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UN HÉRISSON, ça pique énormément !
Impossible de se tromper ! C’est le seul animal dans l’Hexagone à porter des piquants sur le dos. Petit mammifère insectivore aux mœurs nocturnes, le hérisson commun (Erinaceus europaeus) fréquente les lisières de forêt, les bocages, les parcs et les jardins. Il bénéficie d'un statut de protection totale sur le territoire métropolitain (arrêté du 23 avril 2007). C’est un précieux ami du jardinier. Au crépuscule, il part à la chasse aux insectes, vers, escargots, et limaces, appréciant aussi fruits et baies. Comment donner envie à un hérisson de s’installer chez vous ? Il faut qu’il puisse entrer et sortir du jardin. Bannissez les pesticides et prévoyez des haies champêtres, ainsi qu’un tas de bois et de feuilles mortes, où il s’abritera dans la journée. Si vous avez un bassin, prévoyez une planchette rugueuse pour éviter les risques de noyade. À la fin de l’automne, il hiverne jusqu’au printemps suivant : il appréciera une caisse en bois sous un tas de feuilles avec un tunnel d’accès d’environ 10 cm de côté.
Découvrez le poster Mieux connaître les amis du jardinier
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Une haie, c’est VRAIMENT UTILE ?
Les haies champêtres ne servent pas seulement à délimiter un espace… À condition qu’elles soient composées d’arbres et d’arbustes variés, adaptés au sol et aux conditions climatiques locales, elles remplissent de nombreuses fonctions. En ville comme à la campagne, oubliez les haies uniformes de cyprès, thuya et autres arbustes persistants. Privilégiez la diversité et les espèces du terroir !
Découvrez la brochure La trame verte et bleue
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FAIRE le joli cœur
Pour séduire dame oiseau, il faut parfois savoir s’afficher sans discrétion. Chez la frégate superbe (Fregata magnificens), majestueux oiseau marin de plus de 2 mètres d’envergure, les mâles exhibent un volumineux attribut pendant la parade nuptiale. Pour s’attirer les faveurs des femelles, ils gonflent à l’extrême une poche membraneuse rouge vif, située au niveau du cou. Ils écartent les ailes, les font vibrer et tendent le bec vers le haut pour bien exposer ce gros « cœur » contrastant avec leur plumage noir luisant. L’émission de sons gutturaux vient compléter le tableau. Comment résister à une telle parade ? Préférant les climats chauds, cette espèce se rencontre principalement dans le Pacifique et sur les côtes atlantiques de l’Amérique. Elle est présente dans les Antilles françaises. La Guyane abrite une importante colonie sur l’île du Grand Connétable.
Découvrez le site de la réserve naturelle nationale de l’île du Grand-Connétable
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D’indésirable à PATRIMONIALE
Interdiction de chasse en 1972, protection légale en 1981, amélioration de l’état écologique des cours d’eau… Depuis plus de 40 ans, les actions menées en faveur de la loutre d’Europe (Lutra lutra) ont permis à l’espèce d’amorcer une lente et fragile recolonisation, avec des effectifs aujourd’hui estimés entre 1 000 et 2 000 individus. Car la loutre a bien failli disparaître de l’Hexagone ! De 50 000 individus sur l’ensemble du territoire au début du XXe siècle, l’espèce n’était plus présente que dans le Massif central et sur la façade Atlantique à la fin des années 1970. Parallèlement à la pollution des cours d’eau et à l’assèchement des milieux humides dont elle dépend, elle a été pourchassée pour sa fourrure et parce qu’elle était considérée comme concurrente des pêcheurs. Plutôt solitaire et farouche, la loutre d’Europe est un mammifère semi-aquatique qui se nourrit essentiellement de poissons, mais apprécie aussi amphibiens, écrevisses, reptiles… Sa présence est un indicateur de la richesse piscicole et du bon état de santé d’un milieu aquatique.
Découvrez le plan national d’action en faveur de la loutre d’Europe
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Les cornichons DE MER
Son nom signifie corne de sel… Plantes pionnières, les salicornes ont besoin d’un milieu salin pour se développer : ce sont des espèces dites halophiles, du grec halos, sel et philein, aimer. D’un joli vert tendre pendant leur croissance, elles fleurissent à la fin de l’été, avant de prendre une teinte rouge et de mourir en automne. On en connaît une trentaine d’espèces dans le monde, formant de grandes colonies dans les près salés, les vasières et les zones sableuses du littoral, mais aussi dans des milieux naturels salés non côtiers. Croquantes et iodées, les jeunes tiges charnues se consomment en légume, crues ou bouillies, et en condiment, au vinaigre, comme les cornichons. 90 % de la production nationale se situe en baie de Somme. Les salicornes sont riches en iode, oligoéléments et vitamines, et ont des vertus diurétiques et dépuratives. Après combustion, les cendres riches en soude ont longtemps été utilisées dans la fabrication du verre et entrent toujours dans la composition de savons, comme le célèbre savon d’Alep. En image : tapis de salicorne (Salicornia sp.) et de soude maritime (Suaeda maritima), dans la réserve naturelle de l’Estuaire de la Seine.
Découvrez l'infographie La mer au-delà de la plage
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TOUCHER LES AILES d’un papillon le condamne-t-il ?
Quand on touche les ailes d’un papillon, une « poudre » reste sur les doigts. Il s’agit de microscopiques écailles, qui, disposées comme les tuiles d’un toit, recouvrent une membrane transparente. Ces écailles sont-elles vitales ? Oui et non. Sans elles, le papillon ne meurt pas et peut toujours voler, la membrane s’appuyant sur l’air. Mais, sans ses écailles, il perd ses couleurs et ses motifs : il ne peut plus être reconnu par ses congénères et donc se reproduire. Certains papillons mâles ont même des écailles spécialisées, qui diffusent des phéromones (des substances chimiques) lors des parades nuptiales, pour attirer les femelles. Si c’est un papillon de nuit, il ne peut plus se dissimuler en se confondant avec son environnement et a plus de risques de terminer dans l’estomac d’un prédateur. Bref, si vous devez manipuler un papillon, soyez délicats pour lui laisser toutes ses chances pendant sa courte vie adulte ! En image : petit collier argenté (Clossiana selene) mâle butinant une fleur de bugle rampante (Ajuga reptans), Indre.
Découvrez le dossier web Les insectes pollinisateurs nous en mettent plein la vue
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LA SIRÈNE des Antilles
Après des semaines de navigation, l’imagination joue des tours. C’est ainsi qu’à l’approche des côtes antillaises, en apercevant et en entendant des lamantins, les marins d’autrefois pensaient découvrir des sirènes. Il faut dire que la femelle de ce placide mammifère marin allaite parfois son petit entre ses membres antérieurs, dans une position très humaine. Sans parler des lamentations sonores de l’animal - cris, gémissements et sifflements - confondues avec le mythique chant des sirènes ! Cousin de l’éléphant, le lamantin des Caraïbes (Trichechus manatus) est classé, avec le dugong, parmi les siréniens. Herbivore, il fréquente les eaux littorales peu profondes, du golfe du Mexique et de la mer des Caraïbes, jusqu’à la côte nord du Brésil. Sa présence est un indicateur de la bonne santé des écosystèmes. Longtemps chassé pour la qualité de sa viande, le cuir de sa peau ou encore sa graisse, le lamantin a été surexploité à partir du XVIIe siècle, jusqu’à disparaître totalement des Petites Antilles. Désormais protégée, l’espèce reste vulnérable selon la Liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature. En image : Tinus, lamantin mâle de 26 ans, 4 m de long et 600 kg, Parc zoologique de Paris.
Découvrez l’article Vers un retour du lamantin en Guadeloupe ?
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UN TITAN à moustache gauloise
Avec ses yeux globuleux qu’il peut orienter indépendamment comme les caméléons, ses lèvres charnues dominées par une « moustache à la gauloise » et ses dents impressionnantes… le baliste titan, ou baliste à moustache Balistoides viridescens, ne laisse pas indifférent. Pouvant atteindre 85 cm de long, ce poisson vit jusqu’à 50 m de profondeur, dans les écosystèmes coralliens de la région Indo-Pacifique. C’est la plus grande des 40 espèces de balistes connues dans le monde ! Avec sa mâchoire puissante, il broie carapaces, coquilles et squelettes et se nourrit de coquillages, oursins, crustacés, étoiles de mer, coraux… Plutôt craintif, il peut devenir agressif pendant la période de reproduction. Il n’hésite alors pas à attaquer les intrus - même les plongeurs - pour défendre le nid, un cratère creusé par le mâle dans lequel la femelle pond une couronne d’œufs. En image : un baliste titan intrigué par le photographe, Moorea, Polynésie française.
Découvrez l'infographie La mer au-delà de la plage
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DES LIÈVRES bons pour la santé
La ressemblance des deux organes olfactifs qui se dressent sur leur tête avec les oreilles du rongeur leur ont valu le nom de lièvres de mer. Ce sont pourtant des mollusques qui broutent les algues et les herbiers marins. Ils ont l’habitude de ramper, mais nagent occasionnellement à l’aide de leurs parapodes, des excroissances repliées dorsalement qu’ils peuvent déployer comme des ailes. Sous leurs airs de paisibles brouteurs, les lièvres de mer savent se défendre : leur corps contient une toxine et, à la manière des seiches, ils trompent leurs prédateurs avec un jet d’encre. Les substances libérées font l’objet de recherche, dans l’espoir d’identifier des molécules anti-cancéreuses. L’espèce californienne Aplysia californica, qui possède des neurones géants, est aussi un modèle en neurologie : des travaux sur la transmission du signal dans le système nerveux ont été récompensés en 2000, avec l'attribution d’un prix Nobel de médecine. En image : deux lièvres de mer mouchetés (Aplysia punctata) sur des algues, parc naturel marin d’Iroise.
Découvrez le site DORIS
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Un talentueux chanteur EN VILLE
Assurément l’un des meilleurs chanteurs de nos parcs et jardins. Jusqu’au cœur de nos villes, le chant flûté et mélodieux des merles noirs emplit l’air. Même en hiver, il profite des journées les plus douces pour se faire entendre, dès le lever du jour ! Cette espèce a montré une réelle aptitude à coloniser les milieux urbains. Alors qu’il était forestier à l’origine, le merle noir est observé dans les villes à partir de 1830. Avec ce changement de comportement, il est devenu l’un des oiseaux les plus communs en France métropolitaine, fréquentant des milieux très divers. Ce dont il a besoin ? Arbres et arbustes pour nicher, mais aussi fraicheur et humidité pour accéder à sa nourriture préférée - lombrics, escargots et larves d’insectes - qu’il recherche à terre. En automne et en hiver, il privilégie les baies et les fruits. Pour faire son bonheur hivernal, pensez à disposer des pommes abîmées sur le sol ! En image : dans un parc parisien enneigé, un merle noir Turdus merula. Le mâle est reconnaissable à son plumage noir et à la couleur jaune-orange du bec et du tour des yeux.
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AU BOUT du tunnel
Aqueduc pour le transport de l’eau, gazoducs pour le gaz… Mais connaissez-vous les crapauducs ? Il s’agit de passages protégés, aménagés pour faciliter le déplacement des amphibiens - grenouilles, crapauds, tritons, salamandres… - là où un obstacle est identifié. L’objectif est de rétablir un corridor écologique interrompu, le plus souvent à cause d’une infrastructure de transport, et de permettre aux espèces de circuler et d’interagir. Car, qui dit transport, dit véhicules et hécatombes chez les amphibiens lors de leurs migrations saisonnières. Ces migrations se déroulent en période de reproduction, lorsque les animaux rejoignent un point d’eau pour s’accoupler ou pondre leurs œufs, avant de retourner dans leur milieu de vie principal, par exemple une zone boisée. Les crapauducs sont souvent utiles au déplacement de diverses espèces de la petite faune : mammifères, reptiles… Ces aménagements appartiennent à la famille des écoducs, ou passages à faune. En image : grenouille rousse (Rana temporaria) empruntant un crapauduc
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MAOUS costaud !
Arborant d’impressionnantes cornes noires brillantes et mesurant jusqu’à 17 cm de long et 22 cm ailes déployées, cet insecte ne passe pas inaperçu ! C’est le mâle d’un scarabée, qui vit dans les forêts tropicales d’Amérique centrale et des Antilles, y compris en Guadeloupe et en Martinique. Il est non seulement l’un des plus gros insectes du monde, mais est aussi particulièrement costaud, capable de soulever et de porter jusqu’à 75 fois son poids. Cela lui vaut le nom de dynaste hercule (Dynastes hercules). À la conquête d’une femelle, les cornes lui servent d’armes pour combattre ses congénères du même sexe. Les femelles sont beaucoup moins spectaculaires, plus petites et sans pince. Les larves de cette espèce sont aussi impressionnantes que les adultes. Se nourrissant de bois en décomposition, elles mesurent jusqu’à 10 cm de long et pèsent près de 120 g. Crues ou rôties, elles constituent un met apprécié par les Indiens sud-américains.
Découvrez la brochure La biodiversité s’explique
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QUEL AVENIR pour nos cousins ?
Ce sont nos plus proches cousins dans le buisson du vivant. Nous, Homo sapiens, partageons plus de 98 % de notre patrimoine génétique avec les 6 espèces de grands singes, qui vivent exclusivement dans des forêts tropicales. En Afrique, dans le bassin du Congo, le chimpanzé (Pan troglodytes), le bonobo (Pan paniscus) et les gorilles de l’Est (Gorilla beringei) et de l’Ouest (Gorilla gorilla). En Asie, les orangs-outans de Sumatra (Pongo abelii) et de Bornéo (Pongo pygmaeus). En 50 ans, ces 6 espèces ont perdu au moins 70 % de leurs effectifs, victimes de la déforestation, mais aussi du braconnage et du trafic d’animaux vivants. Selon la liste rouge 2016 de l’UICN, gorilles et orangs-outans sont désormais en danger critique d’extinction, tandis que chimpanzé et bonobo restent en danger. Individuellement, nous pouvons lutter contre la déforestation en consommant mieux : choix de produits durables, vérification des provenances, recyclage… En image : gorille de l’Ouest (Gorilla gorilla), parc de la Lékédi, Gabon.
Découvrez comment agir, sur le site de l’exposition « Sur la piste des grands singes » du Muséum national d’histoire naturelle
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Prendre le pouls DU LITTORAL
Changement climatique, artificialisation du littoral, pollutions… Comment les espèces terrestres et marines de nos côtes s’adaptent-elles aux pressions qui pèsent sur elles et sur leurs habitats ? Avec les milliers de kilomètres que compte notre littoral, en métropole et outre-mer, les scientifiques ont besoin d’aide. Où que nous soyons au bord de la mer, nous pouvons participer à BioLit, un programme national de sciences participatives sur la biodiversité littorale et son état de santé. Aucune connaissance préalable n’est requise, seul un appareil photo est nécessaire ! Les sciences participatives permettent à chacun de s’impliquer pour améliorer les connaissances et faire avancer la recherche. Observations, mesures ou comptages sont effectués par des citoyens, via des protocoles simples. Ces précieuses données sont analysées par les scientifiques. En 2015, les programmes concernant la biodiversité ont mobilisé 50 000 participants. Et vous ? En image : littoral finistérien, Le Conquet
Découvrez BioLit et les actions proposées
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UN COUCOU flamboyant
Toutes les guêpes ne ressemblent pas aux Dalton ! Les chrysides, surnommées guêpes dorées ou guêpes-bijoux, arborent de flamboyantes couleurs métallisées, vertes, bleues et rouges. Elles sont de petite taille, environ 1 cm, et se nourrissent de nectar et de pollen. Lorsqu’elles ne butinent pas, les femelles de chrysides sont à la recherche de nids d’autres espèces, abeilles solitaires ou guêpes d’autres espèces, pour y pondre un œuf. À l'éclosion, la larve dévore les provisions initialement stockées pour le développement de son hôte, ainsi que l’hôte lui-même. Ce sont des guêpes parasitoïdes, aussi surnommées guêpes-coucou, en référence au comportement du coucou gris, oiseau qui pond ses œufs dans le nid d’autres espèces. En image : une guêpe-coucou (Hedychrum rutilans) butinant une achillée dans un parc parisien. On connaît près de 400 espèces de chrysides en Europe. Elles exhibent toutes de magnifiques couleurs métalliques.
Découvrez le dossier web Les insectes pollinisateurs nous en mettent plein la vue
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