Tumgik
recueildunevie · 6 years
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J'aurais aimé te dire tout ce que je pense depuis plusieurs mois. Voir ces mots tant redoutés franchir mes lèvres et ne plus rester au stade de pensées abstraites et inutiles et envoutantes au fond de moi. Ton silence qui me coute et ces doutes qui m'assaillent. Ce désespoir mordant le froid. L'espoir dans mes maux. Cette sensation d'être vide, emplie par le néant. Ne jamais voir le jour. Mais te voir transpercer la nuit. Je doute beaucoup, énormément. Je doute de tout ça. J'ai pas voulu tout ça. Cette souffrance. Tu m'y a presque forcé malgré toi. Avais-je déjà aimé auparavant? J'en doute. Je ne sais pas. Je ne sais plus rien. Je sais seulement que tu hantes et mes jours et mes nuits. Les yeux fermés, les oreilles bouchées tu es encore là. Tu m'obsède tu me poursuis tu ne me lâches jamais. Tu es mon bourreau. L'écume de mes jours, les marées de mes yeux, les billes de mon regard, la lueur d'espoir, la seule qui reste encore accrochée à la vie. Ça pourrait marcher tu sais, nous. Ça le peut toujours. Harmonie, extase, complicité. Ce serait les traitres mots de cette étrange aventure. Soigner les maux, panser les plaies. Repeindre nos vies avec un peu de couleurs. Devenir Nous. Tu n'en a juste pas encore conscience. Quand tu sera prêt, je viendrai te voir et je te dirai tout. Quand tu sera prêt. Quand ton esprit sera libre de toute folie et de tout désespoir. Ce sera douloureux et je mettrai mon bonheur entre tes mains. Parfois pourtant j'ai peur de ne jamais y parvenir. Parfois le désespoir m'habite moi aussi. Je ne suis pas Éternelle. Je suis fragile. Et je m'accroche inutilement comme toi. A quelques choses futiles, une étoile dans le ciel, une bougie dans le vent, qui refuse de s'éteindre. Cette bougie c'est tout l'amour que je te porte. Toi avec chacune de tes qualités, chacun de tes défauts. Seulement Toi.
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recueildunevie · 6 years
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J'aime bien quand tu souries, quand tu racontes des bêtises et que jusque tard dans la nuit on refait le monde avec nos couleurs, tout de bleu de gris. J'aime bien quand tu parles, quand t'éclaires un peu les ténèbres de ton rire et de tes soupirs. J'aime bien cette attraction au fond de moi, ce petit quelque chose qui monte, cette ficelle qui vole haut dans le ciel et allume mes nuits, ce cerf-volant de notre amour naissant. J'aime bien quand tu brilles dans mon cœur quand tu fais tout tourner autour de moi. J'aime bien cette attraction qui me ramène toujours à toi, quand je m'endors en pensant à toi et cette Terre inconnue que l'on construit lentement. J'aime bien penser ton rire et les traits de ton visage, tes jolis yeux qui brillent peut-être quand je t'écris. J'aime bien quand tu sembles gênée, toute petite et fragile, quelque fois illuminée. J'aime bien cette folie douce qui s'empare parfois de moi, ce frémissement comme une feuille qui s'envole à la fin de l'été lorsque t'es là avec moi comme un rêve, lorsqu'on lie nos cœurs par la pensée. J'aime bien ces étoiles dans mes yeux et cet espoir qui me dit qu'on y arrivera pour cette fois. J'aime bien ton image qui flotte au dessus de moi, cette sensation de planer dans un drôle de brouillard et cette petite voix qui me chante de t'aimer comme ça. J'aime bien me sentir aller vers toi sans pouvoir m'arrêter, sombrer lentement dans cet idéal, flotter à la frontière du réel et penser à toi. J'aime bien cette alchimie, le hasard de notre rencontre et tout ce qui fait que tu es Toi. Tu vois bien ma belle que je t'aime bien comme ça, comme t'es et comme t'es pas. Tu vois bien que nous deux ça peut marcher et qu'il faut pas qu'on s'arrête là. Tu vois bien que j'aime pas quand tu parles pas et quand tu pleures tout bas, quand je sais que tu vas pas bien et que je peux rien faire pour toi. Tu vois bien que j'adore ce nuage qui tourne autour de moi, ce nuage c'est toi, t'es un flou t'es un tout, t'es un rayon de soleil t'es ma lumière dans la nuit, ma lanterne qui brille loin là-haut et fort, si fort... Tu vois bien que je t'aime bien... Et surement bien plus que ça.
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recueildunevie · 6 years
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Nos larmes ont un petit gout d'infini. Mes yeux cernés par ces nuits d'insomnies t'appellent ; Ils cherchent toi et les océans.
Notre histoire n'en est qu'à l'aube, lorsque la rosée humide illumine la campagne. Le jour se lève à peine sur nous, le meilleur reste à venir tu le sais. Combien de collines brillantes pour te rejoindre, mon amour? Nous sommes si proches et si loin, comment est-ce possible? Pourtant nos pleurs se cherchent, se frôlent, s'enlacent. Il est des mots durs à prononcer car leur saveur est trop douce, des réalités trop peu admissibles car trop lointaines. Faut-il que nous soyons sans cesse en quête de sens? Nous n'avons pas de sens, et alors. Nous marcherons ensemble, ensemble. Together. Je n'ai pas peur de la route, même sans destination. Qu'importe où on va, où mène ce bateau dans lequel nous avons embarqué presque malgré nous. Qu'importe; Tes mots sentent le ciel et font battre mon cœur. Je touche du doigt l'Horizon avec toi, avec toi rien n'est impossible, tout semble réalisable. J'irai décrocher les astres et le soleil, j'irai au fond des océans chercher les plus beaux coquillages, j'irai en haut des buildings enlacer les nuages, je ferai danser ton cœur le plus beau des Tangos, je laverai la Seine pour que tu puisses y nager, je rassemblerai les étoiles dans un vase en cristal, je rendrai chaque grain de sable or, j'écrirai des textes aussi beaux que ceux d'un Baudelaire ou d'un Rimbaud, j'allumerai des lanternes d'espoir dans tous les regards qui n'en ont plus, je parcourrai la Terre entière, puis je reviendrai à la campagne illuminée par la fraicheur du jour levant pour prendre la bonne route et te rejoindre, mon ailleurs. Je marcherai solitaire pendant des siècles s'il le faut: tous les chemins me mèneront à toi ; Je plongerai en toi comme on plonge dans l'infini de l'océan, comme on s'y noie. Nous lierons nos mains et courrons vers le ciel, nous tournerons comme des folles à s'en faire tourner la tête, nous crierons à la nuit notre nirvana et nous cacherons dans les draps pour que le monde n'entende pas. Nous serons infinies juste pour un moment, dans tes bras. Ton rire brûlera ma chair, et le jour montera. Notre bonheur fera trembler l'enfer de mon cœur, tu verras. Tes mains sur mon corps créeront des abîmes de feu sur ma peau et je hurlerai "encore" dans la nuit. Nous serons autre et nous même, nous serons violentes et sensuelles, déchainées, démentes, possédées, paranormales, abimées mais tranquilles. J'ai tant pensé cette rencontre enflammée. J'ai tant pensé à toi, à chaque heure du jour. Je n'ai plus peur de nous. Nous verrons. Nous tomberons ensemble, ensemble. Together. Nous volerons ensemble, ensemble. Together.
Je prends la route bientôt Amour. Bientôt te rejoindre, créer du beau avec toi. Je t'aime le matin à l'aube, quand tout brille et scintille. Je t'aime à midi, quand le jour est à son zénith, ce zénith que j'aurais dû faire avec toi. Je t'aime l'après-midi quand la vie s'agite autour de toi. Je t'aime  à dix-sept heure autour d'un café sur une terrasse ensoleillée. Je t'aime le soir quand le jour décline, que le soleil se range et que je brille pour toi. Je t'aime la nuit quand tu hurles à la plaine sous le ciel infini, nocturne. On fait la paire aux frontière du réel, le Hasard nous a dégoté une place dans sa destinée. Je m'incline. Tu es tellement sensuelle et moi, tellement je t'aime...
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recueildunevie · 6 years
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Il fallait que j'écrive immédiatement. Pour le décrire le plus fidèlement. Ce sentiment qui m'habite actuellement. Parce qu'après j'allais l'oublier, le décrire faussé. Après. Dans le futur. A propos du passé. Non. Il me faut écrire au présent, une dernière fois.
Bref retour en arrière. Lorsque maman m'a regardé et m'a dit "Que se passe-t-il? On dirait qu'il est arrivé un grand malheur...", je me suis rendu compte qu'il me fallait être forte, très forte. Porter le masque. Sinon, j'étais morte. Je ne me relèverais pas. J'ai titubé, appuyé une main sur le mur. J'ai serré l'autre si fort que mes ongles se sont imprégnés dans ma paume. J'ai fermé les yeux une fraction de seconde, le temps de me souvenir du gout du bonheur. Au lieu de ça, le gout du sang. J'ai serré les dents trop fort. Puis, mon plus beau sourire a éclairé mon visage. Puis un immense éclat de rire. J'ai mimé le bonheur à la perfection.
Instant présent. Hallucinations. Amertume. Néant. Chaos. Je suis une bombe a retardement. Je vais exploser. Je sens les minutes s'égrener. Je ne fais pas comme les autres. Je n'écris pas comme les autres. Je ne ressens pas comme les autres. Je n'aime pas comme les autres. Je suis une bombe à retardement. Je regarde le plafond. J'y remarque des milliers de petits grains que je n'avais jamais vus. Mes lèvres s'entrouvrent. Je cris dans ma tête. L'enfer. La tempête.  Le ravage. Profond l'abîme. On dirait qu'il n'y a pas de fond. Ni de plafond. Les étoiles. La lune brille si fort. Presque pleine. Tout est silence. Tout est pourtant si bruyant. Tellement de bruit. Le ravage. Le carnage. L'infini devient cassable, fissible. Radioactif. Indescriptible. Mon cœur se soulève, se renverse. Mon cerveau cherche une issue. Il hait, il espère, il refuse, il tourne au ralenti et si vite. Il envoi des signaux étranges n'importe où dans mon corps. Mes mains tremblent. Mes yeux gonflent. Mes dents claquent. Je saigne. Mes doigts rampent vers l'engin. Je relis pour la 15986ème fois ce message. Si beau. Ce gout de sel insupportable inonde mes joues. Je sais que je suis en vie. Je sais que je plane encore sur un je t'aime. Différemment.
Et là. Les mots m'habitent. Me hantent. Encore. Ils ne me laissent jamais en paix. Ils entretiennent la douleur. Les braises incandescentes. Il ne me laissent pas savourer ma défaite. Il faut encore faire du beau avec ce chaos. Je les hais. Il m'enchainent. Je ne suis pas libre d'être triste et que ce soit laid. Il faut que j'écrive, encore. Les mots, les maux. Vision trouble. Gout de sel et de sang. Et les mots encore.
Je me souviens le son d'une voix terriblement sensuelle. Je me souviens des mots, des mots sincères. Je me souviens des rires et des cookies Granolas. Je me souviens de cette lettre que je ne recevrai jamais. Je me souviens de ce week-end que je préparais. Je me souviens de ce "together" qui nous allait si bien. Je me souviens au présent de ces choses qui ne sont plus que passé.
Je respire. Douleur indescriptible. Tsunami. Explosion. Le compte à rebours... C'est là. La bombe. Le mal atteint son apogée. Je me rend compte que je suis seule. Que ce n'était pas pour rire. Que l'utopie prend fin, que les nuages s'assombrissent. Je reprend mon sac à dos et m’en vais; sans un mot. J'obéis. Juste parce que c'est beau. Rajouter encore un peu à la douleur.
Nous aurions pu prendre le mur à deux. Nous le prenons chacun de notre côté. Ça c’est sur. Ainsi soit il. Je ne ressens plus. Il est si haut. Tu es si haut. Si loin. Gone. Si noir. Je vais si vite. 350kilomètres/heure. Vitesse de pointe. A tel point que je ne sens plus le vent gifler mon visage. Je pourrais supplier. C'est inutile. Trop tard. Chut. Chute. Néant. Chaos. Contradictions. Incompréhension. Ravage. Rivage. Clivage. Carnage.
Moi aussi, je termine sur un je T'aime.
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recueildunevie · 6 years
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Me voilà une fois de plus en train d'attendre. Attendre, comme un dernier souffle, comme au dernier jour, comme le dernier coucher du soleil, la dernière clope, le dernier baiser, le dernier mot, le dernier soupir. Je ne veux pas de toi, et pourtant, je t'attends. C'est étrange, n'est-ce pas? Je t'imagines juste et cela me fait déjà frissonner. Tu joues de moi ou tu m'oublies, je ne sais pas. Sais-tu tenir une promesse? Aussi faible soit-elle pour toi. Mesures son importance à mes yeux. Mais tu ne peux pas savoir. Tu ne sais jamais rien. Tu ne sais pas si tu l'aimes. Tu ne sais pas si je t'aime. Je ne le sais pas non plus. Tu ne sais pas ce qu'est l'infini. Tu ne sais pas répondre à mes questions. Pourtant, tu es extraordinaire. Et tu as ce pouvoir de me faire t'attendre toujours. Pas depuis le premier instant, non, seulement depuis quelques jours. C'est peut-être, surement, éphémère. Mais moi, j'attends que tu viennes, que tu m'écrives, que tu me cries ce que tu as à dire. Dis le moi. J'ignore ce que c'est mais crache-le-moi à la figure. Nous irons nous éteindre tous les deux ensuite. Je ne sais pas. Moi non plus, je ne sais pas. Je ne sais rien, tout comme toi. Que suis-je pour toi? La question ne s'est jamais autant posée qu'à ce jour. Mon cœur bat trop fort, je ne veux pas. Mais il bat, tu comprends. Peut-être que dans un mois ce sera pour un autre qu'il battra, mais ce soir, c'est, comme tu le dis si bien, maintenant, et demain n'existera que demain. Demain n'est qu'une forme abstraite et demain, aujourd'hui ne sera plus qu'une forme abstraite. Y'a plus rien à foutre ici, sans toi. Je m'ennuie. Je ne trouve plus rien à écrire de bien. Même ça, ça ne ressemble à rien. Tu me voles mon inspiration. C'est léger une plume. Ça s'envole si facilement, dans le souffle azulène de la mort. J'aime ce mot. Azulène. Sais-tu ce que c'est? C'est un truc qui sent bon. Qui a une belle couleur bleue. Le principe actif de la camomille, apparemment. Mais le sens au fond, n'a pas beaucoup d'importance. C'est la prononciation. Poétique, frivole, légère, empreinte de poésie. De cette plume qui m'échappe, que je ne retiens pas à l'abri des courants d'air. C'est toi qui l'entraine à sa chute, et moi avec. Je m'éteins à cause de toi. Sans toi, c'est tout de suite moins drôle. Viens.
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recueildunevie · 6 years
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Allez viens ce soir on va tout éteindre. Chaque lanterne d'espoir qui brille encore à l'Horizon de tes yeux. Sur ce lac gelé peuplé d'oublis flottant à la frontière du réel. Entre les songes et les envies. Chaque lanterne, une à une, on les éteindra lentement avec la conviction de chaque larme de douleur. L'obscurité peindra nos plus belles peines d'un voile de soie nacrée si doux au toucher... Allez, tu peux allumer le gaz, maintenant, puis fermons les yeux et attendons que la libération vienne nous enlever à ce monde. Allongeons-nous là, sans un mot, et patientons, elle arrivera bientôt. Fais monter ces marrées pour éteindre cette lanterne qui brille dans ton regard. Il ne doit plus rester de doute, plus d'espoir. Y'a plus rien à foutre ici. Plus que néant, dans chacun  de tes gestes, de tes paroles, de tes pensées. Allez, il t'attend. Tu n'a qu'à tourner un simple bouton puis laisser la chaleur du toxique envahir ton âme et ton cœur comme la vie t'as quittée depuis un moment déjà. Tout se termine tu l'entends? La souffrance te fuis maintenant le vide est en toi. Libères toi. Finissons-en.
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recueildunevie · 6 years
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J'ai comme l'impression de planer bien au dessus de la Terre. D'être quelque part, là, dans les cieux. Naufragée. Pas tout à fait vivante, pas tout à fait morte non  plus. Entre deux. L'attente me fait délirer et pourtant le temps passe trop vite. J'ai l'impression que tout s'enchaine à une vitesse folle. Je n'en sortirai pas vivante, tout va trop vite. Je n'en peux plus, trop de choses à la fois et pas assez. Tout s'enchaine trop pour moi je ne tiens plus. Je vais craquer je vais craquer je vais craquer... Trop de trop. Trop d'impatience, trop de doutes, trop d'espoir, trop de temps, trop de secondes. J'aimerais partir loin. J'aimerais pouvoir te parler, juste quelques mots, te dire Merci d'exister. Juste quelques mots, un regard, un sourire. Juste quelques mots. Tout va s'enchainer trop vite et la vie devra reprendre son cours comme avant, pathétique. C'est triste. Vendredi je vais revivre, puis re-mourir. Continuellement. Éphémère éternité, je vais pleurer vendredi. Je vais rire, aussi, et mes yeux brilleront tellement que tu les verra transpercer les foules et se loger dans les tiens. Trop de rêves. Si tu savais. Depuis le temps que je t'attends... Moi j'aurais tant à te dire, que t'as sauvé ma peau...
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recueildunevie · 6 years
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Que faire d'autre qu'attendre? Attendre en vain un futur meilleur pour effacer ce passé qui me ronge et que je tente d'oublier. J'aimerais partir. Prendre la main que l'espoir me tend et m'enfuir le plus loin possible. Loin des terres, loin de mers. Loin de toi qui me détruit peu à peu. On m'en demande trop, on attend trop de moi. On croit que je suis surhumaine. Que je peux tout affronter sans ciller. On croit que je suis capable de tous les possibles. Et de l'impossible aussi. Mais c'est trop dur. Je crains de ne pouvoir accéder à votre requête. Navrée. C'en est finit de moi, l'espoir ferme le poing et me le balance dans la gueule. J'y arrive plus maman, et qui peux encore me sauver? Tous les méandres de mon enfance s'envolent dans la fumée de la cigarette et j'observe le monde déformer mes traits. Obscure sensation de bien-être. J'aimerais tant disparaitre. M'éteindre pour qu'il ne reste de moi que des cendres. Que des cendres fumantes. Comprendrais-tu alors ce que je ressens? Qui le peux? Personne. Je suis seule, définitivement seule. Je parle trop, encore une soirée triste parmi d'autres. Et la neige tombe. Comme une trêve à la souffrance, une trêve à l'horreur. Mais rien de tout cela ne peut s'oublier. J'ai peur, j'ai froid, je tremble. Tous ces souvenirs me hantent. A faire tourner la tête. Et je suis triste encore. Encore mes yeux mouillés de larmes. Encore avancer, encore marcher au pas. Encore mes yeux qui souffrent. La fatigue. Mes traits rongés par le temps, pourtant je commence juste à vivre... Ces cernes laids. Je ne vis plus vraiment. Je n'ai jamais vécu. Je sombrerai dans l'oubli dès que mon cœur cessera de battre, comme tous ces gens qui ont des rêves et qui finissent juste par ne rien devenir. Je déteste ce malheur. Cette mélancolie qui ronge mon âme sénile. Qui me détruit peu à peu, alors que tout m'est à envier. Bordel d'égocentrisme de merde.
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recueildunevie · 6 years
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Putain,
J'espère vraiment que tu te réveillera un matin a côté d'une personne qui t'aimera, comme un tournesol et qui voudra désespérément te garder en vie. J'espère que tu danseras avec elle sur le sol d'une toute petite cuisine entre le frigo et la casserole de pâtes froides, les cheveux en pétards et les yeux plissés de ne pas avoir assez dormis et de trop avoir parlé. J'espère que tu riras de choses qui ne font rire personne d'autres, et que tu trouveras des choses que tu n'as jamais cherché. J'espère que trouveras le monde tel qu'il est, rempli de beauté, d'espoirs, et de moments merveilleux. J'espère vraiment qu'un jour on sourire en repensant à tout ça, en pensant à toute ces fois, ou on y a pas cru' surtout pas toi.
C'est pas vrai tu rates pas tout, tu réussis tellement de choses que tu ne vois juste pas. J'espère que trouveras quelqu'unqui calmera tes moments d'angoisse et de nervosité, et qui les remplaceront par des moments de paix. J'espère que tu trouveras quelqu'un que tu lasseras te prendre en photo, que tu lasseras t'aimer comme tu le mérite, avec force et passion. J'espère que chaque matin seront beaux, même les pluvieux, et les orageux, même ceux la, ils seront ensoleillé. J'espère que la violence, celle qui dors en toi, arrivera à se transformer en violente envie d'aimer, en violente passion déchirante, qui ne te tourmentera plus jamais.
J'espère que tu trouveras quelqu'un qui te rendra heureux, dans tout les moments où tu ne l'est pas, et surtout dans les moments où tu penses que la vie est trop dure pour toi.
T'es beau tu sais, quand tu souris, que d'essayer de faire des bulles, et même quand tu as encore du whisky a la comissure des lèvres. Que tu pues le tabac froid, le joint sec, et l'alcool, parce que tu sais, pas vrai, que les choses seront différentes pour toujours, si tu le décides. Tu le sais, que tu peux faire tout ça, exister. Moi je le sais, parce que je le vois quand je me plonge en toi, quand tu me fais rire et pleurer, je le sens. Je sais que je t'enerve. Je le sais. Mais c'est important parfois d'enerver les gens. J'espere que tu prendras toujours, tout le temps soins de toi, tu as deja pris tant soins des autres, maintenant il fautnpenser a soi, a son bonheur, a sa vie, celle qui eclate de million de paillette, et qui brille, qui tourne, qui danse. Comme un tournesol.
"I hope she choose you, Evry goddamn time, I hope she choose you "
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