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revesdevoyage-blog1 · 7 years ago
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2-6 août 2017 - Hsipaw
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Nous avons commencé notre périple birman par un trajet en tuktuk qui nous menait au début du chemin. Nos premiers échanges avec notre guide étaient un peu timides, mais rien de plus normal quand on rencontre une nouvelle personne! De toute manière, nous allions avoir le temps de le connaitre davantage! Nous avons traversé des champs de maïs qui s’étalaient à perpétuité dans ce paysage montagneux. C’est là que nous avons vraiment pu commencer à discuter avec Samuel. Son prénom, étonnant pour un Birman, lui avait été donné parce que sa famille est chrétienne. Issu d’une ethnie du Nord, il nous a un peu plus éclairée par rapport aux conflits du pays. Grosso modo, le gouvernement contrôlé par les militaires veut en réalité posséder toutes les terres birmanes, pour des raisons économiques (bien sûr), qui appartiennent aux multiples ethnies depuis des siècles. Celles-ci, bien entendu, ne comptent pas se laisser faire, c’est pourquoi les tensions internes persistent. En dehors de ce sujet quelque peu tabou, nous en avons abordés des plus personnels ce qui nous a permis d’arrêter d’être de parfaits étrangers les uns pour les autres.
La chaleur, et du coup le beau temps, étaient au rendez-vous! De quoi pouvions-nous nous plaindre? Sauf qu’il faisait très chaud et très humide!!! Notre première pause n’a donc pas été de refus! Nous nous sommes abrités dans une cabane de fortune qui servait de lieu de repos pour les travailleurs des champs environnants. Ceux-ci nous ont accueillis avec une grande générosité en nous offrant des éventails (étions-nous si dégoulinants que ça?!) et du thé chaud (ha ben non, apparemment…). Comme d’habitude, les locaux se sont étonnés de mon « asiatisme » occidentalisé. Qui étais-je? Samuel leurs a donc expliqué ce que je lui avais moi-même raconté avant cette chaleureuse pause! Puis, nous sommes repartis chacun de notre côté : dans notre cas, sur un chemin dont l’absence d’ombre faisait dramatiquement défaut. Je craignais l’insolation…Avec Sarah, nous nous surprenions même à espérer un peu de pluie pour nous rafraichir! Mais nous étions bien au bout de nos peines! C’est après notre midi que les choses se sont corsées. Mme. Lily nous avait prévenues que notre guide aurait besoin de sa machette, mais ceci avec de grands éclats de rires, du coup, naïvement, nous nous sommes dit que nous allions également bien rigoler!
Premièrement, nous avons marché sur les bordures de champs de riz avant de littéralement nous enfoncer dans la jungle. Samuel nous précédait et tentait de nous ouvrir le chemin à l’aide de sa machette. Malgré ses efforts, j’avais l’impression de me retrouver dans Jurassic Parc 2, la fameuse scène dans les hautes herbes (sans raptors bien entendu). Sauf qu’au lieu de durer cinq minutes, elle a duré deux heures! Au début, ça nous a bien fait rire, puis après, on ne nous entendait plus, trop concentrées à ne pas s’en prendre plein la figure…Entre ces deux heures, la pluie a fait rage (nos souhaits avaient été un peu trop entendus). Fort heureusement, c’est le moment où nous avons trouvé une petite cabane sur pilotis. Nous sommes restés sous son toit pendant une bonne quinzaine de minutes! Malgré tout, ça ne nous a pas empêchées d’être trempées jusqu’aux os, car les hautes herbes étaient imbibées d’eau!!! Décidément, ce village shan dans lequel nous allions dormir se faisait désirer!!! Mais, nous y sommes finalement arrivées! Quel bonheur! Nous avons rencontré les patrons/famille de notre maison d’hôtes qui n’accueillaient que nous. Nous avons encore fait un petit tour du village avant de pouvoir prendre une douche bien méritée! D’ailleurs, où était-elle la douche? On nous a montré du doigt un robinet en extérieur où tout le village pouvait nous voir faire notre toilette! Nous étions un peu dubitatives, ce qui a beaucoup fait rire les locaux ainsi que Samuel. Heu…mais comment allions-nous cacher notre nudité? « Ce que nous pourrions faire, c’est prendre un linge et essayer de voiler tant bien que mal l’autre qui aura tout de même gardé ses sous-vêtements », « ça pourrait être faisable… ». Au lieu de ça, la patronne nous a tendu ces fameux longis que nous porterions en guise de rideau-robes. Oui, c’était avec ça que nous allions-nous laver. Autant dire que ça nous faisait beaucoup rire de vivre une expérience aussi inédite que celle-ci! Nous étions l’attraction des maisons environnantes! Notre douche n’a pas été la plus efficace du monde, mais c’était mieux que rien! Nous avons ensuite mangé un repas divin ; j’ai pu déguster des pommes de terre rôties qui ressemblaient terriblement à celles de ma grand-mère! Ca m’a fait tellement plaisir! Et en plus, entre nous, ça changeait du riz!
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revesdevoyage-blog1 · 7 years ago
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26 juillet au 2 août 2017 - Du bleu d’Inle aux récits de Mandalay
Pour fêter l’occasion d’être au lac Inle, nous avions décidé avec Sarah de prendre un plutôt bon hôtel, car jusqu’à maintenant, ça n’avait pas été bien terrible. Le jour même de notre arrivée, nous avons booké un tour en bateau pour le lendemain en espérant que la chance soit avec nous en terme de météo, le repos, ça serait pour une autre fois! Du coup, le 27 juillet, nous nous sommes levées tôt pour embarquer sur une petite barque en bois où nous n’étions que les deux : la chance! Sur le coup, dans mon petit sac à dos, je m’étais préparée à toutes les éventualités : anorak s’il pleuvait, casquette et lunette s’il faisait grand beau. J’ai dû vite me résoudre à opter pour la seconde option vestimentaire à mon grand bonheur! J’étais vraiment heureuse de commencer ma journée avec le ronronnement du bateau! Je me réjouissais de découvrir ces fameux villages sur l’eau et la traditionnelle manière de pêcher des Birmans! Nous en avons d’ailleurs rapidement vu un, ramer gracieusement à l’aide d’une de ses deux jambes avec son filet dans les mains. Ca m’a impressionnée, d’autant plus qu’il était à une des extrémités de sa barque qu’il ne faisait pas chavirer! Un vrai savoir-faire! Notre premier arrêt : le village d’Inthein, sur la rive ouest du lac. Là, nous avons pu déambuler à travers un marché local  et monter jusqu’à un enchevêtrement de petites stuppas gardées par des troupeaux de chiens aux aguets. Après cela, nous avons rejoint notre embarcation qui nous a conduite à un autre village, cette fois-ci flottant, où nous avons assisté à la confection de bijoux en argent. On nous a ensuite amenées au magasin qu'il a été très difficile de quitter non sans avoir acheté une ou deux bricoles. Les Birmans, de sacrés commerçants! Mais ce qui est appréciable avec eux, sans doute grâce au fait que leur pays ne soit pas encore trop touristique, c’est qu’ils ne te poussent pas à l’achat, comme c’est le cas dans certains de leurs pays voisins. Bien entendu, il y a toujours un vendeur plus véhément que les autres, mais après tout ça fait également partie du jeu. Nous avons continué notre découverte du lac en allant ensuite au village des textiles, puis à celui du tabac (cigares faits main), bien entendu non sans faire une pause de midi bien méritée! En milieu d’après-midi, le ciel s’est noirci. J’ai toujours beaucoup aimé cet entre-deux quand le ciel n’est pas tout à fait sombre et qu’il a encore des rayons de soleil qui viennent éclaircir ce temps pré-tempête ; ça donne au paysage une profondeur et une intensité. Le lac Inle est de base déjà magnifique, mais sous un temps pareil il l’est davantage. Heureusement, nous avons évité de justesse la douche en nous abritant dans une de ces multiples échoppes flottantes où nous n’avons pas pu nous empêcher de jeter un coup d’oeil à ce qui était proposé. C’était le déluge a l’extérieur, mais contrairement à Yangon, la tempête à Inle a une fin. Ce qui fait que nous sommes reparties sur notre petit bateau qui n’avait, étonnamment, pas coulé suite à cette pluie diluvienne. Nous avons traversé des jardins flottants. Si si, ça existe, et c’est magique. Ce sont des potagers de tomates qui poussent à foison et dépassent du niveau de l’eau. Les agriculteurs d’Inle récoltent le fruit de leur travail à bord d’une barque. Ces scènes, dont nous avons été les heureuses spectatrices, nous donnaient l’impression d’être un peu dans un monde parallèle : entre terre et eau, entre ciel flottant et petit paradis terrestre. J’étais comme une enfant, enchantée par tout ce qu’elle voyait. Le lac Inle était très loin de me décevoir, au contraire il était au-dessus de mes attentes. Nous avons également visité des temples parsemés de-ci de-là donnant aux lieux un côté religieux. En rentrant, le ciel bleu foncé se reflétait dans les profondeurs du lac. Les pêcheurs étaient nombreux à récupérer leurs prises. Mon ressenti, par rapport à toute cette expérience Inle, c’est que le lac projette une sorte de grâce à ses environs : tant dans les villages, que les temples, les marchés, les jardins et ses habitants. Ces derniers ont également une classe dont je ne saurai déterminer l’origine. La concentration des pêcheurs était imperturbable ; nous passions parfois à côté d’eux, ils nous jetaient un bref coup d’oeil, avant de retourner à leur activité. Ils étaient tout bonnement dans leur bulle que l’environnement du lac favorisait à préserver. Nous, nous n’étions que de simples passagères d’un voyage dans le temps qui nous échappait un peu. De se trouver dans des endroits comme ça rebooste un peu les rêves, car finalement, nous en vivions un peu un.
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revesdevoyage-blog1 · 7 years ago
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21-26 juillet 2017 - Myanmar : de la capitale (Yangon) aux temples de Bagan
J’ai retrouvé Sarah, une amie qui voyage elle aussi depuis janvier, à l’aéroport de Yangon. Après avoir suivi les périples de l’autre, c’était bizarre de se retrouver ainsi à l’autre bout du monde et de se dire que nos aventures nous allions les vivre ensemble. On s’en réjouissait d’avance! Le trajet en taxi qui nous a menées à notre hôtel nous a permises d’avoir un aperçu de la capitale et de son pays. Etant donné que le Myanmar ne s’est ouvert au monde que récemment, nous nous attendions à voir une culture encore pleine de ses traditions et de son authenticité. Pourtant, nous avons été étonnées de voir à quel point le pays était tout de même moderne : il y avait quelques buildings (qui ne se comptaient que sur les doigts d’une main), un centre commercial aussi récent que ceux que l’on peut retrouver dans les autres pays d’Asie. Avec nos idées de pays fermé, nous nous imaginions vivre un voyage à un peu à la manière de nos parents il y a de cela bien 30ans : partir à la découverte de quelque chose qui ne ressemblerait en rien à chez nous. Ceci en oubliant que nous étions tout de même en 2017 et que les changements se font désormais à un rythme frénétique : aucun pays n’est épargné par la modernité et sa compagne la mondialisation. Malgré tout, à travers notre petite fenêtre mouvante, nous avons également pu constater que les Birmans, tant hommes, femmes et enfants, étaient quasiment tous vêtus de leur habit traditionnel : le longi, un long tissu qui arrive à la cheville et qui se porte à la manière d’une jupe. Nous sommes arrivées devant un hôtel du downtown Yangon qui ne payait pas de mine…Son intérieur était à l’image de l’extérieur : vieillot. Notre chambre était exiguë, sombre et surtout sentait très fort l’humidité. A côté de celle que j’avais pu avoir dans cette fameuse petite bourgade de Rajgir en Inde, je pouvais très clairement classé celle-ci au rang de la seconde pire chambre que j’ai pu avoir durant mon voyage. Malgré tout, on souffle toujours un bon coup et on se rassure en se disant que ce n’est que temporaire. Une fois nos affaires posées, nous sommes donc rapidement parties de ce taudis pour trouver un petit café afin d’organiser un peu la suite du programme. Les rues dans lesquelles nous avons marché m’ont un peu rappelées celles de l’Inde ; pleines de monde, d’odeurs (dues à un marché qui s’étend partout sur le trottoir), d’animation, de bruits, etc. Il ne manquait plus que de multiplier la foule par 5 ainsi que de rajouter des vaches pour vraiment avoir l’impression d’être transportées dans le pays des maharajas. Ca m’a faite sourire : à l’approche de mon retour, j’avais l’impression de boucler gentiment la boucle… Le 22 juillet, nous sommes parties à la découverte de ce que Yangon avait à nous offrir, c’est-à-dire son fameux temple le Shwedagon. Par souci d’économie, nous avons décidé de rejoindre ce lieu de culte à pied. C’était loin…Et ceci sans compter sur le rideau de pluie qui s’est abattu sur nous au trois-quart du chemin. Ici, en Asie, la pluie est comparable à un gros seau d’eau que l’on nous verse sur la tête : on est mouillé jusqu’aux os en 2 secondes 30! Un taxi est venu à notre rescousse et a terminé les dernières centaines de mètres à franchir. Nous avons été étonnées de retrouver des Escalators qui nous menaient jusqu’à la pagode. Là, le déluge a continué durant toute notre visite. Nous avons marché dans des ruisseaux (oui, c’est le mot) qui s’étaient formés dans certains endroits de ce lieu. Fatiguées de la pluie, nous avons décidé par la suite, d’aller nous abriter dans le marché de Bogyoke où l’on y retrouve beaucoup de souvenirs à acheter ainsi que de nombreux textiles. Ce fameux marché est relié par une passerelle au centre commercial que nous avions pu voir de notre taxi la veille. C’est donc dans ces deux endroits que nous avons passé la fin de notre journée abritées de la pluie qui ne s’arrêtait pas… Le sud du pays était littéralement sous la flotte : ça a coulé nos projets de terminer le voyage par une pause plage… Le 23 juillet, nous avons déguerpis de la capitale à nouveau sous un rideau de pluie incessant! Ca nous a un peu (beaucoup) déprimées. Nous priions pour que la météo aux fameux temples de Bagan soit plus indulgente!
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revesdevoyage-blog1 · 7 years ago
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Saigon et nos moments forts dans la ville...
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Mr. V est venu avec une autre de nos connaissances Ms. D. qui a dédié sa vie aux enfants dans les orphelinats. C’est en partie grâce à ces deux amis que je suis là, à vous écrire aujourd’hui. Ms. D nous a beaucoup parlé des problèmes de corruption liés à l’adoption. En effet, beaucoup de directeurs demandent des sommes inimaginables aux futurs parents ; finalement l’adoption est presque devenue un business et est, de nos jours, quasi-inexistante (dans le cas du Vietnam, je ne sais pas ce qu’il en est des autres pays du monde…).
A la suite de cette conversation, nous sommes parties pour l’orphelinat dans lequel j’étais il y a 25ans. Pour tout vous dire, ce n’était pas la première fois que j’y allais : en effet, il y a 13ans j’ai pu renouer un peu avec mes origines, mais j’en ai gardé très peu de souvenirs, sûrement par protection inconsciente.
Nous sommes arrivées à 11h30, heure du repas et de sa sieste. Ce qui fait que nous avons dû prendre notre mal en patience pour rencontrer les enfants et leurs donner les jouets que nous leurs avions achetés au marché. Les bonnes soeurs et directrice qui s’occupent des lieux et de leurs habitants, nous ont gentiment invitées à manger avec elles. Nous étions un peu gênées, mais ça nous a permis de partager un joli moment avec elles et de raconter nos expériences respectives. Tout ça en la présence d’un frère et d’une soeur français. Celle-ci avait elle-même adopté il y a 25ans. Ca nous a toutes deux faites sourire de penser qu’elle et mes parents avaient dû se croiser de peu…
L’orphelinat est séparé en plusieurs parties et est composé de quelques cours où se trouvent des jeux, tous en très bon état, ce qui était de bon augure pour la suite. Dans ces mêmes cours, on peut trouver des photos des enfants, certains lourdement handicapés et ceci toujours dû à ce fameux agent orange…
C’est donc après ce joli midi que nous avons pu rencontrer ces enfants en chair et en os. En premier lieu, nous avons joué, mais surtout donné des câlins à tire-larigot à des enfants de 3 à 8ans ; même si les bonnes soeurs s’occupent très bien d’eux, rien ne remplace l’affection d’un parent. C’est pourquoi, nous nous sommes parfois retrouvées ensevelies sous trois enfants, à partager un bonheur malheureusement temporaire. Nous avons pu très vite nous rendre compte que ces bouts de choux ne manquaient pas de jouets : une salle en était remplie!!! Il y avait également un ordinateur pour leur faire passer des petites vidéos musicales sur lesquelles ils dansaient comme des petits fous! C’était tellement joli à voir : rempli d’une joie et d’une innocence uniques à l’enfant. Nous avons été également surprises de constater que malgré l’excitation environnante, tous rangeaient après leur passage! De sacrés exemples, n’est-ce pas? A l’heure du goûter, nous sommes parties pour la pouponnière. Nous avons franchi la porte timidement, de peur d’être trop invasives aux yeux des femmes qui prenaient grand soin de tous ces nouveaux-nés (le plus jeune ayant une semaine). Là, il devait y avoir une vingtaine de bébés tous plus adorables les uns que les autres. Personnellement, j’ai craqué pour une petite fille placée à plat-ventre sur le sol. Elle était jolie! La connexion a aussitôt passé puisqu’à chaque fois que je lui souriais, elle me souriait en retour. Elle battait ses petits membres boudinés à la manière d’une future nageuse olympique, ce n’est d’ailleurs pas pour rien que je l’ai surnommée « ma petite nageuse au sol ». Nous sommes restées un peu moins longtemps qu’avec les grands de peur de déranger. J’ai malgré tout pu me faire comprendre auprès des soeurs : j’avais été moi-même là il y a 25ans, ce qui les a fait aussitôt sourire.
Nous sommes parties de cet orphelinat avec un gros pincement au coeur. Ca faisait mal de se dire que tous ces petits innocents qui n’ont rien demandé à personne ne connaitraient jamais l’amour parental, ni la vie que nous avons, mais surtout que leur futur était plus qu’incertain et tout ceci à cause de la corruption…Merci la société! Par respect pour eux, je me suis dit qu’il fallait que j’arrête de me plaindre pour des broutilles, que je croque la vie à pleines dents et que je déguste toutes ses saveurs, même les plus amères. Parce que finalement, la chance que j’ai eu s’est jouée de peu et avant cette journée, je n’en étais pas suffisamment consciente, mais surtout reconnaissante.
Nous sommes tout de même parties avec du baume au coeur en sachant que toute l’équipe de l’orphelinat s’occupait très bien des enfants. Et il faut le dire, la directrice actuelle est très bien : elle se soucie de ses petits, donnant à certains, un job dans l’établissement une fois qu’ils sont grands. Seule ombre au tableau : la direction sera changée dans deux ans…
Voilà. C’est à travers tous ces moments forts que nous avons terminé notre joli séjour ensemble à l’aéroport de Saigon. En l’occurrence, les aventures pour Emilie et Fanny n’étaient pas encore finies, puisque leur enregistrement à Vietnam Airlines (oui, éviter la compagnie si vous le pouvez) a pris trois plombes mettant en danger leur embarquement. C’est donc dans la course que nous nous sommes dites au revoir! Nous avons pu chacune rejoindre nos avions et destinations respectifs. Dans mon cas, le Myanmar où j’ai retrouvé Sarah...
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revesdevoyage-blog1 · 7 years ago
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Le Vietnam
Avant d’arriver à Hoi An, nous avons atterri à Da Nang, une ville portuaire dont le charme se trouve dans les nombreux casinos et hôtels cinq étoiles environnant : autant dire qu’il n’y a rien à y faire à part y perdre son argent dans le luxe ou le jeu. Malgré tout, nous nous sommes lancées dans l’ambiance du pays notamment en se jetant dans la circulation des centaines de scooters qui peut impressionner. Fanny a d’ailleurs de temps en temps fermé les yeux ou lancé des « mon dieu » ce qui nous faisait rire avec Emilie. Nous avons longé la China Beach qui était magnifique il y a 13ans : une forêt de cocotiers longeait la plage de sable blanc. Désormais la végétation s’est faite remplacée par d’horribles hôtels cinq étoiles qui dénaturent complètement les lieux. J’étais très déçue de voir ces changements… Nous sommes finalement arrivées dans la ville des lampions qui est, quant à elle, toujours aussi charmante. Il faut vous imaginer des petites ruelles piétonnes (le soir), dont l’architecture environnante rappelle la colonisation, et qui sont toutes éclairées par des myriades de lanternes colorées : on pourrait presque se croire dans un parc d’attraction, sauf que la magie est ici bien réelle. Ca m’a fait sourire de retourner dans ces lieux qui me rappelaient mon premier voyage sac à dos il y a 6ans en arrière. J’ai eu une grosse pensée pour Tyana, Bastien, Danièle ainsi que les frères Bussiere. Je me suis rappelée qu’il y a 6ans les rues étaient inondées par la rivière qui avait débordé à cause du typhon que nous avions dû subir. Tous les autres souvenirs ont également jailli, mais je ne vous en ferai pas part, c’était un autre voyage...
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revesdevoyage-blog1 · 7 years ago
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Angkor et la fin du Cambodge
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Le 9 juillet, nous nous sommes levées à 4h du matin afin d’admirer le lever du Soleil sur Angkor Wat (le temple principal). Pourquoi se lever si tôt? Hé bien, avec notre tuktuk driver (Mr. Coffee) nous avons dû aller jusqu’à la billetterie pour attendre 5h du matin que les guichets s’ouvrent. Nous étions arrivées bien tôt pour être les premières dans la file (c’était notre hôtel qui nous avait bien renseignées pour l’heure), ainsi nous étions les premières à partir pour Angkor. Nous avons donc trouvé un très bon spot d’où nous pouvions voir le lever du Soleil tout en savourant notre petit-déjeuner. C’était magnifique! Il faut avouer que nous avons vraiment eu de la chance en terme de météo. En ce 9 juillet, le ciel était légèrement couvert de nuages, mais cela permettait de pouvoir avoir davantage de couleurs rouges écarlates se transformant petit à petit en rosés plus doux, jusqu’à faire place au bleu du ciel habituel. Le jour levé, nous nous sommes mises en marche pour partir à la découverte de cet édifice historique encore bien préservé. Le complexe unique d’Angkor Wat était immense! Nous y avons passé une bonne heure et demi à le visiter dans les moindres recoins, à découvrir ses sculptures murales en bon état, mais également à suer comme des porkys dû à une humidité et une chaleur grandissantes (il n’était que 8h30 du matin). Nous sommes ensuite parties pour d’autres temples, plus précisément ceux du « Grand tour » et non du « Petit tour » (ces derniers étant les plus populaires, donc les plus touristiques et donc les plus occupés). En réalisant que je n’allais pas voir le temple où Tomb Raider avait été filmé, j’ai supplié Mr. Coffee si, à la fin de notre tour, il était possible de passer rapidement à ce fameux temple. Une supplication qui a porté ses fruits puisque nous y sommes allées à la fin de la matinée. Mais avant tout, nous avons profité de la tranquillité des autres temples où la nature reprenait gentiment ses droits. J’ai adoré le Ta Som temple, perdu dans la verdure : de loin ça a été mon préféré, il y régnait une atmosphère relaxante! Quant à celui de Tom Raider (Ta Prohm), je dois dire qu’il était magnifique, mais il y avait beaucoup trop de touristes pour vraiment profiter de son charme. C’est donc déçue que je l’ai quitté et ai rejoins Emilie et Fanny qui m’attendaient à la sortie. Du coup, de mon point de vue, pour ceux qui sont allergiques aux touristes, il vaut mieux faire le Grand Tour plutôt que le petit ; les temples du Grand Tour sont tout aussi beaux que ceux du petit, mais surtout sont pratiquement vides de touristes, ce qui permet de vraiment profiter des lieux et de prendre son temps.
Nous avons terminé notre séjour au Cambodge en profitant de ce que Siem Reap avait à nous offrir : ses marchés, son ambiance, la gentillesse de ses habitants, notre piscine, la bonne nourriture (je pense très fortement à la spécialité : le Lok Lak, un boeuf mariné dans une sauce à tomber)! Que demander de plus?!
Puis, en milieu d’après-midi du 10 juillet, nous sommes parties pour l’aéroport de Siem Reap afin de rejoindre Hoi An au Vietnam. Jusqu’à maintenant, nous avions trouvé le Cambodge assez irréprochable : où était le loup? Hé bien, à l’aéroport avec Vietnam Airlines!
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revesdevoyage-blog1 · 7 years ago
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30 juin-6 juillet - Le Cambodge Après une longue journée d’avion, d’escale et de reprise d’avion (ponctuée tout de même par une fin de vol où le steward a pris sa guitare pour nous fredonner des chansons), je suis arrivée au Cambodge en fin d’après-midi. J’ai retrouvé la frénésie de la circulation asiatique qui me faisait davantage penser à celle de l’Inde ou du Népal : les Klaxons, la pollution et l’absence d’un code de la route. Petite pensée pour Camille qui aurait sûrement souris, tout comme moi, en retrouvant un spectacle aussi familier. Après ce qu’il m’a semblé être un trajet interminable, je me tenais face à une petite supérette qu’il fallait que je traverse pour rejoindre les marches de l’hôtel dans lequel se trouvait Fanny et Emilie. Les retrouvailles se sont passées dans la joie et la bonne humeur, ainsi qu’une légère somnolence dû au fameux jet-lag! C’est avec entrain que nous sommes parties à la découverte de Phnom Pen afin de fêter ce début de voyage prometteur! Ho combien de choses avions-nous à nous raconter! Le lendemain matin, nous nous sommes levées avec peine, mais l’appel de la découverte de la ville a été plus forte que celui du lit! En ce qui me concerne, j’ai entamé ma journée (il était midi) en mangeant le fameux Beef Lok Lak : c’était incroyablement délicieux! J’exagère peut-être un peu, mais cela faisait depuis tellement longtemps que je n’avais pas mangé une viande aussi tendre, sans parler de la sauce qui était à tomber! Rien que de vous en parler, j’en salive! C’est donc l’estomac rempli que nous avons traversé la route pour visiter le musée national : il nous tardait d’en savoir un peu plus sur la culture du Cambodge et les Khmers. Notre imaginaire occidental a fait que nous nous attendions à trouver un magnifique musée dont l’organisation nous aurait permises de pouvoir clairement déambuler à travers les sculptures et leurs explications. A l’inverse, nous sommes arrivées dans un hall qui ressemblait davantage à une réserve de musée où étaient entreposés tout un tas d’objets dont il serait difficile d’en connaitre l’usage, et tout ça pour 10$. C’était un peu cher payé pour ce que c’était. La beauté du bâtiment muséal a quand même rattrapé (un poil) notre petite déception. Après cela, nous avons pris un tuk-tuk pour rejoindre un temple aux allures de jouet avec tous ses néons très kitsch, mais surtout ses couleurs qui se voulaient être proches de celles des temples thaïlandais, mais qui étaient plutôt enfantines. Nous avons ensuite déambulé à travers les petites rues de la capitale dont l’architecture était un patchwork des influences françaises, thaïlandaises et cambodgiennes. Enfin, nous avons repris un tuktuk pour aller voir les singes, au grand bonheur de Fanny. Puis, j’ai terminé ma journée en mangeant des gnocchi faits maison au gorgonzola! Un petit plaisir qui m’a fait revenir à la maison en une demi-seconde! 
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revesdevoyage-blog1 · 7 years ago
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23-25 juin 2017 - Lovina
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Nous sommes partis pour notre destination finale de la journée : Lovina. Je vous avoue que j’étais très impatiente de retrouver ce lieu qui nous avait marquées avec Cynthia. En effet, il y a trois ans, nous avions eu la chance de pouvoir nous lier d’amitié avec quelques locaux de Lovina : cela avait commencé avec Augus, un employé de l’hôtel dans lequel nous restions. D’une grande gentillesse, il nous avait vivement conseillé le restaurant de son ami Ketut qui était effectivement le moins cher de la petite bourgade, mais surtout le meilleur. Là, nous avions fait un tintamarre pas possible en jouant aux cartes ce qui avait attiré l’attention d’Augus qui avait voulu apprendre le jeu de la bataille corse. Puis, il y a eu Eddie, Nemo, Ketut, et d’autres locaux qui s’étaient joint à nous et avec qui nous avions festoyé. Les jours passant, nous avions fêté l’anniversaire d’Eddie à qui nous avions fait goûté le Toblerone, et nous avions également passé notre dernière soirée avec tous nos amis locaux sur la plage : en effet, ils nous avaient organisé une petite soirée d’au revoir où il s’agissait de chanter tout en écoutant Nemo jouer de la guitare. Bref, nous avions eu un grand plaisir à partager tous ces moments avec les locaux, dont la grande générosité nous remettait un peu en question sur la nôtre.
Alors que nous arrivions à Lovina, j’appréhendais un peu les retrouvailles : se rappeleraient-ils de moi…? Nous avions décidé de retourner à l’hôtel dans lequel nous étions il y a trois ans avec Cynthia. Je me suis aperçue d’un premier changement : le restaurant de Ketut n’existait plus ce qui m’a aussitôt attristée, car je me réjouissais déjà de pouvoir y amener Bastien, Saskia et Nico. Quoiqu’il en soit, quand la voiture s’est parquée devant le Padang Lovina hôtel j’ai tout de suite reconnu Augus qui venait nous accueillir. Je suis sortie du véhicule et ai dit : « Hi Augus », arrêt sur image de sa part jusqu’à ce qu’il se rende compte que c’était moi. J’étais vraiment contente de le retrouver et de voir que l’hôtel n’avait pas changé d’un iota, mis à part l’apparition d’une nouvelle petite maison qui faisait office de chambres. J’ai également revu Eddie qui avait accouru pour m’accueillir. On a tenté de rattraper le temps perdu en essayant de se raconter nos vies respectives, mais quand il y a tellement à raconter, finalement on ne se raconte jamais grand chose, juste les grandes lignes. Nous nous sommes quittés momentanément, le temps que je fasse la visite des lieux aux Deriaz et à Saskia qui ont beaucoup aimé Lovina. Nous avons assisté à un très beau couché de soleil à la fameuse Dolphin Statue, lieu de tous les rendez-vous pour cette si petite bourgade. D’ailleurs, après le repas, c’est à ce même endroit que nous avons retrouvé Eddie, Nemo et d’autres locaux très sympathiques. Nous avons passé une soirée tranquille avec eux. Une soirée aux airs de celle de nos au revoirs il y a trois ans en arrière : Nemo nous a chanté Let Her Go à la guitare comme il nous l’avait chantée à Cynthia et moi (ce qui nous avait valu une petite larme à l’oeil).
Le lendemain, j’ai voulu amener les Deriaz et Saskia aux cascades Aling-Aling : celles-ci ont la particularité d’être des toboggans naturels ainsi que de chouettes promontoires pour faire le grand plongeon! Autant vous dire que nous nous sommes amusés comme des petits fous! Quant au soir, nous avons retrouvé mes amis locaux pour faire la fête avec eux. Nous avons dansé dans un chouette petit bar où un groupe local tentait de mettre l’ambiance. Avec Saskia nous nous sommes faites le plaisir d’essayer d’attirer le maximum de personnes sur la piste de danse histoire d’encourager le groupe. Ses membres en étaient d’ailleurs très contents puisqu’ils nous ont permises de monter sur la scène pour jouer du tambourin avec eux. Bref! Lovina et la gentillesse de ses locaux ne m’ont pas déçue, au contraire j’ai retrouvé la même dynamique qu’il y a trois ans et qu’est-ce que j’en étais heureuse!
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revesdevoyage-blog1 · 7 years ago
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17-22 juin 2017 - Bali
Je suis navrée de vous avoir délaissés durant plus de 12 jours, mais en l’occurrence cela fait beaucoup à raconter et du coup à lire! Je profite donc de mon escale de 2h30 à Kuala Lumpur pour tenter de rattraper mon retard…

Le 17 juin, j’ai retrouvé les frères Deriaz et Saskia à Bali en Indonésie. Malgré l’heure tardive, nous sommes partis fêter nos retrouvailles en nous délectant de la fameuse bière locale : la Bintang. Le lendemain, souffrant de nos décalages horaires respectifs, nous nous sommes adonnés à une journée far niente sur la plage de Kuta et avons pris nos repères dans les petites rues de la ville. Ce n’est que le 19 que nous avons entamé nos visites, suivant principalement le planning que j’avais pu préalablement proposer à l’équipe. Pour ce faire, nous avons pris un chauffeur, car oui à 4 cela revient presque moins cher que de prendre des scooters (même si personnellement j’aurais préféré cette seconde alternative). Nous sommes partis pour la plage de Dreamland, endroit où j’étais allée 3ans plus tôt en compagnie de Cynthia et Ari. Ca m’a fait bizarre de retrouver ces lieux remplis de souvenirs, mais le passé appartient au passé. La plage était tout aussi féérique que la première fois que je l’avais foulée. En effet, elle n’est pas entièrement recouverte de touristes contrairement à d’autres plages d’Indonésie. Après ce sympathique bain de soleil, nous sommes partis pour la plage de Jimbaran longée par d’innombrables petits restaurants où l’on peut y déguster du poisson fraichement pêché : il ne manque plus qu’à choisir la bonne table. En ce qui nous concerne, nous nous sommes attablés au JBS où nous avons choisi de manger du mérou (un poisson à la chaire particulièrement tendre), un vivaneau ainsi que des gambas. Tout a été  soigneusement grillé et assaisonné pour notre grand plaisir! Nous n’avions plus qu’à enterrer nos pieds sous le sable et à déguster ce festin marin. Jimbaran est d’ailleurs un endroit que je vous recommande vivement si tout d’un coup vous vous retrouviez à Bali, car qu’est-ce qu’on y mange bien! Une fois nos estomacs remplis, nous sommes partis pour une énième plage puis pour le temple d’Ula Watu. Celui-ci était bondé de visiteurs mais également de singes qui s’amusaient à voler tout ce qui pouvait passer sous leurs mains : des iphones, des lunettes, des chapeaux, etc. Nous, nous avons profité de voir le Soleil se coucher sur le temple qui se trouvait aux abords d’une falaise donnant sur la mer. Magnifique!
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revesdevoyage-blog1 · 8 years ago
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26 juin 2017 En attendant les aventures indonésiennes, voici quelques photos pour vous mettre l’eau à la bouche!
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revesdevoyage-blog1 · 8 years ago
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13-16 juin 2017
La fin de mon séjour est arrivée plus bien rapidement que ce que je pensais. Oui, le temps défile parfois à une de ces allures…Je comptais faire un dernier trek dans les environs du mont Taranaki  (dans l’île du Nord) avant de partir, mais ma chance en terme de météo n’était déjà plus avec moi…En effet, le jour où j’avais prévu de faire le Lake Dive Trail, le mont Taranaki était enveloppé d’une grosse couche de nuages gris qui ne me permettait même pas de le voir. A cela, s’ajoutait un vent de 37km/h : parfait pour une sortie en bateau, moins pour une sortie à petons. Je me suis donc rétractée sur la ville de New Plymouth où j’ai visité son musée. J’ai également fait un rapide passage par la petite ville de Piopio où l’on m’avait recommandé de manger une superbe glace aux fruits rouges. Malheureusement, je n’en ai pas trouvé, au lieu de ça j’ai pu déguster un superbe cheesecake au fruit de la passion!
Puis, ce fut le retour à Auckland et ceci en passant à nouveau à travers ces collines aux arrondis parfaits et au vert étincelant. Oui, il fallait tout de même que je m’imprègne une dernière fois des magnifiques paysages que la Nouvelle-Zélande avait pu m’offrir!
Aujourd’hui, 16 juin, j’ai profité de ma journée pour retourner dans le quartier de Ponsonby que j’avais beaucoup aimé. Je suis aussi allée au Musée d’Auckland qui expose toute l’histoire de la Nouvelle-Zélande. C’est d’ailleurs probablement le musée le plus complet en terme d’historicité que j’ai pu visiter jusqu’à maintenant. Puis, j’ai eu le plaisir de retrouver Dylan, un de mes amis Irlandais que j’avais pu rencontrer à Koh Tao en Thailande! J’étais vraiment contente de côtoyer un visage familier, surtout après avoir passé un voyage en Nouvelle-Zélande majoritairement seule. Dylan m’a amenée dans un endroit très chouette où nous avons pu retrouver nos âmes d’enfants en jouant à des jeux de société gratuitement et tout ceci en se racontant nos aventures mutuelles. Oui, cela faisait déjà depuis un mois et demi, deux mois, que l’on ne s’était pas vu. Puis, je l’ai accompagné à l’Irish Pub dans lequel il travaille actuellement. En effet, quoi de mieux que de boire une bière irlandaise, dans un pub irlandais, servie par un Irlandais?! Et ceci tout en assistant à un match de rugby des All Blacks qui ont démontré leur imposante présence à travers leur fameux Hakka (danse des guerriers). Je ne pouvais donc pas mieux finir mon séjour en Nouvelle-Zélande, même si j’aurais adoré qu’il dure plus longtemps. En tout cas, c’est sûr : je reviendrai! En attendant, je me tourne vers ma prochaine destination : Bali, où j’aurais l’occasion de retrouver des amis de Genève, mais également des locaux dont j’avais pu faire la rencontre il y a de cela trois ans. A bientôt pays des Kiwis et des Maoris!
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revesdevoyage-blog1 · 8 years ago
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7-13 juin 2017
La dernière fois, je vous avais parlé de mésaventures…hé bien je vais vous les raconter pour qu’il ne vous arrive pas la même chose. Après, on dit toujours qu’on apprend de nos erreurs, donc chaque expérience est bonne à prendre, qu’elle soit bonne ou mauvaise!
Donc, le 7 juin, il était question de partir de Queenstown pour Milford Sound, un fjord très, très, très touristique! De mon petit hôtel qui avait davantage des airs de « dormir chez l’habitant », mais transporté en Chine, car les propriétaires des lieux étaient Chinois tout comme leurs clients - en l’occurrence, je ne déteignais pas trop avec ma face de jaune, on devait presque avoir l’air d’être une grande famille d’expatriés asiatiques - hé bien je mettais, d’après internet, 3h40 pour rejoindre Milford Sound. J’avais au préalable réservé un tour en bateau pour pouvoir mieux profiter du fjord, et le départ de ce fameux tour était à 12h55. J’avais donc tout bien calculé la veille : il fallait que je parte à 8h15, ou 8h30 au plus tard afin d’avoir une marge pour m’arrêter au cas où je voulais prendre des photos des paysages que je traversais, ou que je me perdais. Je me suis donc réveill��e relativement tôt. Ca n’avait pas l’air d’être le cas de mes hôtes avec qui je devais faire le check-out afin qu’ils me rendent mes 100$ de deposit. Je peux vous dire qu’à 8h15, je tapais un peu du pied! Heureusement qu’ils avaient un chien qu’ils devaient obligatoirement promener, sinon je crois que j’aurais dû attendre plus longtemps et voir les minutes s’égrener dangereusement…Durant mon attente, un des clients chinois (ha oui, je ne rigolais pas quand je disais que je me trouvais dans une communauté de Chinois) m’a demandé où j’allais. Je lui ai répondu Milford Sound et il m’a dit qu’il y avait 5h de route…Hé ben si c’était le cas, je pouvais dire adieu à ma croisière que j’avais prépayée. J’étais donc un peu stressée quand je suis enfin partie à 8h25 (ouf! toujours dans les temps)…Malgré tout, j’ai préféré faire confiance à internet en connaissant la réputation des Chinois/Japonais à prendre tout et n’importe quoi en photo et donc à s’arrêter toutes les 30 secondes! J’ai eu en effet raison de faire confiance à la technologie, car je suis arrivée à 12h10 à Milford Sound. Désormais, il s’agissait de régler un autre problème : le ticket de la croisière que je n’avais pas, car je n’avais rien imprimé…Oui…dans ma hâte, je n’avais pas demandé à mes amis Chinois s’ils pouvaient me rendre ce service. Mais comme je l’ai déjà dit, mon nouveau credo est le suivant : il y a toujours solution à tout! Oui, ça peut éventuellement éviter les ulcères, car souvent on a tendance à dramatiser dès qu’il y a le moindre pet de travers! Je me suis donc rendue au centre d’information qui m’a aussitôt dit qu’il n’était pas nécessaire d’avoir de preuve de payement, il fallait uniquement dire mon nom au guichet pour recevoir mon ticket! Pfiou! C’est ce qui s’appelle un souci de réglé en un rien de temps! J’ai donc profité de ma petite croisière dans le froid glacial de l’hiver! Les paysages étaient très beaux, mais je n’ai pas trouvé que c’étaient les mieux du pays! Peut-être que je commence à devenir difficile à force de voir des merveilles… Quoiqu’il en soit, c’était agréable d’être sur le pont du bateau, avec le soleil et le vent marin! J’ai également été très contente de pouvoir voir des phoques, ça changeait des moutons et des vaches qui remplissent les campagnes new-zélandaises! Je suis finalement revenue à bon port où je devais m’occuper d’un autre petit soucis qui vient principalement du fait que je suis tête en l’air…Je ne me rappelais plus du nom de l’hôtel dans lequel j’allais dormir le soir…et naïve comme j’étais, je pensais que dans un endroit aussi touristique que celui-ci j’allais pouvoir avoir accès à la wifi et donc vérifier sur mon téléphone l’adresse de mon logement…Hé bien nada! Il n’y avait pas de connexion à Milford Sound! C’est là qu’on voit à quel point on est démuni sans notre natel, ce qui est assez pathétique je dois dire…Du coup, je me suis rapprochée d’un des nombreux guichets du port pour savoir si un employer pouvait bien m’aider…il s’est avéré qu’un jeune écossais de mon âge s’est révélé être mon sauveur concernant cette situation! D’une gentillesse extrême, il m’a laissé faire mes recherches internet sur son ordinateur de travail. J’ai donc été sur ma boite mail où j’avais la confirmation de ma réservation. Etrange, j’avais justement reçu un email de mon hôtel…j’ai ouvert son contenu et que vois-je : le payement de ma carte de crédit avait été refusé ce qui fait que ma réservation n’était pas validée…Je tombais des nues…Devant mon désarroi, mon ami l’Ecossais a aussitôt pris le téléphone pour appeler ce qui fut mon éventuel chez moi pour la nuit…alors que ça sonnait, il m’a dit qu’en dernier recours il pouvait toujours m’accueillir chez lui au cas où. En l’occurrence, ce ne fut pas nécessaire, car ma chambre m’était toujours attribuée, il ne me suffisait plus que de payer en cash! J’ai donc quitté mon sauveur pour rejoindre ma voiture. Alors que je me posais des questions quant aux raisons pour lesquelles le payement par carte n’avait pas fonctionné, j’ai jeté un coup d’oeil sur le niveau d’essence qu’il me restait : plus qu’un quart! Pour être sûre d’arriver à destination, il valait mieux que je trouve une station service! Il est bien beau de croire au père Noël ou bien de croire qu’il peut y avoir des pompes à essence à Milford Sound! Hé ben, de nouveau naïve que j’étais, j’ai eu ce petit espoir…En même temps, il me semblait logique d’espérer voir une pompe à essence dans un endroit qui n’est desservi que par des centaines de cars et de voitures tous les jours, mais qui est surtout séparé par 150km de la prochaine ville (Te Anau)! Hé bien, je n’ai rien trouvé de tel…J’ai donc roulé sur ces routes de montagnes qui font consommer davantage de carburant en fixant l’aiguille à essence qui chutait dangereusement…
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revesdevoyage-blog1 · 8 years ago
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Le début du périple dans l’île du Sud (1-7 juin 2017)
(...) J’ai quitté mon cher Franz pour la reine des villes : Queenstown! Moi qui avais cru voir un de mes plus beaux paysages lors de ce trek de la mort, je peux vous dire qu’à côté de ce que j’ai vu par la suite, ce n’était qu’un échauffement…Comment est-il possible de se concentrer sur la route quand on côtoie des beautés naturelles pareilles! Là, surgissant des eaux miroitantes du lac que je survolais, des colosses montagneux, dont la grandeur imposait le respect, mais surtout l’admiration! Laissés à l’état brut, sans aucun signe de vie à part celui de ma petite voiture, ils étaient tout simplement époustouflants! D’ailleurs ce paysage entoure toute la région de Queenstown. Je suis donc vraiment allée de merveilles en merveilles (sans exagérer)! Je ne sais pas si vous avez déjà eu l’occasion de voir Le Château dans le Ciel de Miyazaki? Hé bien, dans cet animé, il est question d’une île flottante dans le ciel. J’avais l’impression d’y être : être en apesanteur entre ciel et terre, emportée dans une féérie difficilement descriptible et qui a probablement l’air d’être bien naïve ainsi écrite. Mais c’est ce que j’ai ressenti : je n’étais plus de ce monde, j’étais ailleurs…J’avais envie de me fondre dans le paysage, en faire partie. Un paysage changeant par les nuages caressant ces géants immobiles et la lumière projetant un peu plus de magie au tout. En Nouvelle-Zélande, tout a l’air tellement plus tout!!! Je m’explique! L’herbe a l’air tellement plus verte, le ciel tellement plus bleu, la nature tellement plus naturelle, et les montagnes dans toute leur classe et leur narcissisme aiment mettre en avant leur beauté dans l’eau miroitante des lacs tous aussi majestueux.
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revesdevoyage-blog1 · 8 years ago
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L’Alpine Crossing, 30 mai 2017
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J’ai quitté Rotorua pour me tourner vers mon prochain challenge : l’alpine crossing, soit un trek de 19km que les gens font en général en 7-9 heures.
J’ai fait la sympathique rencontre de Coline et Laura avec qui je me suis lancée dans cette aventure.
La météo était juste parfaite : grand soleil, avec quelques nuages quand même et beau ciel bleu. Une fois la première montée franchie, nous sommes arrivées sur un plateau ressemblant aux steppes de Mongolie (ou du moins, l’idée que je m’en fais). Il y avait de la neige qui venait rythmer les couleurs grises, noires, parfois rouges, ou orangées du paysage dans lequel nous nous étions plongées. Puis, nous avons vite dû affronter la seconde montée du trek, tout ceci dans la bonne humeur de notre petit trio! Nous alternions notre marche par plusieurs pauses photos, parce que quand même, il fallait immortaliser ce moment. Nous avons atteint le plus haut point de notre trek : 1886m, en sachant que nous avions commencé à une altitude de 1100m. Cela faisait déjà un peu plus de 4 heures que nous marchions, du coup une pause s’imposait! C’est en ayant la vue sur le petit lac Emerald que nous avons pris notre picnic littéralement la tête dans les nuages. Oui, effectivement, le ciel avait commencé à se couvrir, ne nous donnant la possibilité de ne voir qu’à 10m devant nous. Du coup, l’atmosphère s’est un peu rafraichie (aglagla)! C’était dommage que le temps se gâte…mais bon, nous avions eu de la chance jusque là : nous pouvions nous estimer heureuses! Alors que nous reprenions la marche, le Soleil a gentiment refait son apparition! Décidément, c’était notre jour! C’est donc sous un ciel presque limpide que nous avons rejoint le Blue Lake. Etant donné que c’est un lac de montagnes, sa surface est quasiment entièrement protégée par le vent, ce qui fait que les paysages alentours et les nuages s’y reflètent. Ca donnait une impression de sérénité qu’on avait envie d’apprécier plus longtemps que le temps que nous y sommes restées. En effet, nous ne pouvions pas trop traîner, car on nous avait conseillé d’être au plus tard à 17h au parking d’arrivée. Sinon, nous prenions le risque de faire partie du décor en nous transformant en stalagmites. Nous avons donc entamé la descente : il nous restait 10km et des poussières à faire. Cette fameuse descente se faisait sur un flan de montagne qui nous permettait de voir tout le chemin qu’il nous restait à faire mais surtout de voir notre point d’arrivée. Comme ça dit, ça a l’air chouette, mais en réalité, c’était probablement le pire moment du trek (en tout cas pour moi).
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revesdevoyage-blog1 · 8 years ago
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Malaisie : 3-21 mai (...)
Je me suis envolée de Phuket le 3 mai, pour me retrouver à Kuala Lumpur aux côtés de ma mère le même jour. Ca m’a fait tout bizarre ; avec la présence de ma maman j’avais l’impression qu’un peu de la maison était venue à moi d’autant plus que je me retrouvais dans une ville particulièrement moderne aux allures de chez nous…enfin, pas tout à fait quand même, puisque nous étions entourées d’immenses buildings bien plus design que ceux que nous pourrions retrouver en Suisse.
Avec ma mère, nous avons fêté nos retrouvailles en allant manger aux Street Stalls de la rue Jalan Alor. Y grouillait toute une cascade d’odeurs, de couleurs, de gens, de bruits! Superbe ambiance! On salivait à l’avance! Comment se décider parmi tous ces stands aux saveurs multiples? Il ne nous manquait plus qu’à sélectionner au hasard. C’est en commençant le repas que j’ai remarqué à quel point je m’étais décontractée niveau nourriture. En effet, ma mère faisait attention de ne pas manger de crudités ou encore de boire avec des glaçons. Précautions que j’ai oublié ou que j’ai préféré mettre de côté au fur et à mesure que mon voyage se poursuivait - j’en avais marre de me restreindre…Puis, à la fin de cette jolie journée de retrouvailles, je me suis régalée avec un bon bout de gruyère que ma mère m’avait gentiment amené! Mmmm! Du bon et vrai fromage! C’est aussi ça les bons côtés du voyage : on se rend compte à quel point certains détails, auxquels on ne porte pas plus d’attention en général, peuvent nous manquer…
Le lendemain, nous sommes parties à la découverte de la capitale malaisienne en commençant par le quartier de China Town (décidément, ils se sont vraiment implantés partout ces Chinois). Nous avons entamé notre visite avec la réservation de notre séjour dans le parc national de Taman Negara, lieu où se trouve la jungle la plus vieille au monde! Puis, nous avons déambulé à travers les étales de faux sacs Gucci, aux faux t-shirts Nike, jusqu’aux souvenirs kitsch! J’aime bien ces grands marchés : ça respire la vie! Puis, nous nous sommes baladées ça et là, avant d’aller se réfugier de la chaleur (qui commençait à être pénible) dans un grand centre commercial. Là, nous nous sommes laissées aller au shopping…
Le 5 mai…jour doublement spécial pour moi puisque cette date marquait le 100e jour de mon voyage, mais également la 25e année de ma vie. Il fallait donc dignement fêter cela en allant dans un très bon restaurant français pour l’occasion! Pourquoi français? Parce qu’après 100 jours à manger du curry, des nouilles et du riz, j’avais envie de retrouver des mets un peu plus familiers! Et qu’est-ce que c’était bon! Cerise sur le gâteau, ma mère m’avait amené de jolies attentions de ma famille : des petits cadeaux et de jolies cartes d’anniversaire! De quoi réchauffer le coeur un bon moment! (...)
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revesdevoyage-blog1 · 8 years ago
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Les derniers jours en Thailande
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Le 25 avril, mon voyage jusqu’à Khao Sok National Park (lieu de rendez-vous avec les Irlandais) a débuté avec son réveil matinal : 5h45. J’ai changé à six reprises de véhicules : deux bateaux, deux bus, deux taxis…Qu’est-ce qu’il ne faut pas faire pour aller à ce fameux parc! En plus, cerise sur le gâteau, je me suis faite accueillir par la pluie! J’étais la première arrivée à l’hostel réservé par Dylan. Il est arrivé une petite heure plus tard accompagné d’Alan et Viktoria, une amie Irlandaise très sympa! C’est ensemble que nous sommes partis faire un tour au monkey temple. Puis, en fin de journée, Dylan et Viktoria sont allés se faire masser. Pendant ce temps, avec Alan, nous avons répertorié les éventuels animaux, rampants, insectes et autres que nous étions susceptibles de voir. Parmi eux, nous n’étions pas très impatients de croiser le chemin : des cobras, des tarentules, et des sangsues (ces dernières m’ayant grandement préoccupée durant les derniers jours)! Alan a demandé au réceptionniste de notre hôtel ce que nous devrions faire au cas où nous nous retrouverions face à un cobra : « Don’t worry! No problem! They are not in the jungle! », « Aw great! But, where are they, then? », « In the garden » (dit avec un grand sourire). Pardon? Tu as bien dit dans les jardins? Par exemple, dans le jardin qui se trouve juste là à côté? « Yes, yes! But don’t worry, not too many »! Mais…c’est la saison des amours… « Ah…so many, many! ». Nous avons éclaté de rire avec Alan! Car la manière dont tout ceci avait été dit, avait été tellement légère que c’en était presque comique! Malgré tous ces dangers, tout le petit groupe que nous étions, nous sommes endormis sur nos deux oreilles pour être en forme pour le lendemain matin!
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revesdevoyage-blog1 · 8 years ago
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A très vite! (13.05.17)
Une pause plage "s'impausait" notamment car je me suis retrouvée en compagnie de ma mère depuis déjà une semaine! Mais ne pensez pas que j'abandonne la rédaction du blog, car j'ai encore plein d'aventures à raconter, des passées et des futures! Je peux déjà vous donner un avant-goût de celles à venir : le 21 mai, je m'éloignerai de la culture asiatique pour me rapprocher de celle des Maoris! C'est officiel!!!
En attendant, je vous laisse guetter le blog, car ces prochains jours, il y aura très certainement de la lecture ainsi que de nouvelles photos!
Je vous dis donc à très vite en vous remerciant de continuer à me suivre!
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