les paradis fiscaux, utile moyen de pression pour suggérer aux États d’abaisser la fiscalité sur les riches ». Cette classe opulente, qui vit séparée de la société à la manière d’une aristocratie, se reproduit sui generis par transmission du patrimoine, des privilèges et des réseaux de pouvoir. « Aujourd’hui, après avoir triomphé du soviétisme, l’idéologie capitaliste ne sait plus que s’autocélébrer. Toutes les sphères de pouvoir et d’influence sont avalées par son pseudo-réalisme, qui prétend que toute alternative est impossible et que la seule fin à poursuivre pour infléchir la fatalité de l’injustice, c’est d’accroître toujours plus la richesse. Ce prétendu réalisme n’est pas seulement sinistre, il est aveugle. Aveugle à la puissance explosive de l’injustice manifeste. Et aveugle à l’empoisonnement de la biosphère que provoque l’accroissement de la richesse matérielle, empoisonnement qui signifie dégradation des conditions de vie humaine et dilapidation des chances des générations à venir. »
Le chapitre le plus intéressant de cet ouvrage est certainement celui qui expose la Théorie de la classe de loisir de #ThorsteinVeblen (1857-1929). Selon lui, la « tendance à rivaliser » est le principe qui domine l’économie. Le niveau de production nécessaire à satisfaire les besoins concrets de l’existence est assez aisément atteint, mais un surcroît de production est suscité par le désir d’étaler ses richesses afin de se distinguer d’autrui, d’ « exhiber une prospérité supérieure à celle de ses pairs », nourrissant « une consommation ostentatoire et un gaspillage généralisé ». La classe la plus haut placée, celle qui possède richesse et loisir, détermine, par son train de vie, le mode de vie de la société toute entière.
La caste des hyper-riches, qui compte quelques dizaines de milliers de personnes, et la « nomenklatura capitaliste », classe opulente qui l’entoure, constituent l’oligarchie. En imposant son modèle de consommation, celle-ci est directement responsable de la crise écologique. Pour échapper à sa remise en cause, elle rabâche l’idéologie dominante selon laquelle la croissance de la production serait l’unique moyen de lutter contre le chômage et la pauvreté, sans bien sûr modifier la distribution de la richesse. La croissance est devenue le grand tabou, l’angle mort de la pensée contemporaine « parce que la poursuite de la croissante matérielle est pour l’oligarchie le seul moyen de faire accepter aux sociétés des inégalités extrêmes sans remettre en cause celles-ci. La croissance crée en effet un surplus de richesses apparentes qui permet de lubrifier le système sans en modifier la structure ».
Hervé Kempf dénonce et documente les offensives contre la démocratie et les libertés publiques depuis les années 1990, « avec le triomphe d’un capitalisme libéré de la pression de son ennemi, le soviétisme » et surtout après les attentats du 11 septembre 2001 au nom de la lutte contre le terrorisme. La « guerre contre les pauvres », sous couvert de lutte contre la délinquance et l’insécurité, est un autre épouvantail agité au lieu d’une prise en charge politique de l’inégalité sociale. La contestation sociale est de plus en plus criminalisée et la surveillance généralisée sans que les médias, bien souvent, ne le dénoncent. « La démocratie devient antinomique avec les buts recherchés par l’oligarchie : elle favorise la contestation des privilèges indus, elle alimente la remise en cause des pouvoirs illégitimes, elle pousse à l’examen rationnel des décisions. Elle est donc de plus en plus dangereuse, dans une période où les dérives nuisibles du capitalisme deviennent plus manifestes. »
En conclusion, Hervé Kempf propose une stratégie pour imposer des mesures concrètes : diviser l’oligarchie pour qu’une partie prenne fait et cause pour les libertés publiques et le bien commun, compter sur des journalistes attachés à l’idéal de la liberté et une gauche renaissante qui unirait les causes de l’inégalité et de l’écologie, pourrait permettre d’imposer une fiscalité pesant davantage sur la pollution et sur le capital que sur le travail, un transfert des richesse de l’oligarchie vers les services publiques, la recherche de l’efficacité énergétique, l’instauration d’un RMA (Revenu Maximal Admissible),…
La charge est puissante et ne se contente pas d’effleurer les responsabilités ni les responsables. Certes les chiffres, datant d’avant 2007, mériteraient d’être actualisés mais nul doute que toutes les tendances mises en lumières demeurent et même se soient encore accentuées. Ce recul permet justement de confirmer la justesse des logiques dénoncées puisqu’elles sont encore à l’oeuvre aujourd’hui et de façon beaucoup plus visibles. La méthodologie proposée mériterait un approfondissement d’autant que l’on ne peut que constater que rien ni personne n’a réussi à imposer un changement de cap.
POUR SAUVER LE PLANÈTE, SORTEZ DU CAPITALISME
un véritable « conditionnement psychique » a profondément changé la nature du capitalisme depuis les années 1980, en marginalisant les logiques collectives et imposant son modèle individualiste de comportement, générant une crise économique majeur et une crise écologique d’ampleur historique. La technologie n’est qu’un leurre utilisé par l’oligarchie pour détourner l’attention du désastre qui vient, une illusion qui vise à perpétuer le système de domination en vigueur.
L’OLIGARCHIE ÇA SUFFIT, VIVE LA DÉMOCRATIE
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actusfrances · 6 years ago
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Affaire de Rugy : “C'est une culture de la probité qu'il faut instaurer"
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Il a résisté une petite semaine, avant de céder. François de Rugy a présenté ce mardi sa démission du gouvernement, suite aux révélations en chaîne du site Mediapart. L’ex-ministre de la Transition Écologique est accusé d’avoir utilisé des fonds publics entre 2017 et 2018, alors qu’il était président de l’Assemblée Nationale, pour financer des dépenses privées. On lui reproche notamment l'organisation de dîners très fastueux, la rénovation de son appartement de fonction, certes vétuste, pour un montant de 63 000 euros, ou encore le paiement, là encore avec des fonds publics, de ses cotisations au parti Europe Ecologie Les Verts par le passé.  Une affaire qui vient mettre à mal l’image déjà écornée de la classe politique. Peut-on moraliser davantage la Ve République ? Comment restaurer la confiance des citoyens ? Éléments de réponse avec Béatrice Guillemont, responsable de la chaire "Probité des responsables publics" à l'Observatoire de l'éthique publique.  
We Demain : Que reproche-t-on exactement à François de Rugy ?
Béatrice Guillemont : Si certains comportements relèvent de manquements déontologiques, d’autres pourraient potentiellement relever des délits de manquements à la probité contenus dans le Code pénal. Les fameux dîners "entre amis”, par exemple pourraient être qualifiés de détournement de fonds publics. La difficulté est d’en rapporter la preuve. La présidence de l’Assemblée Nationale n’a pas obligation de révéler sa comptabilité dans le détail (elle doit juste respecter un montant maximum de dépense, ndlr). Difficile dans ce cas de savoir si ces dépenses sont frauduleuses ou non. De plus, François de Rugy a utilisé son indemnité représentative de frais de mandat (IRFM) pour payer sa cotisation au parti Europe Écologie-Les Verts (EELV) en 2013 et 2014, comme le révèle Mediapart dans une nouvelle enquête mardi. Cette pratique n'est interdite que depuis 2017, mais elle était déjà fortement déconseillée à l'époque. La succession des faits et le feuilleton médiatique ont donc entraîné la démission de François de Rugy, qui pourra néanmoins revenir reprendre ses fonctions de député dans un mois.  
Au-delà de la légalité, il semble que l'opinion ne soit plus prête à accepter les mêmes fastes qu'autrefois...
Oui, et ces diners fastueux heurtent d’autant plus les Français que le discours politique actuel promeut l’exemplarité et une réduction de la dépense publique. Pendant de nombreuses années, la France a été un pays considéré comme prospère. Mais depuis peu, les citoyens doivent intégrer le fait qu’ils vivent dans un monde fini, que les nouvelles générations ne vivront certainement jamais une situation économique aussi favorable que celle des personnes nées entre 1945 et 1970. Les écarts de train de vie entre les Français premiers de cordée et ceux du bout semblent mal supportés.  
Mettez deux ou trois homards sur une table, plus une bonne bouteille de vin, vous atteignez facilement le salaire médian en France…* 
Par ailleurs, l’accès à l’information permet aux citoyens de comparer la situation avec celle des pays voisins, notamment les pays scandinaves, perçus comme exemplaires. Or, en Suède par exemple, les parlementaires sont révocables et élus à la proportionnelle intégrale. Nous tendons progressivement vers leur fonctionnement, mais tout n’est pas transposable pour des raisons institutionnelles, politiques ou encore culturelles.  
En effet, pour des affaires semblables, en Suède ou en Allemagne, les représentants politiques mis en cause démissionnent directement. Comment expliquer cet écart avec la France ?
Les pays scandinaves sont de culture protestante, avec un très fort sens du civisme, de l’intégrité et du contrôle social. Les citoyens jouent un rôle de surveillance de l’activité de représentation de leurs élus, les médias également. Les élus mis en cause par l’opinion ne tardent jamais à démissionner de leurs fonctions, afin de ne pas porter préjudice au fonctionnement des institutions. En France, la jurisprudence Bérégovoy-Balladur de 1992 voulait qu’un ministre mis en examen, ou en passe de l’être, doive quitter ses fonctions pour ne pas nuire aux institutions. Ainsi Alain Carignon, Gérard Longuet ou encore Dominique Strauss-Kahn ont démissionné. Toutefois, il y a encore quelques années, on considérait comme tout à fait normal de ne pas connaître les dépenses des élus. Cela relève de notre tradition monarchique. Recevoir avec beaucoup d’élégance des diplomates, ou des délégations étrangères, est une manière de démontrer la puissance de l’État français. Mais la morale est une matière mouvante. La démission de François de Rugy était aujourd'hui demandée. Un témoignage de la diffusion de cette culture de l’intégrité scandinave.  Rappelons toutefois que la France a fait de grand pas en avant en matière de transparence et de moralisation de la vie publique suite à de nombreux scandales. Les mécanismes de sanctions et de prévention ont été progressivement renforcés, notamment par la loi pour la transparence de la vie publique en 2013, par la révision des règlements des assemblées, et par l’adoption de chartes (du gouvernement et de l’élu local notamment).  
Contrairement aux apparences, l’attachement à la transparence maximale et la probité publique est très ancien en France.
On la retrouve dès la période médiévale, pendant la période révolutionnaire puis sous les différentes républiques… et dans le Contrat social de Jean-Jacques Rousseau.  
Selon le CEVIPOF, 39 % des Français disent se méfier de leurs représentants politiques. La clé pour améliorer cette confiance réside-t-elle dans toujours plus de transparence ? En Grande-Bretagne par exemple, les citoyens peuvent demander à voir le détail des dépenses des élus de la Chambre des communes...
Le mouvement vers plus de transparence et de moralisation existe, mais il demande du temps. Aucune grande réforme n’a été faite dans la précipitation et sous la pression. Et la loi ne peut pas tout. C’est une culture de la probité publique, de la modération, de l'exemplarité qui doit progressivement s’installer.  
À lire aussi :  Les politiques sont "incapables d'apporter des solutions efficaces" selon 2 Français sur 3
Outre la transparence, des pistes émergent, en interne comme à l’étranger. Je pense au fait de discuter en séance publique de la dotation de l’Assemblée nationale, de renforcer le rôle des déontologues des assemblées, à leur donner des pouvoirs d’enquête et de sanction... Transparency International France propose pour sa part de faire entrer des personnes indépendantes dans la commission chargée d’apurer les comptes des assemblées et de renforcer les dispositifs de contrôle et d’audit interne. Il faudrait aussi donner à la justice de véritables moyens. C’est aussi parce que la justice est trop lente que la démocratie d'opinion prend le pas. Un peu d’écoute, sans tomber dans le laxisme bien sûr, ne ferait pas de mal. * 1710 net par mois en 2018
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revuedepresse30 · 7 years ago
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Un million de pauvres de plus en dix ans
La France compte 5 millions de pauvres si l’on fixe le seuil de pauvreté à 50 % du niveau de vie médian [1] et 8,8 millions si l’on utilise le seuil …
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