Tumgik
#Êtes vous prêts pour la suite car c'est incroyable croyez moi!
i7traductionfr · 2 years
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HOSHIMEGURI/LES OBSERVATEURS DU PÈLERINAGE CÉLESTE
Index
Chapitre 18 : La nuit de la confrontation
Guerrier A : Ah !
Guerrier B : Qu’est-ce qui ne va pas ? … ?! Ne me dis pas que c’est l’homme en noir ?!
Guerrier B : U-un intrus, quelqu'un… !
Bam !
Guerrier B : Argh…
Boum
Homme en noir : ……
Homme en noir : L’éclat de Bestia. Enfin, le quatrième…
Homme en noir : Avec ça, le souhait de Monseigneur va…
Fang : Ça suffit !
Homme en noir : !!
Fang : Que fais-tu dans la salle de l’éclat à cette heure ?
Fang : Oh, et tu ferais mieux de ne pas bouger. Peu importe à quel point tu es confiant en tes compétences, il sera impossible, même pour toi, d’affronter autant de soldats.
Homme en noir : ……
Fang : … Donc l’homme en noir était vraiment toi…
Fang : … Lazu.
Lazu : ………
Lazu : Donc, ce que vous avez dit dans la salle d’audience était un piège.
Fang : Oui, bien que, je ne voulais pas douter de toi…
Lazu : Quand avez-vous commencé à me suspecter ?
Fang : Je savais que tu avais tes propres objectifs quand tu as embarqué sur le Burst Roar. Tu disparaissais de temps en temps.
Fang : Et puis, les seules personnes qui sont capables d’ouvrir les portes devaient soit être un roi ou quelqu’un qui emprunte leur pouvoir. Naturellement, cela a réduit ma liste de suspects.
Lazu : … Comme on pouvait s’y attendre, du roi de Bestia. Vous avez du flair. 
Fang : Tes insultes ne m'atteignent pas. J’ai encore beaucoup de questions à te poser.
Fang : Le roi Carnelian est derrière tout ça, n’est-ce pas ?
Lazu : À quoi cela vous servirait de savoir ça ?
Lazu : Le Joyau des Étoiles a choisi mon roi.
Fang : Que veux-tu dire… ?!
Tchip
Fang : Argh !
Guerrier C : Il a une épée ! Attrapez-le !
Guerrier D : Protégez le roi… Protégez l’éclat !!!
Tchap, wooouh !
Guerriers C et D : Argh…
Fang : Tu es aussi doué que je le pensais, Lazu. Ce n’est pas étonnant que le roi Carnelian, t’aies envoyé.
Fang : Mais nous ne te laisserons pas avoir notre éclat !
Lazu : !
Lazu : Donc c’est le trait bestial du roi… Une bête sauvage, en effet.
Fang : Je prends ça comme un compliment.
Tchiiiiip
Lazu : Gggh! Vous êtes fort !
Fang : Malheureusement pour toi, je ne suis pas le genre de roi qui s’assoit confortablement sur son trône.
Woooouh, tchac
Lazu : Peuh.
Fang : … Tu es plutôt agile.
Lazu : La force de vos poings ne fera aucune différence, si vous ne pouvez me toucher.
La voix d’Erin : C’est vrai. Donc, on va devoir faire en sorte qu’il te touche.
Tchiiiip
Lazu : Grrr, vous !!!
Fang : Erin, comment ?!
Erin : Quel manque de manière de votre part Monsieur Fang ! Essayer de protéger l’éclat tout seul !
Erin : Vous mentiez plutôt, n’est-ce pas ? Je suis plutôt doué pour deviner quand un roi dit des mensonges. Et puis…
Erin : J’avais déjà rencontré Lazu. Le jour où l’éclat de Lama a été volé, qui plus est.
Lazu : … Ainsi, vous m'aviez reconnu.
Erin : Yep ! Mais je n’étais pas sûr au début. C’est pourquoi je ne te laissais jamais seul.
Erin : … Quel dommage. Je commençais à vraiment t'apprécier.
Lazu : Balivernes !!!
Cling !!!
Transition
Hope : … Hm. Uuuuh…
Hope : Qu’est-ce qui se passe, ma poitrine est brûlante…
Coda : Haaaa… Quelque chose ne va pas, Hope ? Il fait encore nuit.
Hope : Désolé, je t’ai réveillé ?
Coda : T’inquiètes pas. Tu n’arrives pas à dormir ?
Coda : Je peux te comprendre, c’est dur de se relaxer dans ces lits luxueux. J’ai aussi du mal à dormir.
Hope : … Y a de ça, mais c’est ma poitrine, elle me brûle depuis un moment, maintenant…
Coda : Quoi ?! Tu vas bien ? Tu as mal quelque part ?
Hope : Je ne sais pas, mais… Ah !
Hope : J’ai compris ! C’est mon collier qui est chaud !
Hope : Je me demande pourquoi. Ça commence même à briller…
Coda : Qu’est-ce que c’est ?
Hope : C’est une amulette de protection. J’ai reçu ce collier de Curse.
Hope : Mais, c’est la première fois qu’il brille et chauffe ainsi…
Coda : Huh…
Hope : Il me l’a donné comme souvenir et m'a dit de toujours le garder sur moi, qu'il me protégera.
Hope : Mais, il m’a aussi dit de ne le montrer à personne. Donc, je l’ai gardé cacher sous mes vêtements pendant tout ce temps. Apparemment, quelque chose de grave arrivera si je le montre à quelqu’un.
Coda : … Tu es sûr que tu peux me le montrer ?
Hope : Ah ?!
Hope : Hum… oui ! Si c’est toi, tout ira bien.
Coda : Bon sang… Mais je pense que Curse avait raison.
Hope : Hein ?
Coda : Cette pierre rouge sur ton collier est une vraie rareté.
Hope : V-Vraiment ?
Coda : Oui, tu sais comment je suis doué pour estimer ce genre de chose, non ?
Coda : Même si, les pierres ne sont pas mon domaine d’expertise. Mais, personnellement, j’aurais peur de mettre un prix sur celle-là. C’est dire sa valeur.
Coda : C’est probablement dangereux de se promener avec ça autour du cou à la vue de tous.
Hope : Je vois… Heureusement que j’ai écouté Curse et que je l’ai gardé cacher.
Coda : Honnêtement, c’est impossible que ce soit juste un vieux souvenir.
Coda : …… Hé, Hope.
Coda : Quel genre de personne est Curse, pour qu’il te confie quelque chose d’aussi important ?
Hope : Hein ?
Shinkai : J’entre.
Hope : Shinkai ?!
Hope : Ah ! Je dois cacher mon collier !
Coda : Qu’est-ce qu’il y a ? Un autre insomniaque ?
Shinkai : Je n’arrive pas à dormir… Pas avec une nuit comme celle-ci.
Hope : … Une nuit comme celle-ci ?
Shinkai : Ce mauvais pressentiment ne veut pas partir… Il continue de grandir, avalant tout sur son passage.
Shinkai : J’ai vraiment peur… Qu’il disparaisse…
Hope : Qu’est-ce qui va disparaître ?
Shinkai : Je ne sais pas. Mais, probablement, tout…
Hope : Tout… ?
Coda : Est-ce une autre de tes prémonitions ?
Shinkai : Je me demande si c'en est une… ? Néanmoins, c’est une chose à laquelle nous pouvons échapper.
Shinkai : C’est proche. Ça a déjà commencé, c’est tout près de nous…
Coda : … Par tout près de nous, tu veux dire dans ce palais royal ?
Hope : Emmène-nous là-bas, Shinkai. On doit y aller aussi.
Transition
Cling Tchiiiip
Fang : Tu te débrouilles bien contre deux adversaires, mais…
Tchap !!!
Lazu : Argh !
Erin : Il semblerait que même quelqu’un comme toi à des difficultés. Tu n’as aucune chance de voler l’éclat en nous combattant tous les deux.
Lazu : Haaaah, haaah… Silence !
Woooouh, Tchip !!
Fang : !!
Erin : Whoa, Monsieur Fang, c’était dangereux.
Bam !
Lazu : Grrr, haaah !
Fang : Abandonne, Lazu. Inutile de résister davantage.
Fang : En fonction de ta coopération, on pourra garantir ta sécurité. Donc…
Guerrier E : Votre Majesté ! Un feu est en train de se propager depuis la salle d’audience !
Guerrier E : Il est en train de s’étendre jusqu’ici !
Transition
Criiish !
Erin : Wow, le château est en feu !
Fang : Lazu, ne me dit que c’est toi qui as fait ça ?!
Lazu : Pff…
Fang : Tu avais prévu de prendre avantage du chaos causé par le feu pour voler l’éclat, n’est-ce pas. Même si cela t’aurait mis en danger aussi.
Lazu : Cela m’est égal.
Lazu : Mon corps n’existe que pour périr pour mon roi !
Tchip !!
Fang : Argh !!
Erin : Ce mec est tenace…
Hope : *tousse* La fumée est déjà arrivée jusqu’ici ! Ils sont vraiment dans cette salle ?
Hope : Les gars ?!
Lazu : …….. ?!
Fang : Hope ! Coda et Shinkai ! Qu’est-ce que vous faites ici !
Erin : N’approchez pas ! Retournez dans vos chambres et dormez.
Shinkai : Est-ce que c’est… ?
Coda : Comment on pourrait dormir à un moment pareil ?! Qu’est-ce que vous faites ?!
Coda : Le château est en feu et vous êtes en train de vous battre… Je ne comprends plus rien à ce qui se passe !
Hope : Lazu et Erin, vous ne devriez pas pointer vos épées vers l’autre !
Hope : S’il vous plait, baissez vos armes !
Fang : Hope, ne t’approche pas !
Lazu : Comme je le pensais, le Joyau des Étoiles est réellement un allié du roi.
Hope : Hein… Aah, aïe !
Coda : Hope !
Lazu : À moins que vous vouliez que je tue Hope, remettez-moi l’éclat.
Hope : Lazu ?!
Coda : Arrêtes tes bêtises, Lazu ! Laisse partir Hope !
Lazu : Donnez-moi l’éclat de Bestia. Sinon, je le tue.
Fang : Rrrrh…
Coda : Non, attends. Tu ne prévois pas vraiment de le tuer, n’est-ce pas ? Tu ne ferais jamais ça, hein ?
Lazu : Vous avez besoin de preuve ?
Hope : Aïe !
Coda : Il a son épée sur le cou de Hope ?! Arrête, arrête !
Erin : Ne l’énerve pas, Lazu est sérieux.
Coda : Mais… Pourquoi ?
Lazu : Vous ne pourriez pas comprendre.
Hope : Lazu ?
Erin : Que fait-on, Monsieur Fang ?
Fang : ……
Coda : …… !
Fang : Coda !
Coda : L’éclat du Joyau… C’est ce que tu veux, non ?
Hope : Coda, non !
Coda : La ferme ! C’est ta vie qui est en jeu !
Hope : Mais !
Lazu : Remettez-le-moi.
Coda : Tiens, il est à toi ! Maintenant, dépêche-toi et relâche Hope !
Lazu : Comme promis, je ne vais pas lui ôter la vie. Mais je n’ai jamais dit que je le laissais partir.
Coda : Quoi ?! Que veux-tu dire ?!
Lazu : C’est un otage. Je l’emmène avec moi.
Hope : Argh, lâche-moi !
Fang : Attends ! Lazuuuuuuu !!!
À suivre…
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eleeswaltz · 8 years
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If I could start again, I would find a way ☾ (7/11)
Les visites furent interdites à tout les élèves de l'établissement durant les premiers jours. Ceci pour laisser le temps à la directrice de prendre une décision et d’appliquer des mesures. Elle fut la première à arriver au chevet du jeune homme, le jour même, horrifiée à l'idée qu'un de ses élèves puisse faire une chose pareille. Elle ne put s'empêcher l'espace d'un instant de penser que tout ceci était l’œuvre d'un serviteur de celui-dont-on-ne-devait-pas-prononcer-le-nom. Car bien que ce derniers soit bel et bien mort, ses hommes étaient prêt à tout pour faire régner l'ordre selon les dire de leurs « maître ». Mais madame Pomfresh lui affirma que c'était bien un élève le responsable et qu'Elijah était victime d'une mauvaise blague. Toutefois, elle ne pouvait sévir pour le moment. Avant toute chose, la famille du garçon devait être mis au courant. Au lendemain, Ewan – le père de celui-ci – arriva par poudre de cheminette dans le bureau de la directrice, qui le conduisit jusqu'à l'infirmerie, lui expliquant ce qui s'était passé malgré le manque d'information dont elle disposait. « Vous dites que c'est l'un des élèves ici présent qui a fait ça… à mon fils ? Êtes-vous certaine ? » Il gardait un calme incroyable. Elijah tenait de son père de ce côté là, ne transmettant que peu d'émotion, quelque soit la situation. « Il n'y a aucun doute là dessus... Cela s'est dans leur salle commune. - Donc il s'agit d'un élève de sa maison. Et vous connaissez l'auteur de tout ça ? - Non, malheureusement. Mais nous feront notre possible pour le découvrir. - J'espère bien. » Ewan était submergé par l'incompréhension. Et il était bien content que ce soit lui qui ait reçu la lettre de Minerva et non sa femme. Si lui était d'un calme légendaire – malgré la colère qui le submergeait actuellement – elle, aurait été bien moins délicate et beaucoup plus menaçante. « J'aimerais savoir ce que vous aimeriez que l'on fasse pour votre fils... Devons nous le renvoyer chez vous ? - Surtout pas. Mieux vaut laisser Habigail loin de tout ceci. Ça vaut mieux pour nous tous, croyez-moi. - Je vois qu'elle possède un caractère toujours aussi... prononcé. - Vous n'imaginez même pas ! » Il rit. Ce fut une légère once de bonheur qui permit à McGonagall de sourire à son tour. Évoquer ceci lui rappelait de merveilleux souvenirs, lorsqu'elle n'était qu'une jeune professeure. Elle avait une bonne mémoire et se souvenait parfaitement de ses élèves, en particulier ceux qui terminaient au ministère de la magie. Sans compter qu'Ewan était l'un des élèves qu'elle affectionnait le plus dans sa jeunesse, bien qu'il ne soit pas un Gryffondor. « Donc, il restera ici. - J'ai confiance en vous et en cette école. Je préfère attendre qu'il se réveil et voir directement avec lui comment il voit les choses. Je ne tiens pas à aller à l'encontre de ses choix. - Très bien. Madame Pomfresh veillera sur lui. - Toutefois, je vous demanderais de retrouver la personne responsable. Et d'agir en conséquence. Quoi que mon fils ait fait, il ne méritait pas un tel traitement. » La directrice approuva. Sur ces derniers mots, ils quittèrent l'infirmerie. Ewan retourna au ministère et Minerva à ses occupations. Lorsque l'interdiction de rendre visite au garçon fut levée, les allés et venus des élèves furent incroyablement nombreux. Jonathan et Ismaël venaient même chaque jour, dans l'espoir de découvrir leur ami éveillé. Surtout que Jonathan était le capitaine remplaçant de l'équipe et qu'il n'aimait absolument pas ça. Le temps s'écoula et peu à peu ses amis perdaient espoir de le revoir. « Honnêtement, je ne vois pas comment on peut gagner sans lui. - Qu'est ce que t'es négatif. Tu crois que c'est comme ça que tu vas rassurer l'équipe ? - Faut voir la réalité en face ! On est à trois jours du prochain match et ça fait trois semaines qu'Elijah est au fin fond du pays des rêves bleus. En plus les entraînements sont un véritable désastre. Sans compter que... - Chut. - Eh oh, j'pense avoir encore le droit de m'exp... - Mais tais-toi ! » Ismaël entre-ouvrit doucement la porte de l'infirmerie, ayant entendu du bruit. Plus personne depuis une semaine à part eux ne rendait visite à leur ami, mis à part Harry et ses compères, ou encore quelques professeurs comme madame Bibine ou le garde-chasse. « Qu'est ce que tu fou ? Pourquoi on entre pas ? - Tu vas la fermer ? J'essaie d'écouter... » Ils restèrent alors silencieux, ne parvenant tout de même pas à deviner qui est cette personne. Mais ce qui était sûr, c'est qu'ils tenaient enfin leur coupable. Et ils partirent vite se cacher lorsque cette personne se rapprocha de la porte. Ils attendirent quelques minutes que celle-ci s'en aille pour entrer dans l'infirmerie. « Elle est désolée ? Elle se fou de sa gueule ou quoi ? - Calme-toi ou on va se faire virer par Pomfresh... Tu as vu qui c'était ? - Non... » Arrivé près du lit de leur ami, il vit un bout de papier sur sa table de chevet. « Mais je crois qu'on va vite le savoir. » Il prit la lettre et l'ouvrit. Il savait que tout ce qui était apporté à Elijah était soigneusement rangé par Pomfresh à l'abri des regards indiscrets. De ce fait, elle était forcement écrite par celle qui venait de quitter les lieux. Il lu en diagonale le contenu, ne cherchant qu'un nom. Un nom qu'il n'aurait préféré ne jamais lire. « Quelle petite pute... » Il lâcha la lettre et partit, fou de rage, laissant Jonathan dans le suspense. Et ce ne sera qu'une fois dans leur chambre qu'il lui dévoilera le nom de celle qui allait devenir leur seule et unique cible jusqu'à ce qu'elle quitte définitivement l'école. Et pour cela, ils devaient trouver un plan parfait. Un seul et unique tour pour de réveiller aucun soupçon et ainsi ne jamais être accusé de quoi que ce soit. Au lendemain matin, un pichet d'eau se brisa, éclatant en mille morceau sur le sol. C'était madame Pomfresh, qui dans un sursaut lâcha de surprise le contenant d'eau qu'elle avait dans les mains. Elle avait entendu une voix. Et pas n'importe laquelle ; celle du jeune garçon qui avait passé bien trop de temps à son goût dans le coma. « Excusez-moi » avait-il prononcé lentement, en essayant de se redresser avec difficulté. Elle accouru alors à lui, le priant de faire doucement, l'aidant ainsi à se redresser et lui permettant d'être mi-assit, adossé contre le mur à l'aide des nombreux coussins calés contre son dos. Elijah était complètement perdu. Il ne comprenait pas ce qu'il faisait ici. Mais quand on lui expliqua le pourquoi du comment, il se souvint. Il baissa la tête, soupirant et remerciant cette dame de son aide. « Vous avez reçu une multitude de visite. Vos amis sont venu vous voir, votre père également. Quelques élèves dont j'ignore le nom. Et cette petite, Shoena. - Pardon ? Vous avez dit Shoena ? - Oui. Elle vous a laissé une lettre. Ils vous ont tous apporter un petit quelque chose. Beaucoup trop de choses même, si vous voulez mon avis... Enfin ! Je vais vous apporter tout cela. » Il était submergé par l'incompréhension. Au bout de quelques minutes, madame Pomfresh revint avec un paquet assez conséquent de lettre. « En ce qui concerne les cadeaux... - Si rien ne vient de ma famille, jetez-les. Ou donnez-les, cela m'est égale. » Et elle s'éclipsa à nouveau. Lui n'avait besoin de rien. Tout ce qui l'importait, c'était les mots. Les pensées bienveillantes qui l'entourait. Il commença sa lecture par une lettre de sa petite sœur, Haileen, puis celle de Nikholas, le jumeau de cette dernière. En fait, il en avait une de chacun de ses frères et sœurs, ainsi que de ses parents, dont plusieurs de son père uniquement ou de Haileen. Il enchaîna avec une autre rédigée par Harry, Ron et Hermione. Et encore une autre d'Hagrid, puis une de ses deux meilleurs amis... La liste était longe mais tous lui firent chaud au cœur au point qu'il versa une petite larme qui ourla le doux sourire qui se dessina lentement au coin de ses lèvres. La matinée s'achevait et il n'en restait plus qu'une ; celle de Shoena. Il hésita un instant à la lire, pour finalement déplier ce morceau de papier dans un soupire. « Elijah, C'est moi qui ai déposé cette peluche sur la table de la salle commune. Je suis désolée. Je ne m'attends pas à ce que tu me pardonnes – et d'ailleurs ce n'est pas ce que je te demandes. Mais à défaut d'être intelligente, je me suis dit que je pouvais au moins être honnête. Je suis profondément désolée de t'avoir fait tant de mal. J'espère que tu pourras lire la suite de cette lettre, mais ci ce n'est pas le cas, alors sache seulement que j'espère que tu te rétabliras vite, et que je suis encore une fois infiniment navrée, et que je ne pourrai jamais assez m'excuser de ce que j'ai fait. » Il n'en revenait pas. Elle ? Comment pouvait-elle ? Il était submergé par un trop plein d'émotion. La déception, la confusion, l'isolement, l'impuissance, la tristesse, la peur. Mais pas une once de colère. Il releva la tête un instant, tâchant de reprendre ses esprits. C'était comme s'il n'était plus lui-même. Il était vidé de toute énergie, de passion, de force. C'était comme s'il était mort à l'intérieur de lui. Et des excuses n'allait pas réparer le mal qu'on lui avait fait. Il n'éprouvait même plus une seule pensée pour les cours, pour la sorcellerie, ni même pour le Quidditch. Des choses qui pourtant occupait jour et nuit ses pensées. Il soupira à nouveau, penchant de nouveau la tête vers ce qui lui brisait le cœur. « Je n'ai jamais souhaité que tout cela nous mène à un tel niveau. Je sais ce que les gens de l'école disent de moi, et je ne peux réfuter le fait que de l'extérieur, je ressemble à une fille arrogante et inaccessible. Je ne suis pas douée pour parler aux gens qui me sont inconnus, et il me faut du temps pour arriver à m'ouvrir aux gens autour de moi. Et durant cette année et demie à l'école, j'ai dû subir les moqueries et les farces d'une grande partie de mes camarades, et de gens comme tes amis. Jusque là, j'avais réussi à faire face sans rien dire. Et puis je suis arrivée dans l'équipe de Quidditch. Tu m'as donné une chance. Et pour une raison inconnue, je me suis dit que c'était ma chance de montrer que je n'étais pas celle que les gens croyaient. Et puis il y a eu l'épisode du sofa. Et tout s'est enchaîné très vite : les farces étaient plus dures, plus fréquentes, et tu es devenu pour moi comme une représentation de tout ce que je détestais dans cette école. Tu étais comme la goutte qui avait fait déborder le vase, aussi injuste que ce soit, car tu n'as jamais été plus dur envers moi que tous les autres. Je me suis laissé emporter par tout ça, malgré moi. Je ne suis pas en train de sous entendre que tout ceci, que notre relation conflictuelle et que tes erreurs justifient les miennes. Rien ne peut justifier ce que j'ai fait. Je pensais simplement important de donner une explication, dans le cas où tu souhaiterais encore penser que je ne suis pas qu'une idiote. Si tu as lu l'ensemble de cette lettre, je te remercie du fond du cœur … C'est bien plus que ce que j'aurais souhaité. Rétablis toi vite, capitaine. Shoena. » Relevant de nouveau la tête, son regard était vide. Une fois encore, il était accusé à tord. Accusés de choses qu'il n'avait pas fait, accusé d'être ce qu'il n'était pas. Quelques larmes coulèrent sur son visage. Il n'arrivait même plus à savoir qui il était vraiment, quelles étaient ses motivations, sa passion le poussant à vivre. Il était comme une coquille vide. Mais lorsqu'il entendit la porte de l'infirmerie s'ouvrir, il essuya ses larmes et s'efforça d'avoir une mine radieuse, forçant un sourire. « Madame la directrice. » Ce n'était pas une surprise de la voir débarquer aussi rapidement. Et c'était particulièrement touchant de la voir s'inquiéter de sa santé de la sorte. « Bien... Excusez-moi d'être directe, mais j'aimerais savoir si vous avez une quelconque idée de qui vous à fait cela ? Nous avons besoin de le savoir au plus vite. » C'était là sa chance. Sa chance ultime de se venger. De boucler la boucle et de faire renvoyer Shoena, comme Jonathan et Ismaël en rêvait. Il eut toutefois un instant de réflexion, repliant la lettre entre ses mains, l'air de rien. « Monsieur Lundgren, je me dois d'insister... - Personne. - Pardon ? - Personne ne m'a fait ça. Je me suis endormi dans la salle commune et quand je me suis réveillé en pleine nuit j'ai du glisser et me cogner contre la cheminée. J'étais sans doute à moitié réveillé. - Et la peluche... - Quelle peluche ? Y-a-t-il une preuve de son existence ? - Non, mais vos camarades... - Alors il n'y a pas de peluche. Il n'y en a jamais eu. - ... Très bien. » Elle savait qu'il mentait. Il savait évidement de qui il s'agissait et pour une raison qui lui échappait, il la protégeait. Elle n'insista pourtant pas plus, admirant le courage et la loyauté dont il faisait preuve. A vrai dire, il n'avait aucune raison de la protéger. Mais il était épuisé de tout cela. Il ne tenait pas à entrer dans ce petit jeu, d'entretenir un cercle sans fin. Tout ceci était allé beaucoup trop loin et bien qu'elle lui reproche des choses qui le dépassait, il ne pouvait pas se résoudre à lui faire payer. Le lendemain son père lui rendit visite, ainsi que ses amis. Il ne put assisté au match de son équipe le jour suivant, mais il sut qu'ils avaient perdu. Au bout d'une semaine il put sortir, bien qu'il avait du mal à se déplacer, devant s'aider d'une béquille pour espérer ne pas s'écraser au sol. Et il passait la plus part de son temps isolé, disant vouloir se ressourcer. A la moindre question qu'on lui posait, il restait évasif et partait tout aussitôt. Il reprit toutefois son rôle de capitaine, bien qu'il ne pouvait toujours pas jouer, ne faisant qu'entraîner les autres. Il avait besoin de temps pour retrouver ses forces, besoin d'isolement pour reprendre ses esprits, besoin de temps pour se remettre sur pied. Et aujourd'hui, il avait décidé de se poser au bord du lac, adossé à un arbre. La vue y était magnifique et le coin parfaitement calme. Il avait posé sa béquille à ses côtés, sur son sac de cours et restait plongé dans sa musique, offerte par son walkman. Fermant les yeux un instant, il sourit. Il se laissait bercé par la divine voix d'Elvis Presley et sa chanson suspicious minds. Il se sentait incroyablement bien, oubliant tout ce qui avait bien pu se passé jusque là.
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