seoulserpents
soulmie ' s biographies ;
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Je les appelle la đ—ŻÍŸđ—¶ÍŸđ—ŻÍŸđ—čÍŸđ—¶ÍŸđ—ŒÍŸđ˜ÍŸđ—”ÍŸđ—ČÌ€đ—ŸÍŸđ˜‚ÍŸđ—Č de ma vie. Tous les Ă©tĂ©s, depuis que je suis toute petite, je hante les vide-grenier Ă  la recherche de livres intĂ©ressants. Comme ça, j'ai toujours quelque chose Ă  lire. Mais il y a tant d'autres choses qui nous attendent : les đ—°đ—¶đ—Žđ—źđ—żđ—Č𝘁𝘁đ—Č𝘀 Ă  fumer, l'𝗼đ—șđ—Œđ˜‚đ—ż Ă  faire, les 𝗯𝗼đ—čđ—źđ—»đ—°đ—Čđ—čđ—čđ—Č𝘀 Ă  balancer. J'aurai du temps pour lire quand je serai đ—ÍŸđ—‚ÍŸđ–ŸÍŸđ—‚ÍŸđ—…ÍŸđ—…ÍŸđ–Ÿ et đ–»ÍŸđ–șÍŸđ—‹ÍŸđ–»ÍŸđ–șÍŸđ—‡ÍŸđ—ÍŸđ–Ÿ.
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seoulserpents · 21 days ago
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𝐏͟𝐀͟𝐑͟𝐊͟ 𝐈͟𝐍͟𝐒͟𝐎͟𝐎͟𝐍 ;
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seoulserpents · 25 days ago
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𝐂͟𝐇͟𝐎͟𝐈͟ 𝐇͟𝐘͟𝐎͟𝐑͟𝐈 ;
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Hyori avait tout pour ĂȘtre heureuse, dans son enfance. Des parents aimants, une petite sƓur – Yeri – avec qui elle Ă©tait proche. Ce n’était mĂȘme pas rare de voir ces deux enfants, avec Ă  peine deux ans d’écart, jouer ensemble aux poupĂ©es ou passer juste leur temps ensemble, parce qu’elles Ă©taient Ă  l’aise l’une envers l’autre. C’est dans cet environnement-lĂ  que la jeune femme Ă©volue, des parents qui n’ont certes, pas grand-chose et qui galĂšrent un peu Ă  joindre les deux bouts, mais elle Ă©tait presque sĂ»re de ne jamais avoir entendu ses parents se disputer ni mĂȘme se montrer mĂ©chants envers les deux petites. Mais elle les aimait, autant qu'eux, les aimaient. Mais son destin change drastiquement du jour au lendemain. Il n’a suffi que de quelques secondes, quelques secondes cruciales pour que sa vie ne soit bouleversĂ©e. C’était un soir oĂč la pluie tombait violemment sur le pare-brise de la voiture. Les deux petites Ă  l’arriĂšre avec leurs poupĂ©es dans les bras, et les parents Ă  l’avant, elle avait mĂȘme souri en voyant sa mĂšre passer ses doigts dans les mĂšches brunes de son pĂšre. Mais la route Ă©tait glissante, la pluie tombait beaucoup trop, et la voiture fait un Ă©cart de route pour aller se glisser dans le ravin le plus proche. Des tonneaux et des tonneaux, c’est tout ce dont se rappelle la petite Hyori qui crie et qui crie encore, les larmes coulant de long de ses joues d’enfant. C’est en pleurant, d’ailleurs, qu’elle se rĂ©veille une heure aprĂšs. Et elle ne se souvient mĂȘme pas de comment elle a fait pour s’extirper de cette voiture. Tout ce dont elle se souvient, ce sont les corps inertes de ses parents et de sa petite sƓur, beaucoup trop de sang, beaucoup trop de verre sur leurs corps, c’est ce qui la pousse Ă  fuir et Ă  disparaĂźtre dans la forĂȘt. LĂ  oĂč elle vivra plusieurs annĂ©es de sa vie. Le problĂšme, c’est que Hyori n’est pas seule dans cette forĂȘt. Elle s’est trop avancĂ©e dans les bois, ne sait plus comment quitter cette forĂȘt qui s’étend Ă  des kilomĂštres et des kilomĂštres, ne sait pas comment rejoindre la population. Sa premiĂšre nuit, elle s’adosse Ă  un arbre, sanglotant, ayant froid, sa poupĂ©e invariablement pressĂ©e contre sa poitrine. C’était son repĂšre, sa maniĂšre de se rappeler et de se convaincre qu’elle allait rentrer Ă  la maison. Sauf qu’elle ne rentrera pas, parce que le destin a plus d’un tour dans son sac.
La premiĂšre nuit, alors qu’elle finit par s’endormir contre ce mĂȘme arbre, en boule sur elle-mĂȘme, c’est un craquement qui la fait se rĂ©veiller en sursaut. Son cïżœïżœtĂ© rationnel de petite fille de huit ans lui laisse en premier temps penser qu’il ne s'agit que d’un animal. Mais en se concentrant, elle est presque sĂ»re d’avoir vu un homme, au loin dans la forĂȘt, qui l’observe, pendant de longues minutes. Peut-ĂȘtre qu’elle ne voit pas bien, peut-ĂȘtre qu’elle a rĂȘvĂ© sur le moment, mais Hyori est persuadĂ©e d’avoir vu ce mĂȘme homme se transformer en bĂȘte sauvage – un coyote plus prĂ©cisĂ©ment. Et elle tente de fuir, une nouvelle fois, sauf que la bĂȘte est beaucoup plus rapide, qu’elle perd sa poupĂ©e dans sa fuite, et c’est en tentant de la rattraper qu’elle rĂ©duit la distance entre elle et cette bĂȘte, qui finit par la mordre. La douleur, la transformation, Hyori est transformĂ©e en coyote-garou, et passera le reste de ses annĂ©es de jeune femme dans cette forĂȘt. En animal. En oubliant toute sa vie humaine, en oubliant mĂȘme qu’elle est en rĂ©alitĂ©, humaine. Pendant qu’elle vit sa vie de coyote – toujours dans cette mĂȘme forĂȘt – l’ancienne petite fille est loin de se douter que de l’autre cĂŽtĂ© de l’üle, un groupe d’étudiant est en train d’enquĂȘter sur elle, sur sa disparition. Tout comme est loin de se douter que son pĂšre est le seul rescapĂ© de cet accident tragique et qu’il la cherche encore et toujours, qu’il ne cesse d’espĂ©rer son retour aprĂšs toutes ces annĂ©es. C’est lorsqu’elle fera la rencontre maladroite des garçons, qu’elle reviendra Ă  elle-mĂȘme. Mais ce n’est pas sans consĂ©quences, Hyori a passĂ© plus de temps en temps qu’animal, qu’en humaine. Elle ne sait plus comment se comporter avec le monde, avec les humains, et devra apprendre Ă  se montrer civilisĂ©e, alors que tout ce qu’elle souhaite, c’est retourner dans la forĂȘt et reprendre sa vie de coyote. MĂȘme des mois aprĂšs, alors qu’elle sera intĂ©grĂ©e au groupe, qu’elle retournera vivre chez son pĂšre, qu’elle intĂ©grera l’universitĂ©, elle restera beaucoup trop liĂ©e Ă  son cĂŽtĂ© animal et aura du mal Ă  agir comme une humaine. Lutant pour se contrĂŽler, Hyori garde des capacitĂ©s hors normes de sa transformation ; une rapiditĂ© et une force sur-dĂ©veloppĂ©es, tous ses sens sont activĂ©s en mĂȘme temps, et pour sĂ»r qu’elle deviendra un Ă©lĂ©ment important de la Meute de Dong-Soo, bien qu’elle soit vu comme une bombe Ă  retardement qui manquerait Ă  leur nuire un peu plus chaque seconde.
C’est aprĂšs une rencontre hasardeuse avec une Louve du dĂ©sert, aprĂšs sa rencontre avec Peter, que la jeune femme apprendre qu’elle a en rĂ©alitĂ© Ă©tĂ© adoptĂ©e par ses parents, qu’elle n’est pas leur fille biologique, et qu’elle est en rĂ©alitĂ© le fruit d’une liaison entre Peter et Corinne, sa mĂšre qui lui a transmis ce don Ă  la naissance. Elle retrouvera ses souvenirs qui seront comme un traumatisme pour elle. Ce n’était pas un accident tragique ce soir-lĂ , si, mais pas celui qu’elle s’était imaginĂ© et rappelĂ© pendant des annĂ©es. En Ă©tant de transe Ă  cause de Peter, Hyori revivra cette fameuse soirĂ©e oĂč en rĂ©alitĂ©, en proie Ă  la pleine lune, elle s’est transformĂ©e du haut de ses huit ans, Ă  l’arriĂšre de la voiture. LĂ  oĂč elle a tuĂ© sa mĂšre et sa petite sƓur, Ă©pargnant son pĂšre qui fit en effet un Ă©cart de route. C’est un carnage, et pour sĂ»r que cette rĂ©vĂ©lation la marquera plus que prĂ©vu, quand la culpabilitĂ© humaine reprendra le dessus sur son cĂŽtĂ© animal.
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seoulserpents · 25 days ago
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𝐌͟𝐈͟𝐍͟ 𝐒͟𝐔͟𝐍͟-𝐇͟𝐈 ;
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Dans la mythologie et la culture japonaise, le terme « KITSUNE » peut dĂ©signer Ă  la fois un renard japonais, un renard divin ou un dĂ©mon qui se cache sous l’apparence d’un renard. Datant des origines du Japon, on peut retrouver treize diffĂ©rents type de Kitsune qui ont chacun leur propre Ă©lĂ©ment ; le ciel, les tĂ©nĂšbres, le vent, l’esprit, le feu, la terre, la riviĂšre, l’ocĂ©an, la montagne, la forĂȘt, le tonnerre, le temps et le son. Mais une question doit ĂȘtre posĂ©e, comment savoir si on se retrouve en face d’un bon ou d’un mauvais renard japonais ? À l’origine du Japon, les renards et les ĂȘtres humains vivaient en Ă©troite collaboration, ce qui a donnĂ© naissance Ă  un bon nombre de lĂ©gendes sur ces crĂ©atures. Comme les Kitsune qui sont associĂ©s Ă  des esprits, des messagers et plus ils sont ĂągĂ©s, et plus ils sont respectĂ©s par les humains, quitte Ă  se voir offrir des offrandes. Et Ă  l’inverse de cette divinisation, ces renards peuvent ĂȘtre des sorciers, des esprits farceurs, plus sombres, surtout pendant la pĂ©riode superstitieuse oĂč ils Ă©taient considĂ©rĂ©s comme des lutins auxquels on ne pouvait pas se fier. Les lĂ©gendes et croyances japonaises veulent qu’ils soient malicieux, s’attaquant aux guerriers, aux samouraĂŻs trop fiers, aux marchants avides et prĂ©tentieux, tandis que les plus mĂ©chantes abusent de leurs pouvoirs. EspiĂšgles et malveillants, leurs victimes Ă©taient gĂ©nĂ©ralement des hommes, car ce sont les femmes qui Ă©taient possĂ©dĂ©es. Pouvant se montrer cruel, le Kitsune se transforme gĂ©nĂ©ralement en jeune et belle femme, ou en vieil homme Ă  l’allure sage, tout pour attiser le respect et la bienveillance, ainsi que la confiance. Les Kitsune ne se transforment pas en humain dans le but de sĂ©duire, mais juste par pur amusement et Ă©goĂŻsme.
C’est dans ces croyances que Sun-hi voit le jour, fruit d’un amour entre un pĂšre corĂ©en et une mĂšre japonaise. Bien qu’elle n’ait vĂ©cu qu’en CorĂ©e, la jeune femme est trĂšs encrĂ©e dans les croyances japonaises ainsi que la culture de sa mĂšre, qui met un point d’honneur Ă  lui laisser tout son hĂ©ritage. Du moins, jusqu’à les derniĂšres annĂ©es de son adolescence. Sun-hi ne sait pas ce qu’il se passe ce jour-lĂ , n’entend que des cris dans la maison familiale, et elle se cache, derriĂšre les escaliers en essayant de jeter un Ɠil Ă  la cuisine. Sauf que ce qu’elle voit est spectaculaire, lunaire, c’est quelque chose qu’elle n’imagina pas, ou qu’elle avait vu que dans sa tĂȘte lorsqu’elle se renseignait sur les cultures japonaises, quand ses yeux s’étaient malencontreusement posĂ©s sur une page qui parlait des renards japonais. Sa mĂšre qui avait toujours Ă©tĂ© discrĂšte, ferme, qui ne souriait pas beaucoup en temps normal, Ă©tait littĂ©ralement en feu. Mais pas un feu qui pourrait enflammer entiĂšrement la piĂšce. Sun-hi est presque sĂ»re d’avoir vu, Ă  travers les flammes qui submergeaient sa mĂšre, une figure de renard, beaucoup trop grand, beaucoup trop malveillant, beaucoup trop, tout simplement. Et bien sĂ»r que la brune est prĂ©sente lors de la rĂ©vĂ©lation, le choc, et elle voit encore la figure de son pĂšre, stupĂ©fait, choquĂ©, aux bords des larmes alors qu’il prend conscience de la supercherie dont il a Ă©tĂ© la principale victime. Sa mĂšre n’était pas humaine. Elle n’était qu’un Kitsune, une divinitĂ©, un esprit qui avait voulu goĂ»ter Ă  la vie humaine en volant l’apparence de sa mĂšre, des annĂ©es et des annĂ©es avant sa naissance. Avait-elle dĂ©jĂ  Ă©tĂ© sa mĂšre mĂȘme ? Avait-elle connu l’humaine qui Ă©tait en dessous de cette figure embrasĂ©e ? Au vu des Ă©lĂ©ments qui s’offraient Ă  elle, c’était Ă©vident – bien que triste – qu’elle avait Ă©tĂ© maternĂ©e par un renard, que le manque d’amour de sa mĂšre Ă©tait dĂ» Ă  ça, elle n’avait jamais Ă©tĂ© humaine, elle avait Ă©tĂ© un renard toutes ces annĂ©es, un renard qui s’était cachĂ© sous une apparence humaine, Ă©goĂŻstement. Qui avait Ă©pousĂ© son pĂšre, qui lui avait fait un enfant. Et putain qu’il y avait eu des signes
 Comme leur chien Kiti qui ne supportait pas leur mĂšre, qui avait pris la fuite Ă  des annĂ©es, leur mĂȘme chien qui avait trop peur en prĂ©sence de sa mĂšre et qui avait juste dĂ©cidĂ© de disparaĂźtre. Les traits du visage de sa mĂšre, fĂ©lins, ses ongles toujours longs et aiguisĂ©s. Le fait de ne pas pouvoir utiliser telle ou telle Ă©pice en cuisinant. Plusieurs signes qui lui revenaient au visage, et tout faisait sens finalement. Sauf que la pauvre Sun-hi n’a pas le temps de demander des comptes Ă  sa mĂšre, qui prend la fuite Ă  son tour. Parce que si on en croit les lĂ©gendes, c’est comme cela que fonctionnent les Kitsune. Lorsqu’ils sont dĂ©couverts, ils prennent la fuite, pour ne pas ĂȘtre attrapĂ©s. C’est comme ça que la jeune femme, d’une seconde Ă  l’autre, voit sa mĂšre disparaĂźtre et qu’elle est contrainte de quitter la maison familiale pour prendre un nouveau dĂ©part, loin de tout, sur l’üle de Jeju.
Mais c’est bien connu. Les chiens ne font pas des chats.
Les premiers signes de son don se font ressentir quelques semaines aprĂšs son arrivĂ©e Ă  Jeju, pendant les vacances d’étĂ©. Si on en croit encore la lĂ©gende, maintenant que le Kitsune mĂšre a disparu, c’est Ă  la descendance de reprendre le flambeau. Et c’est bĂȘtement, qu’elle fait la connaissance de ses dons, quand sous la frustration d’une dispute avec son pĂšre, elle manque d’embraser sa chambre, manquant de s’embraser elle-mĂȘme. Mais ça serait mentir de dire qu’elle ne s’était pas sentie juste
 Bien, en observant son reflet dans le miroir de sa chambre. En voyant sa figure renard, en voyant ses yeux briller d’une lueur nouvelle, orange alors que tout son corps semblait rĂ©agir au Kistune en elle. Parce que c’est ce qu’elle est au fond d’elle, un Kitsune, puissant, qui ne rĂȘve que de se rĂ©veiller et de crĂ©er le chaos autour de lui. C’est avec l’aide de son pĂšre, de sa famille japonaise et de ses ancĂȘtres qu’elle apprend Ă  le canaliser, Ă  canaliser le renard en elle et Ă  se faire discrĂšte. Sauf que sa rentrĂ©e Ă  l’universitĂ© de Jeju pourrait compromettre ses plans de se montrer discrĂšte et calme. Pas quand elle fait la connaissance de la Meute, et qu’elle doit tout faire pour cacher sa rĂ©elle apparence.
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seoulserpents · 25 days ago
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𝐉͟𝐀͟𝐍͟𝐆͟ 𝐂͟𝐇͟𝐀͟𝐒͟𝐄 ;
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Chase voit le jour sur l'Ăźle de Jeju, oĂč les lĂ©gendes se mĂȘlaient Ă  la rĂ©alitĂ©. Fils de chasseurs de loups-garous, il grandit dans un environnement oĂč chaque nuit, les murmures des crĂ©atures surnaturelles Ă©taient une rĂ©alitĂ© tangible. Sa famille, la lignĂ©e des Jang, chasseurs de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration, Ă©tait connue pour ses compĂ©tences exceptionnelles dans l'art de traquer et d'exterminer ces crĂ©atures. Depuis des gĂ©nĂ©rations, le nom Jang Ă©tait synonyme de vigilance, de bravoure, et parfois de cruautĂ© envers les loups-garous. C'est depuis tout jeune, que Chase montre des signes de rĂ©bellion. LĂ  oĂč ses parents et ses grands-parents s'amusaient Ă  manier les Ă©pieux et les crochets en fer, lui prĂ©fĂ©rait observer les Ă©toiles ou se perdre dans la forĂȘt, Ă  la recherche de crĂ©atures moins menaçantes. Ses parents, pourtant, ne voyaient pas cette attirance pour la nature comme une bĂ©nĂ©diction, mais plutĂŽt comme un signe de faiblesse. Les Jang Ă©taient des protecteurs de l'Ăźle, des sortes de justiciers - et Dieu seul sait comment Chase a pu rire de ce surnom qui leur Ă©tait attribuĂ© - et aucun d'eux n'avait jamais hĂ©sitĂ© Ă  se dresser contre la bĂȘte. Mais le jeune homme ressentait un autre appel : celui d'un monde plus vaste, oĂč il pourrait se dĂ©finir par ses choix et non par la tradition. L'enfance de Chase fut marquĂ©e par un conflit des moins silencieux. DĂšs qu'il en eut l'Ăąge, il fut initiĂ© aux rites de la chasse, mais il ne pouvait s'empĂȘcher de remettre en question ce qui lui Ă©tait enseignĂ©. Les loups-garous Ă©taient des ennemis, des monstres Ă  Ă©liminer sans pitiĂ©. Pourtant, sans trop l'expliquer, il percevait leur souffrance, leur douleur, et parfois leur solitude, Ă  travers les yeux des crĂ©atures qu’il croisait lors de ses promenades nocturnes. Une question grandissait en lui ; et si ce n'Ă©taient pas des bĂȘtes, mais des ĂȘtres comme les autres, pris dans un destin qu'ils n'avaient pas choisi ?
C'est lorsqu'il est ĂągĂ© de dix ans, Ă  peine, qu'il fait une rencontre qui va changer le cours de sa vie. Lors d'une chasse, il se retrouva face Ă  un loup-garou blessĂ©, un adolescent dans la peau d'une bĂȘte, pris au piĂšge. Chase s’approcha, arma son Ă©pieu, mais au lieu de frapper comme on l'attendait de lui, comme il avait toujours appris, il se baissa et tendit la main. Le loup-garou, dĂ©figurĂ© et en proie Ă  la douleur, leva la tĂȘte. Dans cet instant suspendu, le jeune chasseur comprit que son destin ne rĂ©sidait pas dans la chasse, mais dans l’empathie. Il sauva la crĂ©ature, l'emmena dans les bois et la laissa s'Ă©chapper, son cƓur battant Ă  l’unisson avec celui de l’animal. Donc, en Ăąge de dĂ©cider de sa vie, de faire ses propres choix, Chase dĂ©cide qu'il ne veut pas suivre cette voie-lĂ , cette lignĂ©e et son hĂ©ritage. Il trace un trait sur tout ça, parce qu'il ne supporte pas - ou peut-ĂȘtre qu'il prend peur - de voir ses parents se ranger dans la folie. Il les considĂ©raient sincĂšrement comme des fous, des tarĂ©s avec leur obsession malsaine envers les loups-garous. Cette action, bien que furtive, fut dĂ©cisive. Le lendemain, il fut convoquĂ© par ses parents. Leur dĂ©ception Ă©tait palpable. Son pĂšre, un homme de tradition et de discipline, lui demanda de quitter la maison, de quitter la famille si ses idĂ©aux n’étaient plus en accord avec leur mission. Les Jang n'avaient jamais reculĂ© devant leurs responsabilitĂ©s, et le garçon devenait un traĂźtre Ă  leur hĂ©ritage. Seule sa mĂšre, encore attachĂ©e Ă  sa raison, se mit en travers de la dĂ©cision de son mari, quitte Ă  se prendre des coups, quitte Ă  ĂȘtre victime de la violence dont fait preuve son pĂšre. Parce que la violence, il connaĂźt que trop bien, ne dit et rien et ne bronche pas quand son pĂšre dĂ©cide de s'en prendre Ă  lui, aprĂšs un mot de travers, aprĂšs un geste qui serait interprĂ©tĂ© comme de la trahison. Quand il ne se tient pas Ă  carreau.
Les annĂ©es passĂšrent, et les Jang, toujours fidĂšles Ă  leur rĂŽle de chasseurs, continuĂšrent leur traque, ignorant le chemin que leur fils avait pris. Mais Chase, loin de la violence et de la vengeance, sut un jour qu’il mettrait les voiles loin de sa famille. Parce qu'il ne supporte plus les rĂ©unions familiales, les repas avec les Choi, parce qu'il ne supporte plus la distance entre Sophie et lui - sa meilleure amie d'enfance, qui elle, est toujours chasseuse. Et peut-ĂȘtre qu'au fond, il regrette quelques fois, d'avoir brisĂ© leur lien, parce qu'il Ă©tait amoureux d'elle, mais c'est surtout l'amertume et la rancƓur qui prennent le dessus quand il voit la personne qu'elle est devenue, quand il constate du lavage de cerveau dont elle a Ă©tĂ© victime. Jang Chase, le chasseur devenu protecteur des loups-garous, le fils perdu, mais retrouvĂ© dans un autre combat, n'Ă©tait plus qu'un simple traĂźtre. Encore plus quand il se fera ami avec Dong-soo et Levi, et qu'il fricotera avec l'ennemi dans le dos de ses parents.
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seoulserpents · 25 days ago
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𝐊͟𝐖͟𝐎͟𝐍͟ 𝐋͟𝐄͟𝐕͟𝐈 ;
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Levi n’a jamais connu autre chose que l’üle de Jeju. Fils d’un policier veuf qui donne tout Ă  son fils, il n’a jamais eu d’autres familles Ă  qui aller rendre visite en dehors de l’üle, n’a jamais eu d’autres repĂšres que la plage, que les mĂȘmes maisons encore et encore, qui se ressemblent toutes. DiagnostiquĂ© hyperactif trĂšs tĂŽt dans son enfance, il donne du fil Ă  retordre Ă  son pĂšre qui souffle un jour sur deux face Ă  l’impulsivitĂ© et aux bĂȘtises de son fils. Mais Levi, dans le fond, n’est qu’un gosse apeurĂ© qui a peur de finir comme sa mĂšre, qui a peur d’avoir irritĂ© de la mĂȘme maladie qui a emportĂ© sa mĂšre quand il n’était qu’enfant. En effet, sa mĂšre fut frappĂ©e d’une dĂ©mence front-temporal qui l’avait rongĂ© petit Ă  petit, Ă  petit feu, douloureusement. Il se rappelle encore de ses crises de dĂ©mence, quand elle souffrait d’hallucinations, lui faisant penser que son fils essayait de la tuer, alors qu’il n’était qu’un jeune garçon anxieux et inquiet pour sa mĂšre. Mais invariablement, le brun restait ce petit garçon qui ne se laissait pas submerger par ses Ă©motions, qui Ă©tait lĂ  pour sa mĂšre, qui pleurait le soir dans sa chambre, en repensant Ă  sa mĂšre qui avait essayĂ© de violemment l’attaquer, ce qui aggrava ses troubles et lui fit dĂ©velopper de la paranoĂŻa et de la dissociation. Mais mĂȘme quand la peur de voir sa mĂšre le tuer lui prenait aux tripes, il restait auprĂšs de sa mĂšre. MĂȘme Ă  l’hĂŽpital quand son Ă©tat semblait s’aggraver de jour en jour. Il ne bougera pas, mĂȘme quand elle finira par dĂ©cĂ©der dans cette mĂȘme chambre d’hĂŽpital qui Ă©tait devenu sa deuxiĂšme maison Ă  ce stade. La maladie avait eu raison de sa mĂšre, et Levi Ă©tait seul, ce jour-lĂ . Seul quand sa mĂšre rendra son dernier souffle, tandis que son pĂšre Ă©tait retenu au travail.
Alors Levi se forge une carapace des plus solides. DĂ©jĂ  connu pour ĂȘtre hyperactif et dĂ©stabilisant pour les autres enfants de son Ăąge, le devient encore plus. Être avenant, ĂȘtre extraverti, c’est devenu sa nouvelle personnalitĂ©, bien loin de l’enfant endeuillĂ© qui s’est vu sombrer le jour oĂč sa mĂšre est dĂ©cĂ©dĂ©e. Mais y’en a bien un, Ă  qui son hyperactivitĂ© ne fait pas peur, c’est Dong-soo. Qui deviendra son meilleur ami alors qu’ils ont Ă  peine dix ans et qu’il leur manque encore quelques dents. Ils seront insĂ©parables et passeront le plus clair de leur temps ensemble. Il le suivra toujours, ils se suivent, tout comme Dong-soo le suivra, ce fameux soir oĂč ils dĂ©cideront de se rendre dans la forĂȘt pour enquĂȘter sur une jeune femme qui a disparu. Les chaĂźnes d’informations en parlaient tous les jours – un corps Ă©tait prĂ©sent dans la forĂȘt, mais oĂč ? Les chercheurs n’avaient pas encore rĂ©ussi Ă  mettre les mains sur cette jeune femme qui avait disparu. Il est tard, et pourtant les deux Ă©tudiants sont dans la forĂȘt, avec leurs tĂ©lĂ©phones en guise de lampes, avec juste leur curiositĂ© quelque peu morbide sur les bords. Mais leur enquĂȘte se termine prĂ©maturĂ©ment, quand ils sont stoppĂ©s par le pĂšre de Levi, en pleine enquĂȘte Ă©galement qui leur demande gentiment – ou non – de rentrer chez eux, sous peine d’ĂȘtre embarquĂ©s au poste pour qu’ils arrĂȘtent d’assouvir leur curiositĂ© et de corrompre une enquĂȘte en cours. Mais il l’ignore sur le moment, que pendant qu’il rentre de son cĂŽtĂ©, son meilleur ami s’est fait mordre, et qu’il finira par devenir un loup-garou. La surprise, pour ces deux garçons quelque peu maladroits sur les bords, qui prĂ©fĂšrent passer leur temps Ă  regarder des sĂ©ries ou Ă  traĂźner devant la console. La surprise, Ă©galement, quand Dong-soo deviendra le nouvel Alpha et qu’il devra monter sa propre meute pour pouvoir tenir le coup, pour se faire respecter. À eux, se mĂȘlent bien vite Chase et Hae-joon, et les trois deviendront bien vite un trio insĂ©parable. Bien qu’il ne soit pas loup garou et qu’il ne possĂšde aucune facultĂ© surnaturelle, Levi est un atout pour cette nouvelle meute. DĂ» Ă  son hyperactivitĂ© et Ă  ses troubles, il est vu comme le stratĂšge du groupe, toujours lĂ  pour donner un coup de main Ă  ses amis, toujours lĂ  pour aider Ă  rĂ©soudre des enquĂȘtes. Et il est plutĂŽt bon – il est le premier surpris – dans la lutte contre les forces obscures qui menacent l’üle de Jeju. Il aide Dong-soo et les autres Ă  combattre les ennemis tels que les chasseurs ïżœïżœ sauf Chase – les Alpha, les dĂ©mons et d’autres entitĂ©s surnaturelles.
Loyal et fidĂšle, Levi fera toujours passer les autres avant lui, quitte Ă  enfouir ce qu’il ressent, quitte Ă  garder pour lui son angoisse grandissante et ses crises d’anxiĂ©tĂ©. Parce que c’est ce qu’il est au fond de lui, anxieux au premier degrĂ©, toujours en proie Ă  une paranoĂŻa bien prĂ©sente. Parce que c’est ce dont il a peur dans le fond, d’avoir hĂ©ritĂ© de la mĂȘme maladie que sa mĂšre, d’avoir les premiers signes d’une dĂ©mence agressive. Et quand des forces surnaturelles dĂ©cideront de le prendre comme une proie, le brun verra ici des signes de la maladie, sans forcĂ©ment penser qu’il est en train d’ĂȘtre attirĂ© de la limite sombre, sans se douter qu’il soit en train d’ĂȘtre possĂ©dĂ©.
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seoulserpents · 1 month ago
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𝗠͟𝗘͟𝗡͟𝗚͟ 𝗖͟𝗟͟𝗘͟𝗱 ;
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seoulserpents · 2 months ago
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𝗞͟đ—Ș͟𝗱͟𝗡͟ 𝗠͟𝗔͟𝗗͟𝗘͟𝗟͟𝗘͟𝗜͟𝗡͟𝗘 ;
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seoulserpents · 2 months ago
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𝗝͟𝗹͟𝗡͟𝗚͟ 𝗟͟𝗱͟𝗹͟𝗜͟𝗩͟𝗔 ;
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seoulserpents · 2 months ago
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𝗟͟𝗘͟𝗘͟ 𝗠͟𝗜͟𝗡͟𝗝͟𝗜 ;
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seoulserpents · 2 months ago
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𝗱͟𝗗͟𝗔͟ 𝗠͟𝗜͟𝗧͟𝗩͟𝗹͟𝗛͟𝗔 ;
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seoulserpents · 2 months ago
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đ—ŁÍŸđ—”ÍŸđ—„ÍŸđ—žÍŸ 𝗝͟𝗜͟𝗡͟𝗡͟𝗬 ;
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seoulserpents · 4 months ago
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𝗬͟𝗹͟𝗡͟ đ—„ÍŸđ—˜ÍŸđ—ĄÍŸđ—”ÍŸđ—§ÍŸđ—” ;
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seoulserpents · 6 months ago
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đ—ŁÍŸđ—”ÍŸđ—„ÍŸđ—žÍŸ đ—žÍŸđ—”ÍŸđ—„ÍŸđ—œÍŸđ—ĄÍŸđ—” ;
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seoulserpents · 6 months ago
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𝗟͟𝗘͟𝗘͟ 𝗟͟𝗱͟𝗹 ;
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seoulserpents · 6 months ago
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𝗠͟𝗔͟𝗡͟𝗗͟𝗬͟ đ——ÍŸđ—šÍŸđ—©ÍŸđ—”ÍŸđ—Ÿ ;
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Mandy fait le bonheur et la fiertĂ© de ses parents. Bonne Ă©lĂšve, enfant modĂšle, sage, calme, qui ne pose pas de problĂšme, et qui surtout, suit la lignĂ©e de sa mĂšre en s’intĂ©ressant au patinage dĂšs son plus jeune Ăąge. Elle a sept ans, la petite, et pourtant elle ne cesse de regarder en boucle et en boucle des vidĂ©os de sa mĂšre, pendant ses annĂ©es oĂč elle pratiquait le patinage artistique. Elle le sait, au fond d’elle, elle veut faire tout comme sa mĂšre. C’est l’annĂ©e qui suit sa septiĂšme bougie, aprĂšs ĂȘtre tombĂ©e sur les vidĂ©os de sa mĂšre, que ses parents inscrivent Mandy pour participer Ă  ses premiers cours de patinage. Et elle est douĂ©e, plus que douĂ©e mĂȘme, quand elle ne cesse d’épater ses parents et ses entraĂźneurs. Tout le monde le sait, elle fera une carriĂšre lĂ  dedans si jamais elle continue de se montrer aussi sĂ©rieuse. C’est sa cousine, Ă  peine plus jeune d’un an, qui la rejoint quelques annĂ©es aprĂšs. Elles ont neuf et huit ans, et les deux cousines passent le plus clair de leur temps ensemble Ă  la patinoire. Elles s’en fichent de ne pas avoir d’amis, de ne pas faire comme les jeunes filles de leur Ăąge, parce que tout ce qu’elles veulent, c’est patiner encore et encore.
En parlant de Celia – sa cousine, les deux petites quittent leur entraĂźnement, elles ont quelques annĂ©es en plus maintenant, Mandy frĂŽle les douze ans, et elles attendent les parents de la plus ĂągĂ©e qui sont coincĂ©s dans les bouchons. La jeune Duval ne saurait pas tellement expliquĂ© ce qui s’est passé  Celia prĂ©texte avoir oubliĂ© quelque chose dans le vestiaire, laissant sa cousine seule devant la patinoire, inquiĂšte de voir que cette derniĂšre met beaucoup trop de temps Ă  son goĂ»t. Cinq minutes, dix minutes, ses parents ne sont toujours pas lĂ , et la plus jeune est toujours aux abonnĂ©s absents. Peut-ĂȘtre que c’est son instinct qui la pousse, du haut de ses douze ans Ă  rentrer de nouveau dans la patinoire pour se diriger vers les vestiaires, peut-ĂȘtre que c’était ce qui Ă©tait Ă©crit, qui allait provoquer un tournant dans sa vie, mais elle se serait bien passĂ©e de cette vision affreuse ; sa cousine, allongĂ©e dans une mare de sang, avec une sorte de dĂ©mon au dessus d’elle. C’est la peur, qui la pousse Ă  prendre la fuite, courant et courant au risque de se tordre la cheville jusqu’à atteindre la sortie, et tomber sur ses parents qui ne comprennent pas pourquoi leur fille est en train de crier Ă  la mort, Ă  pleurer, avec ses yeux Ă©carquillĂ©s et sa mine apeurĂ©e. Elle ne sait plus trop, ce qui s’est passĂ© par la suite. Mais Mandy est paralysĂ©e, sur le trottoir avec sa mĂšre, qui ne cesse de lui poser des questions alors que son pĂšre est rentrĂ© dans la patinoire pour rĂ©cupĂ©rer Celia. Puis la police, les urgences, trop de sang sur le corps de sa petite cousine qui est emmenĂ© sur un brancard. Peut-ĂȘtre que Mandy a hallucinĂ©, peut-ĂȘtre que clouĂ©e sous le choc, elle s’est imaginĂ© cette figure sombre dĂ©moniaque au dessus du corps de sa cousine, parce que le rĂ©sultat donnĂ© par les camĂ©ras de surveillances montre que la petite Celia a trĂ©buchĂ© en montant sur une chaise, en voulant attraper ses affaires, et que sa tĂȘte a directement tapĂ© le sol, provoquant une commotion cĂ©rĂ©brale qui a entraĂźnĂ© sa mort.
Plus de dix ans aprĂšs de nombreuses sĂ©ances chez le psy, des cauchemars Ă  rĂ©pĂ©tition, des images de ce dĂ©mon qui lui reviennent sans cesse en tĂȘte, c’est quand Mandy fait son entrĂ©e en master Ă  l’universitĂ©, que ses cauchemars deviennent rĂ©alitĂ©. Sa vie prend un tournant diffĂ©rent quand elle commence Ă  faire de nouveaux cauchemars, des femmes qui la hantent la nuit, qui lui ressemblent, qui ne cessent de lui rĂ©pĂ©ter encore et encore qu’elle est l’élue. Elle n’y croit pas, pense que c’est le fruit de son imagination, mais tout se corse quand un soir, en rentrant des courses, elle tombe sur des vampires. Des vampires ? Elle qui se forçait Ă  ĂȘtre terre Ă  terre pour ne pas retomber dans ses psychoses, est bien obligĂ©e de se rendre Ă  l’évidence. Ce qu’elle avait vu, des annĂ©es auparavant, dans les vestiaires de la patinoire, ce n’était pas son imagination. Elle avait juste depuis le dĂ©but. Mais elle ne sait pas quoi faire, alors elle prend la dĂ©cision de fuir, parce qu’elle n’a aucune idĂ©e qu’elle est l’élue, ne sait pas comment gĂ©rer la situation, et elle a surtout l’impression de virer Ă  la folie pure et dure. Son comportement change du jour au lendemain, les cauchemars se font plus violents, plus nombreux, elle est dĂ©sagrĂ©able les trois quarts du temps, et surtout, elle ne sort plus de sa chambre. Ne cessant de rĂ©pĂ©ter Ă  quel point c’est dangereux dehors, prĂ©textant que des vampires sont aprĂšs elle. Face au comportement de leur fille, ses parents dĂ©cident de l’envoyer dans un centre psychiatrique, pour qu’elle puisse se soigner, sauf qu’elle le sait au fond d’elle, Mandy n’est pas folle, et elle est appelĂ©e pour rĂ©gler quelque chose, mais quoi ? C’est au bout de deux/trois jours, qu’elle prĂ©texte aller bien, qu’elle a tout imaginĂ© pour se montrer intĂ©ressante. Ses parents, qui ne comprennent pas pourquoi elle a tout inventĂ©, commencent Ă  se disputer, encore et encore, jusqu’à ce que Mandy se sente coupable face au divorce de ses parents, qui ne supportent plus la prĂ©sence de l’un et l’autre. C’est donc avec le besoin de retaper son annĂ©e de master, que Mandy dĂ©barque Ă  l’universitĂ© de Andong. Nouvelle universitĂ©, nouvelle ville, nouvelle vie, c’est avec sa mĂšre qu’elle tente de se reconstruire, mĂȘme si sa culpabilitĂ© est beaucoup trop prĂ©sente en elle.
Sauf qu’elle est l’élue, la chasseuse de vampire

Et qu’elle a Ă©tĂ© choisie pour une bonne raison.
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seoulserpents · 6 months ago
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𝗞͟𝗜͟𝗠͟ 𝗛͟𝗬͟𝗹͟𝗡͟𝗝͟𝗔͟𝗘 ;
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seoulserpents · 6 months ago
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𝗩͟𝗱͟𝗡͟𝗚͟ đ—ąÍŸđ—–ÍŸđ—§ÍŸđ—”ÍŸđ—©ÍŸđ—œÍŸđ—” ;
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Le district sept. Un des plus grands districts, mais Ă©galement l’un des plus pauvres. C’est lĂ  qu’Octavia voit le jour, dans un monde qui cultive la papier et le bois. Elle est la deuxiĂšme de la famille et la derniĂšre, ayant un grand frĂšre qui a deux ans de plus qu’elle – Emil -. Elle n’est pas la favorite non plus, parce qu’elle est une fille, qu’elle n’est pas assez forte, d’aprĂšs ses parents, pour s’occuper du bois et pour maĂźtriser la hache. La jeune femme fait donc ce qu’on attend d’elle, aller Ă  l’école et fournir le minimum d’effort, mĂȘme si son semblant de scolaritĂ© ne l’importe guerre, elle sait que dans tous les cas, si jamais elle vient Ă  ne pas participer aux Jeux de la faim, elle sera promise Ă  un garçon de son district, pour ĂȘtre mĂšre au foyer. Sa vie est dĂ©jĂ  toute tracĂ©e. Mais elle ne veut pas de cette vie lĂ .
Puis c’est le drame. Octavia a Ă  peine une dizaine d’annĂ©e, quand elle rentre de l’école et qu’on lui annonce aussi simplement que ça que son pĂšre est dĂ©cĂ©dĂ©. Il faisait tourner la maison, s’occupait du bois, et c’est un mauvais mouvement de hache qui le tue. Contrairement Ă  son grand frĂšre qui rentre dans une rage, sa mĂšre qui se noie dans l’alcool pour oublier tout ça, elle reste calme et se range dans un mutisme constant. Emil est contraint de reprendre la place de son pĂšre, de prendre la place de la figure autoritaire de la maison. Ils ne sont pas forcĂ©ment proches, les deux frĂšres et sƓurs, mais Octavia voit bien que le jeune homme ne se plaĂźt pas dans ce rĂŽle lĂ , qu’il est encore trop rongĂ© par le dĂ©cĂšs brutal de leur pĂšre pour pouvoir avoir la tĂȘte sur les Ă©paules. Et c’est quelques annĂ©es plus tard qu’un autre drame arrive ; Emil se blesse, aussi tragiquement que l’on peut l’imaginer. Cet acte manquĂ© lui vaudra une jambe en moins. Elle n’était pas destinĂ©e Ă  cette vie lĂ , et pourtant elle devra prendre la relĂšve Ă  son tour. En mĂȘme temps, comment la maison pouvait-elle fonctionner avec une mĂšre qui est ivre tous les jours et un grand frĂšre qui est dans un fauteuil, incapable de faire autre chose que de pleurer sa vie Ă  prĂ©sent brisĂ©e. Octavia donc, abandonne l’école – comme si ça l’importait – et se met au charbon, aidant Ă  trancher le bois. La jeune femme n’est pas tout de suite douĂ©e avec sa hache, manquant plusieurs fois de se blesser, mais elle progresse assez vite. D’ailleurs, plusieurs anciens amis de son pĂšre ne se gĂȘnent pas pour lui rĂ©torquer qu’elle pourrait ĂȘtre une excellente carriĂšre avec sa prĂ©cision quand cela concerne la hache. Mais elle ne sera jamais une carriĂšre, parce qu’elle n’a pas le temps de s’entraĂźner, passant ses journĂ©es Ă  trancher le bois ou Ă  se rendre Ă  la fabrique de papier pour aider. Les jeux de la faim sont les derniers de ses soucis, et pourtant elle n’y Ă©chappera pas.
Octavia atteint bien vite l’ñge lĂ©gal pour participer aux Jeux. Contrairement aux autres jeunes de son Ăąge qui sont angoissĂ©s, qui stressent Ă  l’idĂ©e de voir leur prĂ©nom ĂȘtre tirĂ© au sort, elle reste calme, neutre, vidĂ©e de toute Ă©nergie. Qu’elle participe ou non aux jeux, elle en a strictement rien Ă  faire. Alors quand son prĂ©nom est tirĂ© au sort, elle ne rĂ©agit pas tout de suite, c’est seulement quand elle peut voir les tĂȘtes se tourner dans sa direction qu’elle lĂšve enfin la tĂȘte. Elle est tirĂ©e au sort. Elle va devoir se battre pour sa survie. Comme si ce n’était pas ce qu’elle faisait dĂ©jĂ  depuis la mort de son pĂšre. Elle entend des pleurs dans l’assemblĂ©e, et Octavia n’a mĂȘme pas besoin de tourner la tĂȘte pour se rendre compte que c’est sa mĂšre, dans un semblant de luciditĂ© qui pleure la perte de son dernier enfant. Parce que soyons honnĂȘte, personne ne mise sur la jeune femme, et encore moins sur le jeune homme qui l’accompagne sur l’estrade. Elle le connaĂźt de vue, ont du faire un bout de scolaritĂ© ensemble, mais encore une fois, elle s’en fiche. Elle ne compte pas sociabiliser, ne compte pas faire ami ami avec ce garçon qui vient du mĂȘme district qu’elle. Mais pourtant, quand elle pose son regard sur le jeune homme, avant de monter dans le train qui les mĂšneront jusqu’au Capitole, elle a de la peine. Elle ne veut pas s’avancer, mais elle sait trĂšs bien que le maigrichon qui l’accompagne, ne survivra pas un jour dans l’arĂšne.
Bien Ă©videment, personne ne la calcule plus que ça. Parce qu’elle n’est pas une carriĂšre, qu’elle ne vient pas d’un district riche et que par consĂ©quent, elle ne suscite pas l’intĂ©rĂȘt des autres participants ni mĂȘme des jurys. Mais elle y parviendra, grĂące Ă  la hache, Ă  la prĂ©cision dans laquelle elle excelle. Elle n’est pas une carriĂšre, mais elle sera vu comme une menace pour certains participants, d’aprĂšs les bruits de couloirs qu’elle peut entendre lorsqu’elle passe devant les diffĂ©rents groupes. Cela dit, elle est seule et restera seule Ă©galement lorsqu’ils seront emmenĂ©s dans l’arĂšne. Octavia n’a pas forcĂ©ment de tactique ni mĂȘme de plan, elle espĂšre juste Ă©chapper Ă  la boucherie des premiĂšres secondes de Jeu. Les autres ne lui portes pas plus attention que ça, ïżœïżœtant donnĂ© qu’ils sont occupĂ©s Ă  s’entre-tuer ou de prendre le dessus sur les plus faibles. D’ailleurs, la derniĂšre chose qu’elle voit avant de fuir en direction de la foret, sa hache en main, c’est le garçon du district sept qui se fait tuer sous ses yeux. Que les jeux commencent.
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