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L’individu et le collectif (Article)
L’individu et le collectif ne sont pas des termes donnés avant leur mise en relation.
L’expression indique d’emblée que l’on ne peut partir, pour penser le « rapport » de l’individu à la collectivité, de leur extériorité réciproque.
la contradiction dans laquelle se trouve tout d’abord placé l’individu « non-social »
« La réalité vient de l’avenir vers le présent, en devenant âme, et se réincorpore en passant ». Concernant « l’âme », notons seulement ici qu’elle désigne ce qui est au présent, ou plutôt : elle est présence au présent. C’est dire qu’elle n’est jamais donnée : il se peut très bien qu’un existant perde son âme (c’est-à-dire, soit incapable d’être au présent, soit parce qu’il l’esquive, soit parce que celui-ci lui apparaît irrémédiablement bouché). Du point de ce présent, le passé apparaît comme un « ensemble de points individualisés, localisés, définis », à travers une constellation de souvenirs. Et l’avenir apparaît comme un « immense champ de possible, milieu de virtualités ». Le présent, qui n’existe que s’il y a une « âme », c’est-à-dire une individuation (Ce qui différencie un individu d'un autre de la même espèce, le fait exister comme individu), est alors la « transduction (Principe de transformation d'une énergie en une autre.) entre le champ d’avenir et les points en réseau du passé ». L’opération par laquelle un individu vient à exister, indissociable de son milieu d’existence.
« On dit d’un système physique qu’il est en équilibre métastable (ou faux équilibre) lorsque la moindre modification des paramètres du système (pression, température, etc.) suffit à rompre cet équilibre. C’est ainsi que, dans de l’eau surfondue (c’est-à-dire de l’eau restée liquide à une température inférieure au point de congélation), la moindre impureté ayant une structure isomorphe à celle de la glace joue le rôle d’un germe de cristallisation et suffit à faire prendre l’eau en glace »
l’état métastable ou « sursaturé » est celui où l’intrusion d’un élément extérieur peut aboutir à la modification complète du milieu dans lequel l’élément est ainsi introduit.
On notera que ce paradigme est transposable dans les situations « socio-politiques », qui peuvent être dites « métastables » avant tout quand elles sont pré-insurrectionnelles ou pré-révolutionnaires : « un état pré-révolutionnaire, voilà ce qui paraît le type même de l’état psycho-social à étudier avec l’hypothèse que nous présentons ici ; un état pré-révolutionnaire, un état de sursaturation, c’est celui où un événement est tout prêt à se produire, où une structure est toute prête à jaillir ; il suffit que le germe structural apparaisse et parfois le hasard peut produire l’équivalent du germe structural »
germe structural
L’opération de la transduction se reconnaît donc à ceci qu’elle permet de décrire la manière dont un champ de potentiel (caractérisé par sa métastabilité) est converti en réseau structuré.
Mais dans ce qui est désigné comme « schème de la transduction réelle », à savoir le passage du temps, le réseau qui donne figure au passé se réduit à un ensemble de points isolés (« entre les points, il y a du vide »), que l’on peut combiner de façon arbitraire sans pouvoir pour autant modifier ces points eux-mêmes.(langague)
C’est dire que cet ensemble de points est à la fois intégralement disponible (il est en miettes, ou « en pièces ») et strictement intangible parce qu’entièrement dépotentialisé. « Il ne peut que devenir partiellement système à travers le présent qui le réactualise, le réassume, lui donne tendance et corporéité vivante » (La différance de Derrida)
L’avenir, à l’inverse, s’il est champ de potentiel, ne peut aucunement être réduit à un ensemble de points articulés en réseaux ; tout au contraire, son énergie existe « entre les points possibles ». (Construire un texte). C’est pourquoi il ne se laisse « ni condenser, ni détailler, ni même penser ; il ne peut que s’anticiper par un acte réel » (l’acte d’écriture). L’avenir, autrement dit - le texte, n’a rien à voir, jamais, avec les projections par lesquelles j’entends le saisir.
Ces projections par lesquelles je crois vouloir  le maîtriser n’ont de  sens que dans la mesure où elles sont systématiquement invalidées, et où cette invalidation me restitue à chaque fois la réalité de l’avenir, en tant que je ne peux jamais l’imaginer, ni même le penser.
« l’être se préexiste à travers son présent » >> le texte pré-existe à son présent
Ce n’est que parce qu’il y a un présent, une présence au présent, qu’il peut y avoir un avenir – qu’il peut y avoir ouverture en acte(s) à ce champ inimaginable et même impensable.
de l’avenir vers le passé à travers le présent.
l’individu et la société ne se trouvent jamais en simple vis-à-vis.
la société n’est que l’une des formes de l’existence collective : le « groupe d’intériorité ». Celui-ci peut désigner aussi bien une communauté définie par les traditions dont elle assure la perpétuation qu’un collectif de chercheurs tournés vers un objet privilégié, ou encore un collectif regroupé autour de quelques exigences politiques perçues comme fondamentales. On peut en conclure que c’est dans le groupe d’intériorité seulement que l’individu peut se voir restituée la perception de l’avenir, la perception du temps.
Il n’y a de groupe d’intériorité que là où les champs de potentiel qui accompagnent les individus sont mis en commun, et où cette mise en commun modifie tout à la fois les individus eux-mêmes et le groupe qu’ils constituent.
le collectif est justement ce qui ne peut exister que « par superposition en un système unique d’êtres qui un par un sont disparates » Il est ainsi l’espace de résonance des problématiques individuelles ; mais symétriquement chacun en son sein se fait lui-même l’espace de résonance de ce qui a lieu dans le collectif. C’est ainsi que la relation transindividuelle peut seulement apparaître dans le groupe d’intériorité.
Si elle est trans-individuelle, c’est bien qu’elle n’est ni hors du sujet, ni en lui, mais à travers lui et, indissociablement, indiscernablement, à travers d’autres êtres.
le champ de potentiel qui lui est attaché et qui n’est pas déjà structuré ; sa « réserve de devenir »,
On pourrait dire que dans le collectif transindividuel, ce que les individus partagent est ce sur quoi ils n’ont pas de prise en tant qu’individus ; donc ce qui demeure en quelque sorte en amont de chacun d’eux, même après qu’ils l’ont partagé avec d’autres.
la mise en partage de ce qui nous précède et qui continue, au sein même de ce partage, de nous précéder.
l’actuel n’est plus ce à quoi il faut se soustraire, ce dans quoi il s’agit de ne pas retomber. . Il est au contraire ce dans quoi doivent toujours s’inscrire les effets d’une politique
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Il est d’abord une flore. La métamorphose intégrale, l'inégal irréductible, la profondeur, la distance, les bas-fonds, le tortueux, les cavernes, l'inégal en soi forment notre seul paysage. Le paysage s'élabore dans un fond, dans un sans fond où la Nature originelle réside en son chaos, au-dessus des règnes et des lois qui constituent seulement la nature seconde. Notre paysage est l’espace d’une expression libre de la nature commune aux villes et au pourtour. La diversité des plantes et des animaux ainsi que leur interaction fécondes en font le refuge d’une nature exubérante. Il ne se laisse ni gérer ni domestiquer, tout comme ceux qui décident de s’y installer, seuls ou en groups ; d’autre en font des décharges sauvages. Notre paysage est intensif, purement intensif. Il se dit de la différence. Il est le monde scintillant des métamorphoses, des intensités communicantes, des différences de différences, des souffles, insinuations et expirations : monde d'intensives intentionnalités, monde de simulacres, de passages et chemins, de biologie, morphologie, milieu de vie de plantes, de champignons, d’animaux capable de croître, comme nous, sur des sols particulièrement pollués par les métaux comme le plomb, le zinc, le cuivre, le nickel, le cadnium, fréquents dans nos territoires, qu’ils emmagasinent dans leurs tissus. C'est parce que rien n'est égal, c'est parce que tout baigne dans sa différence, dans sa dissemblance et son inégalité, même avec soi, que tout revient. Ou plutôt tout ne revient pas. Ici tout ne revient pas. A travers la chaîne brisée ou l'anneau tortueux, nous nous sommes conduits violemment, à la limite des sens, à la limite de la pensée, de ce qui ne peut être que senti, à la limite de ce qui ne peut être que pensé. Je le rappelle au bouffon, mais aussi à l'aigle et au serpent : ce n'est pas une « rengaine » astronomique, ni même une ronde physique... Interstices de dalles, de goudron, de ballast, autre.
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