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symposiumlouma-blog · 6 years
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Bienvenue sur le blog du Symposium Jeunes artistes européens !
Ce blog est en cours de construction.
Alimenté par les artistes participants et par les étudiant.e.s-assistant.e.s au fil des journées de travail, il vous permet de suivre l'actualité du Symposium.
Le blog présente la documentation des travaux de la semaine, et témoigne des expériences vécues au cours des workshops, des idées, inspirations, références, et de tous les documents utilisés pendant le Symposium.
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symposiumlouma-blog · 6 years
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Le Symposium
Un projet à dimension européenne
Le Symposium réunit des artistes venu·e·s de Russie, Portugal, Italie, Belgique, Grande-Bretagne, Espagne et France. Ils sont chorégraphes, plasticiens, artistes dramatiques, et ont en commun s’inscrire le corps dans leur pratique artistique.
La dimension européenne de ce projet est le fruit d’une réflexion sur la nécessité d’ancrer à la fois la création dans le territoire local et de construire des échanges avec d’autres pays. Ainsi, en travaillant ensemble, les jeunes artistes de divers pays se rencontrent, confrontent leurs propres contextes de travail et ouvrent leur réseau.
Partager une pratique et une histoire
Le Symposium réunit à Rennes quatorze jeunes artistes européens·ennes de diverses disciplines artistiques. Pendant 8 jours, ils croisent leurs pratiques, alternent les temps de recherche personnels et collectifs et montrent leur travail.
Le Symposium s’appuie sur la notion d’Histoire de l’art personnelle. Chacun des artistes participant présente et active les oeuvres de références, les sources, sur lesquelles se base sa pratique artistique.
La semaine est initiée par un workshop donné par Alain Michard. Elle est ensuite rythmée par une série de workshops donnés par les artistes eux-mêmes, et par des conférences-performées que chacun présente chaque jour aux autres artistes participants.
La semaine se conclue par une soirée et une journée ouvertes au public, au cours desquelles sont présentés des travaux en cours, des extraits de pièces, des films, et est organisée une Table ronde autour des enjeux et contextes de la jeune création européenne. En savoir plus sur les temps publics
Parallèlement aux ateliers et conférences, un Centre de documentation est développé par les artistes et leurs assistants, présenté à la fois dans un espace dédié, sur le site de Ropartz, et sur ce blog.
Un projet de publication, réunissant la documentation du Symposium et les échanges de la Table ronde, sera mis en oeuvre ultérieurement. Découvrir le Centre de documentation en ligne
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symposiumlouma-blog · 6 years
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Vendredi 31 août
'On sait comment on a commencé, on ne sait pas comment ça va terminer", c'est le titre du workshop proposé par Théo Hillion et Guiomar Campos.
Le workshop de ce matin débute dans le hall de la salle Guy Ropratz. Nous nous regroupons alors près du comptoir de l'accueil du théâtre. Tour à tour une personne grimpe sur celui-ci, devenu une plateforme sur-élevée, pour se laisser tomber dans les bras des différents membres du groupe, juste en dessous.
L'exercice s'étend dans l'espace et les chutes se succèdent alternativement, le groupe se rassemble pour recueillir le poids de la personne qui tombe. Nous arrivons finalement sur le plateau  et terminons la séquence dans un noir presque complet.
Nous nous installons ensuite dans les gradins et ouvrons notre écoute aux bruits ambiants. Les multiples réceptions sonores deviennent des stimilis induisant nos réactions corporelles.  
Puis, des groupes de 3 se forment: l'un d'entre nous réitère l'expérience et propose une danse instinctive pour laquelle Guiomar suggère l'image de l'enfant.
La dynamique explorée ouvre l'exercice suivant nommé ''petite transe et non préméditation'' d'après Vincent Dupont. L'enjeu est de contrecarrer tout mouvement pré-pensé. Notre réactivité est vive puique qu'aucun de nos gestes ne doit être conscientisé. L'exercice se conclut par un message adressé à l'un de nos partenaire, sans même choisir le moment où cela va se produire...
Durant l'après-midi, nous nous sommes consacrés à l'organisation des projections du soir et de la journée de rencontres du lendemain. Quelques heures plus tard, ce lieu dont nous avons pris possession s'ouvre pour la première fois de la semaine au public pour une séance de visionnages de captations brèves sélectionnées par chaque artiste.
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symposiumlouma-blog · 6 years
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JEUDI 30 août
Une projection de Meridith Monk éclaire l'espace du plateau. C'est le début du workshop, Inês et Zoé nous proposent un re-enactment de ''Church Yard". La pratique débute par un cercle: lorsqu'une personne énonce un prénom, elle prend la place de l'autre. Cela devient de plus en plus rapide, nous sommes plusieurs à courrir simultanément.  
Nous exploitons ensuite l'image du phare, Inês se place au centre du cercle pour émettre des vocalises. L'ensemble du groupe tourne autour d'elle et à chaque passage nous reproduisons le son émis. Un chant polyphonique en émerge.
Par la suite, elles nous proposent un exercice ludique dans lequel nous suivons une filiation d'idées générée par un mot. Nous inversons ce chemin dans un deuxième temps.
S'en suit un exercice de Fanny de Chaillé : L'espace est pensé comme une table de mixage. Nos corps changent de niveaux, et nous travaillons les tonalités de nos voix sur le texte d'une chançon choisie. Plus nous nous dirigeons vers l'avant scène, plus le volume augmente. En fond de scène, il diminue.
Les artistes délimitent un espace dans lequel nous nous regroupons. Nous entamons alors un pogo-poème, compétitif. Il n'en restera qu'un : Matthieu Ehrlacher.  
Pour finir, nous inscrivons sur des morceaux de papiers des mots résonnant avec la thématique du collectif. Nous en créons un Judebox humain, variant ses genres musicaux entre RAP-JAZZ-METAL-BACK-VOCAL-APPLAUSE-VENTRILOQUE...
Dans l'après midi, l'enregistrement sonore de notre déjeuner est rediffusé dans la grande salle de spectacle. Nous revivons alors mentalement la grande conversation échangée 10 minutes auparavant pendant que Simona Rossi et Matthieu Ehrlacher redisposent sur le plateau la scène du repas. S'en suit une réinterprétation pour laquelle des duos sont formés. Chacun raconte le récit de sa mémoire à l'autre et rejoue la scène au sein du groupe.
Nous formons ensuite des groupes de sept pour redonner vie aux souvenirs d'une personne durant cet instant convivial. Pour la phase finale de ce workshop, nous incarnons les objets du quotidien usités en collectivité.
Les conférences performées de la fin de journée proposées par Maxime Bonnin, Anya Kravchenko et Juliet  Davis seront disponibles prochainement en vidéo!
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symposiumlouma-blog · 6 years
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Mercredi 29 août
Ce matin, le workshop d’Antoine Vallé et Juliet Davis nous a fait expérimenté différentes modalités d’écoute et d’attention. Nous avons commencé par un exercice ludique de Loic Touzé qui consiste à marcher un nombre de pas précis : de sept à un pas puis de un à sept pas. Lorsqu’une personne du groupe « rate », elle l’exprime et le groupe recommence au début. Une fois un aller-retour réussit, nous formons des binômes. Assis face à face nous sommes invités à regarder l’autre dans les yeux. Après cinq minutes le duo se tourne le dos et écrit la description de son partenaire. Juliet tient cette expérience d’une préparation d’acteur pour entrer en empathie avec un partenaire de jeu lors d’un tournage. Ensuite, nous testons la pratique que Mathieu Bouvier et Loïc Touzé proposent : évoluer entre deux points dans l’espace et sentir les mouvements d’approches et de distanciations tels les mouvements de caméra qui effectuent zoom et dézoom. Par la lecture du texte de la compositrice Pauline Oliveros, notre attention est focalisée sur l’écoute. Dans un même temps nous réalisons une marche aussi lente que possible. Antoine et Juliet nous transmettent un exercice de Fanny de Chaillé. Nous formons des trios au sein desquels deux personnes chuchotent un texte à l’oreille d’une troisième qui se trouve au micro. Celle-ci retransmet en simultané un mixte de ce qu’elle entend de manière cohérente. Pour finir, nous reprenons un protocole de Loïc Touzé et Mathieu Bouvier : « faire une danse par télépathie ».
Ces deux artistes clôturent leur workshop par la partition de retours que propose le « critical response » développé par Liz Lerman.
L’après-midi, Matthieu Blond et Liévine Hubert débutent leur atelier par un moment méditatif : visualisation des sept chakras associés à leurs couleurs, échange de contacts en petit groupe où l’on dépose et reçoit une couleur. Liévine nous propose ensuite de faire résonner la suite de voyelles « i é e o » dans un sens puis dans un autre qui nous permet d’entendre des harmoniques. Dans un deuxième temps, nous avons étudié les swerms (en néerlandais), formations produites par les bancs de poissons et/ou d’oiseaux. Ils introduisent ce travail par une vidéo documentaire, et nous précise que ces mouvements ont lieu sans leader. Nous réalisons nous-mêmes des swerms en développant une attention dirigée vers nos voisins. Les changements de directions sont permis par des angles droits qui gardent la mobilité du groupe. Nous y ajoutons des changements de tempo et de densités qui changent l’ampleur des espacements entre les différentes personnes. Après une première phase d’exploration en studio, nous nous rendons à l’extérieur. Le groupe a alors la possibilité d’imploser, d’évoluer en deux groupes distincts, un « oiseau » peut évoluer seul et se joindre au groupe quand il le souhaite. Les membres du swerms ajoutent progressivement des mouvements à la marche.
Le soir, trois conférences performées de Léa Rault, Simona Rossi, Matthieu Ehrlacher nous sont présentées. Toutes les conférences performées seront accessibles en vidéo.
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symposiumlouma-blog · 6 years
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Mardi 28 août
Pour le premier workshop de la semaine Maxime Bonnin et Anya Kravchenko nous ont transmis un travail basé sur la circulation entre différents points de connexion. D’une exploration interne sur l’image du système sanguin à une pratique corps et voix, ce binôme nous a fait voyager à travers différentes tonicités pour (re)trouver un flux qui nous relierait tous. Nous débutons par un travail de Body Mind Centering qui se poursuit par des marches dans l’espace. Par la suite, en trios nous avons exploré le passage d’un corps actif à un corps passif. Une personne lâche progressivement son poids et les deux autres la manipule, la déplace. Après l’euphorie qu’à susciter cette improvisation l’énergie s’est resserrée en binôme autour d’un travail sur la voix. L’un a les yeux fermés et cherche à projeter une vibration sonore dans la main de l’autre qui la dépose le long de sa colonne vertébrale. A chaque placement de main, la voix se réajuste et cherche la hauteur adaptée. Pour finir, les artistes ont placé trois micros dans l’espace. Au micro se succèdent les participant.e.s qui laissent venir un flot de paroles en face desquels des danseurs improvisent. L’un et l’autre interagissent sans pour autant illustrer le sens des paroles ou de la danse.
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Plus tard dans l’après-midi après une pause déjeuner bien méritée, nous sommes partis en promenade dans le parc des Gayeulles sous un soleil éclatant. Nous n’aurions pas pu rêver meilleure scénographie pour cet atelier délivré par Dina Khuseyn et Léa Rault ! L’accent est ici placé sur la communication et les différents moyens d’échanger sur nos problématiques du quotidien. Inspirées par des mouvements de pensées politiques tels qu’Occupy Wall Street, elles nous racontent l’histoire du parc, ancien hippodrome, que nous entendons en cascade. Arrivés près d’un étang avec des nénuphars, nous avons testé un protocole rejouant une situation de « psychothérapeute / patient ». Le « patient » doit choisir cinq éléments animés ou inanimés parmi lesquels le « psychothérapeute » en désigne deux. Le « patient » les décrit précisément et incarne en dansant l’une des descriptions. Ensuite, nous entamons une marche philosophique où Léa et Dina nous invite à partager une question qui nous préoccupe et que nous n’aborderions pas d’emblée dans un studio de danse. Après ces quinze minutes de marche en binôme, nous arrivons sous un grand préau. A l’aide de craie et des discussions partagées, nous créons une grande cartographie politique à la manière de Keith Hennessy. Puis nous nous déplaçons de nouveau, une fois arrivé chacun se rend en périphérie et entame sa danse de la « psychothérapie » faite au début du parcours. Peu à peu nous nous influençons les uns les autres jusqu’à se retrouver au centre en un amas de corps dansant ensemble. Cet atelier a amené une approche sensible et des échanges fondamentaux pour le Construire ensemble. Nous avons terminé cette journée par trois conférences performées. Guiomar Campos nous a proposé une traversée chorégraphique dans un salon puis nous avons suivi les résurgences mémorielles de Théo Hillion et pour finir, nous nous sommes laissés bercer par le récit tiré de chants traditionnels portugais d’Inês Campos.
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symposiumlouma-blog · 6 years
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Les temps publics
A l’issue de la semaine de travail en commun, une soirée et une journée sont consacrées à la rencontre du public et à des échanges avec le milieu professionnel.

• Vendredi 31 août - 20h00 - Présentation du Symposium

- Projections de films choisis et présentés par les artistes
• Samedi 1er septembre - À partir de 15h00 : présentation des travaux des artistes et de la documentation du Symposium

Gratuit, ouvert à tous – buvette (sans alcool) à prix libre

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symposiumlouma-blog · 6 years
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Lundi 27 août
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Une ambiance studieuse envahit ce deuxième jour de Symposium. Après une première rencontre la veille, les binômes d’artistes se réunissent afin de préparer à leur tour un workshop qu’ils proposeront au reste du groupe.
Deux binômes, deux workshops par jour : un binôme le matin et un l’après-midi. Puis le soir ce sont des conférences performées que proposent ces artistes à leurs camarades.
Zoé Philibert, Matthieu Blond, Liévine Hubert inaugurent cette première soirée. Tout comme les workshops, ces propositions suivent la thématique proposée par Alain Michard les invitant à s’appuyer sur les influences, les filiations primordiales au sein de leur travail.
Entre la conférence intimiste dans une cuisine de Liévine, le fanzine performé par Matthieu ou la fiction rédigée par Zoé, ces artistes proposent une plongée dans leurs univers et donnent accès à des sources et/ou des questionnements à l’oeuvre dans leur processus de création.
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symposiumlouma-blog · 6 years
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Dimanche 26 août
vimeo
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Après une première rencontre entre les artistes, leurs assistant.e.s et l’équipe de LOUMA samedi 25 août, la première journée du Symposium est inaugurée par un workshop d’Alain Michard. Les participant.e.s sont amené.e.s à raviver leurs souvenirs, leur mémoire de danse. Ils remontent ainsi le flux de leur construction corporelle sous différentes formes.
Alain propose des exercices dont il nous cite les sources, et invite les participant.e.s à porter une attention sur leur propre histoire de la danse.
Durant la matinée, des duos se forment et élaborent conjointement une danse : face à face, côte à côte ou dos à dos. A l’écoute de l’autre, des mouvements s’échangent, se copient, s’augmentent ou s’imbriquent. Le tout soutenu par un plaisir de danser sur la musique. Ensuite le groupe se mixe et de nouveaux binômes se forment. Nous tenons des ficelles du bout des doigts et sentons les changements de positions et de flux de notre partenaire. Ainsi, les yeux fermés ou ouverts, à deux, à dix ou à vingt nous nous relions graphiquement les uns aux autres. Le travail d’écoute se poursuit en binôme : l’un observe son partenaire dans sa tenue et sa posture et place sa main sur sa colonne vertébrale.
L’après-midi, une nouvelle fois à deux, nous adressons à l’autre un flux de mémoire sur ce qui constitue notre propre histoire de la danse. Le récit partagé s’articule de manières diverses : association, bifurcation…
Dans un jeu d’émission/réception trois lignes se forment dans l’espace. La première se remémore une expérience de spectateur et la danse. La seconde ligne leur fait face et reproduit cette danse en simultané. Ces deux lignes sont séparées par les spectateurs qui observent les récepteurs.
Alain Michard, nous fait le récit de la pièce Crible d’Emmanuel Huynh. Sur la base de son expérience de spectateur nous en reproduisons la première partie.
A l’écoute de la musique de West Side Story nous incarnons les dynamiques physiques des deux gangs rivaux.
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symposiumlouma-blog · 6 years
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Zoé Philibert
Née en 1991 à Albi Vit et travaille à Montreuil http://zoephilibert.fr 
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Diplômée en 2016 de l’ENSAPC, Zoé Philibert écrit des textes qu’elle publie sur son site internet et dans des éditions bricolées. Elle fabrique aussi affiches et performances et réalise en 2016 une série de vidéos-danse : WAFA. 
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La danse et la pratique du mouvement lui sont rapidement apparues comme le prolongement évident des poésies action. À travers la partition, le statement, la punchline, elle cherche des formes d’écriture qui font faire. Elle récidive les expériences de groupe dans l’ensemble de ses projets, que ce soit avec les interprètes avec qui elle travaille, qui composent au fil des projets une véritable bande, dans des projets collaboratifs ou encore par le biais des revues auquel elle porte un intérêt actif. 
Depuis 2015, elle a rejoint le comité de rédaction de la revue Nioques et a sorti en 2016 le premier numéro de la revue Remugle qu’elle reformule actuellement avec Alexia Foubert. 
Elle mène jusqu’en 2017 le projet Attitudes avec l’artiste chorégraphique Lina Schlageter grâce au soutien de la bourse transmédia Lest et de Viadanse (CCNFC). Elle est membre de l’association de jeunes artistes Souplesse, et crée en 2017 avec Théo Hillion et Zoé Pautet la compagnie la Verbe qui vise a créer des spectacles pluridisciplinaires. En 2018, elle reçoit l’aide du dispositif Création en Cours des Ateliers Médicis autour du projet Je suis un groupe qui comprend à la fois le fanzine de rap Chaulapin ainsi que des ateliers en lien à l’école élémentaire Louis Pasteur à Sarcelles. Elle participe la même année au 63ème Salon de Montrouge.
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symposiumlouma-blog · 6 years
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Matthieu Ehrlacher
Matthieu Ehrlacher (FR / PT). Figeac, France 1984.
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Il a étudié la musique et le saxophone à l'école de jazz Luiz Villas-Boas entre 2004 et 2009. De 2010 à 2012, il a suivi le programme d'étude, de recherche et de création du Forum Dança (PEPCC / Lisbonne). Durant cette période, il crée l'œuvre solo At the Table there is an Accumulation of Emotions Attached by Everyday Cutlery et avec le collectif THIS TAKES TIME la pièce HALE - Etude pour un organisme artificiel. 
Depuis 2012, il a travaillé et collaboré en tant qu'interprète avec Miguel Loureiro, Vera Mantero, Ana Borralho et João Galante, Xavier le Roy et Scarlet Yu, Jérôme Bel, André Guedes, Miguel Pereira, James Hewitt. 
En 2016 avec Anne Kerzerho & Loïc Touzé à Autour de la Table à Lisbonne et avec Andresa Soares et Gonçalo Alegria dans Os mal sentidos.
En 2017, il présenté le solo Cocoon, une performance / installation soutenue par la Fondation Calouste Gulbenkian, et continue de travailler sur le solo Banana Man et dans le project Love is in the air en collaboration avec Aleksandra Osowicz, Helena Martos Ramirez et Zoi Michailova. 
En 2018, il a travaillé comme co-créateur et interprète dans la pièce O Sequestro de Bruno Humberto avec la dramaturgie de Rui Paiva. En tant que musicien jusqu’à la fin de 2017, il a joué dans divers groupes tels que Groove Intercourse, Inner Spaceways, Farra Fanfarra, PuntzkaPuntz, They Must Be Crazy et dans son projet solo. Il est actuellement membre du collectif THIS TAKES TIME.
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symposiumlouma-blog · 6 years
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Matthieu Blond
Matthieu Blond vit et travaille actuellement à Paris. Il a un double parcours entre le milieu de l’architecture et de la performance.  Il oriente sa recherche sur la Performance Architecture : l’utilisation de la performance dans le domaine de l’architecture comme outil de réflexion et de projet. Il poursuit actuellement cette recherche au sein du Dutch Art Institute (2017 – 2019) par un temps de recherche d’une semaine par moi dans différentes villes en Europe. Puis en 2017, il crée la revue immatérielle nommée Journal dont il est le rédacteur en chef et le médium.
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symposiumlouma-blog · 6 years
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Liévine Hubert
Le Geste qui Sauve Le Geste qui Sauve est une compagnie de théâtre de mouvements basée à Bruxelles et animée par Liévine Hubert. La compagnie produit des pièces et des performances tout public, s’exportant souvent hors des théâtres, dans les espaces d’exposition et les espaces publics. Les productions ont en commun d’être visuelles, épurées et simples.
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Le Geste qui Sauve fut fondé en 2012 par une série de comédiens fraîchement sortis de l’Ecole Internationale de Création et de Théâtre – De Kleine Academie (Bruxelles), descendant elle-même de l’Ecole Internationale Jacques Lecoq (Paris).
La principale marque de fabrique de ce groupe est de mettre le corps au centre du travail. Les comédiens de la compagnie développent une approche du théâtre orientée vers le mouvement. Ils exploitent la force dramatique qui émane de détails physiques, axent leur jeu sur la rythmique du mouvement et l’architecture des corps. Cet attrait pour l’analyse fine du geste va de pair avec une fascination pour les comportements humains. En 2012, Le Geste qui Sauve reçoit le prix de la « meilleure physicalité » au BE Festival de Birmingham, pour sa pièce L’Absent, un duo de théâtre de mouvement. La même année, il reçoit une mention spéciale pour la «sensibilité» au Festival Skena Up à Pristina (Kosovo). En 2013, L’Absent est récompensé par le 3e prix du public au festival MIMOS à Périlleux. Aujourd’hui, c’est Liévine Hubert qui mène la barque de la compagnie. Elle oriente l’activité artistique de la compagnie sur des questions d’espace, d’interdisciplinarité et de participation du public.
Liévine Hubert
Sa démarche artistique se situe au point de rencontre entre plusieurs disciplines, jouant avec la porosité des frontières qui distinguent le théâtre, la danse, la musique et les arts visuels. Après des études de philosophie aux Facultés Saint-Louis à Bruxelles et à l’Université Catholique de Louvain-la-Neuve, elle se forme au théâtre de mouvement à De Kleine Académie à Bruxelles.
Elle cherche toujours à créer du lien là où il n’y en a pas encore. C’est dans cet esprit de dialogue qu’ECHO voit le jour, créé en collaboration étroite avec l’éclairagiste Thibault Condy. La lumière est l’acteur principal de la performance. Manipulée, sonorisée, elle envahit l’espace et prend vie sous nos yeux. Le projet est présenté dans des lieux d’exposition bruxellois, notamment à L’ISELP, dans les espaces magnifiques de la Villa Empain et prochainement aux Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique.
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Avec le Laboratoire de l’ordinaire, Liévine Hubert revient à ses amours fondamentaux, constitutifs. Elle ouvre un espace d’expérimentation dédié au geste quotidien. On y analyse son rythme, ses temps de pause, le regard qui l’accompagne, et ce d’une manière presque scientifique. Les recherches donnent naissance à une conférence-spectacle du même nom, où le public est amené à prendre part activement aux expériences. 
Il arrive souvent que ses créations soient participatives, c’est le cas de NO REGRET qui implique une foule de participants joyeuse et puissante. La question pédagogique est un de ses soucis centraux. Elle anime de nombreux ateliers de mouvement mais aussi de chant.
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Parallèlement à son travail artistique, elle travaille dans la production d’événements, notamment au sein la compagnie LOUMA à Rennes (compagnie de danse contemporaine dirigée par Alain Michard), le Réseau des Arts à Bruxelles (réseau visant à rassembler les acteurs culturels bruxellois au-delà des communautés linguistiques) et le Festival FrancoFaune à Bruxelles (festival de musique en français et de promotion des « espèces musicales en voie d’apparition »).
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symposiumlouma-blog · 6 years
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Théo Hillion
Diplômé de l'École Nationale Supérieure d'arts de Paris-Cergy en juin 2016, Théo Hillion met en scène et filme des individus en s'intéressant au souvenir et à l’improvisation comme méthode de composition.
L’installation sonore est également présente dans son travail où il spatialise des narrations qu’il écrit et enregistre. La voix et la parole forment le centre de ses recherches.
Il développe une pratique d’interprète grâce au studio danse de l’ENSAPC ainsi qu’en participant à plusieurs projets chorégraphiques, vidéos et workshops de danse contemporaine.

Théo Hillion est membre fondateur du festival de création de court métrage KinoTours réunissant depuis 2015, amateurs et professionnels dans la conception de courts-métrages en 72h, de l’écriture à la projection. 
En Août 2016 il forme avec Clement Jandar le duo musical Gribiche pour lequel il écrit des textes, chante et compose. Gribiche s’est produit dans différents lieux comme aux Grands Voisins, au Théâtre de l’Ogresse où dans des galeries d’art. Il est membre de l’association de jeunes artistes Souplesse, et crée en 2017 la compagnie de danse La verbe, avec Zoé Pautet et Zoé Philibert.
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Antoine Vallé
Antoine Vallé vit et travaille en région parisienne. Diplômé de l’École Nationale Supérieure d’Arts de Paris-Cergy en 2016, il développe un travail artistique autour du jeu et des espaces qui lui sont dédiés. Il réfléchit aux notions de vertige et de pantomime à travers ses livres photographiques, ses textes, ses spectacles, ses vidéos et ses environnements (installation). Dans les environnements qu’il pense et construit, seul ou en collaboration, il cherche à provoquer un jeu du regard, où l’œil se déplace, où les mains touchent, où l’attention du spectateur voyage.
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Photo credit : Hubert Crabiéres
Depuis le début de l'année 2018, il paraît dans la revue Journal #2, une revue créé et performée par Matthieu Blond. Il installe de nombreuses sculptures (mobiles) dans l'Yonne, en Haut-Loire et dans l'Indre-et-Loire. Il présente son nouveau spectacle Les Grappes en Touraine au festival Intergalactique. Les Grappes est un duo en collaboration avec Théo Hillion.
En 2017, il conçoit Faux Philodendron, un spectacle qui questionne l'idée d'in situ, dans lequel quatre danseurs et lui performent, avec comme matériaux : dix fausses feuilles de monstera deliciosa. Ces accessoires proviennent d’un mobile de deux mètres par trois précédemment réalisé par l’artiste. Ce court spectacle a été représenté aux Rendez-Vous Aux Jardins d’Auvers-sur-Oise, au Camping du CND et aux Grands Voisins dans le cadre de l’exposition Viens, Mais Ne Viens Pas Quand Je Serai Seule. Cette même année a donné lieu à de fructueuses collaborations tels que L’Observatoire, un habitat sur pilotis construit en collaboration avec Tiffanie Pichon et placé au centre d’un étang, lors du Malstörm Lab4 de Mettray, ou encore Chaque Jour On A Passé La Journée Ensemble, un environnement jardin élaboré en collaboration avec Do Eom, Woosung Sohn et Tiffanie Pichon, aux Grands Voisins. Deux de ses court-métrages : Live et Lectures Marseille, ont été projetés dans la programmation estivale d'Écran Voisin.
Il fabrique en 2016 un environnement nomade nommé Sortir De La Maison, d’abord installé à l’ENSAPC, puis aux Grands Voisins, il se trouve désormais à Chablis (89), dans le Jardin Partagé de René et Madeleine Dauvissat.
En 2015, Antoine Vallé écrit et auto-édite le livre Robert Gros-Doigts qui partage par le biais d’une personne fictive la découverte de différent penseurs et créateurs d’aires de jeux, et les diverses manières dont ces espaces ont été pensés jusqu’à aujourd’hui. Il s’articule entre un récit et des photographies de certains de ces endroits merveilleux. Cet ouvrage se termine par une bande dessinée muette où Robert Gros-Doigt décide de construire son aire de jeux rêvée, dans un terrain vague, puis à l’échelle d’un paysage. Cette BD est suivie d’un texte qui tente de raconter la même histoire.
Tout au long de son cursus, il développe une pratique cinématographique fondée sur le montage d’images de voyages. Lorsqu’il filme, il observe et glane des comportements à l’intérieur d’endroits à la fois délimités et poreux (parc, île, plage, train cabanes). Avec ces matériaux (image, son), il dresse le tableau singulier d’un lieu que des personnes partagent dans un temps commun. Dans ses films, il affirme la présence du caméraman, comme un personnage qui partage sa vision.
Sa pratique a été nourrie par de nombreux workshops, notamment ceux donnés par João Fiadeiro,  Alain Michard, Xavier Le Roy, Laurent Pichaud, Mathieu Bouvier, Loïc Touzé, Bertwin D’souza, Latifa Laâbissi, Fanny de Chaillé, Jennifer Lassey, Emmanuelle Lainé et Nora Philippe.
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Guiomar Campos
Madrid, 1986.
Artiste chorégraphique madrilène, installée en Bretagne depuis Octobre 2014, Guiomar développe des activités de formation, recherche et création dans le but de générer des espaces de rencontre et de construction culturelle. Elle vise à un engagement dans un contexte local au travers d’une relation avec les habitants, en même temps qu’elle nourrit des échanges nationaux et internationaux. Son activité professionnelle s’ancre en 2017 à Brest, la même année que Guiomar crée sa première pièce chorégraphique, Topía. Elle est actuellement en cours de création de sa deuxième pièce : Top Ten (création Octobre 2018).
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Elle conjugue son travail dans la ville de Brest avec le développement des projets culturelles et artistiques à destination de tout public en milieu rural avec l’association Ar(t)icoche, à Porspoder.
Diplômée en danse contemporaine au Conservatoire Professionnel de Danse de Madrid, Master en Danse Communautaire (LABAN, Londres) et M2 Management du Spectacle Vivant à l’UBO Brest.
Membre fondateur du Colectivo Lisarco en 2008 (Madrid), qu’intègre des artistes avec et sans handicaps. Elle développe avec eux, encore aujourd’hui, plusieurs projets artistiques, éducatifs et sociaux. Tout en diffusant le modèle de la création collective et l’inclusion professionnelle dans l’art des personnes en situation de handicap, leurs productions tournent en Espagne et à l’international. Ils ont crée ensemble Otro Intento más de Volar Bajo, Heroica3, Forman Vitae, Sinergy et Synectikos.
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Elle a dansé avec la chorégraphe Cecilia Lisa Eliceche en Cow’s Theory (2012) et participe à la création de Unison (2013) à Bruxelles. Actuellement elle travaille dans la pièce Je/Revers, mise en scène par Lisa Lacombe à Brest et avec le chorégraphe Alain Michard dans le projet En Son Quartier, à Rennes.
Très engagé avec la transmission, Guiomar travaille pour différentes associations (A Domicile, Compagnie Dérézo, Théâtre du Grain, Un Soir à l’Ouest, Danse à Tous les Etages), dans des différents contextes et avec tout public : toutes âges, toutes capacités, toutes expériences. Guiomar a créée et coordonnée le laboratoire de pratiques collaboratives et de chorégraphie en groupe Mov-Lab (2010-2014 à Madrid).
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Guiomar utilise la danse et le mouvement comme outils pour expérimenter des utopies, pour questionner et chercher d'autres manières d'être ensemble, et aussi pour donner une voix aux différentes réalités sociales.
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Juliet Davis
Juliet Davis (Rennes, 1991) étudie aux Beaux Arts de Rennes (EESAB) en option Art (ARC: Sculpture Performée par Nicolas Floc’h). Elle effectue un séjour Erasmus à Manchester School of Art en option Interactive Arts en 2013 et commence à y développer des projets collectifs curatoriaux (séries d’événements, ateliers et résidences) avec MUTO, Lionel Dobie Project et TOAST.
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Sa pratique d’interventions dans l’espace vécu et expérimenté quotidiennement glisse progressivement vers la performance. Avoir obtenu son DNSEP Art en 2014, elle s’installe à nouveau à Manchester.
En 2015, elle fonde LEGROOM avec Amy Lawrence, afin de développer leurs activités créatives, éducatives et de commissariat et production avec d’autres artistes. Leurs projets prennent des formes variées, de performances par LEGROOM (avec participants et collaborateurs, professionnels ou non), à des ateliers, conférences, résidences collectives, tournées, ou un mélange de tout cela.
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En 2017, LEGROOM ouvre un lieu temporaire dans le centre de Manchester, avec un programme régulier de développement artistique et d’événements publics de mai à décembre, soutenant à la fois des artistes locaux, des artistes basés en Angleterre n’ayant pas eu d’opportunités à Manchester, et des artistes Européens. L’espace est soutenu par Castlefield Gallery New Art Spaces.
En 2016, elle participe à la résidence Outsiderxchanges avec 10 autres artistes avec et sans handicap mental, organisée par Venture Arts, suivie d’une série d’événements et expositions à The Manchester Contemporary, BALTIC (Newcastle-Gasteshead) et Whitworth Art Gallery (Manchester). Pendant leur fête d’atelier, les artistes forment accidentellement le groupe Psychedelic Braincells qui joue ensuite à chaque événement.
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Pour le projet One Last Dance - An Chéad Damhsa, Juliet va accompagner la danseuse/chorégraphe Portugaise Rita Marcallo (Instant Dissidence) dans un périple de deux mois (septembre - octobre 2018). Elles marcheront de Guildford (Sud de L’Angleterre, premier lieu de résidence de Rita à son arrivée en 1994), jusqu’à Cloughjordan, le village en Irelande dans lequel Rita déménage en réaction au Brexit. Sur la route, elles s’arrêterons à Croydon, Londres, Leicester, Loughborough, Nottingham, Hull, York, Leeds, Bradford, Salford, Liverpool et Dublin, chaque fois pour rencontrer, danser et échanger avec des Européens (et non-Européens) qui vivent dans cette ville. Le film du périple, réalisé par Juliet et Scout Stuart, sera ensuite projeté dans chaque ville du trajet.
Juliet est également interprète pour différents artistes, compositeurs et réalisateurs, notamment ASMR Art Spa, performance par Taus Makhacheva, Biennale de Liverpool - 2018; Strays, court-métrage par Scout Stuart pour Videojam au Barbican Centre, Londres - 2018 et A Juliet, a Margot - court-métrage en cours de production; I have never been anywhere so long - performance durationnelle par Rowland Hill et Jack Sheen pour Word of Warning, 2016; First par Christian Falsnaes, exposition à Castlefield Gallery - 2016; What it’s not - and then SOME, pièce par Amy Lawrence, Slap York, 2015; Olivia Glasser and the tiny dancers, résidence Penthouse Rooftop, Manchester - 2013.
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