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Early Summer (Yasujirō Ozu, 1951)

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Komitas (Կոմիտաս), Don Askarian (1989)

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Don Askarian - Komitas (1988)

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Don Askarian - Komitas (1989)

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Don Askarian - Komitas (1988)

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Don Askarian - Komitas (1988)

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Twin Peaks: Fire Walk with Me (David Lynch, 1992)

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La fée aux étoiles (1902)

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Liberté (2019) dir. Albert Serra

Cinematography by Artur Tort

Costumes by Rosa Tharrats

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Liberté (2019) dir. Albert Serra

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Liberté (2019) dir. Albert Serra

Cinematography by Artur Tort

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Liberté (Albert Serra, 2019)

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Liberté (dir. Albert Serra, 2019)

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A l’aube de la Révolution Française, une poignée d’aristocrates revendiquent une forme de liberté. A l’heure où le peuple a faim, ces nobles dévoyés ont soif de sexe hors des limites de la bienséance bien pensante. Ils cherchent à répandre leurs idées libertines en Allemagne auprès du Duc de Walchen. A l’orée d’un bois, lui-même tout près d’un couvent de jeunes filles, ces hommes et ces femmes arrêtent leurs voitures, s’installent dans l’herbe et parlent. Le lieu est paisible. On entend le bruissement des feuilles et le chant des oiseaux. Les mots sont souvent à l’opposé, crus, bien que toujours dans un langage soutenu et dits d’une voix douce et posée, presque inaudible.  On ne parle même pas de sexualité au départ, mais oui c’est déjà cru. On entend par exemple la description d’un écartèlement dite d’une voix suave et avec une certaine délectation, mais le plaisir reporté ne porte pas tant sur le spectacle insoutenable que sur la vue du plaisir pervers de trois dames regardant ce même spectacle. Le film repose en fait beaucoup sur ce jeu de regards, ces yeux qui cherchent les autres corps et observent, s’observent mutuellement, à la fois voyeurs et exhibitionnistes et nous mettant nous spectateurs dans cette même place - du moins la première. Les actes énoncés vont bien souvent au-delà de ceux donnés à voir, d’une manière forcément “sadique”, comme si ce qui nous était donné à “voir avec les oreilles” était forcément plus fort que n’importe quelle image. Serra choisit ainsi pratiquement la posture inverse de Pasolini dans son adaptation des cent vingt journées de Sodome, aux images insoutenables. L’image chez Serra est quant à elle soignée, dans une pénombre salvatrice qui laisse deviner les corps; ceux des femmes jeunes et beaux et ceux des hommes plus grotesques. La photographie est belle, la mise en scène subtile; mais le propos reste obscur. On est néanmoins fasciné, dans cette posture de voyeur qu’on nous impose et qui nous met pourtant mal à l’aise.

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Liberté, Albert Serra, 2019

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Liberté 2019

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Liberté (2019) dir. Albert Serra