#Écoutez les phrases.
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Prononciation
J'ai très très très froid. Les arbres sont tristes en hiver. En Afrique, il y a trop de bruit dans les grandes rues. C'est une vraie surprise d'être là et de vivre ici.
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tw/ blood, death
Arrêtez de dire que Perceval va mourir dans Kaamelott, je refuse d'imaginer une scène finale où Perceval serait allongé au sol, blanc comme un linge, sa barbe et ses cheveux couverts de sang séché, tétanisé par la peur de mourir sans jamais avoir rendu son roi fier
Pourtant il viendrait de lui sauver la vie à son roi, il aurait pris son courage à deux mains et aurait sauté sans réfléchir sur l'ennemi pour le protéger, armé d'une épée ou de n'importe quel autre moyen pour asséner des coups et garder Arthur en sécurité. Il n'a jamais tué personne mais aurait tout fait pour vaincre son adversaire, parce qu'aucune vie ne vaut plus que celle de son roi, pas même la sienne. Un coup de lame mal esquivé lui aurait malgré tout scié la gorge, et il tomberait de sa hauteur sur la terre froide et humide. Il resterait prostré là, incapable de bouger, témoin malgré lui du flot incessant de sang qui s'écoulerait de sa blessure. Jamais il n'aurait vu autant de sang autour de lui, pas même quand son vieux père tuait le cochon à la ferme de son enfance, au Pays de Galles. Lentement, il commencerait à sentir ses jambes s'engourdir, jusqu'à ne plus les sentir du tout. Ses yeux bleus perçants regarderaient tout autour de lui d'un air paniqué, cherchant du regard un visage familier capable de le rassurer. Un long sifflement retentirait dans ses oreilles, sa vision se brouillerait progressivement, puis des voix étouffées lui feraient reprendre brièvement ses esprits. La main d'Arthur viendrait lourdement se poser sur son torse alors que lui même ne sentirait déjà plus ses doigts, et il tournerait la tête dans la douleur, pour regarder une dernière fois le visage de celui qu'il a toujours admiré.
"PERCEVAL ! PERCEVAL, REGARDEZ-MOI ! MAIS QU'EST-CE QUI VOUS A PRIS, ESPÈCE DE CINGLÉ ?!"
Arthur utiliserait la paume de sa main comme une compresse pour stopper l'hémorragie, sa peau caleuse plaquée contre les pulsations de son cou, d'où coulerait le sang encore tiède de son chevalier. Ce serait alors au tour d'Arthur de paniquer, en voyant Perceval perdre peu à peu l'étincelle innocente qui caractérise son regard, en voyant son visage devenir de plus en plus pâle. Lui qui a toujours réponse à tout, soudain ne répondrait plus de rien. Sa respiration se ferait haletante, la peur et le désarroi lui faisant perdre tous ses moyens.
"J'ai voulu- je voulais vous sauver, Sire..." chuchoterait difficilement Perceval. "...pour pas que vous soyez déçu de moi."
Arthur lâcherait alors un grognement inattendu, une douloureuse expiration mélangeant épuisement et sanglots retenus. Il se mordrait les lèvres comme pour s'empêcher de hurler.
"Vous m'avez jamais déçu, arrêtez vos conneries-" lui confierait-il d'une voix douce, enrouée par ses propres larmes. "Qu'est-ce qu'on s'était dit, Perceval ? Vous vous souvenez...?"
La gorge d'Arthur se serrerait, tandis que les doigts de Perceval chercheraient à s'accrocher à lui. Ses yeux cristallins s'écarquilleraient encore un peu plus et une mine apaisée viendrait soudainement effacer l'effroi sur son visage. Jusqu'à son dernier souffle Arthur aurait été à ses côtés. Il lui adresserait un sourire sans prononcer le moindre mot, repensant à toutes ces fois où son roi lui aurait accordé son temps et sa confiance, toutes les conversations qu'ils auraient partagé, toutes les phrases rassurantes qu'il lui aurait adressé.
"Écoutez-moi, on s'était mis d'accord, si j'étais en danger, vous deviez vous barrer ! Votre vie vaut pas moins que la mienne, Perceval !"
Chevauchant le corps quasi inerte de Perceval, Arthur comprendrait alors qu'il serait en train de le perdre. La mâchoire serrée, il lancerait un bref regard à sa main devenue entièrement rouge, presque brune tant le sang qu'il tenterait désespérément de retenir serait épais et abondant. Ses doigts crispés contre la jugulaire de son ami, il ne se retiendrait même plus de pleurer. Ses larmes viendraient s'écraser contre le métal froid de l'armure de Perceval, le suppliant de rester éveillé, de rester avec lui. Et tandis que l'adrénaline se propagerait dans chaque recoin de son corps, que son cœur serait sur le point de sortir de sa poitrine, les mains d'Arthur se mettraient soudainement à trembler. Sous sa paume, il ne sentirait presque plus de pouls.
"Ma vie, Sire-" murmurerait alors Perceval dans un dernier souffle, " ...Ma vie ne vaut rien si vous n'y êtes plus."
enfin bref voilà quoi vraiment j'ai pas du tout envie d'imaginer ça quoi
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Le Choix - chapitre 4
Une fic hebdomadaire dont vous pouvez choisir la suite en votant chapitre après chapitre !
[Commencez depuis le chapitre 1]
Arthur avait gardé les yeux grand ouverts mais l'épaisseur de la couverture obscurcissait la lueur de la bougie et il fut momentanément aveugle. Avaient-ils réagi assez vite en se cachant sous les draps ? Le silence dura un peu trop longtemps, et, au fur et à mesure des battements frénétiques de son cœur, la vision d'Arthur s'éclaircit. Il remarqua, bien trop tard, que Lancelot, dans sa hâte de faire semblant d'être endormi, avait mal rabattu la couverture et avait laissé dépasser ses boucles brunes - celles d'Arthur - que Guenièvre reconnaîtrait entre mille. Lancelot était du côté du lit le plus proche de la porte, pile face à Guenièvre ; impossible de s’y tromper. À l'instant même, les craintes d'Arthur furent confirmées.
- Ah mais c'est vous ! Je pensais que vous étiez parti manger un bout, pas que vous étiez en route pour ramener une boniche ! Qui est-ce que vous avez là-dessous ?
Arthur et Lancelot se dévisagèrent, interdits, sans savoir que faire.
- Oh soyez pas timide je sais que vous dormez pas je vous ai entendus gazouiller !
Impossible de faire marche arrière, elle n'abandonnerait pas. Arthur se redressa lentement et laissa la couverture tomber de son visage.
- Seigneur Lancelot ! s'exclama Guenièvre.
Le rouge lui était monté aux joues instantanément. Elle bégaya pendant quelques secondes.
- Je... Je suis désolée je... je n'aurais jamais dû...
Et elle quitta la pièce, hagarde.
Arthur ne put que la regarder partir.
- Ah bah bravo hein !
- Je suis tout à fait navré sire, j’ai voulu faire comme vous mais avec si peu de temps pour réagir…
- Oh ça va épargnez-moi vos « navré sire » !
- D’autant plus que je n’ai pas exactement l’habitude de… enfin ce n’est pas la taille que je fais habituellement, je veux dire.
Le « non mais dites » d’Arthur resta coincé en travers de sa gorge devant tant d’effronterie. Plutôt que de rester plus longtemps en la présence de Lancelot, et de ses commentaires désobligeants, il renfila ses pantoufles et s’élança dans les couloirs à la poursuite de Guenièvre.
Il ne lui fallut pas très longtemps pour la trouver et il la rattrapa par la manche de sa chemise de nuit. Elle sursauta.
- Seigneur Lancelot, vous…
Guenièvre ne continua pas sa phrase. Sans réfléchir, il lança d’une voix mal assurée :
- Ce n’est pas du tout ce que vous croyez, le euh… le roi et moi avions juste besoin de… Enfin il fallait que nous nous entretenions de…
Elle l’interrompit en posant une main réconfortante sur son épaule, les yeux levés vers lui. Il n’avait pas l’habitude de la surplomber de la sorte, et il était mal à l’aise de ne pas pouvoir la regarder droit dans les yeux, déstabilisé par la sincérité douce qui s’exprimait entre ses cils.
- Seigneur Lancelot, écoutez, je n'ai pas l'intention de vous jeter la pierre, loin de moi cette idée, même. J'ai simplement été prise de court, la surprise, vous comprenez. Mais je ne voudrais surtout pas m'immiscer dans....
Arthur était lancé dans son mensonge, il ne pouvait plus revenir en arrière à présent. Il fut incapable de réagir autrement que par un vague acquiescement, qui, s'il était tout à fait honnête, ne ressemblait pas vraiment à une réaction de Lancelot. La question lui traversa brièvement l'esprit de savoir pendant combien de temps et au prix de combien d'efforts ils réussiraient à maintenir l'illusion s'ils devaient se trouver contraints d'échanger de place pendant plusieurs jours.
- À vrai dire, continua Guenièvre... Je dois dire que je suis même plutôt soulagée, il me semble que je comprends enfin quelque chose qui m'interrogeait depuis de nombreux mois déjà.
- Pardon ?
- Oh eh bien, vous n'êtes pas sans avoir remarqué que vous et mon mari... J'ai conscience que vos journées à tous les deux doivent être longues et difficile, mais depuis quelque temps il est vrai que vous passez plus de temps à vous hurler dessus qu'à vous faire des tartines. J'avais commencé à ressentir une telle tension que j'en dormais à peine la nuit. Alors maintenant je dois bien avouer que... Disons que je saisis un peu mieux les enjeux de vos récentes querelles.
Les mots de Guenièvre étaient choisis avec tant de soin, et murmurés dans l'obscurité du couloir avec tant de prudence, qu'Arthur ne douta pas une seule seconde d'avoir découvert quelque chose d'absolument profond quant aux états d'âmes de son épouse ; et il se sentit coupable de l'avoir découvert de cette manière, pris dans un stratagème absurde.
- Enfin quoi qu'il en soit, sachez que mon affection pour vous n'est en rien diminuée. Je ne dis pas que je me trouve heureuse de la situation dans laquelle vous me placez, et je vais certainement avoir des mots avec mon mari, mais… Je ne souhaite que votre bonheur, ayez-en la certitude.
Et elle remonta sa main pour la placer contre la joue d’Arthur avec une immense tendresse. Il n’aimait pas beaucoup ça. Tout bien réfléchi, Arthur n’était satisfait d’aucune des informations qui avaient transparu jusque là au cours de cette soirée merdique. Soudain, des pas retentirent dans le couloir.
- Bon bah ça va p’tetre aller maintenant, pas moyen d’être tranquilles au milieu de la nuit dans ce château, marmonna Arthur.
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«Je devins comme celui qui désire
Une autre chose,
et qui s'apaise en espérant.»
(Dante Alighieri, La Divine Comédie)
Pour Dante, le chemin du paradis commence en enfer. Le désir c’est l’enfer… dira Lacan.
L’algorithme de la psychanalyse, seul algorithme capable de produire un homme, c’est celui de Freud: «wo es war soll ich werden».
Qu’est-ce que ça veut dire?
Là où c’était dois-je devenir je.
C’est très précis, ce "ich" qui n’est pas "das Ich" qui n’est pas le moi, qui est un ich, le ich utilisé comme sujet de la phrase.
«Là où c’était, là où ça parle…», c’est-à-dire où à l’instant d’avant quelque chose était qui est le désir inconscient, là je dois me désigner, là «je dois être» ce «Je» qui est le but, la fin, le terme de l’analyse avant qu’il se nomme, avant qu’il se forme, avant qu’il s’articule, si tant est qu’il le fasse jamais, car aussi bien dans la formule freudienne ce «soll ich werden», ce doit être ce «dois-je devenir» est le sujet d’un devenir, d’un devoir qui vous est proposé…
Vous écoutez, oui, et là en l’occurrence vous lisez… Mais est-ce que vous y attrapez quelque chose qui ressemble à du réel, est-ce que vous y avez perçu un petit bout de Réel au creux de la main?
Revenons à Dante, au paradis, avec cette remarque qui anticipe Lacan et sa partition de l’expérience humaine en Imaginaire, Symbolique et Réel: «Ainsi souffla cet amour ardent ;
puis il ajouta:
«L'alliage et le poids
de cette monnaie ont bien passé entre tes mains ;
mais dis-moi si tu l'as dans ta bourse.»
Une des manières de saisir en quoi die Triebe freudiennes — à savoir les pulsions — sont définies par leur auteur lui-même comme: «des êtres de mythe grandioses dans leur indétermination».
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NSBC • Chapitre 5
Étrangement, alors que je devais partir au travail juste après, je n’y pensais que très peu. Il n’y avait qu’Edward dans ma tête. Mais j’allais très vite être ramenée à la réalité…
« BERRY ! »
Oups. Victoria me fait signe de venir dans son bureau. Elle n’a pas l’air très content…
« Ok, je n’ai qu’une chose à dire. Vous lui faites du mal, je vous fais vivre un enfer, et vous pouvez dire adieu à tout espoir de promotion. C’est clair ? »
Aïe. Ça pique, comme menace. Mais venant de la personne qui lui a donné mon adresse, c’est gonflé, quand même… Nous nous sommes assises, elle à son bureau et moi à côté.
« Pourquoi lui avez-vous donné mes coordonnés, alors, si vous ne vouliez pas que je le fréquente ?
– Premièrement, je n’ai jamais dis que je ne voulais pas que vous le fréquentiez. Juste que si vous lui faites du mal, ça va mal se passer pour vous. Deuxièmement, il vous a trouvé tout seul, comme un grand, parce que justement, je ne voulais lui divulguer aucune information sur vous.
— C’est… C’est gentil… »
« Donc, j’espère que j’ai été claire…
— Oui, mais… Vous savez… Il n’y a rien de sérieux, pour l’instant… On s’amuse, c’est tout… »
Cette phrase n’a pas eu l’air de lui plaire.
« Écoutez, Edward s’attache très vite, même s’il le niera si vous lui demandez. C’est moi qui ait du recoller les morceaux à chaque fois qu’il s’est vu passer sa vie avec une fille qui finissait toujours par le larguer. »
Elle se lève et passe devant moi.
« Si vous lui faites miroiter des choses qui n’arriveront jamais, je m’occuperai de vous à votre tour. »
A mon tour ? … Mais qu’est-ce qu’elle a fait aux ex-petites-amis d’Edward, exactement… ?! Un frisson me parcourt l’échine. Que ce soit du bluff ou pas, cette fille est réellement effrayante…
•
J’ai passé une sale journée au travail… Dès que j’étais dans la même pièce que Victoria, j’étais tendue. Et elle n’était pas beaucoup mieux, j’avais l’impression qu’elle essayait de me tuer juste avec ses yeux…
Heureusement, j’ai pu travailler avec Pirus, et ça, c’était cool.
Mais à la fin de la journée, une conclusion s’est imposée à moi… Il fallait que je parle à Edward.
•
Quand je suis rentrée, j’ai mangé un morceau et j’ai immédiatement tapé son numéro.
« Allô, Edward ? Oui, il faudrait qu’on parle de quelque chose, si tu pouvais venir…
— […]
— D’accord, je t’attends. »
Il n’a pas mis longtemps à arriver. En fait, il habite peut-être pas loin, c’est pour ça qu’il m’a trouvée facilement…
Mais il faisait une tête d’enterrement.
« Bah alors, qu’est-ce qui t’arrives ?
— T’es fâchée, non… ? »
« Fâchée de quoi ?
— Victoria a piqué une crise quand je suis rentrée ce matin, je savais qu’elle allait t’en faire voir de toutes les couleurs aujourd’hui, même si je lui ai dis de rien faire…
— Ah… »
Bon, au moins il connaît sa sœur, c’est le moins qu’on puisse dire… Je décide de lui raconter ce qu’elle m’a dit.
« C’est pas vrai, elle a pas dis ça ?
— Si… »
Je l’ai invité à entrer pour qu’on puisse discuter plus tranquillement.
« J’en ai marre, on a 25 ans, bon sang, et elle me traite encore comme l’adolescent facilement corruptible que j’étais en effet…
— C’est normal, c’est une grande sœur.
— Jumelle.
— Oui, enfin, pour elle, c’est tout comme, d’après ce que j’ai compris. »
Il soupire. Quelque chose me turlupine encore, cela dit…
« Mais, Edward… Elle a laissé sous-entendre qu’elle l’avait fait payer à tes anciennes petites-amies… C’est vrai ?
— Hahaha, elle t’a dis ça ? Bon, ce qui s’est passé, c’est que j’ai traîné avec des gens, dont des filles, pas très fréquentables à un moment donné. Et Vic, elle, était membre du club de boxe, et elle était plutôt douée. Alors il se trouve que quelques-unes des filles avec qui je suis sorti ont eu le nez cassé, mais elle avait vraiment des problèmes de la gestion de la colère à l’époque. On venait de perdre nos parents, tout ça… Jamais elle ne ferait ça aujourd’hui, elle a juste voulu te faire peur. »
Ça explique pas mal de choses, dont son caractère de cochon…
« D’accord…
— Elle a beaucoup de prestance, et elle en joue énormément. Ne te laisse pas berner, c’est un conseil que je te donne. Si tu lui tiens tête, paradoxalement, elle t’appréciera davantage, je crois. »
Elle est compliquée, cette fille…
« Et toi, tu fréquentes toujours des gens louches ?
— Eh ! Pas du tout ! Ouais, je sais, à cause du décès soudain de nos parents, on a un peu fait des bêtises… Elle se battait, moi je m’accrochais aux gens qui me donnaient de l’affection en dehors du cadre familial, même si elle était factice… Mais on a grandi, on a mûri, on a fait des études, maintenant tout va bien, je t’assure ! Mon intérêt pour toi est parfaitement sain ! »
Je ne peux m’empêcher de rire. Me voilà rassurée. Je décide de me blottir contre lui, et de profiter de cette soirée pour continuer sur notre lancée et nous découvrir un peu plus.
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Je suis réjouie.
J’ai découvert l’existence de ce court roman grâce à ma librairie préférée La femme Renard 🦊 qui a posté un joli billet sur ce texte (sur Instagram) qui a immédiatement attiré mon attention. Le titre était si beau, et la critique si élogieuse, que je voulais lire ce texte. En plus, dès qu’il s’agit de forêt, je suis déjà à moitié conquise.
J’ai donc lu, d’une traite, ce court roman sombre édité chez Le Rouergue (Noir).
Difficile de classer ce roman, les éditions nous disent que c’est un roman noir, voire un polar, la quatrième de couverture parle de conte noir. En effet, ce qui vient d’emblée c’est la noirceur, l’obscurité qui enserre les quelques personnages, Jean, éleveur de brebis, et Agnès, sa fille, largement adulte, coincée auprès de lui dans un monde masculin et taiseux, après la disparition de sa mère, et Pàl, un homme d’ailleurs, solitaire, comme effectuant une halte dans cette campagne âpre et inhospitalière où la vie est rude pour tout le monde.
Obscurité de la forêt, qui est le personnage matrice du roman, qui contient beauté, obstacles, mystère immémoriaux, secrets dévastateurs, sauvagerie, air neuf et… un loup. (Écoutez ci-dessus, sans vous commander, l’auteur qui parle de la forêt et de sa dimension métaphorique).
Celui-ci (le loup) apparaît immédiatement comme meurtrier puisque le récit s’ouvre sur un carnage qui est son œuvre auprès d’un éleveur voisin. Le loup, la forêt, évidemment. Des tropes ancestraux qui éveillent la peur, et ramènent l’homme à sa condition de mortel et de proie, éventuellement.
Mais la course lente qui mène Jean et son fusil pour abattre le nuisible prend pourtant une toute autre tournure. Il s’agit plutôt d’un face à face qui va révéler les secrets et les aspirations de chacun et chacune.
Au fond, le sujet principal du roman à mon sens est la solitude, tapie au fond des corps de chacun, sombre et silencieuse, qui empêche tout élan vers l’autre, et replie l’individu dans des réflexes primaires, presque animaux. Pentecôte, le chien, est, comme le dit l’auteur lui-même, le seul à essayer de faire le lien entre ces êtres malheureux, muselés et solitaires. Le loup semble être, l’espace d’un jour entier, le miroir d’un homme muré dans son silence, l’incarnation de sa propre sauvagerie.
Il faut beaucoup de talent d’écriture pour rendre toute cette tension et ce noeud quasi freudien en une centaine de pages. Aucun mot n’est inutile ici, tout est condensé, ramassé, resserré autour d’un suspens psychologique qui ne passe pas par des explications, mais plutôt par des sensations qui lient les corps aux éléments. Les images font mouche, les phrases sèches ou elliptiques sont d’une grande beauté grave. Agnès, au prénom prédestiné, jusque-là sacrifiée sur l’autel d’une famille amputée, doit apprendre à écouter ce que son ventre lui dit, pour espérer se libérer des secrets de son père, pour rompre l’héritage mortifère qui la guette. On ne sait pas si elle pourra renaître après cela, mais on sait qu’elle pourra partir, sortir du conte, et de son rôle. Après cet horizon bouché qui était son quotidien, c’est déjà une issue lumineuse, on n’en demande pas plus, on est dans un conte noir, ne l’oublions pas, et pas dans un conte de fées.
NB : après quelques recherches, il s’avère que l’auteur est mon voisin, et cette proximité géographique est tout à fait réjouissante, ne me demandez pas pourquoi.
NB 2 : ce roman m’a fait penser à un autre livre que j’avais beaucoup aimé, Écorces vives, d’Alexandre Lénot, publié chez Actes Sud (Noir) il y a quelques années.
#littérature#livres#litterature#roman#polar#conte noir#le rouergue#dans les murmures de la forêt ravie#Philippe Alauzet#Youtube
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Manne du matin - 19 Septembre -
La lumière vient de Dieu
"Personne, après avoir allumé une lampe, ne la couvre d'un vase, ou ne la met sous un lit; mais il la met sur un chandelier, afin que ceux qui entrent voient la lumière." - Luc 8:16
La lumière vient de Dieu. "La vie était la lumière des hommes." Jean 1:4. Nous avons reçu la lumière, elle a brillé clairement; mais ce texte nous montre ce que le chrétien peut faire de cette lumière.
Il est possible de la couvrir d'un vase, du vase de terre de notre personnalité, qui finit par cacher la lumière qui est en nous. Les hommes ne voient plus que le vase, opaque, faisant écran à la lumière... Que de chrétiens cachent la clarté de Dieu par leurs actes et leur attitude!
D'autres la mettent sous un lit. Le sommeil spirituel est un des maux les plus terribles qui puisse affliger le chrétien. Le sommeil appartient à la nuit; il nous rend inconscients, et en dormant, nous faisons les rêves les plus contraires à la réalité. En vivant dans l'irréalité, dans un autre monde, nous ne voyons pas les ténèbres dans lesquelles meurent les âmes perdues, et nous soustrayons au monde la lumière que Dieu lui destinait par notre moyen.
"... Il la met sur un chandelier, afin que ceux qui entrent voient la lumière." La lumière que Dieu a allumée dans notre coeur doit être mise sur le chandelier d'un témoignage fidèle et persévérant.
"... Afin que ceux qui entrent voient la lumière." Sentez-vous ce qu'il y a de poignant dans cette phrase? Des âmes voudraient croire, elles aimeraient accepter Christ et venir à Lui; elles attendent, elles regardent... et il dépend de nous qu'elles entrent ou non! A nous de leur montrer le chemin; à nous d'éclairer leurs pas et de les conduire à Christ. Il s'agit de notre camarade, notre ami, une connaissance que nous rencontrons dans les affaires, ou en voyage; elle voudrait entrer, mais elle a besoin du secours de notre lumière.
Oh, que Dieu n'ait pas à nous reprocher notre infidélité ou notre égoïsme! "Prenez donc garde à la manière dont vous écoutez; car on donnera à celui qui a, mais à celui qui n'a pas on ôtera même ce qu'il croit avoir." Luc 8:18.
Méditation biblique quotidienne
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"Les violences conjugales c'est moins grave que d'autres violences sexuelles comme l'inceste".
Cette phrase m'a profondément blessée.
Cela veut il dire que je suis moins légitime ? Est ce pour autant qu'il faut minimiser des faits et actes horribles ?
Je me sens démunie par cette phrase, comme s'il fallait classer les violences. Dans les faits, un v*ol en reste un, quelque soit la personne (amis, cousins, oncles, père, mère, frère, sœur ou conjoint.e). Quelle est vraiment la différence ?
Un c'est la famille l'autre ton/ta conjointe. Tout est synonyme d'epouvante. Ce sont des personnes en qui tu avais confiance qui t'ont infligé les pires souffrances.
Pourquoi comparer et classer ? Se sont justes des actes effroyables.
Cette phrase m'a rappellé à quel point mon combat ne se terminera jamais. Combien de femmes mais aussi hommes (même si on en parle moins), perdent la vie sous les coups de leurs compagnons ou ex compagnons chaque année ?
Aujourd'hui je me sentais épuisée à l'idée de continuer devant la justice un combat qui aujourd'hui dure depuis 7 ans, 8 pour etre exacte. Cette phrase que l'on m'a répétée mainte fois à fait ressurgir une colère et une tristesse infinie.
L'adolescente que j'étais n'aurait elle pas le droit à un minimum de reconnaissance ?
Je sais que je n'aurai jamais d'excuses de sa part. Alors de qui puis je en avoir ? Qui est censé me protéger ? Qui est aujourd'hui capable de trancher ? La justice.
Pour tous ces mots :
"C'est rien"
"Lâche l'affaire ça serre à rien, tu gagneras pas"
"Mais vous ne vous êtes pas debattue"
"C'est vous qui avez un problème, pas lui"
"Il ne devrait même pas y avoir d'enquête, c'est ridicule"
Et toutes les phrases que 2016 m'a dite "p*te, allumeuse, bonne à b*izer, ta gu*ule, qu'est ce que je fou avec toi? Ton corps m'appartient, réponds sinon je te défonce, tu as 2 minutes de retard, tu dors pas comme ca, tu ne t'habilles pas comme ca, non tu ne vois pas ta famille, les cours on s'en fou..etc."
Celle qui a enduré tout ceci rêve qu'un jour il y ait une justice dans ce monde. Je me bats et me battrai pour que ma parole soit prise en compte.
Cher justice, écoutez le profond désarroi d'une fille qui n'avait que 16 ans et qui a fait l'erreur d'être amoureuse pour la première fois.
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Le soleil a rendez-vous avec la lune
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Paroles
Sur le toit de l'hôtel où je vis avec toi Quand j'attends ta venue mon amie Quand la nuit fait chanter plus fort et mieux que moi Tous les chats tous les chats tous les chats Que dit-on sur les toits que répètent les voix De ces chats, de ces chats qui s'ennuient Des chansons que je sais que je traduis pour toi Les voici, les voici, les voilà
Le soleil a rendez-vous avec la lune Mais la lune n'est pas là et le soleil attend Ici-bas, souvent chacun pour sa chacune Chacun doit en faire autant La lune est là, la lune est là La lune est là, mais le soleil ne la voit pas Pour la trouver, il faut la nuit Il faut la nuit mais le soleil ne le sait pas et toujours luit Le soleil a rendez-vous avec la lune Mais la lune n'est pas là et le soleil attend Papa dit qu'il a vu ça lui
Des savants avertis par la pluie et le vent Annonçaient, un jour la fin du monde Les journaux commentaient en termes émouvants Les avis, les aveux, des savants Bien des gens affolés demandaient aux agents Si le monde était pris dans la ronde C'est alors que docteurs, savants et professeurs Entonnèrent subito tous en chœur
Le soleil a rendez-vous avec la lune Mais la lune n'est pas là et le soleil attend Ici-bas, souvent chacun pour sa chacune Chacun doit en faire autant La lune est là, la lune est là La lune est là, mais le soleil ne la voit pas Pour la trouver, il faut la nuit Il faut la nuit mais le soleil ne le sait pas et toujours luit Le soleil a rendez-vous avec la lune Mais la lune n'est pas là et le soleil attend Papa dit qu'il a vu ça lui
Philosophes, écoutez cette phrase est pour vous Le bonheur est un astre volage Qui s'enfuit à l'appel de bien des rendez-vous Il s'efface, il se meurt devant nous Quand on croit qu'il est loin, il est là tout près de vous Il voyage, il voyage, il voyage Puis il part, il revient, il s'en va n'importe où Cherchez-le, il est un peu partout
Le soleil a rendez-vous avec la lune Mais la lune n'est pas là et le soleil attend Ici-bas, souvent chacun pour sa chacune Chacun doit en faire autant La lune est là, la lune est là, la lune est là La lune est là, la lune est là mais le soleil ne la voit pas Pour la trouver il faut la nuit Il faut la nuit mais le soleil ne le sait pas et toujours luit Le soleil a rendez-vous avec la lune Mais la lune n'est pas là et le soleil attend Papa dit qu'il a vu ça lui Papa dit qu'il a vu ça lui
« Dans la philosophie chinoise et notamment le taoïsme, le yin et le yang sont deux catégories qui, par leur complémentarité et leur opposition, se prêtent à une première analyse de tous les phénomènes de la vie et du cosmos. Il ne s'agit pas de substances fondamentales, ni de forces ou énergies, mais simplement une paire de concepts susceptible de préciser les composantes d'une quelconque dualité.
Le symbole du Yīn et du Yang, le tàijí tú, est bien connu dans le monde entier. Le Yin, représenté en noir, évoque entre autres, le principe féminin, la lune, l'obscurité, la fraîcheur, la réceptivité, etc. Le Yang quant à lui, représenté en blanc, représente entre autres le principe masculin, le soleil, la luminosité, la chaleur, l'élan, l'action, etc.
Liés par leur étymologie à des oppositions concrètes entre ciel couvert et ciel dégagé, ombre et lumière, le yin et le yang deviennent plus abstraits quand vers le troisième siècle avant notre ère, ils deviennent pertinents dans le champ de la cosmologie en tant que « puissances d'animation qui président au dynamisme de la nature et à la transformation des êtres et des choses » (Kalinowski, 2010). »
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La communication est un élément essentiel de la vie en société. Qu'il s'agisse de relations personnelles ou professionnelles, une communication efficace est indispensable pour résoudre les problèmes, établir des liens solides et atteindre des objectifs communs. Pour créer un environnement favorable à une discution, voici quelques conseils à suivre : Établissez un climat de confiance : La confiance est un élément essentiel pour une communication ouverte et honnête. Les personnes doivent se sentir à l'aise et en sécurité pour s'exprimer. Assurez-vous de ne pas juger, de respecter les opinions et les idées des autres, et de toujours écouter attentivement. Soyez clair et direct : Les malentendus sont fréquents lorsque la communication est vague ou ambiguë. Pour éviter cela, soyez clair et direct dans vos communications. Utilisez des phrases simples et évitez le jargon technique si possible. Assurez-vous que votre message est compris par l'ensemble des parties prenantes. Écoutez activement : L'écoute active est une compétence essentielle pour une communication efficace. Cela signifie écouter avec attention, poser des questions pertinentes, reformuler le message pour en vérifier la compréhension, et accuser réception de la compréhension. Soyez ouvert d'esprit : La discution est un processus d'échange, ce qui signifie que les opinions et les idées des autres sont tout aussi importantes que les vôtres. Soyez ouvert d'esprit et prêt à accepter des points de vue différents. Cela favorise la réflexion, la créativité et la croissance de tous. Utilisez des outils de communications appropriés : Les outils de communication peuvent faciliter l'échange d'informations. Assurez-vous d'utiliser les bons outils pour la situation. Par exemple, une communication face à face est souvent plus appropriée pour les situations sensibles, alors que les courriels peuvent être plus appropriés pour des communications plus formelles. Soyez réceptif aux feedbacks : Le feedback est un élément essentiel d'une prise de parole en groupe, il permet d'améliorer la qualité de la communication et de maintenir une bonne relation. Soyez réceptif aux commentaires des autres et utilisez-les pour améliorer votre communication. En créant un environnement favorable, les relations humaines sont mieux entretenues, les conflits sont évités et les objectifs sont plus facilement atteints.Regenerate response https://savoirentreprendre.net/?p=13031&feed_id=4077
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Séance #8 - La génération de la culture numérique
Bonjour chers lecteurs,
On dit souvent de la génération Z qu’elle est née avec un cellulaire à la main. Bien que cela occupe plusieurs côtés négatifs, cela engendre une véritable culture numérique. Toutefois, en quoi consiste-t-elle et comment se différencie-t-elle des formes de cultures traditionnelles?
C’est quoi la culture numérique?
Selon la plateforme Praxis, la culture numérique se manifeste sous la forme d’œuvres culturelles par les technologies numériques, telles que celles de l’information et des communications. On peut penser à la culture qui se développe autour de TikTok, des mèmes et du concept de viralité.
La première fois que j’ai été réellement consciente de la présence d’une culture sur le web a été avec la montée en popularité de l’application Vine. Cette application, maintenant fermée, consistait en la publication de vidéos de 6 secondes qui jouaient en boucle. Les vidéos pouvaient être de toute nature, mais c’était surtout leurs côtés accrocheur et drôle qui les rendaient virales. On pourrait même décrire l’application comme l’ancêtre de TikTok.
youtube
Comment cette application est-elle une représentation de la culture numérique?
Faites le test. Écoutez la vidéo ci-haut. Combien de ces vidéos connaissiez-vous? Pour ma part, la majorité d’entre eux étaient familiers. Il s’agit souvent même de phrases et de références qui me montent à la tête dans des moments précis. Il m’est souvent arrivé de citer l’une de ses vidéos et, la plupart du temps, établir des liens autour de moi, puisqu’il s’agit de vidéos cultes de l’internet.
Qu’est-ce qui en est de la différence entre ce type de culture et celle traditionnelle?
À mon avis, c’est la proximité des échanges. Puisque cette culture se développe sur le web, il est plus facile de créer un échange collectif. Elle s’accompagne d’une compréhension mutuelle de termes, de tendances, de blagues, etc. Elle donne donc un plus grand impact, et ce, plus rapidement. La rapidité de l’échange de contenu est un facteur qui revient souvent. Un billet du blogue Les Mondes Numériques en fait mention : « La question de l’instantanéité des contenus est également très importante, puisque les Vines, très courts, pouvaient être partagés facilement, de la même manière qu’une image drôle ou qu’un gif. » (Verdoux et Delatorre, 2019).
La culture numérique est une culture propre aux nouvelles générations. C’est ce qui amène le questionnement du futur de la culture du web. Sera-t-elle un jour universelle?
À bientôt!
Chénier, A. (2023, 17 avril). Culture numérique. Praxis. https://praxis.encommun.io/def/culture-numerique/
Verdoux, V. et Delatorre, L. (2019, 4 février). Vine, un exemple de la culture web des jeunes. Les Mondes Numériques. https://www.lesmondesnumeriques.net/2019/02/04/vine-un-exemple-de-la-culture-web-des-jeunes/
Kryptekah. (2017, 11 juillet). Vines that keep me alive. [vidéo]. Youtube. https://youtu.be/1JOS0GHFmBk?si=vzqEQII42MEBZ8UX
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Du balado en livre!
Annie Laurin, Michèle Ouellette.
Captives. 219 pages.
Fides éditions.
Les créatrices du populaire balado québécois Captives, Annie Laurin et Michèle Ouellette, racontent treize histoires inédites de crimes réels et disparitions mystérieuses au Québec. Elles démêlent des affaires irrésolues et résolues, où derrière chaque victime subsistent encore aujourd’hui la douleur incommensurable des proches et des questions laissées sans réponses. La faible couverture médiatique et les ratés judiciaires de plusieurs enquêtes policières sont parfois les uniques témoins de ces cas, quand d’autres restent à tout jamais gravés dans la mémoire collective. Qu’est-il arrivé à la jeune Lise, à Brossard, après une sortie en discothèque en mars 1990? Qui a sauvagement assassiné deux adolescentes à Saint-Simon en 1967? Qui est responsable du meurtre d’un couple de Disraeli en 1995? Et que s’est-il passé lors de cette dramatique soirée du Nouvel An en 1979 à Chapais? Acte criminel ou simple accident, féminicide ou cambriolage maquillé, enlèvement ou départ volontaire, folie passagère ou meurtre prémédité, suspect tout désigné ou faussement accusé, les hypothèses de chacun de ces crimes réels et disparitions tragiques sont multiples. Avec la rigueur et sensibilité, Annie Laurin et Michèle Ouellette redonnent de l’humanité à toutes ces victimes qui peuvent plus témoigner aujourd’hui.
Mon avis :
Ce livre est autant documenté que le balado du même nom. Il y a treize histoires, chacune des histoires est écrites par l’une ou l’autre des animatrices. Chacun des cas est bien documenté, avec des annotations en bas de page pour expliquer des mots ou termes un peu plus techniques. J’ai l’impression de me retrouver dans le podcast avec la formulation de leurs phrases entre autres. On y retrouve une certaine sensibilité. La description des faits est bien structurée. C’est bien tristes certaines histoires, surtout celle donc la personne n’est pas encore retrouvée.
Écoutez-vous le balado Captive?
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SAMEDI 2 MARS 2024 (Billet 2/2)
Judith est née à Paris, dans le XVIIe, le 23 mars 1972.
Elle a vécu de l’âge de 14 ans jusqu’à 20 ans avec le metteur en scène Benoît-Jacquot.
L’émission « Thé ou Café » que lui avait consacrée Catherine Ceylac, voir l’extrait ci-dessus, a été diffusée le 27 mars 2010. Judith avait alors 38 ans, soit 18 ans après sa rupture !
Nous savions ce que signifie le « syndrome de Stockholm » (« un phénomène observé chez des otages qui ont développé une sorte d’empathie vis-à-vis de leurs geôliers »), mais nous avouons être un peu perplexes après avoir regardé ce document (et les nombreux extraits de diverses interviews accordées par Judith, auxquels vous pourrez avoir accès grâce au lien à la fin de ce Billet). Regardez-la, écoutez-là… c’est assez troublant.
Le « syndrome de Godrèche » ? Il y a en effet BEAUCOUP de différences entre ce qu’elle dit aujourd’hui et ce qu’elle a dit, adulte, autrefois. Et pas que dans les mots qu’elle a prononcés, mais aussi dans les expressions de son visage, ses regards… Mais en vrai, tout est possible, nous n’avons, en toute franchise, aucun avis définitif sur la question.
Cliquez sur la dernière phrase ci-dessous pour accéder au Site de l’INA (un Site on ne peut plus sérieux, à ne pas confondre avec les « tribunaux médiatiques » qui se sont installés ici ou là !) et voir les autres interviews de Judith :
Comment Judith Godrèche a parlé de sa relation avec Benoit Jacquot | INA
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5 avantages clés de choisir une famille d'accueil en Irlande pour l'apprentissage des langues
Votre objectif principal en visitant l'Irlande est-il pour améliorer votre séjour linguistique? Ou peut-être rêvez-vous de ma"triser les tons lyriques uniques de la langue irlandaise ? Puis plongez-vous dans la culture locale en vivant avec famille d'accueil irlande! La recherche prouve que les séjours chez l'habitant accélèrent l'acquisition de la langue plus rapidement que n'importe quelle salle de classe traditionnelle seule.
Pourquoi? Parce que vous pratiquez le dialogue conversationnel et apprenez un nouveau vocabulaire à partir dÕexpériences réelles. Interagir avec les autres lors des d"ners de famille contribue à améliorer vos compétences. Continuez à lire pour découvrir les 5 principaux avantages de choisir un programme de séjour chez l'habitant irlandais pour améliorer vos compétences linguistiques !
1. Immersion totale dans la culture quotidienne
Vivre sous le même toit avecfamille d'accueil en irlande car les habitants vous entourent pleinement de la culture irlandaise plutôt que de limiter leurs connaissances aux seules excursions touristiques. Écoutez les accents régionaux et les expressions familières lors de discussions détendues. Observez comment le vocabulaire change lorsque vous discutez de la vie familiale par rapport à la politique ou au sport. Notez les prononciations et les tons émotionnels véhiculés par les expressions lyriques. Les activités quotidiennes comme préparer les repas ensemble ou regarder lÕémission de télévision préférée dÕune famille permettent une exposition à un langage organique quÕaucun manuel ne peut reproduire.
2. Pratique conversationnelle réelle
Engager des conversations avecirlande famille d'accueil peut améliorer votre ma"trise de manière plus organique, plutôt que de vous fier uniquement à l'écoute ou à la répétition de dialogues scénarisés à partir d'un manuel. L'utilisation de nouveaux mots et d'une nouvelle grammaire dans des conversations réelles peut renforcer votre confiance pour parler naturellement. Recevez des commentaires rapides pour améliorer votre compréhension et rectifier les erreurs dans vos phrases, temps ou prononciation, sans aucune critique. Les familles d'accueil offrent un cadre confortable pour pratiquer diverses structures de phrases et expressions. L'utilisation de phrases courtes et claires peut également améliorer l'expérience d'apprentissage, car les hôtes reformulent patiemment les déclarations jusqu'à ce qu'elles soient facilement comprises. Partager vos idées et participer aux discussions peut contribuer à votre développement personnel.
3. Aperçu local de la linguistique
Curieux de savoir quand les Irlandais utilisent Ç vous È au lieu de Ç vous È dans la langue vernaculaire de tous les jours ? Ou pourquoi le même idiome peut avoir des sentiments opposés en fonction du contexte ? Poivrez votrefamille d'accueil irlande ado avec des questions sans fin sur l'histoire, l'humour et la complexité tissés dans leur langue ! Les locaux fournissent volontiers des perspectives inestimables qu'aucune classe ne peut reproduire concernant l'argot, les sujets sensibles à éviter, les expressions amusantes que seuls les autochtones comprennent Ð et bien plus encore ! Ils se feront également un plaisir de dissiper toute confusion concernant les traductions maladroites des applications en ligne. Considérez-les comme votre guide personnalisé pour découvrir des bizarreries linguistiques uniques.
4. Environnement d'apprentissage de type familial
Créer un environnement confortable à la maison peut favoriser le développement du langage en encourageant la prise de risque, sans aucune pression. Explorer le vocabulaire ancien et les règles de grammaire du passé peut être à nouveau agréable ! Lorsque vous êtes dans une famille irlandaise sympathique, il nÕy a rien de mal à commettre de drôles dÕerreurs. Cela aide à atténuer toute frustration que vous pourriez avoir. Utilisez des phrases concises et simples pour transmettre votre message. Les hôtes ayant une expérience avancée peuvent également identifier les domaines à améliorer et personnaliser les activités pour cibler des compétences spécifiques à votre niveau. Profitez d'une variété d'activités pendant votre séjour chez l'habitant, notamment discuter, cuisiner et jouer à des jeux de société modifiés !
5. Développer des amitiés locales durables
Une fois la timidité initiale dissipée, attendez-vous à ce que vos relations chez lÕhabitant se transforment en amitiés durables. Comme votre voyage linguistique les compétences s'améliorent avec le temps, Ç l'échange culturel È formel se transforme en une véritable connexion personnelle. Au fil du temps, une conversation informelle évolue vers des discussions significatives sur les aspirations, les croyances et les pensées personnelles. Nous serons vos plus grands soutiens et vous encouragerons dans vos efforts pour réussir linguistiquement ! De nombreux parents espèrent quÕun jour leurs enfants resteront avec eux. Ces liens durables entre différentes cultures sÕétendent bien au-delà des programmes de langues.
Conclusion
Afin de réellement vivre la riche immersion culturelle et linguistique de lÕIrlande, vivre dans une famille dÕaccueil irlandaise est essentiel. Découvrez la joie et l'humour de la culture irlandaise dans les dialogues et les activités quotidiennes, et voyez vos compétences en communication s'épanouir ! Les explications claires et concises des experts locaux facilitent la compréhension des concepts complexes. Ë la maison, un environnement confortable aide à développer les compétences orales par essais et erreurs.
C'est formidable quand la timidité initiale se transforme en véritable amitié. Vous ferez non seulement lÕexpérience dÕune percée linguistique, mais vous établirez également des liens locaux qui dureront toute votre vie ! Vous cherchez à accélérer votre progression avec des hôtes parfaitement adaptés ? Trouvez des familles irlandaises ravies de vous accueillir FamWorld com maintenant!
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Le paradis c'est ici.
Je n'avais jamais encore commencé d'article avec autre chose qu'une phrase d'accroche, un click-bait sensationnel, mais là, j'ai même pas besoin d'essayer de vous vendre l'article d'avance : j'ai trouvé le vrai paradis.
Un peu comme le paradis de mon grand-père était son chalet au Lac Long, le paradis d'Afrique, c'est à Kibuye.
Pour goûter au paradis à petit budget, y'a notre option: le Rebero Kivu Resort. À 100$CAD pour 3 nuits, vous briserez pas votre tirelire. Et puis la vue sur la baie est à couper le souffle. De jour tout comme à l'arrivée de la nuit!
Bon, le déjeuner inclus est assez ordinaire, voire décevant, mais considérant le prix de la chambre, surtout quand les autres hôtels autour sont 2-3 fois le prix, disons qu'il faut bien qu'ils coupent à quelque part. Et puis les portions sont suffisantes pour démarrer la journée et se rendre jusqu'au dîner.
L'Agatogo pour souper, plat traditionnel rwandais, est excellent par contre! Je ne m'en lasserai jamais. Bon, jen ai déjà parlé, c'est pas mal le ragoût de ma grand-mère, mais avec des bananes vertes en plus. Ça pourrait pas être plus réconfortant.
Le lac Kivu, un joyau d'Afrique
J'aurais jamais cru tomber en amour avec un lac, surtout considérant à quel point j'aime l'océan. Mais j'connaissais pas ce merveilleux endroit, quand j'pensais ça.
Le lac est pas juste beau, y'est grand et parsemé d'îles (environ 250). Un de ses deux seuls défauts, c'est qu'il est pas vraiment plongeable, avec ses 240m de profondeur moyenne et ses 300 Km cubes (oui oui, kilomètres cubes, j'me suis pas trompé) de méthane et de dioxide de carbone qui "chillent" au fond, disons que je m'aventurerais pas trop dans ses profondeurs.
Cette même particularité a amené sur le lac deux stations d'extraction du méthane, pour s'en servir comme source d'énergie. Avec un peu de chance, l'activité bactérienne qui transforme le CO2 en méthane suffira pour alimenter les besoins énergétiques du coin pour un ptit bout.
Son autre défaut, ben c'est qu'une grande majorité du lac (dont sa gigantesque île au milieu) est en République "Démocratique" du Congo, à ne pas mélanger avec son voisin, la République du Congo, qui elle est plus sécuritaire même si elle n'a pas "Démocratique" dans son nom. Mais bon, je suis pas ici pour vous donner un cours de géopolitique, je vais m'arrêter ici.
Un 40$ bien investi
Passer un avant-midi à voyager d'île en île, en débutant par l'ascension de l'île Napoléon (elle ressemble vraiment à son chapeau) est un investissement que je ne regrette pas, pour ne pas dire un incontournable.
En montant, c'est pas juste une petite randonnée de santé, on croise des oiseaux, des mille-pattes et des vaches (ça l'air qu'elles nagent d'île en île et qu'on peut même nager avec elles). Sans compter les figuiers, les goyaviers, les citronniers et plein d'autres végétaux qui m'échappent.
C'est subtil, mais je suis sur la photo suivante. Pour ceux qui me connaissent bien, si y'a deux sommets, vous pouvez compter sur moi pour faire les deux... même s'il faut courir!
On est tu pas beaux!?
Les plus attentifs remarqueront peut-être, sur la ligne horizon de la plupart des photos, des îles, au loin. La toute petite est au Rwanda, alors que l'autre gigantesque île, est en RDC. J'en parlais y'a quelques instants. Attendez, je zoom:
Autre détail intéressant, ladite petite île rwandaise est aussi un centre de désintox pour tous types de dépendance.
Mais bon, revenons sur l'île.
À la descente, notre guide nous amène sur un sentier différent pour essayer de voir des chauve-souris.
Et on va finalement réussir à en croiser. Et pas juste quelques unes. Assez pour que je ne sache plus où regarder et que j'aie presque envie de me boucher les oreilles tellement leur cri cacophonique me broie les oreilles.
Écoutez (et regardez) ça :
C'est tout une expérience. Pour les plus anxieux, sachez que c'est une espèce frugivore et insectivore. Pas de danger de se faire mordre et s'transformer en Batman.
J'ai le droit de mélanger les histoires de Spiderman et de Batman si je veux! Merci de ne pas me reprendre.
Et là on en est juste à la première île. Et je vous ai épargné les oiseaux vus en chemin.
Les cinq autres auront tous leur attrait particulier sans être aussi grandioses que la première :
L'île de la paix était jadis un hôtel, maintenant disparu, car les îles sont des espaces naturels protégés depuis je-sais-plus-quand. On y entendra plein d'oiseaux, mais rien de bien spécial.
L'île des plantations... est pleine de plants normalement cultivés dans la région, tels que les bananes de cuisson, les noix de macadame, le maïs et le café... qui poussent un peu en friche maintenant car comme je disais, les îles sont maintenant protégées, et donc sans (trop) d'intervention humaine.
Je sais pas si c'est potentiellement toxique, mais saviez-vous que des grains de café frais, ni séchés, ni torréfiés, ça goûte les haricots verts!? Moi non plus, jusqu'à ce que j'y goûte.
L'île volcanique, qui sort à peine de l'eau, tient son nom du fait que dans les temps anciens (je n'ai pas fact-check, y'a déjà trop de choses a valider et à dire ici) il y avait encore de l'activité volcanique qui a mené à l'apparition de ladite île. Pas difficile à croire quand on sait que sous le lac, y'a encore de l'activité volcanique occasionnelle.
Et une petite île où les femmes qui tombaient enceintes hors-mariage étaient abandonnées, en guise de châtiment. Mais qui étaient parfois secourues par des pêcheurs congolais, de nuit. Comme quoi c'était pas toujours la mort qui les attendait, même si c'était pas trop joyeux comme coutume.
Et il reste encore une île dont je n'ai pas parlé...
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Découvrez l'intelligence émotionnelle pour une vie harmonieuse
Vous en avez assez de vous sentir dépassée par vos émotions ? L'intelligence émotionnelle est la clé pour une vie équilibrée et sereine. Suivez ces conseils pour maîtriser vos émotions et améliorer votre bien-être ! Apprenez à identifier vos émotions Pourquoi est-ce important ? Prendre conscience de vos émotions est la première étape pour développer votre intelligence émotionnelle. Lorsque vous savez ce que vous ressentez, vous pouvez mieux comprendre vos réactions et adapter votre comportement en cons��quence. Comment faire ? Faites un exercice d'introspection : prenez quelques minutes chaque jour pour vous demander comment vous vous sentez. Essayez de mettre des mots sur vos émotions pour les identifier clairement. Exprimez vos émotions de manière constructive Trouvez le bon moment et le bon interlocuteur Choisissez le moment et la personne appropriés pour partager vos émotions. Confiez-vous à quelqu'un en qui vous avez confiance et qui saura vous écouter sans jugement. Assurez-vous également de choisir un moment où vous êtes tous les deux disponibles et détendus. Utilisez le bon langage Pour exprimer vos émotions sans blesser les autres, utilisez des phrases à la première personne : "Je me sens..." plutôt que "Tu me fais sentir...". Cela permet de parler de vos émotions sans accuser l'autre personne. Apprenez à gérer le stress Trouvez des techniques de relaxation La méditation, la respiration profonde et le yoga sont des méthodes efficaces pour réduire le stress et favoriser l'intelligence émotionnelle. Essayez différentes techniques pour trouver celles qui vous conviennent le mieux. Pratiquez l'autocompassion Apprenez à être bienveillante envers vous-même en cas d'échec ou de difficultés. L'autocompassion vous permet de gérer le stress et de cultiver l'intelligence émotionnelle. Développez l'empathie Écoutez attentivement les autres L'empathie est un élément clé de l'intelligence émotionnelle. Pour développer cette compétence, apprenez à écouter les autres sans les interrompre et à vous mettre à leur place pour comprendre leurs émotions. Soyez ouverte d'esprit Acceptez les différences et les points de vue divergents. L'empathie vous permet de mieux comprendre les autres et d'améliorer vos relations interpersonnelles.$ A lire également : Les conséquences du stress sur votre sommeil et sur votre santé mentale Cultivez la gratitude Tenez un journal de gratitude Prenez quelques minutes chaque jour pour noter ce dont vous êtes reconnaissante. Cela vous aidera à vous concentrer sur les aspects positifs de votre vie et à développer votre intelligence émotionnelle. Exprimez votre gratitude aux autres N'hésitez pas à dire "merci" ou à complimenter les personnes qui vous entourent. La gratitude renforce les liens et favorise l'épanouissement émotionnel. Maintenant que vous connaissez les bases de l'intelligence émotionnelle, n'attendez plus pour les mettre en pratique ! Partagez cet article avec vos amies et discutez ensemble de vos progrès. Ensemble, construisons une vie plus équilibrée et sereine ! Read the full article
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