EST CE QUE LA LITTERATURE ET LA CINEMATOGRAPHIE REVELENT-ELLES LA REELLE DELINQUANCE ET DEVIANCE AU MAROC PENDANT LES ANNEES 1990-2000?
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souce: Centre Jaqcues-Berque
carte:Géographe: Jean François Troin.
Notre projet TPE traite le sujet d’actualité à propos de la déviance*et la délinquance* au Maroc.
Ce pays de 33,01 millions d’habitants en 2013 fait parti des pays ayant le plus de bidonvilles dans le monde. A Casablanca plus précisément, la troisième ville la plus dangereuse du monde arabe, les bidonvilles ne se compte plus : de Moulay Rachid à Hay mohammadi tout en passant par Hay Hassani.
Notre groupe s’est intéressé au bidonville de Sidi Moumen situé à l’est de Casablanca, qui a fait naitre les terroristes des attentats du 16 mai 2003 à Casablanca avec un bilan lourd.
Ce bidonville est considéré comme l’un des plus pauvres de la ville. Au sein de ce bidonville se trouve 103 310 ménages. Les baraques de ce bidonville sont fragiles. Ces baraques d’ailleurs, ont été construites il y a environ 80 ans plus précisément lors des années 1930.
Dans le cadre de notre TPE, nous répondrons à la problématique suivante :
Est-ce-que la littérature et la cinématographie révèlent la réelle déviance et délinquance au Maroc pendant les années 1990-2000 ?
Pour répondre a cette problématique, nous allons nous aider du livre de Mahi Binebine « Les Etoiles de Sidi Moumen »mais aussi du film « Les Chevaux de Dieu » de Nabil Ayouch, avec dans un premier temps, expliquer comment ces œuvres montrent-elles cette réelle déviance et délinquance ; puis dans un second temps, nous allons ressortir l'aspect social et économique des œuvres en montrant l’état économique du pays lors de ces années et le développement réalisé par l’état 10 ans après ce tragique attentat .
*Déviance : le fait que l’individu s’écarte des normes ou valeurs du son groupe ou de la société.
*Délinquance : La délinquance est un ensemble de comportements qui enfreignent les normes juridiques d’une société et sont donc sanctionnés pénalement.
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Mahi Binebine est un auteur, peintre et sculpteur marocain du 21ème siècle. Né en 1959 à Marrakech, il s’y est installé définitivement en 2002 après avoir longtemps vécu et travaillé à Paris, New York et Madrid. Le parcours de cet artiste est atypique : professeur de mathématiques à Paris, il quitte l’enseignement à la fin des années 80 pour se consacrer à l’écriture et à la peinture et, depuis peu, à la sculpture.
Son livre « Les étoiles de Sidi Moumen » le fait sortir de l’ombre. Traduit en plusieurs langues,il se met à son écriture en 2004 et ne finit qu’en 2006.
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I-a « Les Etoiles de Sidi Moumen » écrit par Mahi Binebine en 2010, édité à paris chez Flammarion.
Ce roman moderne est un mélange entre la réalité et la fiction car ce dernier retrace d’une façon très originale la vie des personnes qui étaient à l’origine des attaques terroristes perpétrées à Casablanca le 16 mai 2003 faisant ainsi un bilan de 45 morts et d’une centaine de blessés.
L’écrivain s’est intéressé particulièrement à la vie de 5 terroristes parmi les 12 qui ont terrorisés la population casablancaise ce soir là.
En effet, ce livre reprend l’histoire des frères Hamid et Yachine, Nabil, Fouad et Khalil, futurs terroristes issus du bidonville Sidi Moumen à Casablanca. L’écrivain se met dans la peau de Yachine qui raconte ses aventures, ses galères mais aussi ses sentiments depuis son tombeau après sa mort dans la tragique soirée casablancaise.
L’histoire raconte les faits de 2003 mais nous emmène aux années 1990 à Sidi Moumen, un bidonville qui se trouve à la périphérie de Casablanca, où haschich, prostitution et décharges trouvent leur place, là où les terroristes grandissent dans une misère abominable . C’est là où vécurent nos deux principaux protagonistes : Hamid, un grand délinquant depuis son plus jeune âge, et son petit frère Tarek qui se fait appelé Yachine par admiration pour le goal russe Yachine. Ils étaient issus d’une famille très nombreuse composée d’un père handicapé, d’un frère aîné troublé psychologiquement, d’autres frères déjà morts et enfin d’une mère qui travaille comme femme de ménage, appelée tout au long de l’histoire ‘ Yemma’ . D’ailleurs, dans l’œuvre, Yachine ne manque pas de signaler : « S’il avait existé un livre des records à Casablanca, Yemma y aurait figuré en bonne place : quatorze grossesses en quatorze ans ! », il rajoute aussi « nous aurions pu constituer à nous seuls une équipe de foot ».
Hamid, malgré le fait d’être le délinquant de la famille, reste le préféré, ce qui a toujours suscité la jalousie de son petit frère. Hamid mène donc un combat pour nourrir sa famille en travaillant en tant que petit dealer du quartier, un travail des moins méritants, mais ne l’empêche pas de prendre en charge les dépenses de sa famille. Il offre même offre des parfums à Yemma et protège de son mieux son petit frère .
Hamid était d’ailleurs le seul à ne pas jouer avec l’équipe de foot « Les Etoiles de Sidi Moumen » . Yachine trouvait plaisir à jouer en plein milieu des décharges, seul endroit permis pour se distraire dans le bidonville. En grandissant, il devint lui aussi goal au sein de son équipe comme son idole russe. Chaque dimanche, il jouait contre d’autres équipes de foot du bidonville car il oublier que Sidi Moumen est divisé en plusieurs quartiers : Chichane et son équipe des « Lions », Tqalia avec leurs « Aigles », Toma et ses « Tomawaks » et enfin le village des pierres avec les fameux « Serpents de Douar Lahjar ».
L’équipe la plus redoutable qui pouvait faire face à nos protagonistes est celle des « Serpents de Douar Lahjar » , d’ailleurs dans le roman nous pouvons lire « les seuls à pouvoir rivaliser avec nous. On se retrouvait les dimanches à la décharge pour des parties légendaires qui finissaient d’ordinaires combats de gladiateurs ». Cette phrase est révélatrice de la misère atroce dans laquelle grandissaient les futurs kamikazes et d’autre part, du niveau de déviance atteint par cette population ce qui engendre des comportements non conforme aux normes sociales.
Tandis de Yachine pensait devenir un dieu de foot, en parallèle, Hamid cherchait à le séparer de son meilleur ami Nabil à cause du métier de la mère de ce dernier. Nabil était le fils de Tamou, la prostituée du quartier, qui sera renvoyée du bidonville et qui perdra ensuite son fils, car sa réputation d’homme passait bien avant sa relation maternelle. Mais, malgré le combat acharné pour les séparer, leur amitié était tellement solide que seule la mort va les séparer .
Quant à Hamid , sa délinquance ne fait que s’accentuer avec l’âge, au point de se faire incarcérer en prison pour plusieurs années à cause de beaucoup de soucis avec la police.
En fait, ce qui choque le plus c’est qu’il a pargé une grande peine de prison pour avoir frapper un policier et non pas pour le meurtre de Morad , un ami d’enfance de Yachine :« Je ne pouvais plus fréquenter Morad parce qu’il n’avait pas survécu aux coups de mon frère ». Hamid incarnait donc le mal.
Pendant qu'il était derrière les barreaux, Yachine et Nabil, les amis insérables, enchaînaient les petits travaux , les soirées avec l’alcool et le haschish avec leur ami Fouad. Il s’agit en fait du frère ainé de Ghizlane,dont Yachine était fou amoureux depuis sa tendre enfance. Fouad et Ghizlane étaient les seuls à être scolarisés dans le quartier. Ils étaient fils du muezzin du quartier, mort au début de l’histoire, ce qui les a mit tout les deux en face d’une succession de problèmes sans fin à savoir le mariage de leur mère avec leur oncle « Quand Fouad perdit son père, son oncle devenu muezzin épousa sa mère pour, prétendait-on,sauver les enfants des griffes d’un éventuel mari étranger. Une vieille coutume à laquelle Fouad ne s’était jamais habitué ».Toutefois cela n’empêchait pas Ghizlane de voir Yachine et Fouad de jouer au foot et de se donner aux drogues et au haschisch , vu qu’après la mort de son père, il devint incontrôlable «Quand Fouad, par exemple, se mit à sniffer de la colle, on mena une guerre sans merci pour l’en écarter ».
Et les années se succédèrent de cette façon, puis une nouvelle fois Hamid revint parmi eux. Il a radicalement changé : un homme mature, qui ne cherchait pas à se faire respecter mais plutôt à être discret tandis que son petit frère ne faisait que renforcer son amitié avec Nabil et travaillait à ses cotés chez le garagiste du quartier, qu’ils vont tuer accidentellement durant une soirée. Hamid sera leur seule issue pour cacher le cadavre, lui et Abou Zoubeir, le nouvel ami pieux de Hamid mais aussi un nouveau personnage dans l’histoire.
Cet accident va donc enchaîner les rencontres des protagonistes avec les dirigeants de la mafia religieuse dont Abou Zoubeir (comme Mahi Binebine la qualifie dans son interview chez « l’invité » le 22 février 2010). Cette rencontre sera le début d’une succession de péripéties comme leur entrainement dans une petite baraque du bidonville pour le 16 mai avec des techniques de combats mais aussi une construction en béton de la haine qu’ils vont ressentir petit à petit : des vidéos des musulmans venues de plusieurs pays pour prouver à nos protagonistes que cet atroce acte est légitime. Il ne faut pas oublier que les protagonistes juste quelques jours avant de mourir reste dans la déviance et spécialement la déviance religieuse car Nabil et Yachine vont avoir un rapport sexuel : « Je demande pardon à Dieu car Nabil et moi avons fait l’amour ». C’est une façon pour l’écrivain de décrire la mauvaise foie des terroristes .
A la fin de ce roman, le narrateur nous exprime ses regrets, ses incompréhensions mais aussi le fait de réaliser que tout n’était que mensonge. La haine qu’avaient ressentie nos protagonistes n’était basée sur aucun fait réel et notre narrateur nous dit « Alors je pleure à ma façon, en attendant le lever du jour. Le bidonville n’a pas changé ». Il nous explique avec cette phrase sa grande déception même après sa mort. On peut même dire qu’il avait décidé de prendre avec lui la vie de plusieurs personnes pour illuminer le bout du tunnel dans lequel le train de Sidi Moumen voyageait.
Une histoire originale qui, ne pousse pas le lecteur à ressentir de la pitié pour les terroristes mais plutôt à réfléchir à propos des conditions dans lesquelles une partie de population marocaine vit. Mahi Binebine dans son interview pour « L’invité » le 12/02/2010 nous explique que cette œuvre est faite pour comprendre comment les terroristes sont arrivés à ce stade.
En parallèle, le film « Les Chevaux de Dieu » s’appuie plus sur l’aspect économique.
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source: Afciné
Au fond à gauche, Abdelhakim Rachid dans le rôle de Yachine.
Au fond à gauche au fond, Hamza Souidek dans le rôle de Nabil.
Au milieu, Abdelilah Rachid dans le rôle de Hamid.
Au fond à droite, Ahmed el Idrissi EL Amrani dans le rôle de Fouad.
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Nabil Ayouch est un réalisateur marocain du 21ème siècle qui a déjà beaucoup travaillé sur les problèmes socioéconomiques au Maroc. Né le 1er avril 1969 à Paris, il commence la réalisation de film en 1992. C’est un réalisateur très connu et très compétent qui a reçu plusieurs prix notamment pour le film « Les Chevaux De Dieu » : grand prix du festival de Bastia, grand prix du festival méditerranéen de Bruxelles, prix de la critique internationale de Carthage, prix du jeune public Cinemed, au festival du Namur, prix spécial du jury, prix du jury junior et aussi le grand prix du festival de Valladolid.
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Les Cheveux de Dieu est un film de Nabil Ayouch inspiré du livre « Les étoiles de Sidi Moumen » de Mahi Binebine et réalisé en 2012.
Dans ce film, Nabil Ayouch montre le parcours de jeunes, dans un quartier de Casablanca, Sidi Moumen, confrontés à la délinquance et la déviance. Yachine a 10 ans lorsque le Maroc émerge à peine des années de plomb. Sa mère, Yemma, dirige, comme elle peut, toute la famille constituée d’un père dépressif, un frère à l’armée, un autre presque autiste et un troisième, Hamid, petit caïd du quartier et protecteur de Yachine. Quand Hamid est emprisonné, Yachine enchaîne les petits boulots. Pour les sortir de ce marasme où règnent violence, misère et drogue, Hamid, une fois libéré et devenu islamiste radical pendant son incarcération, persuade Yachine et ses copains de rejoindre leurs « frères ». L’imam Abou Zoubeir, chef spirituel, entame alors avec eux une longue préparation physique et mentale. Un jour, il leur annonce qu’ils ont été choisis pour devenir des martyrs.
Comme on peut le voir dans le film, les personnages sont des jeunes ayant des problèmes économiques, vivant dans des conditions misérables et insalubres dans le bidonville de Sidi Moumen à Casablanca. Ils ne possèdent ni électricité ni eau. En ce qui concerne les parents, le père est malade et ne travaille pas tandis que la mère est une femme de ménage qui touche moins de 50 dhs par jour. C’est pour cela que les enfants, âgés d’11-12 ans, pour aider leurs parents, ne vont pas à l’école mais s’orientent plutôt vers le trafic de drogue pour le cas de Hamid et le travail dans les déchets pour Yachine.
Ce film décrit les conditions de vie de certains quartiers des grandes villes marocaines. Dans le film «Les Chevaux de Dieu», l’auteur met en exergue les difficultés économiques et leurs conséquences sur la vie des personnages qui sont isolés du reste de la société ce qui est matérialisé par un mur qui les sépare du monde ; contrairement au livre qui, lui, se concentre beaucoup sur la vie quotidienne des personnages pour montrer, à la fin, ce qui les pousse vraiment à cette déviance et à cette délinquance. De plus, le réalisateur confirme lors d’une conférence à HEC Paris que la religion n’est pas le centre de cette critique mais plutôt les drogues, la misère, la non scolarisation des enfants, la prostitution mais aussi le rôle de l’Etat.
Nabil Ayouch fait donc appel à l’Etat pour revoir ses priorités et se focaliser sur certaines faiblesses du pays, comme ce bidonville qui fut l’origine du traumatisme de plusieurs familles.
Les deux œuvres montrent que les terroristes sont victimes de la bourgeoisie car ils sont mis de coté mais aussi de ces charlatans qui se prétendent des religieux extrémistes.
Ces ouvres reflètent réellement la déviance (comportements contraire aux normes sociales) et la délinquance (ensemble des infractions et délits commises dans un pays pendant une période déterminée) car on nous parle des attentats a Casablanca en 2003 mais aussi de la galère quotidienne de nos protagonistes dans ce quartier marginalisé ou les personnes acceptent leur sort et n’ont pas beaucoup de solution de s’en sortir.
C’est pour cela que nous allons nous intéresser dans le second axe aux aspects économiques présents au Maroc
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Dans cet axe nous allons nous focaliser sur l’aspect économique:
Ces auteurs mettent en exergue les problèmes économiques car tout d’abord ils s’inspirent de la vie des trois terroristes qui ont commis des attentats à Casablanca en 2003. Ces jeunes se sont orientés vers la déviance et la délinquance à cause des conditions économiques. Il semble qu’au Maroc la plupart des personnes qui s’orientent vers la déviance et la délinquance proviennent d’un milieu démuni. Cette mise en exergue est comme un message pour l’état marocain. Les auteurs souhaitent que l’état marocain commence à aider les personnes ayant de vrais problèmes économiques, que l’état oblige les enfants à aller à l’école afin de leur fournir une éducation appropriée, bref que l’état joue son rôle.
En effet, lors de la période que représente ce film (les années 1990), l’économie marocaine n’a enregistré qu’un taux de croissance de 2,4% en moyenne annuelle.Il aurait pu être plus important, étant donnée l'ampleur des réformes engagées, s’il n'avait pas été ralenti par la fréquence des sécheresses au cours des années 90. Malgré cela, le gouvernement a mis des mesures en place pour aider les personnes ayant des problèmes économiques :
§ La revalorisation dans le temps du salaire minimum en tenant compte de l’évolution de l’inflation et le relèvement des allocations familiales.
§ La poursuite de la réalisation du programme de construction des 200000 logements économiques.
§ L’annulation des créances des agriculteurs ne dépassant pas dix mille dirhams les années de sécheresse dans le but d’aider les petits agriculteurs à supporter les effets de ceci.
§ L’augmentation du niveau minimum des allocations de vieillesse versées par la Caisse Nationale de Sécurité Sociale.
Le PIB du Maroc lors des années 1990 atteint 300000 millions de DHS courants.
Malgré tout cela, dans les années 1990, le taux de pauvreté est très élevée au Maroc : environ 16.3% d’après HCP (Haut-commissariat du plan)
Au Maroc jusqu’aux années 2000, le taux de chômage est également très important, de 22.5% en milieu urbain, de 5% en milieu rural, donc de 13.5% dans l’ensemble du pays, soit 1.37 millions de personnes en 2000. Ceci a créé des problèmes économiques pour de nombreuses personnes. Les chômeurs sont, la plupart du temps, des jeunes diplômés. Le chômage des jeunes est étroitement lié aux facteurs micro et macroéconomiques.
Les facteurs macroéconomiques sont observés en macroéconomie, permet d’étudier les agrégats sont des grandeurs économique qui rassemblent et résument l’activité économique national comme le PIB. Elle cherche à expliquer les relations entre différents indicateurs macroéconomiques tels que le revenu national brut, le taux de chômage ,les investissements etc….
La microéconomie est permet d'étudier les choix sous contraintes d’être effectués par chaque type d'acteur ou sur un marché spécifique.
Ce chômage est également liée à la politique de caste, la politique de caste est un groupe social fermée.Il y a différents caste, il y a le caste social, le caste familial etc..
Le plus fréquents au Maroc est celui du caste familial c’est-à-dire lorsqu’ une entreprise doit choisir entre deux individus pour les embaucher, elle va regarder le nom de famille et va plutôt embaucher la personne ayant les mêmes origines que lui.
Dans les œuvres la mère des terroristes est une femme de ménage qui travaille en noir, en effet le travail en noir est très persistant lors des années 1990 surtout pour les femmes car le taux de chômage féminin est très élévé environ 12.3% à cause d’une fragilité d’insertion dans le secteur travail surtout lors de ces années.Il n’y avait pas énormément de femmes qui travaillait lors de ces années. En effet entre les années 1900et 1960,les familles arabes avaient une préférences pour les garçon car soi disant les fils assurent le nom de famille et préservent le patrimoine du patrimoine faimilial.Ils sont également un rôle traditionel de soutien envers leurs parents lors de leurs vieillesse.Les filles ne trouvent pas de problème dans le domaines de la santé ou de l’alimentation avec leurs mais un problèmes dans le domaines de l’éducation,dans le milieu urbain le nombre de filles et de garçons qui partaient à l’école étaient un peu près égalitaire contrairement au milieu rurale où il y avait ¾ des garçons qui partaient à l’école et seulement une fille sur deux qui va à l’école.La femme marocaine est en effet lésée dans énormément de domaines, elle est très dépendantes de sa famille : Une femme sur trois exerce une activité professionnelle, plus d’une sur deux est analphabète et encore moins présente dans l’enseignement secondaire ou supérieur.Il y a également beaucoup de pratiques social descriminatoire comme le mariage arrangés.Tout cela ne veut pas dire que le maroc en est restés là, bien au contraire les autorités marocaine font de leur mieux pour améliorer les conditions des femmes en élaborant des projets pour favoriser l’insertion social des femmes qui relèvent de différents domaines divers comme la protection juridique, l’éducation, la santé, formation professionnelle.On voit également que les mariages sont de plus en plus tardif on remarque une grande évolution car en 1960 les femmes se mariaient à 19 ans et 6 mois alors qu’en 1994 les femmes se mariaient un plus tard c’est-à-dire vers 26 ans et 1 mois, il y aussi la pratique contraceptif qui peut nous prouver cette évolution qui devient de plus en plus fréquent il passe de 19% en 1960 à 56% en 1996.Il y a également les progrés notables accomplis en matière de santé reproductive donc cela prouve une amélioration sensible de leurs conditions,le fait que les instuctions et les liens entretenus entre les marocains habitant endehors du territoire et leur famille restée au Maroc a permis également d’améliorer leurs conditions de vie.L’amélioration des normes sociales et leur diffusion dans leur environnement a contribué l’accélération transition démographiques au Maroc , cela favorise la transition socialet surtout en réduisant des disparités dans tous les domaines. Malgré toute ces améliorations, le faite de leur participation aux prises de décision publiques et leur présence à des postes à responsabilité à atteint le niveau souhaité donc c’est ce qui crée une évolution lente.
On voit également que les enfants dans ces œuvres, qu’ils ne partent pas à l’école, donc ils n’obtiennent aucune éducation malgré le faites que l’état marocain accorde un bon budget pour le secteur de l’éducation qui arrive à 23 953 millions de dirham en 2002soit 33.6% du budget de l’état d’après le Haut-Commissariat de Plan. L’état marocain finance des dépenses pour l’investissement et le développement de l’éducation. Pour le développement l’état réalise beaucoup d’enquêtes. En ce qui concerne le financement du secteur d’éducation , on aperçoit les sources suivantes :
-Les sources internes :cette source regroupe l’état, les collectivités local, les ménages, les opérateurs économique privés et les autres financeurs privés comme Les ONG(Organisation non gouvernementale).
- IL y a également la source externe qui elle, concerne tout bailleurs de fonds, bilatéraux ou multilatéraux.
Ces efforts réalisait par les pouvoirs publics en matière de financement de l’éducation se mesure par deux indicateurs qui sont les suivants :
-L’indice de l’effort absolu(IEA)
-L’indice de l’effort relatif (IER) : Cherche à savoir que représente le secteur de l’éducation pour l’état.
Ce budget augmente au fur et à mesure entre 2002 et 2006,il y a une croissance moyenne annuelle de 3.1%, cela représente en moyenne 32.4% des dépenses courantes de l’état. En ce qui concerne les dépenses pour l’investissement du secteur éducatif financées en partie à l’aide d’appuis budgétaires extérieur, maintenues autour de 10.2% par rapport au budget général de l’état. Les secteurs privées tels que les ONG s’occupe plutôt des apprentissages des alphabètes et de la formation professionnelle. Ce budget attribuait au secteur éducatif est repartit dans plusieurs domaines 23 053 million de dirham est attribuer au DEN ( département de l’éducation nationale) soit 82.7%soit une augmentation de 6.9% annuel,29.54 million de dirham est attribuer à l’alphabétisation soit 0.1% du budget éducatif,3774 million de dirham est attribuer à l’enseignement supérieure cela représente 25.8% du budget attribuer à l’éducation, il subit une augmentation de 8.25% annuel, pour la formation professionnel 96.41 millions de dirham est attribuer à ce domaine soit 0.4% du budget. On remarque que le budget attribuait à l’achat du matériel didactique a baissé de 17 points pourcentage en faveur des salaires dont la part est passée de 60%en 1997 à 77% en 2006.Vue que la qualité de l’enseignement est liée au moyens utilisés dans l’apprentissage, les responsables au secteur éducatif doivent absolument augmenter le pourcentage de dépenses liée au matériel d’apprentissage. En utilisant l’indice coût de vie on peut remarquer entre les années 1990 et 2006 une baisse de 350 points soit 20.3%des dépenses liée à l’enseignement primaires et secondaire.
On peut remarquer dans le film chevaux de dieu que la famille n’a pas d’éléctricité.En effet d’ après le site du haut de commissariat de plan , lors des années 1982 dans les milieux urbain il y avait 74.4% de la population qui avait accès à l’électricité et 4.50% dans le milieu rural, on remarque une nette évolution entre 1982 et 1994.Dans le milieu urbain le taux de logements qui a accès à l’électricité est passée de 74.4% à 80.7%, dans le milieu rural, le taux double il passe 4.5%à 9.7%.En 2004,le milieu urbain augment de plus de 14% le taux passe de 74.4% à 89.9%, dans le milieu rural le taux se multiplie par 4 le taux passe de 4.5%.Donc on peut en déduire que le Maroc se développe à une vitesse incroyable. En 2004, presque toute la population a accès à l’électricité.
Après les attentats de 10 ans, le Maroc c’est énormément développer surtout au niveau du secteur éducatif .Lors de l’année scolaire 2011-2012 et 2014-2015,le taux de décrochage passe de 11.9%à 8.9% au secondaire. Celui- ci baisse dans l’enseignement primaire, passe de 3.9% à 2.9 % .Mais le nombre d’élèves qui ont fini leur parcours scolaire a enregistré un recul important. Le taux est passé de 37.5% à 30% lors des années scolaire concerné.Le taux de décrochage chez les filles de l’enseignement secondaire est également très important , chez les filles de l’enseignement secondaire 12.2% mais au primaire, le taux d’ abandon des filles passe de 3.2% à 2.9%.On peut en déduire qu’il y a un recul important du taux de décrochage ou d’abandon mais une réelle baisse de la poursuite d’étude dans le supérieur.D’après la banque mondial, en 2014 le taux d’alphabétisation des adultes est supérieurs à 80%.
Entre 2011 et 2013 le taux brut de scolarisation a stagné à 58%.
C’est pour cette raison là que l’Unesco s’est fixé un objectif dont le but est d’atteindre 70% sauf que le Maroc est loin de ce but. Le taux de réussite de ce projets est situé seulement entre 30% et 69%.Tout cela est dues à la distribution inégale des ressources ce qui influent directement sur la qualité de l’enseignement.En 2008 le projet débute . Il consiste à réaliser de nouveaux programmes universitaires de formation initiale des enseignants qui n’avaient par exemple suscité aucune inscription ,la part du budget attribué au secteur des écoles ne dépassait pas 4.5% du PIB ,le Maroc consacre 5.4% de son PNB à ce secteur quand à l’Unesco ,consacre 6% du PNB.Pour ce projet, la banque mondial a contribué au financement de ce projet à hauteur de 60 millions de dollars, ce programme gouvernemental a également été soutenues par la banque africaine de développement de 75 million d’euro, par la banque européenne d’investissement de 200 millions d’euro dont 93 millions de don, ils ont également reçu un don de la facilité d’investissement de voisinage de 15 millions d’euro, un autre don de l’agence espagnole pour la coopération internationale au développement de 14 million d’euro et 50 million d’ euro de l’agence française de développement. Grâce à ce projet,dans l’enseignement secondaire le taux net de scolarisation dans la zone urbaines est de 64%,quant au zone rurales le taux est de 20.3% , le taux d’achèvement du 1 er cycle d’enseignement secondaire a également augmenté, passé de 51.8% à 65.3%. Le taux de filles scolarisés a augmenté de 96.8% à 98.6%.On peut en déduire que le taux net de scolarisation sont en évolution dans les zones rurales et urbaines,à tous les échelons et dans toutes les catégories,avec un taux global passant de 48.2% au lancement du projet à 53.9% à sa clôture.Il a égalemnt permis le renforcement des enseignants au plus de 2.5 millions de journées organisées entre 2009 et 2011 soit 76%.Le montant des sources couvrent une années scolaire de 700 à 1200 dhs par trimestre.A la clôture du projet 2200 étudiants inscrits dans des programmes universitaires de 1 er cycle et 7850 dans des programmes professionnels.Le plan de ce projet consiste à permettre aux éléves d’accéder à l’éducation et égalité des chances, la qualité de l’enregistrement, les établissements scolaires,ainsi que la gestion et le remforcement des capacités en matière de ressources humaines.Le taux de pensionnats a également évoluer tout comme la demande scolaire en ce qui concerne le taux d’abandon, réalise un recul important dans les zones rurales.Ce projet a également permis la réformation des directeurs d’école et la formation initial des enseignants grâce à la création des centres régionaux pour l’éducation et la formation .En ce qui concerne ce secteur on peut en déduire que l’état fait de son mieux pour l’éducation.
L’amélioration du secteur éducatif a permis un recul du chômage, d’après le Haut-commissariat du Plan en 2014 , 9.9% en moyenne sont au chômage dont 9.7% d’hommes et 10.4% de femmes .
Malgré le fait que le taux de personnes ayant un diplôme est toujours aussi haut, dans le milieu urbain sont au chomage 8.1% sans diplômes, 18.8% ayant un diplôme moyen et 20.7 % ayant un diplôme supérieur.
Quant au milieu rural sont au chomage 2.7% des sans diplomes, 8.3% ayant un diplôme moyen et 27.1% ayant un diplôme supérieur
Pour les hommes sans diplôme leur taux de chomage représente 5.4%, 14.3% ayant un diplôme de niveau moyen et 17.1 % ayant un diplôme supérieur.
Pour les femmes sont au chomage 2.9% n’ayant pas de diplôme 21.8% ayant un diplôme moyen, 28.3% ayant un diplôme supérieur.On peut en déduire grâce à ses données que plus la personne est diplomé moins elle est employée.
On peut comprendre que ce développement liée au développement du PIB au Maroc.En effet , lors de l’an 2015, le Maroc a jouit d’une croissance dynamique de 4.9% en progression par rapport à 2014 , dont le PIB était de 2.2%.Le résultat de cette année 2015 s’explique par une campagne agricole satisfaisante également grâce aux exportations, l’essor des investissements et le tourisme qui représente 10% du PIB .Cette progression se traduit également par la relancé de son partenariat avec la France.En 2014, le roi avait signé de nombreux accord économique.Le Maroc a également relancée les exportations pétrolière et gazière, une stratégie industrielle pour attirer les sociétés étrangères et lutter contre le chômage.On compte 15% de la population vivant sous le seuil de pauvreté.Les secteurs qui contibue au PIB sont : L’industrie contribue à près de 30% , le secteur tertiaire contribue à près de 55%,commerce extérieur près de 78.8% du PIB.
Après cette attentats, l’état a décider de développer les conditions de vie et d’habitat à Sidi Moumen, le nombre de ménages a évoluer à 103 310 personnes dont 77.7% sont propriétaires, une évolution du type de logement ,59.9% des habitats sont des appartements dans un immeuble, également une grande évolution de l’équipement de base du logement 95.9% ont une cuisine,99.6% des toilettes,97.1% ont accès à l’éléctricité , une évolution de l’équipement ménagers dont 98.4% ont accès .
On peut donc déduire avec cet axe comme aide, qu’il y a eu plusieurs changements sur tous les plans.
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source: le360
Nabil Ayouch et Mahi Binebine à l’exposition des œuvres de Mahi Binebine le 3 février 2014 à la Palmeraie de Marrakech, dans le cadre de la cinquième édition de la biennale de Marrakech.
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Vue aérienne sur le quartier de de Sidi Moumen à Casablanca
source: la Croix
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Nous avons réalisé un sondage pour avoir l’avis des gens à propos de la sécurité à Casablanca, vis-à-vis du risque vu la déviance et la délinquance présente à Casablanca.
Sur 32 personnes, pour la première question, 15 personnes se sentent en danger à Casablanca, ce qui représente environ 47% de la population interrogée.
Pour la seconde question, environ 72 % de la population interrogée avoue ne jamais avoir été agressé dans les rues de Casablanca.
En parallèle, environ 53 % de la population interrogée pense que Casablanca ne mérite pas son rôle de la troisième ville la plus dangereuse de monde arabe, tandis que pour la quatrième question , 69 % de la population interrogée a déjà visité un bidonville casablancais.
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Les années passent et pourtant ces actes restent dans nos esprits.
Les attentats sont toujours dans les esprits des gens. Malgré qu’ils ont détruit des lieux publics , tués des personnes innocentes , terrorisés des habitants et finalement brisés plusieurs nids familiaux, ces terroristes , ces 12 terroristes ont réussi à faire passer un message implicite à l’Etat marocain à propos de la marginalisation dans laquelle ils vivaient.
L’Etat a effectivement réagi face ces actes et a décidé d’investir encore plus pour l’éducation tout comme pour le développement du bidonville avec par exemple la mise en place du tramway en décembre 2012. Il y a eu aussi la construction de plusieurs maisons en dehors du quartier qui ont été distribués gratuitement pour les familles de ce bidonville en 2010 avec 200 familles ayant quittés Sidi Moumen. Il ne faut pas oublier que près de 600 millions de DH ont été consacrés au projet de lutte contre les bidonvilles de Sidi Moumen, et cet investissement porte ses fruits.
D’un point de vu externe, ces attentats ont été une marque ineffaçable pour plusieurs familles. Après cette terrible tragédie, les jeunes enfants du quartier ont eu la faveur d’obtenir dans leur quartier plusieurs associations d’aide aux jeunes comme le Centre Culturel de Sidi Moumen lancé en avril 2014. Ce centre culturel aide en effet les enfants à développer un esprit critique et à s’ouvrir a la métropole casablancaise.
On peut donc dire que le bidonville de Sidi Moumen peut voir les portes qui l’entourent se faire démolir et s’ouvrir sur le monde extérieur.
Suite à nos recherches, nous pourrions nous demander si les terroristes , ne peuvent pas susciter la pitié des gens face à leur passé.
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BIBLIOGRAPHIE
I-Parti analyse des œuvres :
-Le livre de Binebine, Mahi. « Les Etoiles de Sidi Moumen » publié par, l’édition Flammarion, le 6 janvier 2010, le livre fait 159 pages.
-Le film d’Ayouch Nabil, « Les Chevaux de Dieu », distribué par Stone Angels, ce film est sortie le 20 février 2013.Dure une heure et cinquante-cinqminutes.
http://www.k-streaming.com/film-les-chevaux-de-dieu-en-streaming-gratuit/
-Une vidéo où Nabil Ayouch et Mahi Binebine répondent à des questions en rapport avec la polémique de leurs œuvres : vidéo faite par HECMondeArabe, le titre de cette vidéo est Nabil Ayouch et Mahi Binebine, invités de l’association HEC Monde Arabe, l’éditeur est YouTube, publié le 3 mars 2013.
https://www.youtube.com/watch?v=btq6eJvexG0
- La vidéo faite par France 24, le 28 janvier 2010, le titre de la vidéo est « les Etoiles de Sidi Moumen », entre fiction et réalité. Elle a été publiée par Javier Medina, éditée par YouTube, le 12 janvier 2014.
https://www.youtube.com/watch?v=2Zzrwh8Se_8
-Une vidéo qui provient d’une partie de l’émission l’invité, le 16 avril 2013, le titre de la vidéo est Mahi Binebine : « Ces terroristes que nous avons fabriqués », elle a été publiée par linvite, éditée par YouTube, le 16 avril 2013.
https://www.youtube.com/watch?v=YBz5570E49M
-Une autre vidéo qui nous a également aidées à analyser est la vidéo qui provient d’une partie de l’émission l’invité, le titre de la vidéo est Mahi BINEBINE : « J’écris en pensant aux enfants des bidonvilles de Casablanca », elle s’est déroulée le 19 février 2010, publié par linvite, éditée par YouTube, le 22 février 2010.
https://www.youtube.com/watch?v=vG5xGH4noSk
II-En ce qui concerne la partie économique du projet :
Nous avons utilisé les sites suivant :
-Un PDF : Fait par Chedati Brahim, le PDF se nomme Financement et coût en éducation au Maroc, réalisé en octobre 2009.
http://www.csefrs.ma/pdf/Etude%204-financement%20et%20cout%20complet.pdf?id=19$
-Le site fait par la banque mondiale, le titre est Maroc : une nouvelle aide pour renforcer la responsabilité du gouvernement vis-à-vis des citoyens, le 22 octobre 2009.
http://www.banquemondiale.org/fr/news/press-release/2015/10/22/renewed-support-for-morocco-s-goal-to-make-government-more-accountable-to-citizens
-Le site associative appelés le Citoyen des Rues au Maroc.
http://www.citoyendesrues.org/maroc/
-Nous avons beaucoup utilisés le site du HCP, Haut-commissariat au plan, introduit par Mr Ahmed Lahlimi Alami, en 2009.
http://www.hcp.ma/
-Le MOCI, Moniteur du commerce international débuté en 1883
http://www.lemoci.com/
-PDF : Fait par Noujai Ahmed et Isabelle Attané, le titre est Population et développement au Maroc.Chapitre1-Bilan de l’expérience marocaine.
file:///K:/Bureau/Population%20et%20d%C3%A9veloppement%20au%20Maroc.%20Chapitre1-%20Bilan%20de%20l%E2%80%99exp%C3%A9rience%20marocaine.pdf
- Le centre culturel de Sidi Moumen et sa page Facebook
https://www.facebook.com/pg/nojoumsidimoumen/about/?ref=page_internal
http://fondationalizaoua.org/wp/fr/
- Les nouvelles réformes du quartier:
http://www.maghress.com/fr/leconomiste/102423
http://www.leseco.ma/maroc/25820-les-bidonvilles-bientot-eradiques-a-casablanca.html
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