#école privée
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PERFORMANCE SCOLAIRE: L’école privée «La Victoire» célèbre ses cracks
L’École privée «La Victoire» a organisé une journée exceptionnelle dédiée à la remise de prix pour honorer ses élèves les plus méritants le samedi 29 juin 2024. Marqué par des moments de reconnaissance et de fierté, l’événement a rassemblé parents, élèves et membres du personnel. Il a aussi bénéficié du soutien de deux parrains prestigieux, notamment M. Touré Issouf Albert (Directeur national de…
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Terminale B au cours privé de Chaville, je suis tout à droite à coté d'Erin, au milieu Erica et Daphné (enlacées comme toujours).
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Avancement des travaux : BD de Pyrkaïa
Nouveau billet sur cette BD ! Cette fois, c'est la suite directe du dernier billet qui montrait où j'en étais (à retrouver ici) et c'est tout ce que j'ai fait depuis, donc... bah y a un mois tout pile aujourd'hui... ô Déesse, le temps passe vite... enfin, pour le moment, je suis plutôt contente du résultat même si c'est encore à bien nettoyer, remettre les oreilles visibles au bon endroit, faire les bras MUSCLES de Pyrkaïa, ses petites veines de lave... puis passer au noir et coloré tout ça... bref, j'en ai encore pour un moment mais, j'espère que ces pages vous plairont !
Juste des petites précisions avant de commencer :
Oui, il n'y a pas d'archer qui entoure Lonato dans les renforts, qu'il a une épée au lieu d'un arc, il y a deux combattants à hache dans le jeu (et ils ont un masque plutôt qu'un casque intégrale) et le placement est différent mais, pour avoir certaines images spécifiques que je voulais faire, j'ai modifié la composition de l'armée. On va dire que comme on roule tellement pas sur l'or à Gaspard, même les soldats bien placés sont équipés avec les moyens du bord et de toute façon, l'uniforme n'existe pas au Moyen-Âge donc, ça tient qu'ils n'en aient pas non plus ici.
J'ai aussi modifié les noms qu'utilise Lonato pour désigner ses ennemis. Il appelle notamment Rhéa "sorcière" quand il attaque des unités qui ne sont ni Ashe, ni Dimitri, ni Catherine. Cependant, comme dans mon univers, c'est le nom de ceux qui pratique la magie ancienne, la sorcellerie, et que c'est un terme qui pourait être attribué aux Braves étant donné qu'ils l'étaient tous, je l'ai retiré et Lonato utilise bien plus les mots "démone" et "hérétique", ce qui mène au point suivant
Pyrkaïa est originaire d'une cité qui s'inspire de Sparte / Lacédémone, elle parle donc le grec ancien normalement à son époque (et pour la compréhension ici, j'avoue, c'est un énorme "ta gueule, c'est magique" même si je préfère d'habitude faire en sorte que les personnages du passé continue à parler leur langue et qu'il faille quelqu'un pour traduire mais, ça aurait annulé tous les dialogues de cette histoire donc, on passe outre) Il y a donc des mots qui ont des origines grecques qu'elle entend dans la bouche de personnages du présent qui parle français mais, qui n'ont pas la même signification pour elle qu'ls l'ont actuellement, d'où le fait qu'il y ait parfois des incompréhensions entre elle et les autres et qu'elle s'énerve quand on l'appelle de tel ou tel façon.
Pour celui-là, je vais directement tiré mes définitions du Bailly, le dictionnaire grec ancien-français de référence en France. J'ai plus fait bien plus de latin que de grec et de base, je suis pas douée en langue du tout alors, il y a plus de risque que je fasse des erreurs alors, je préfère mettre mes sources :
démone : vient du grec "δαίμων, ονος (ὁ, ἡ)" et à l'époque de Pyrkaïa (après Homère vu que la Guerre de Troie a eu lieu dans cet univers 200 ans avant sa naissance) "après Hom. : 1) οἱ δαίμονες, sorte de dieux inférieurs (entre θεός et ἥρως), PLAT. Leg. 738d ; cf. Rsp. 342a ; placés à la suite des dieux, PLAT. Leg. 848d ; nés des dieux, mais non dieux eux-mêmes, ARSTT. Rhet. 3, 18, 2 ; cf. PLAT. Ap. 27d. / 2) postér. mauvais esprit, démon, NT. Matth. 8, 31 ; Marc. 5, 12 ; Luc. 8, 29 ; JOS. A.J. 8, 2, 5, etc. " Elle, elle le comprend comme "divinité mineure"
hérétique : vient du grec "αἱρετικός, ή, όν" et dans le Bailly, c'est dans sa première définition "apte à choisir, qui choisit, gén. PLAT. Def. 412a.", et c'est également pris comme le "factieux" mais, les auteurs qui l'utilisent dans ce sens ont l'air plus récent, si le Porp est Porphyre de Tyr, c'est le 3e siècle de notre ère, là où Platon est à cheval entre le 5e et le 4e siècle AVANT notre ère. J'ai donc gardé le fait que pour Pyrkaïa, ce mot désigne avant tout celui qui fait un choix
Rhéa, évidemment, elle la prend pour Ῥέα, ας (ἡ), la Rhéa mythologique, épouse de Cronos, mère des divinités olympiennes... (ou alors, elle pourrait aussi entendre ça "ῥέα" l'adverbe pour dire "facilement, sans peine")
Et enfin, celui-là, je suis moins sûre mais, le nom de famille Charon vient surement de "Χάρων, ωνος (ὁ) / Khâron / Charon", passeur des enfers de la mythologie grecque (même si ça aurait aussi pu venir de " χάρων, ωνος (ὁ, ἡ)" qui s'écrit de la même manière mais qui veut dire "gai, joyeux, seul. en parl. de la couleur, particul. de la couleur fauve du lion") alors, je ne pouvais pas le mentionner dans cette histoire. Cependant, Pyrkaïa est très prudente avec la notion d'hubris, comme la très grande majorité des sorciers de sa région car, c'est un des pires crimes à son époque : le fait d'être tellement arrogant et orgueilleux qu'on se prend pour au-dessus des dieux. Elle déteste même quand on suppose que son père ne serait pas le sien mais, un dieu (comme Arès, ce qui l'énerve encore plus vu que c'est pas un dieu très bien vu, ou une autre divinité de la guerre) afin d'expliquer comment une femme peut être aussi puissante qu'elle l'ait alors, elle ne pouvait pas prendre le nom du passeur des morts comme ça. Je suis donc parti sur le fait que le nom "Διονύσιος " signifie "de Dionysos", j'ai rajouté un "ι" pour que son nom ressemble plus à un possessif, même si je ne suis clairement pas sûre que cela se tienne en grec ancien...
Bon, après ça, je pense qu'on peut commencer ! (ah et si les pages sont assez jaune, c'est normal, c'est que j'ai renforcé les contrastes et baisser la luminosité après coup pour qu'elles soient plus visible, je les ai pris en photo avec un téléphone)
#écriture de curieuse#dessin de curieuse#fe3h#fe3h oc#j'espère que ça vous plait surtout !#fans de Lonato... les 3 fans de Lonato... passez votre chemin !#ça faisait du bien de dessiner cette scène ! Qu'il mange de la terre Lonato !#Surtout que bon dans ma version si Christophe a été arrêté et exécuté c'est qu'il faisait partie d'un groupuscule complotiste#+qui soutenait évidemment le massacre des Duscuriens et était de mèche avec la pire faction de l'Eglise / secte occidentale#+qui allait faire un attentat sur Rhéa + a tenté de faire rentrer des armes à GM -donc école + hospice- pour la tuer avec ses fidèles#+tout ça parce qu'elle a condamné le massacre systématique des duscuriens et excommunié les responsables#+et quand son ami Théo Charon -petit frère de Catherine- a tenté de lui parler en privé plutôt que dans son bureau au tribunal#+il l'a accusé d'être du complot et s'est enfui en l'envoyant dans une bibliothèque qui lui ait tombé dessus pour qu'il ne le poursuive pas#-Théo est paraplégique et en fauteuil roulant c'était gratuit et pour ralentir les autres en le blessant-#+et quand Cath l'a rattrapé et arrêté- il lui a hurlé les pires insultes notamment sur le fait que les Charon sont des monstres#+car elles ont gardés pas mal de traits nabatéens et vivent vraiment très longtemps#Donc très clairement il n'a pas été condamné à mort pour rien#Et Lonato mérite de se prendre la colère de Pyrkaïa et de tout le monde#Il a juste agi de manière égoïste en jetant ses citoyens à la mort et en tuant tout le monde pour se venger personnellement#alors avec le coup de la magie noire des agarthans en plus de son comportement de tyran...#tu m'étonnes que Pyrkaïa veuille le réduire en cendres... mais bon quand elle fait une promesse- elle la tient#en tout cas j'espère que ça vous aura plu ! merci encore !
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Mundiapolis : L’Université Qui Prépare les Étudiants à l’Excellence Professionnelle et Personnelle
#Université privée Maroc#École d'ingénierie Maroc#Faculté des sciences de la santé#Licence professionnelle Maroc#Business School Maroc#Business school Casablanca#Formation continue Casablanca#Admission université privée#Études supérieures Maroc#Formation en sciences politiques
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Téléphone dans le Couple : Faut il Partager ou Non son Code - Les Limites de la Confiance ou l'Excès de Confiance?!
Dans l’ère numérique, nos smartphones sont devenus une extension de nous-mêmes, devenant ainsi une partie intégrante de nos vies personnelles et professionnelles. Les intégrer l’utilisation dans une relation de couple est devenue un sujet de débat complexe qui soulève des questions essentielles sur la confiance, la vie privée et les limites de l’intimité… La Confiance, Base d’une Relation…
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Quotas dans les écoles privées : plus de mixité pour plus de nullité ?
Pour achever notre société, il faut visiblement détruire l’école surtout la privée. Par Arnaud Florac Continue reading Untitled
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#Arnaud Florac#écoles privées#éducation#boulevard voltaire#Observatoire du MENSONGE#Pap Ndiaye#quotas#société
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"Un autre problème : la catastrophique éducation scolaire chrétienne, y compris la soi-disant école privée hors-contrat (comme si cela garantissait quoi que ce soit) tenue par importantes dondons hurleuses et petits précieux efféminés, entièrement débilitante, républicaine, africaine, gaffeuse, inoffensive. Autoritaire mais par procédé, sans le tact que confère un vécu sensible (chose que les enfants même jeunes perçoivent très bien chez les adultes qui leur parlent). Bienveillante, mais maternante et castratrice et toujours nimbée de la lâche crainte du jugement des mères, seules véritables directrices (par proxy) des écoles tratras, les désastreuses mères quadras démusclées à tennis violettes en plastique étouffant des soupirs de porteur d'eau même pour monter dans la voiture. L'éducation chrétienne actuelle même très-très-tratra est une manière de se raconter des histoires entre administrateurs "membres du haut conseil" chevaliers de la dînette complètement cocufiés et féminisés. Ils ont trop lu, trop ressassé le moyen-âge, trop visité de monastères détruits en s'extasiant sur le plan alors que la guide devant eux a des faux-cils, des faux ongles, des faux seins. Ils ne voient jamais ces faux-culs le concret des choses.
[...] Quel être physique reste-t-il dans un enfant après formation religieuse par animatrice pastorale ? Quelle force, quel rapport au monde, quel nécessaire fanatisme, quelle énergie, quelle estime de soi, quelle certitude métaphysique peut-il rester à un garçon après s'être fait inculqué la déférence envers une dame dont la place sociale est en elle-même une usurpation? La réponse arrive 10 ans plus tard lors des premières confrontations physiques avec la racaille et avec la gent féminine amatrice de racaille. Ce jour-là il n'y a plus l'animatrice pastorale "dame respectée" pour rendre des comptes sur les résultats de sa formation. Mais "elle était très gentille madame Lebrouneux hein?" Nous avons grandi sous propagande contre les pères, désignés comme alcooliques, abusifs, frappeurs à coup de ceinture. Nous n'avons jamais rien vu de tel dans les faits nulle part en 18 ans de salle d'attente de l'âge adulte. Nous n'avons vu partout et toujours dans les familles françaises que la mère abusive, la mère mauvaise, la mère indigne, la mère déshonorante, la mère hurleuse, la mère dégueulasse de manœuvres, la mère cinglée profiteuse destructrice effroyable et qui se fout absolument des conséquences de ses actes, entièrement protégée par les tribunaux et célébrée par les médias.
Mais les choses les plus sérieuses en matière d'éducation commencent exactement lorsque l'éducation scolaire vient de finir et que l'enfant doit faire sa place dans un monde qui lui est soit indifférent soit hostile. Toutes ces écoles à la con soi-disant tratra forment des intellectuels sur le modèle franc-maçon vieux de 150 ans le plus inepte imaginable, quand la seule voie porteuse, tracée par Thomas Arnold, consiste à forger le caractère dans une stricte séparation garçons/filles, loin des désastreuses mères surtout, dans une ascèse de Grec ancien, dans une apologie absolue de la Providence, de la génération de famille nombreuse, de la xénélasie et de l'excellence, dans le chant, le sport, le discernement professionnel dès 13 ans, dans la mise à l'épreuve par "devoirs" comme dans la scène du Starbucks dans Fight Club. Forger le caractère consiste à faire coïncider le tempérament personnel de l'enfant avec la Tradition : la Nature lui a donné de naître et de vivre, la Tradition lui donnera de bien vivre. En l'état actuel des choses qu'iront faire ces pauvres gamins une fois leur éducation finie, une fois au pied du mur pour "choisir des études" après des années de crétinisation sous maîtresses et chapons ? À votre avis quelle est l'espérance de vie de l'âme d'un garçon de 18 ans logé en résidence étudiante d'une ville lointaine pour y "faire une école de commerce"? Et d'une fille ?"
Lounès Darbois, août 2023.
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LATE NIGHT THOUGHTS.
Un des derniers projets que j'ai codé ; le forum @latenightgirlies vient d'ouvrir ses portes aujourd'hui !
Contexte .:
C'est sur l'île de ULLEUNG que l'histoire s'inscrit. En ces temps présents, l'île est dirigée par un certain Jo, maire de la ville.
Cet homme qui souhaitait s'offrir des vacances éloignées de la capitale fut pris dans l’engrenage qui le hissa sur ce large fauteuil. Il dirige, il gère, il exécute. Du haut de son piédestal, il observe silencieusement la population.
La population ? Elle est dense, différente, hétéroclite et changeante : ça va, ça vient. Des visages fardés de dorures et des visages éreintés du quotidien. Des larges bâtisses avec fioritures à outrances et des immeubles en ruine.
Tout se sait, tout s'entend, vos secrets n'en sont guère. Les murs ont des oreilles, disent-ils. Après tout, dans une île telle que ULLEUNG, il est impossible de passer inaperçu (ou presque).
À ce jour, une nouveauté. En début d'année 2023 plusieurs projets ont vu le jour, attirant ainsi davantage de population que nécessaire : une école privée (du collège, jusqu'à l'université) et un centre commercial.
cette île n’était que pionnière dans l'agriculture et les échanges maritimes, et voilà qu’elle s'aventure à croire en l'idée de devenir à son tour : un lieu incontournable en Corée du sud.
#work done#forum#forumactif#forum rpg#forum roleplay#forum rpg asiatique#rpg ressources#french rpg#rpg
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Comment est structurée la recherche académique en France ?
Un post pour essayer un peu d'éclaircir le bazar que c'est après avoir parlé à @nanananerd, en allant de la plus grande structure à la plus petite.
Disclaimer, je suis dans les STIM il est possible qu'en dessous de l'étape "unité de recherche" la façon de travailler et de s'organiser en SHS soit un peu différente.
À la tête de la tête de la recherche on a le gouvernement. Ce sont les ministères qui déterminent des grands axes qui vont orienter la recherche avec des bourses allouées aux différents centres et instituts, mais aussi des bourses sur concours comme les bourses de l'Agence Nationale de la Recherche ou ANR ou encore des fonds hyper spécifiques comme pour l'ordinateur quantique français donné à des acteurs désignés. Tout le monde ne dépend pas du ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche non plus ! L'INRAE par exemple est aussi un institut du ministère de l'agriculture.
Ensuite viennent les grands instituts et centres de recherche, mais aussi les établissements de l'enseignement supérieur, car dans "enseignant chercheur" il y a chercheur, et parfois même des établissements privés avec une dimension recherche importante comme Saint-Gobain. L'INRAE, le CNRS, l'INRIA, l'ONERA, le CEA... Il y en a une flopée et tous n'ont pas exactement les mêmes statuts (hé ça serait pas français si c'était simple), mais in fine ce sont eux les employeurs des chercheurs tout grade confondu c'est à dire que c'est avec eux que les contrats sont signés, et ce sont eux qui choisissent de la distribution des fonds ministériels hors concours entre les différentes unités. Je passe toutes les sous-structures que les universités s'amusent à construire en plus entre les UFR, les graduate schools, les départements, les pôles recherche et autres qui dépendent énormément des statuts et donc sont location-spécifiques.
Viennent maintenant ce qu'on appelle communément les laboratoires : les unités de recherche ! Elles peuvent être mixtes, c'est-à-dire avec du personnel de plusieurs instituts ou établissements d'enseignement différents, c'est assez commun d'avoir une UMR CNRS-université par exemple, ou elles peuvent ne dépendre que d'un seul organisme. Là on est toujours dans le cadre légal mais le bordel s'annonce doucement : le labo au sens unité ce n'est pas toujours le labo au sens équipe/bâtiment, les unités peuvent avoir des tailles vastement différentes. L'institut de physique de Rennes par exemple est absolument monstrueux, étendu sur cinq bâtiments avec 120 personnels permanents, alors que le SIMM à Paris s'étend entre deux escaliers d'une grande école et compte une trentaine de chercheurs permanents.
On arrive à la séparation "à la sauce du labo". Généralement les très grandes unités définissent un peu des axes de recherche qui vont permettre aux gens de se reconnaître entre eux, et dans ces axes on trouve les équipes. Les équipes ont encore très souvent une existence administrative, dans le sens où une fois que l'unité a reçu les fonds ministériels, ils sont répartis en dotations annuelles pour chaque équipe, en fonction de leur taille et de leurs besoins (les gens qui travaillent sur les atomes froids consomment souvent un poil plus d'argent que les agronomes par exemple). Une équipe en France c'est un directeur d'équipe + quelques autres chercheurs permanents, qui ont des disciplines ou des centres d'intérêts en commun et qui donc vont pouvoir présenter un projet de recherche au sens large dans les évaluations annuelles, genre "la restauration d'art avec des mousses" ou "la physio chimie des coproduits alimentaires".
À partir de là on passe dans le pas d'existence administrative, tout est plus ou moins officieux et c'est : le bordel. La sous-organisation des équipes va dépendre du nombre de chercheurs permanents, de la présence ou non d'ingénieurs et techniciens de la recherche propres à l'équipe, de la curiosité commune des chercheurs de l'équipe, de la capacité à recruter des non permanents, du matériel présent, de la volonté à partager les bourses sur concours ou pas, ... Mais généralement dans les équipes de recherche on trouve des groupes plus ou moins officieux, qui peuvent être un ou plusieurs chercheurs et leurs subordonnés non permanents qui travaillent sur une thématique spécifique liée au cadre de l'équipe. C'est la partie un peu "à l'américaine" de la recherche française (au sens où les américains ne s'emmerdent pas avec nos quatre étages, y a l'université, et dans l'université y a un chercheur avec SA thune qui constitue SON équipe). Par exemple dans l'équipe Matière Molle de l'IPR il y a un groupe "film de savon".
Dans ces groupes il y a aussi bien sûr des gens avec des projets différents et du coup si on veut on peut encore redécouper mais eh sayer la c'est bon
MAIS ALORS DU COUP EN VRAI COMMENT ÇA SE PASSE CONCRÈTEMENT PUTAIN. Bah du coup un chercheur (ou plusieurs chercheurs en groupe) a une idée, va en parler avec son équipe pour vraiment inclure cette proposition dans les sujets de recherche, puis ça va en parler à l'administration de l'unité pour écrire une fiche de poste ou un sujet de recherche, qui va être envoyé à l'institut pour voir si on peut débloquer des fonds et effectivement ouvrir une possibilité d'emploi, à laquelle les gens vont candidater. La candidature se fait pour être employé de l'institut mais collègue ou subordonné du gars du début qui a écrit la fiche de poste, dans son groupe dans son équipe dans son unité dans son institut au sein du ministère correspondant. Simple, non ?
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Psy-op co-vide : le rapport de Stanford University
Un rapport explosif a récemment été publié par la Chambre des représentants des États-Unis concernant la campagne de santé publique sur le COVID-19 orchestrée par le Département de la Santé et des Services sociaux (HHS) des États-Unis. Ce document, résumé par le Dr. Jayanta Bhattacharya, épidémiologiste et professeur à l’École de médecine de Stanford, révèle une opération de propagande à grande échelle visant à manipuler l’opinion publique au sujet des vaccins COVID et des mesures sanitaires. Selon cette analyse, cette campagne a contribué à détruire le lien de confiance entre les citoyens et les autorités de santé publique.
Une Manipulation à Grande Échelle Financée par des Milliards de Dollars
Selon le rapport, l’administration Biden a dépensé près d’un milliard de dollars pour diffuser des informations trompeuses et créer un climat de peur autour du COVID-19. Ce financement massif a été alloué à une firme de relations publiques, la Fors Marsh Group (FMG), avec pour mission d’augmenter l’acceptation des vaccins COVID auprès du public. Les tactiques employées ? Exagération des risques de mortalité, minimisation de l’absence de preuves sur l’efficacité des vaccins pour arrêter la transmission, et promotion intense des masques et de la distanciation sociale.
En d’autres termes, le gouvernement a exploité des techniques de manipulation psychologique pour imposer des mesures sans fondement scientifique solide. Si une entreprise pharmaceutique privée avait agi de la sorte, elle aurait probablement été condamnée à une amende colossale, suffisant à la mettre en faillite.
Une Campagne de Peur et de Contrôle
Le rapport décrit en détail comment le HHS a orchestré une campagne médiatique massive, avec un mélange de publicités payantes et de messages subtils dans les médias. Ces messages étaient amplifiés par des influenceurs, des célébrités et même des sportifs, qui servaient à légitimer et répéter des informations non fondées auprès de la population.
Les messages de la campagne ne s’arrêtaient pas aux vaccins. Elle promouvait aussi la fermeture des écoles, la distanciation sociale, et l’utilisation des masques, souvent avec des messages exagérés et alarmistes, bien loin de la réalité des faits. En conséquence, le rapport affirme que cette propagande a contribué à l’érosion du capital confiance entre les citoyens et les services de santé publique.
Des Données “Scientifiques” Falsifiées
La campagne de la FMG s’appuyait largement sur les recommandations des Centres pour le Contrôle et la Prévention des Maladies (CDC), qui se sont révélées largement inexactes. Par exemple, la campagne affirmait faussement que les vaccins COVID empêchaient la transmission du virus, une affirmation contredite par de nombreuses études internationales. Pire encore, la CDC a exagéré les risques de COVID pour les enfants, malgré des preuves scientifiques montrant que le virus présentait un faible risque pour cette tranche d’âge.
Un Endoctrinement dès le Plus Jeune Âge
Une partie de la campagne s’adressait spécifiquement aux parents, les incitant à vacciner leurs enfants en déformant la réalité des risques. Les publicités allaient jusqu’à affirmer que le vaccin protégerait contre le “COVID long”, sans aucune preuve scientifique solide pour étayer cette affirmation. En raison de ce climat de peur généralisé, de nombreux parents se sont sentis contraints de vacciner leurs enfants, souvent sans une véritable évaluation des risques.
La Conséquence : Un Effondrement de la Confiance dans les Autorités Sanitaires
Avec des messages souvent contradictoires et basés sur des preuves erronées, la campagne a érodé la crédibilité de la CDC et d’autres institutions de santé. En conséquence, de plus en plus d’Américains remettent en question les conseils de santé publique, y compris pour des vaccinations essentielles comme celles contre la rougeole ou la polio. Cette méfiance envers les institutions pourrait avoir des conséquences désastreuses pour la santé publique à long terme.
Des Leçons Cruciales et des Recommandations Urgentes
Le rapport conclut avec plusieurs recommandations pour éviter qu’un tel fiasco ne se reproduise à l’avenir :
1. Redéfinir la mission de la CDC : Clarifier et recentrer la mission de l’institution sur la prévention des maladies.
2. Limiter les messages de santé publique : Le HHS ne devrait diffuser que des informations validées par la FDA, sans exagérations ni détournements.
3. Favoriser la transparence : Instaurer une culture de la transparence pour restaurer la confiance du public.
4. Encourager le débat scientifique : Ne plus étouffer les opinions divergentes, mais au contraire les accueillir pour renforcer la rigueur scientifique.
L’une des recommandations les plus cruciales est d’interdire au HHS de créer un faux consensus scientifique en supprimant les avis scientifiques divergents, ce qui a contribué à une pensée unique et aveugle au sein de la CDC.
Le rapport appelle le HHS à prendre ces recommandations au sérieux s’il veut regagner la confiance du public. Dans le cas contraire, le spectre d’une future crise de santé publique risque d’être accompagné d’une défiance massive, avec des conséquences encore plus graves pour la santé publique et la cohésion sociale.
#COVID19 #SantéPublique #Vaccination #ManipulationMédiatique #ConfiancePerdue #CDC #Propagande #RapportDévastateur #MesuresSanitaires #EnfantsEtVaccins #Désinformation #Pandémie #ConsciencePublique
Source : https://energycommerce.house.gov/posts/e-and-c-republicans-release-report-detailing-hhs-failed-covid-19-public-relations-campaign
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Le discours autour de l’immigration a vraiment changé.
Avant, on nous serinait tout le temps le couplet sur l’intégration. Aujourd’hui l’élite sait bien que ça ne fonctionne plus, qu’on a des yeux et des oreilles et qu’on sait très bien que les immigrés n’ont jamais eu la moindre intention de s’intégrer et encore moins de s’assimiler. Quelques exceptions ici et là qui confirment la règle.
Donc maintenant on nous met le paquet sur la France/l’Europe multiculturelle, la diversité est une force gnagnagna. Constat d’échec accablant.
En gros: va falloir s’y faire les zouzous. Les bagnoles de pauvres bougres brûlées au Nouvel An, les émeutes dès qu’une racaille se fait buter (pas assez souvent) ou que Fatima a envie d’un nouvel écran plasma et d'une nouvelle machine à laver, les musulmanes qui réclament de pouvoir mettre un voile, un burkini ou une burqa où qu’elles aillent, les coups de couteau chez Leclerc ou Leroy Merlin, les kebabs qui colonisent l’espace public, la viande halal dans tous les rayons, les fusillades liées au trafic de drogue toutes les semaines.
C’est pas beau le multiculturalisme? Allez, réjouissez-vous! On pourrait être le Japon et sa population à 99% japonaise. C’est chiant et nul, non?
C’est tellement mieux le multiculturalisme et la diversité. Comment? L’Europe était déjà multiculturelle pendant des siècles, vous dites? L’Europe, avec ses nombreuses langues, ses traditions variées, ses histoires similaires et en même temps si différentes?
Non mais le monde change, mon bon monsieur. C'est comme ça, faut l'accepter. Quant à moi, je vis bien entendu loin de la diversité dans mon quartier paisible de bobos, je ne prends jamais les transports en commun, je mets mes gosses dans des écoles privées et je vante le vivre-ensemble depuis mon loft de 100m2 du 16e arrondissement. Les seules fois où je suis confronté à cette merveilleuse diversité c’est quand Mamadou me livre ma commande Uber Eats. D’ailleurs et c’est bien que vous m’y fassiez penser: il faut importer encore plus de Mamadou en Europe parce que qui va me livrer mes repas que je suis trop paresseux à me cuisiner ou à aller récupérer au restaurant du coin?
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Limiter la richesse individuelle
Les frères Gracchus, Gaius et Tibérius, étaient tribuns, l'équivalent de nos députés et ils ont voulu s'attaquer aux problèmes de l'époque. Les riches étaient peu nombreux mais possédaient presque toutes les terres. Comme ils produisaient toutes les céréales, ils se mettaient d'accord entre eux pour fixer un prix élevé et faisaient venir des étrangers pour travailler à des salaires très bas que les citoyens romains n'acceptaient pas. En 133 avant J-C, Rome était plongée dans une pauvreté généralisée qui tourmentait Rome. Les frères Gracchus ont fait voter une loi qui s'appelait propriété et elle affirmait que la propriété avait une limite en quantité au-delà de laquelle elle était toxique pour la société et une limite d'usage selon laquelle ce n'est pas parce que c'est à moi que je peux en faire ce que je veux. Les frères Gracchus ont été saisis par les riches et leurs hommes de main et jetés dans le Tribe. S'en est suivi 100 ans de guerre civile entre la plèbe et les riches avant que l'empereur Auguste n'instaure les lois des frères Gracchus profitant de l'émoi causé par la mort de Jules César. Quatre cent ans de paix et de prospérité ont suivi.
En 1930, en France, des juges ont crée le service public de l'eau, nationalisant les sources. Cela a montré que la propriété privée n'est pas sacrée. Ils ont exproprié les propriétaires, et c'était normal. Léon Blum a été harcelé et a quitté sa fonction.
La victoire du Labour en 1945 au Royaume-Uni a permis d'exproprier les propriétaires de mines. La propriété n'est pas absolue. Les propriétaires sont devenus moins riches et cela les a fait passer en-dessous de la limite de toxicité.
Le 24 novembre 2013, en Suisse, est votée une loi limitant les salaires à 250 fois le salaire minimum. Cela veut dire que pour que les salaires les plus hauts augmentent, il faut augmenter les salaires les plus bas. A titre de comparaison, en France en 2019, les patrons du CAQ40 gagnaient 1128 fois le salaire de leurs employés les plus modestes. Les riches sont très heureux en Suisse.
En 2022, en Ukraine, profitant de l'opportunité de pouvoirs exceptionnels liés à la guerre, le président Zelensky a nationalisé les banques, les chaînes de télévision et les industries possédées par les oligarques. Ceux-ci étaient tellement riches qu'ils décidaient de tout dans le pays, les caisses ukrainiennes étant vides.
Quand Elon Musk intervient dans la guerre en Ukraine, c'est trop. Quand Mark Zuckerberg favorise l'élection de Trump pour s'enrichir, c'est trop. Quand une personne est suffisamment riche pour avoir un propre programme spatial ou a plus d'argent qu'un pays, c'est trop. Quand tes décisions peuvent ruiner la vie de millions de gens alors que tu n'as pas été élu, c'est trop. Quand les 1% les plus riches de l'humanité émettent 100 fois plus de gaz à effet de serre que ceux qui émettent les 99% autres, c'est trop.
Ces gens méritent d'être riches mais pas à ce point. Ils n'ont jamais rendu à la société ce que la société leur avait donné en premier lieu. La société a formé leurs employés avec des écoles et des universités; ceux-ci sont en bonne santé grâce aux hôpitaux, il y a des routes, des chemins de fer et des aéroports pour transporter leurs biens. Il y a une police et une armée pour les protéger et une justice pour faire valoir leurs droits. Il y a des ressources naturelles pour alimenter leurs industries, etc.
La Columbia University estime que 100 millions de dollars est une limite. C'est largement suffisant pour la personne et pas assez pour être toxique. (Putting a Limit On Wealth - Stephen H. Unger: http://www1.cs.columbia.edu/~unger/articles/wealthLimit.html)
What, if Anything, is Wrong with Extreme wealth: https://www.tandfonline.com/doi/epdf/10.1080/19452829.2019.1633734?needAccess=true&role=button
Having too Much - Ingrid Robeyns: https://www.openbookpublishers.com/books/10.11647/obp.0338
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Les autorités illégitimes: https://www.aurianneor.org/les-autorites-illegitimes/
“The world has enough for everyone’s need, but not enough for everyone’s greed”: https://www.aurianneor.org/the-world-has-enough-for-everyones-need-but-not/
You can’t get enough… Enough!: https://www.aurianneor.org/you-cant-get-enough-enough-the-same-companies/
Qui se cache derrière le drapeau?: https://www.aurianneor.org/qui-se-cache-derriere-le-drapeau/
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Liberté et vivre ensemble: https://www.aurianneor.org/liberte-et-vivre-ensemble/
Tomorrow – Chap 4: La démocratie: https://www.aurianneor.org/tomorrow-chap-4-la-democratie-the-panama/
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Abdellatif Laâbi, Illustration Zaü - Variation amoureuse
Je técoute et recueille les mots sur tes lèvres Pourtant ce sont les yeux qui parlent posément distribuant les rôles Aux paupières : les voyelles aux narines : les consonnes aux dents écarlates : les liaisons Au fond la langue qui me sert à écrire c’est à ton école - privée - que je l’ai apprise - Dans les fruits du corps Tout est bon La peau le jus la chair Même les noyaux sont délicieux.
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Comment on fait pour vivre lorsqu’on est doctorante, est-ce qu’il faut travailler à côté ?
Enfin une question à laquelle je peux répondre avec expertise !
Quand on est doctorant, on a plusieurs manières d'être rémunérés.
La solution la plus évidente (et la plus confortable), c'est d'être rémunéré pour ses travaux de recherche et / ou d'enseignement.
On peut obtenir un contrat doctoral ou d'autres financements universitaires, comme le contrat d'ATER ou le CDD LRU par exemple. Chacun varie que ce soit par la durée, la rémunération ou la charge d'enseignement imposée en plus de la recherche.
Il existe d'autres sources de financement, que ce soit les bourses CIFRE, les bourses étrangères ou liées à des cotutelles, les financements liés à des projets de recherche spécifiques... La qualité du contrat va donc être assez variable.
Si certaines écoles doctorales conditionnent l'inscription en thèse au fait de bénéficier d'un financement, ce n'est pas le cas de toutes (en droit, c'est pratique courante de faire une thèse non financée - en sciences sociales également je crois). Dans ce cas, le filet de sécurité parental / familial joue pour beaucoup.
Mais tout le monde n'a pas cette chance et alors il faut travailler à côté de ses activités de recherche pour vivre (que ce soit en faisant des vacations ou des jobs administratifs à l'université, des cours privés ou juste des jobs alimentaires, en fonction de ce qu'on trouve et de ce qui permet de bosser sa thèse à côté). Certains s'endettent aussi.
A ma connaissance, c'est compliqué de mener tout un parcours de thèse sans financement, mais j'ai vu des camarades réussir avec brio malgré les épreuves. Le système est aussi souvent injuste envers les doctorants qui commencent leur thèse sans financement (car les doctorants qui ont eu un contrat doctoral sont souvent favorisés dans l'obtention d'un autre contrat, style ATER - en tout cas dans ma fac).
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LÉGENDES DU JAZZ
CLORA BRYANT, ‘’THE WOMAN WITH THE HORN’’
“Those male trumpet players guard those positions like a bulldog on a bone. We got a tough row to hoe with the trumpet.”
- Clora Bryant
Née le 30 mai 1927 à Denison, au Texas, Clora Larea Bryant était la plus jeune des trois enfants de Charles et Eulila Bryant. Bryant avait deux frères, Frederick et Melvin. Le père de Bryant était manoeuvre et sa mère était maîtresse de maison. Bryant avait seulement trois ans lorsqu’elle avait perdu sa mère.
Bryant avait d’abord commencé à apprendre le piano avec son frère Melvin. Bryant avait adopté la trompette après que son high school ait décidé d’établir un orchestre et un ensemble de cors et clairons. Durant son enfance, Bryant avait aussi été membre de la chorale de l’église baptiste locale. Même s’il était peu fortuné, le père de Bryan l’avait toujours encouragée à devenir musicienne et lui avait même payé des cours privés. Comme Bryant l’avait expliqué plusieurs années plus tard, "Nobody ever told me, 'You can't play the trumpet, you're a girl.' Not when I got started in high school and not when I came out to L.A. My father told me, 'It's going to be a challenge, but if you're going to do it, I'm behind you all the way.' And he was."
Lorsque son frère Fred s’était joint à l’armée, il avait laissé sa trompette derrière lui, et Bryant en avait profité pour apprendre à jouer. Durant ses études au high school, fascinée par la musique de jazz qu’elle entendait à la radio, Bryant avait d’ailleurs joué de la trompette avec l’ensemble de cors et clairons de l’école.
Après avoir refusé des bourses pour aller étudier dans les meilleures écoles musicales au pays dont le Oberlin Conservatory et le Bennett College, Bryant avait commencé à fréquenter le Prairie View College de Houston en 1943. Fondée en 1876, Prairie View était la première école entièrement réservée aux étudiants de couleur à avoir été reconnue par l’État du Texas. Bryant avait choisi Prairie View parce que le collège avoir avait un groupe de jazz féminin de seize membres, les Prairie View Co-eds. Comme Bryant l’avait précisé plus tard: “When I found out they had an all-girl band there, that’s where I was going.”
Devenue membre du groupe, Bryant avait fait le tour du Texas, avant de se produire au célèbre Apollo de Harlem en 1944. Après que son père ait décroché un emploi dans un chantier naval de Los Angeles, Bryant avait été transférée à UCLA en 1945. Après avoir entendu le trompettiste Howard McGhee jouer au club Down Beat de la Central Avenue, Bryant était immédiatement tombée amoureuse du bebop.
DÉBUTS DE CARRIÈRE
En 1946, Bryant s’était jointe aux International Sweethearts of Rhythm, un big band qui avait été fondé deux ans auparavant par Clarence Love et qui était alors le groupe de swing féminin le plus important au pays. Après avoir obtenu sa carte de l’Union des musiciens, Bryant avait finalement décidé d’abandonner l’université.
Fascinée par le bebop, Bryant avait laissé tomber les International Sweethearts of Rhythm pour se joindre à des jam sessions dans des clubs de Central Avenue comme le Club Alabam, The Downbeat et The Bird in the Basket (aussi connu sous le nom de Jack’s Basket Room). Comme Bryant l’avait expliqué des années plus tard dans le cadre d’une entrevue d’histoire orale: “I would not go without my horn. If I knew there was going to be somebody there, I’d have my horn with me, because I wanted to be a part of it. I wanted to try to learn something.” Un jour, Bryant se produisait dans un club d’Hermosa Beach lorsque Charlie Parker était monté sur scène avec un saxophone qu’il avait emprunté. Pour la mettre en confiance, Parker lui avait alors chuchoté à l’oreille: “Stick to what you can do. And know what you can’t.” “I almost wet my pants”, avait déclaré plus tard Bryant.
Par la suite, Bryant était entrée dans le groupe Queens of Swing (comme batteuse) et était partie en tournée avec la formation. En 1951, le groupe, qui comprenait la saxophoniste Minnie Hightower, s’était produit à la télévision sous le nom des Hollywood Sepia Tones dans le cadre d’une émission de variétés d’une demi-heure diffusée sur les ondes de la station KTLA. La formation était ainsi devenue le groupe de jazz féminin à faire une apparition à la télévision. L’émission avait finalement été annulée auprès six semaines faute de commanditaires. À l’époque du tournage de l’émission, Bryant était enceinte de sept ou huit mois. Après la naissance de sa fille, Bryant s’était jointe à la revue entièrement féminine d’Ada Leonard. Malheureusement, Bryant avait dû quitter la revue après seulement une semaine après que la direction ait reçu des plaintes des spectateurs réclamant son congédiement en raison de la couleur de sa peau...
Durant la majeure partie des années 1950, Bryant avait dirigé régulièrement des jam sessions dans les environs de Los Angeles. En 1951, Bryant avait fait partie du groupe-maison du club Alabam, ce qui lui avait permis d’accompagner des chanteuses comme Josephine Baker et Billie Holiday. Toujours en 1951, Bryant avait été membre d’un sextet entièrement féminin dirigé par Ginger Smock avec lequel elle avait joué, non de la trompette, mais du violon. Le groupe, qui s’était produit durant six semaines dans le cadre d’une émission diffusée sur le réseau CBS, était ainsi devenu le premier groupe entièrement de couleur à animer une émission de télévision.
En 1954, Bryant était retournée à New York, car elle n’avait plus le goût de jouer avec des groupes. Deux ans plus tard, une autre pionnière du jazz féminin, la tromboniste Melba Liston, qui faisait alors partie du groupe de Dizzy Gillespie, l’avait présenté à ce dernier. Ébloui par le talent de Bryant, Gillespie était devenu son mentor et lui avait obtenu du travail. Gillespie avait même fait cadeau à Bryant d’une de ses embouchures qu’elle avait utilisée par la suite durant des années. Comme Gillespie l’avait expliqué en 1989 dans le documentaire “Trumpetistically, Clora Bryant”: “If you close your eyes, you’ll say it’s a man playing. She has the feeling of the trumpet. The feeling, not just the notes.”
En 1957, Bryant avait enregistré son premier et seul album comme leader, ‘’Gal with a Horn’’ À la demande de la compagnie de disques Mode Records, mais contre son gré, Bryant avait chanté sur les huit pièces de l’album, même si c’est son talent à la trompette qui avait surtout impressionné, révélant les influences tant de Louis Armstrong que de pionniers du bebop comme Dizzy Gillespie et Fats Navarro. Pour obtenir plus de contrats, Bryant avait même commencé à imiter la voix d’Armstrong dans le cadre de ses concerts. Et ça avait fonctionné. Comme Bryant l’avait expliqué en 2014 dans le cadre du documentaire The Girls in the Band: “And I was a hit, honey. They loved me!”
Au milieu des années 1950, Bryant était retournée à la vie de musicienne itinérante, se produisant particulièrement dans les clubs de Chicago et de Denver. Bryant s’était également produite à Las Vegas avec Louis Armstrong et Harry James. En fait, Armstrong avait été tellement impressionné après avoir entendu Bryant jouer dans un club qu’il avait insisté pour monter sur scène avec elle dans un club de Las Vegas en 1960. Bryant précisait: “He was in the big room and I was in the lounge, where he’d been catching my act in the back. And one day, here comes Louis with his whole band, coming from the big room, walking through the entire casino and coming up on stage and singing and playing with me!”
À la fin des années 1950 et durant les années 1960, Bryant avait fait la tournée des principales villes américaines, souvent dans le cadre d’un hommage à Louis Armstrong. À Las Vegas, Bryant avait aussi joué avec Damita Jo, Harry James, et Sammy Davis Jr., avec qui elle avait fait une apparition dans le film ‘’Pepe’’ en 1960. Dans les années 1960, Bryant avait également fait un séjour à La Nouvelle-Orléans avec le groupe d’Horace Henderson.
De 1962 à 1964, Bryant avait collaboré avec le chanteur Billy Williams à Las Vegas avec qui elle avait participé au Ed Sullivan Show. Bryant avait même composé une pièce de l’album “The Billy Williams Revue.” De 1964 à 1966, Bryant avait fait équipe avec son frère Melvin, qui était chanteur, acteur et danseur, dans le cadre d’une tournée autour du monde. Ils avaient même eu leur propre émission de télévision en Australie. Après la naissance de son quatrième enfant en 1969, Bryant s’était inscrite à un baccalauréat en musique à UCLA, s’intéressant plus particulièrement à l’histoire de la musique afro-américaine.
À la fin des années 1970, Bryant s’était produite avec différents groupes de Los Angeles, dont le Bill Berry’s LA Band. En 1975, Bryant avait rendu hommage à son idole et mentor Dizzy Gillespie dans le cadre de la suite “To Dizzy with Love”. En 1993, Bryant avait de nouveau rendu hommage à Gillespie en dirigeant le concert Trumpet Summit aux côtés de Clark Terry, Jon Faddis, Freddie Hubbard et plusieurs autres trompettistes. Vers 1980, Bryant avait également assuré la relève de Blue Mitchell dans le big band de Bill Berry.
Souvent victime de discrimination en raison de son sexe et de la couleur de sa peau, Bryant n’avait créé son propre groupe qu’après son retour à Los Angeles en 1979. Tout en dirigeant le groupe Swi-Bop (son fils Kevin avait même été le batteur de la formation à la fin des années 1980), Bryant avait terminé son baccalauréat en musique à UCLA et travaillé avec le sextet du saxophoniste Teddy Edwards. Elle avait aussi joué du Dixieland avec les New Orleanians de Roger Jamieson. Au cours de la même période, Bryant avait également collaboré avec le big band de Gerald Wilson, tout en travaillant avec Jeannie et Jimmy Cheatham, la chanteuse Nellie Lutcher et le pionnier du rhythm & blues Johnny Otis.
En 1982, Bryant avait enregistré un dernier album avec la chanteuse de blues Linda Hopkins. Parallèlement, Bryant avait continué de se produire sur scène, participant notamment au North Sea Jazz Festival avec le Sweet Baby Blues Band de Jeannie Jeannie et Jimmy Cheatham en 1987 ainsi qu’à plusieurs festivals de Los Angeles.
Loin de se décourager du peu d’occasions qui lui étaient offertes d’enregistrer et de se produire sur scène, Bryant avait même écrit personnellement au président Mikhail Gorbachev en 1989 en lui proposant de devenir “the first lady horn player to be invited to your country to perform”. Sans doute pour plaisanter, Gorbatchev avait fait parvenir à Bryant une invitation formelle de venir jouer en URSS. Prenant Gorbatchev au mot, Bryant avait financé son voyage grâce à l’aide de la communauté musicale de Los Angeles. Un an plus tard, Bryant avait fait la tournée du pays avec ses fils, devenant ainsi la première musicienne de jazz à faire une tournée en URSS.
DERNIÈRES ANNÉES
Au début des années 1990, les contrats étant devenus de plus en plus rares, Bryant avait été contrainte de vivre sur la sécurité sociale. Elle avait même dû céder deux de ses trompettes à un prêteur sur gages afin de pouvoir survivre. La majorité de ses biens avait également brûlé lors des émeutes de Rodney King en 1992 qui avaient emporté la plus grande partie de sa maison.
Après avoir été victime d’une crise cardiaque et avoir fait l’objet d’un quadruple pontage coronarien en 1996, Bryant avait dû cesser de jouer de la trompette. Elle avait cependant continué à chanter. Bryant avait aussi commencé à donner des lectures sur l’histoire du jazz dans les collèges et des universités. Bryant avait également co-dirigé un livre sur l’histoire du jazz à Los Angeles intitulé ‘’Central Avenue Sounds: Jazz In Los Angeles (1921-1956)’’, dans lequel elle avait évoqué la glorieuse époque du jazz sur Central Avenue. Elle avait aussi écrit deux livres pour enfants et travaillé dans les écoles élémentaires de Los Angeles. Une des plus grandes satisfactions de Bryant était cependant d’avoir réussi à obtenir une étoile pour son idole Dizzy Gillespie au Hollywood Walk of Fame en 1991.
Consciente de la nécessité de transmettre ses connaissances aux futures générations, Bryant avait précisé: ‘’When I grew up there were legends everywhere, and now the legends don't make themselves available to young people anymore… these days people just get in their limos and away they go, and it hurts my heart."
Le 6 mai 2002, la carrière de Bryant avait été couronnée par la remise du Mary Lou Williams Women in Jazz Award décerné par le Kennedy Center de Washington, D.C. C’est le légendaire pianiste Billy Taylor qui lui avait remis son prix. Bryant avait même chanté quelques-unes de ses compositions dans le cadre de l’événement. Le Conseil municipal de la ville de Los Angeles avait également décerné à Bryant le titre de légende du jazz et d’ambassadrice de bonne volonté en 2018. Bryant avait aussi remporté deux prix de composition et de performance de la National Endowment for the Arts.
En 1989, la cinéaste Zeinabu Irene Davis a consacré à Bryant un documentaire intitulé ‘’Trumpetistically, Clora Bryant.’’ En 2014, la trompettiste avait également été en vedette dans le film de Judy Chaikin intitulé ‘’The Girls in the Band’’
Bryant avait épousé le contrebassiste Joe Stone en 1948. Stone, qui voyageait souvent en tournée avec T-Bone Walker et Jimmy Witherspoon, avait rencontré Bryant alors qu’elle se produisait dans les environs de Los Angeles. Le couple avait eu deux enfants: April et Charles Stone. Le mariage s’était terminé sur un divorce. Bryant avait eu deux autres enfants de sa liaison avec le batteur Leslie Milton, Kevin et Darrin Milton.
Clora Bryant est morte le 25 août 2019 au Cedars-Sinai Medical Center de Los Angeles après avoir été victime d’une crise cardiaque à sa résidence. Elle était âgée de quatre-vingt-douze ans. Ont survécu à Bryant ses quatre enfants, April, Charles, Darrin et Kevin, neuf petits-enfants et cinq arrrière-petits-enfants. Ses frères Frederick et Melvin étaient déjà décédés au moment de sa mort.
Avant même d’amorcer sa carrière, Bryant avait toujours su que le double handicap posé par son sexe et sa couleur serait un obstacle à sa reconnaissance comme trompettiste de jazz. De fait, mis à part la période où elle avait accompagné Billie Holiday au club Alabam de Los Angeles, Bryan avait souvent été reléguée dans des groupes exclusivement féminins comme les Queens of Rhythm avec lesquels elle avait même joué de la trompette et de la batterie simultanément après que la batteuse en titre ait quitté la formation. C’est seulement au milieu de sa carrière que Bryant avait été considérée comme une musicienne à part entière dans les groupes et les big bands de la région de Los Angeles. Faisant référence au peu de reconnaissance dont Bryant avait été l’objet au cours de sa carrière, le saxophoniste Teddy Edwards avait déclaré: “You know, she’s as good as any man. She has range and ideas and enough talent to go to the top.”
Décrivant le style de Bryant, le journaliste Dick Wagner avait écrit dans le Los Angeles Times en 1992: “When Bryant plays the blues, the sound is low, almost guttural, a smoldering fire. When she plays a fast tune, the sound is piercing — the fire erupts.”
Consciente de toutes les épreuves qu’elle avait dû traverser au cours de sa carrière, Bryant ne s’était pas gênée pour comparer les trompettistes à un ‘’Boy’s Club’’ au cours d’une entrevue qu’elle avait accordée au réseau NPR en 1993. Bryant avait déclaré: “Those male trumpet players guard those positions like a bulldog on a bone. We got a tough row to hoe with the trumpet.” L’un des fils de Bryant avait confirmé: “It was a man’s world and that made it hard for her. But it only fueled her fire, made her more determined.”
Même si à la fin de sa carrière, les autres musiciens de jazz lui avaient démontré beaucoup plus de respect, tel n’avait pas toujours été le cas des propriétaires de clubs. Comme Bryant l’avait déclaré au cours d’une entrevue qu’elle avait accordée au New York Times en 1998, “When you put that iron in your mouth, you run into problems. The other horn players gave me respect, but the men who ran the clubs considered me a novelty.”
Se considérant simplement fière d’avoir pu jouer la musique qu’elle aimait, Bryant avait ajouté: “I’m sitting here broke as the Ten Commandments, but I’m still rich. With love and friendship and music. And I’m rich in life.”
Évoquant ses débuts sur la Central Avenue de Los Angeles, qui était un peu l’équivalent de la 52e rue pour New York dans les années 1950, Bryant avait commenté: “When I came out here, there weren’t any girls playing in jam sessions on Central Avenue. Hey, I had nerve! I’d get my horn and just walk up there and start playing. And I was the only female who did that. I had antennae like you wouldn’t believe.”
Un peu comme sa grande amie la tromboniste Melba Liston, Bryant avait servi de modèle à plusieurs musiciennes de jazz qui avaient été trop souvent confinées à un rôle de pianistes et de chanteuses. Comme l’avait déclaré la trompettiste canadienne Rachel Therrien, “Clora Bryant was an unforgettable and powerful role model. She’s inspired me to push forward as a jazz trumpeter and a bandleader. While I never got the opportunity to meet her personally, I am forever grateful for all her hard work, which opened the path for future generations of women like myself.”
Malheureusement, Bryant n’avait jamais obtenu toute les chances qu’elle méritait, non seulement parce qu’elle était une Noire, mais aussi parce qu’elle était une femme.
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