j'écoute mon coeur et quand il me dit arrête toi je m'arrête et même quand les gens continuent dans leur grisaille leur misère s'il me dit arrête toi je m'arrête
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I am the madness in your children’s eyes I have been a porcelain tower and a black tower also I have been a graveyard these last thousand years I shall rise, like the full moon, from that cemetery
— Diane di Prima, from “Litany,” Loba
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Je ne connais pas la peur, car la peur tue l'esprit. La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. J'affronterai ma peur. Je lui permettrai de passer sur moi, au travers de moi. Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon oeil intérieur sur son chemin. Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.
Le cycle de Dune, tome 1, de Franck Herbert
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One does not find solitude, one creates it. Solitude is created alone. I have created it. Because I decided that here was where I should be alone, that I would be alone to write books. It happened this way. I was alone in this house. I shut myself in— of course, I was afraid. And then I began to love it. This house became the house of writing. My books come from this house. From this light as well, and from the garden. From the light reflecting off the pond. It has taken me twenty years to write what I just said.
Marguerite Duras, from “Writing,” Writing, tr. Mark Polizzotti (via lifeinpoetry)
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Ici, j'avance sous un ciel opaque, dans des plaines métalliques dissimulée sous un dôme aux armatures voûtées d'air noir et de lumière viciée - et mes ancêtres m'apparaissent si lointain.
Aucune âme ne me garde plus, et ma volonté unique parvient à peine à percer ce voile de néant, ouvert sur le vide ce voile de nuit bleuâtre terrible de détresse et d'absence de mes si précieux phares de poussière si précieuses combattantes du vent et de l'antimatière.
Nue et démunie, des larmes de pierre tombent sur mes joues timidement, fatalement se cristallise le manque des miens, le manque de moi. Ici, sans guide sans voix, dans ce monde, ces vies soustraites de leur sens, où avançais-je, où avancions-nous ? Abrités de notre seul atmosphère, de nos seules frontières, de nos seuls mots, surexposés à nous-mêmes, à nos mains et nos systèmes ornés de fer et de violence, ornés de papier et d'expansion, que pouvions-nous voir d'autre, et où envoyer nos espoirs, et où se perdaient-ils ?
D'ici, je les vois disparaître, dans les méandres violacés et nocturnes, en tremblant j'attends leur retour.
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my sadness is a planet / my sadness is a heat wave
mud howard, from “heat wave,” published in Cleaver (via lifeinpoetry)
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Mes larmes grésillent en éteignant les braises
Haïku : Anthologie du poème court japonais (Matsuo Bashô)
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