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Ce plaisir d'écrire à nouveau avec l'un de tes personnages préférés... ❤️
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Du plaisir d'écrire
Et si on se rappelait que le but d'un RPG c'est le plaisir d'écrire ? Pas d'être productif, proactif, suractif, mais de prendre du plaisir, de ressentir la passion, le bonheur, ou juste l'excitation de se mettre derrière son clavier pour frapper les touches aussi vite que possible pour lâcher les idées que l'on a en tête.
J'ai commencé à écrire sur des forums RPG avant les règles qui encadrent l'activité des membres : nombre de ligne, nombre de réponse par mois, choix du pronom d'écriture, points d'activité, nombre de MC autorisé... et je comprends pourquoi ces règles ont été mises en place, parce que j'ai été confrontée à des partenaires qui ne relançaient pas dans ses réponses. J'ai attendu la réponse à un rp pendant 18 mois d'un membre qui se connectait tous les jours. J'ai vu des membres créer des MC sans écrire. J'ai aussi créé des MC sans dire que c'était moi derrière chacun. J'ai vu apparaitre le "tu" comme pronom de réponse.
J'ai aussi connu des animations qui mettaient au défis les joueurs de faire des réponses en alexandrins, en rimes, en utilisant l'argot, en citant des chansons, en utilisant des mots désuets, en écrivant plus de 1000 - 2000 ou 3000 mots... Et je me demande aujourd'hui si l'écriture est encore au centre des forums rpg ?
Je me vois, moi, me demander plus facilement si je vais pouvoir m'intégrer dans un groupe plutôt que de savoir si je vais pouvoir écrire des rps différents. J'angoisse à l'idée de venir sur un forum rpg où je ne connais personne, alors qu'auparavant je m'inscrivais pour la seule appréciation du contexte et de l'univers. J'ai peur de ne pas pouvoir me faire aux règles, aux autres joueurs, aux relations humaines, de dire un mot de travers, de mal me faire comprendre ou d'écrire un personnage qui n'intéressera personne.
Et le plaisir d'écrire - dans tout cela - je ne sais plus où le positionner. Je prends plaisir à écrire, mais je me rends compte qu'aujourd'hui, j'ai besoin de prendre plaisir à partager.
Et vous, est-ce que vous prenez toujours plaisir à écrire ? à dépasser vos limites, à sortir de votre zone de confort en tant qu'écrivain (même amateur), à vous essayer à de nouveau style, à interpréter des personnages qui vous sont diamétralement opposés juste pour écrire différemment ?
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“ONE WEEK, ONE PROMPT” CHALLENGE, WEEK 2 - 10 AVRIL 2024 : SYLVIA PLATH
POV Will (1181 mots)
“Elias,
On ne s’est pas vus depuis plusieurs mois déjà, alors je suppose que cette lettre devrait commencer par ça : comment vas-tu ? Puisque tu ne la liras jamais, n’y répondra jamais non plus, je ne vois pas trop l’intérêt de poser la question. C’est simplement que je ne sais pas comment faire ça. T’écrire. C’est une idée d’Abrams, tu t’en doutes. Elle ne sait pas pour les messages vocaux que je te laisse presque tous les soirs, évidemment. Si elle se doutait un seul instant de la façon dont je te harcèle sans cesse, elle me ferait sûrement interner. Elle ne sait pas que c’est grâce à ça que je tiens bon. Parce que j’entends ta voix, chaque fois que j’appelle, même si ce n’est que pour un instant. Parce que j’appelle sans arrêt et que tu n’as toujours pas fait couper la ligne. J’imagine qu’une part de moi s’accroche inlassablement à cette réalité : tu n’as pas coupé la ligne. Est-ce que ça veut dire que tu attends mes messages, d’une certaine façon ? Tant que tu ne réponds pas, je peux imaginer ce que je veux.
Bref, Abrams… Elle m’a donné ce conseil stupide. T’écrire une lettre. Plusieurs lettres, peut-être. Pour te dire ce que j’ai sur le cœur. Toutes ces choses que je ne pourrais jamais te dire en face. Je ne sais même pas pourquoi je fais cet exercice stupide alors que je t’ai parlé hier. Enfin, parlé… Tu sais. Peut-être parce qu’il y a quand même des choses que je ne dis pas au téléphone. Des mots qui restent coincés dans ma poitrine, que je ne peux pas t’avouer. Ni à moi, pour ce que ça vaut.
Je t’aime toujours. Et tu me manques encore. Tout ça, tu le sais. Et je crois que tu le ressens aussi, parfois. Après tout, à quoi ça pourrait bien te servir d’avoir un téléphone américain, sinon ? Je t’aime, tu me manques, et je ne crois pas que je pourrais arrêter un jour. Je te jure que j’essaye. Je sors. Je vois mes parents, mes amis. J’ai des amants, parfois. Je crois bien que je sors avec quelqu’un, en fait. Je ne t’ai jamais dit ça dans mes messages, je sais, je suis désolé. Ce n’est vraiment rien de sérieux et si tu décidais de revenir tout à coup, le choix serait vite fait entre lui et toi… Mais ce n’est pas l’important. Ce qui me ronge, ce que je ne te demande jamais quand je t’appelle, c’est pourquoi ? Non, pas ça. Je sais pourquoi tu m’as quitté. Je sais pourquoi tu es parti vivre à l’autre bout du monde dans l’espoir de m’échapper. Mais… Est-ce que c’était vraiment si terrible, toi et moi ? Moi, surtout, je sais bien. Je sais que je suis difficile à vivre, que je te fais mal sans arrêt sans le vouloir, parfois même sans m’en apercevoir. J’ai toujours cru que tu savais, en retour, que ce n’est pas vraiment méchant, pas vraiment toi le problème. Que certaines habitudes sont difficiles à perdre. Que j’ai du mal à te comprendre, parfois, que j’ai du mal à gérer les choses qui font mal. Et c’est dur, bien sûr. Quand ça ne va plus, quand on se déchire et qu’on se blesse, c’est tellement dur. Mais ça en vaut la peine, pas vrai ? Toi et moi, ça vaut toutes les douleurs du monde. Parce que tu es mon meilleur ami, mon âme sœur. Parce que même quand ça devient vraiment laid, tu me connais, tu sais qui je suis derrière le masque et les mots durs. Alors on s’accroche. On se fait un peu mal, et on se pardonne.
C’est ce que je croyais, avant que tu ne partes. Un peu après, aussi. Seulement, j’imagine qu’on a tous nos limites. Que personne ne peut endurer à l’infini. Et j’espère que tu te sens mieux, maintenant. Que sans moi, tu peux respirer à nouveau. Je te jure que je le pense. Je n’ai jamais voulu que ton bonheur. Je croyais qu’on était heureux, tous les deux. Je repense sans arrêt aux bons souvenirs, à ce que ça faisait de t’avoir près de moi. Sauf que maintenant, ça n’a plus vraiment la même saveur. Je me demande toujours si tu as vécu chaque souvenir comme moi, finalement. Souvent, j’ai bien peur que non.
J’avance aussi, tu sais. Je crois qu’une partie de moi sera toujours un peu brisée, mais j’ai changé. Je me sens mieux. Je ne fais plus tellement mal aux gens autour de moi. Je voudrais que tu puisses le voir. Je voudrais que t’en aies envie, et que tu te rendes compte que je m’améliore. Que ça te donne envie de revenir. Je ne le fais même pas pour toi, c’est le pire. Je veux juste que tout rentre dans l’ordre. Et que, peut-être, un jour, je sois suffisamment guéri pour rencontrer quelqu’un d’autre. J’aimerais tellement que tu reviennes, mais après tout ce temps, ces tentatives sans succès… Je commence à accepter l’idée que ça n’arrivera probablement pas. Oh, ça me brise le cœur chaque fois que j’y pense, mais c’est comme ça. Je commence même à y penser sérieusement. Signer les papiers du divorce. Je vais le faire, je te le promets. Bientôt.
Je veux que tu sois heureux, Elias. Je veux que tu sois la personne la plus heureuse de cette foutue planète. Et je vois bien que tu y arrives parfaitement sans mon aide. J’espère pouvoir en faire autant bientôt. En attendant, s’il y a eu quelque chose de bien entre nous, penses-y parfois, d’accord ? Fais-le pour moi. Je sais que tu ne me dois rien, mais j’espère que tu en auras envie. Pour toi, peut-être. Parce que même si elle t’a fait souffrir au point que t’aies dû partir sans regarder en arrière, je crois que cette histoire a compté pour toi aussi ? Et ce serait vraiment tragique si tu n’en gardais rien de bien.
À toi pour toujours,
Will. ”
Quand il repose enfin le stylo, sa main le fait souffrir. La lettre n’est pourtant pas très longue, mais il n’a jamais tenu un stylo aussi fort. Trop peur que ses doigts tremblent, sans doute. Il souffle doucement sur la feuille de papier pour s’assurer que l’encre soit bien sèche avant de la plier soigneusement, puis de la ranger dans une enveloppe assortie. De son écriture élégante, il inscrit “Elias” au centre de l’enveloppe, et la pose bien à plat au milieu du bureau. Le Docteur Abrams ne lui a pas dit ce qu’il était censé en faire après l’avoir écrite. Ne pas l’envoyer, d’accord, mais quoi alors ? Un moment, il la regarde fixement. Comme s’il espérait que quelque chose ait changé, peut-être. Ce n’est pas le cas. Cette affreuse douleur dans sa poitrine lui paraît même un peu plus vraie. Il croit avoir le cœur littéralement brisé. Alors il ouvre le premier tiroir du bureau qui lui passe sous la main et pousse la lettre dedans, le referme très vite. Ça fait toujours mal. Il commence à croire que ça fera toujours mal.
#one week one prompt#mine#my work#writing#iyf#will#eliam#non apocalyptic au#tw: break up#angst#healing#self reflection
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😔
Quand après des années à RP avec la même personne t'as une 800ème idée de ship :
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“ONE WEEK, ONE PROMPT” CHALLENGE, WEEK 1 - 3 Avril 2024 : Soon you'll get better (Taylor Swift)
POV Gabriel (378 mots)
Un e-mail dans sa boîte de réception. Après trois semaines de silence, voilà donc tout ce à quoi Gabriel aura droit. Quelques mots qu’il imagine tapés à la va-vite, vu le temps qu’il lui faut pour les lire. Juste celui de tirer une fois sur la clope qu’il vient d’allumer. Il garde la fumée dans ses poumons, une seconde, puis une autre et encore une autre. Jusqu’à ce qu’il ne puisse plus le supporter. Il la recrache lentement et l’observe masquer complètement l’écran de son téléphone portable, sans parvenir à effacer les mots encore gravés sur sa rétine. Tous ceux qu’il aurait voulu entendre sont là. Il est désolé. Il aurait voulu que ça se passe autrement, être capable de donner à Gabe ce qu’il cherchait. Il ne voulait pas lui faire de mal, mais il fallait qu’Il parte. Où, pourquoi, le mail ne le précise pas. Pas que Gabriel s’en soucie, de toute façon. Il sait où grâce (à cause ?) des réseaux sociaux. Il se fiche du pourquoi. On lui a déjà fait le coup une fois. Partir sans prévenir, s’expliquer un peu trop tard. Il connaît la chanson, et tout le reste. La douleur dans la poitrine, les questions laissées sans réponse qui se transforment en obsession, les regrets, les remords. Il n’a pas envie de ça, pas cette fois. La fumée se dissipe sans que rien n’ait changé, et aussitôt qu’il peut voir son écran, les doigts de Gabriel s’activent. Un geste simple, rapide. Et un autre, pour vider sa corbeille. Juste au cas où. Dommage qu’il ne puisse pas envoyer toutes ses questions, tous ses regrets, tous ses remords, au même endroit. Tous les souvenirs non plus. Il finira par les regretter, il le sait, mais pour l’instant… pour l’instant, il voudrait juste oublier ces foutus yeux bleus, ce stupide sourire arrogant. A la place, il jette sa cigarette à peine entamée dans le cendrier. Elle continue de se consumer doucement, mais Gabriel ne reste pas pour la voir. Son téléphone retourne tout au fond de sa poche, ses pas le ramènent à la cuisine. Il lave ses mains, remet sa toque. Son cœur brisé, lui aussi, reste dehors avec la cigarette allumée pour rien.
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Dorian Brooks - Moodboard
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Gabriel Montero - Moodboard
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wlw culture is listening to a playlist on repeat in a genre you don’t particularly like because she sent it to you
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big update
Will & Dorian
#michael fassbender#iwan rheon#iwan rheon michael fassbender#crackship#mine#my work#rh#willian#dorian
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D&C
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Oliver O’Hara-Hale - Moodboard
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