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La goutte bleue perle le long de la pierre brune au fond du couloir comme une histoire courte et le marcheur vient devant elle en se demandant à qui sont ces bras qu'il balance et ces jambes qui le portent comme une énigme soufflée par un rêve ancien comme une urgence vaporisée sous ses yeux inconnus et peu de temps passe avant qu'il glisse après le toboggan de calcaire, avant qu'il sente cette manière qu'ont ses hanches nouvelles d'amortir les sursauts de la grotte et ses épaules qui s'arrêtent de tourner un peu plus loin que celles qu'il a connues et cette pression contre sa pommette droite quand il expire et cette poitrine lisse qui exprime un regret au même moment comme un vide sous les côtes, et ces yeux qui s'arrêtent sur chaque interstice minérale plutôt que de voir l'ensemble comme avant et cette odeur d'épices qui ne peut pas venir d'ici mais de ce vide sous les côtes à laquelle on donnerait presque le nom d'une femme, le nom d'une chanson proférée contre ceux qui ont voulu nous voir séparés et qui ont réussi - une pierre aiguë sous le talon gauche rappelle une chute et celui qui l'en a relevé qui a donné un nom doux à la douleur présente même aujourd'hui et qui reste comme une verrue dont les racines montent dans les os jusqu'au bassin jusqu'au phallus qui tangue différemment et se dilate un peu tordu comme un œil qui louche et qui perd de vue son vrai désir en amenant le marcheur dans ces couloirs de pierre plutôt que les forêts dont il rêve la nuit, quand ses hanches se reposent et que son corps est dans le sens du vent plutôt qu'adossé à lui.
"Line."
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C'est toujours la colonne vertébrale qu'on se remet à sentir en premier, quand la méduse rompt le contact quand elle se désintéresse de sa mission.
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Clameur Noire
quelques plis s'dessinent sur ces quelques vêt'ments rikiki
j'devine un virage dans l'échange rieur que tu proposes on dirait un film film film
la vitre j'ouvre vite salopette prestement j'enfile les tuiles mouillées sous tes talons forts
le groupe au bar demande l'heure "2 HEURES" tu cries depuis l'toit
comme une clameur noire tu t'souviens des peurs perdues comme du pain
pas dans leurs yeux ni dans les miens pas dans le creux de tes orteils pleins d'eau
on a fini dans l'pré, comme des vaches
mes sourcils de ta joue s'détachent pour voir le soleil briller t'as compris mes frasques bien comprimé je passe dans ce terrier d'lapin à demain
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Des foules et des foules mais toujours pas d'extase, des coudes et des coudes mais toujours pas de bleu. Les pitres s'accumulent sous les arches émeraudes, c'est l'heure de faire un discours.
"Que les plus beaux, et les plus jeunes se tassent dans une pièce et se frottent. Que les plus laids, et les plus vieux se battent pour entrer. Que les ennuis s'emmêlent entre les langues et que la foule comprenne. Mes chers invités, jamais de vin dans les tiroirs-caisses!"
Bien sûr on spécule et l'on guette, l'or s'amasse dans les messes hautes. D'ors et déjà pleines mais formées par arpèges lents, elles pèsent et palpitent dans chaque veine et blessent au passage tous les chevaux.
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Les ramoneurs
Depuis la fuite des rues les cavalcades ont repris. Sur les toits cette fois, un peu plus en retrait mais tout de même, les cavalcades ont repris. Des balcons chutent les vandals lorsqu'attrapés ils sautent, mais jamais très bas car la rue n'est plus, et ils s'émiettent comme du bois tendre.
Si la peur les soulevait, ils s'en iraient mais trop avares de sentiments ils transitent sur les tuiles jusqu'à fermeture. Derrière eux personne mais il faut croire, croire aux flics et aux voyeurs, croire qu'une histoire se détache comme un feuillet qu'on déchire. Les angoisses ne se taisent jamais.
Les toits comme iceberg fondent du fait des cheminées, on les appellera les ramoneurs on les hèlera quand ça fuit.
Les rues surgissent ensuite lassées du Sud, se pavanent dans la ville comme pour dire "arpentez-nous". Ce qui braque les ramoneurs qui s'affolent et qui cassent. Des flux, des flux, et l'on oublie les voies d'en haut, on remet les pavés à leur place, dans nos coeurs.
Et si les toits s'enfuient, alors? Restent les rues, mais sans toit, pas d'histoire détachée, déchirée.
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Le règne de Gissor X
Velours épais d'espace vaincu, les mottes rasent toujours les bottes d'armées sourdes. S'enfilent les casques mais s'oublient les jumelles; s'oublie de guetter à voir les plus jeunes. Jubilés même mal assis, derrière les troncs dans chaque forêt les mièvres accomplissent ce qui s'excuse, admettent ce qui s'épuise à bras tendus, à bout portant. Cavalcade ou pas le carnaval passera, au grand dam du roi Gissor X;
La fumée s'épaississait et le feutre au fond des gobelets frissonnait, mal habitué aux affres des colllines basses. Bel appui certes mais si inhospitalier, si visible par dessus la brume... On débat, on dispute, on lutte entre les pierres et vient l'idée: il faut trouer. Cette surface trop plane se constelle tandis que s'améliore la sécurité et les troubles s'en vont.
Les vampires affolés, ça n'existe pas, les murs en pierres les soumettent facilement, les tranquilisent. Ils trouvent du travail aux champs mais ne restent jamais tard, effrayés par la beuverie. On les paye en radis. Personne ne sait ce qu'ils en font. Ils laissent pourtant la porte ouverte, on va les voir on va les embrasser, mais rien de dit sur les radis.
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Le vent veut des angles
Des bruits et des bruits, n'en finissent peut-être pas mais s'alignent bien, dirait-on. Sans plus de soucis, la fleur m'éclate à la tronche, sans plus de soucis qu'un voisin encombrant, dirait-on.
Jamais j'avais vu telle chose, ou si, près des falaises - où l'on goûte la corde sèche, le salé de l'eau.
S'enfermer c'est bien. Avec haine et avec le soucis de ne supporter personne, d'autre que ceux qui évitent l'ennui par l'aspiration de la poussière. Comme si le temps existait bel et bien.
Doublé déjà les pneus n'ont pas chauffé, même si j'insiste on pourrait dire du mal, on pourrait se moquer.
Jambe en l'air d'extase bleuâtre, les pierres gémissent et forment marbrures coïtales sur elle, dans l'air, le vent les déforme les dessine en carré pour prévenir, juste pour prévenir. Qu'on en prenne soin et qu'on l'envie peu, il ne peut rien dire, son art et sa technique ne vont que dans les angles. Des courbes, toujours des courbes, le vent veut des angles.
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Dans une chambre de fils de riche, maison digne de Palpatine, en peignoooir
Décrivant quelques malices, quelque fariboles caustique, une fille noooir
Qui s'appelle Qataaaar, oui ça veut dire traaain, ad darus al qsiiir, ne prends pas ma maaain
J'crois qu'j'aperçois mes limites, pas besoin d'un ustensile pour savoooir,
Que tes fesses sentent le gopnik, que t'es parti d'Algérie par les couloirs, d'une bâtisse taxidermique, d'un soi-disant pathétique exutoire
Qui s'appelle Johnyyy, du nom d'un pasteeeur, qui a pris la fuiiite, en souhaitant malheuuur, à chacun d'ses fiiils, qui ainsi prirent peeeur,
Et fermèrent à clef leur porte, sans demander leurs alloc, un festiiin
Chacun d'ces frères emporte alors dans ses poches cousues d'amiante un écriiin,
Ruisselant d'un sang rouge-ocre, contenant le coeur d'un proche défends-moiii,
De ce qu'ils en fiiirent, cette famille d'orieeent, va bientôt périiir, voilà justemeeent,
Qu'ils s'entourent d'images abjectes, tournicotent à perdre haleine, magie noiiire,
Ils appellent le missionnaire d'un fakir si sanguinaire que plus taaard,
New-York est en feeeu, Paris, pareeeil, va donc où tu veeeux, il se ramèèène
Il te reste un voeu misère, réfléchis que vas tu faire, face de poiiire?
Un carnet un stylo vert, justement c'est l'heure de faire une histoiiire,
Trace à l'encre évite de faire une erreur de phacochère, écoute-moiii,
La la la la laaa, la la la la laaa
La la la la laaa, la la la la laaa
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On peut tirer sur une corde, on ne peut pas la pousser.
Proverbe
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Renards fous
Dans le silence sali, cette lassive sophie se dénude, ses seins sautent dehors sensibles au froid ils deviennent bleus, chauffés plus la tard la couleur rosi, renards fous leur museau serti danse
tandis que retombent les ventres que les coudes tombent la semence vole et s’en va
sophie plie jambette nie l’inceste et fuit, son lit git là bêtement comme souris verte
une institution sérieuse va rien demander, un cinéma furieux va témoigner
d’une apparté de maison propre, un service à demander, je me sens tout seul dans mon palace vide, je préfère tes hanches à mon canapé, les parentés désarmées les organes s’ouvrent
on croirait entendre la messe d’octobre, dans cette maison peu mise en valeur
lorsque le feu crépite et les personnes chauffent, l’horloge tourne et s’ouvrent les portes
laissant passer les tendances claustrophobes
s’arqueboutent les corps et s’arment en soute les soldats, charmées les joues rougissent et viennent voir l’histoire, d’un bienveillant sourcier fils à papa
voyant la pluie de sang, ravivant sans sourciller le feu de paille, c't’un gars souple quoi, même sans tabac
s’estiment satisfaits le bas-ventre
si la mère trime
pas d’or gagné à s’esquinter les jambes
le sex gratuit
cette belle famille fait partie // du décor
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Tout doucement, dans la forêt
Rentré depuis deux heures la nuit n’avait pas commencé, les bruits des rues faisaient la queue devant ma porte ouverte
J’avais pourtant mis mes plus beaux souliers, une casquette
Pour soulever balancer dans le puit ton corps inerte
Tu n’aurais pas, dû, traiter ma mère de pute, installer dans ma chambre, ce lustre, inviter dans mon antre, ces rustres. Amitié dans mon ventre m’a fait perdre mon centre de gravité
Fais c’que tu veux mais diantre fais le donc en regardant Maïté
Un saltimbanque avachi ça dérange les énervés jolie prod indécise fais pas semblant de m’astiquer
Et si j’avais voulu, j’aurai pu prendre le large, mais les bateaux là-bas ont l’esprit étriqué. Les gens disent même que c’est des barges
Ça fait des putains d’lustres que tu fustiges ces putains, abruti lâches-y leur zen petit pain // rassi mange jamais
Le mouline de légume c’est délicieux
Le mouliné de légumes c’est délicieux (par la bouche, mange-le)
Le manger ensemble // encore mieux
Y a selah sue dans ta playlist sinistre
Et tu sues à l’approche de mes obscènes potes
Ils collent leur engin contre la vitre
La queue poilue comme dans Dragon Ball
Tu ne fais que palper des thunes et es capable en plus de relever le niveau, mon rap est trop fort même les filles en ont peur, t’inquiète pas j’ai un bras robot, tes dix doigts oai t’en f’ras aut’chose
Je te paye le taxi // on dit merci
Entre dans mon antre, et ferme la porte, voici mon chien Méphisto méfie-toi de mes crocs pas des siens, tes jambes dépliées ta langue déliée présente-moi tes seins
(Les légumes mon pote)
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Soupe alphabétique
C’était une époque sombre où //
Daredevil savait pas s’il allait //
Mettre une maltaise qu’allait son fils à l’amande ou //
Bien l’inspecteur Bond
Il se dit “merde ! Le meurtre ne s’improvise pas donc” //
“Je vais sauter du toit” //
“Pour la télévision”
Chose fait les dollars pleuvent, achète ce chef-d’oeuvre et casse-toi il me faut du monde au canapé moi j’ai des usines à faire tourner dans les journaux c’est dit je suis //
Un mec onéreux //
Ces connards médisants me filment au Pérou //
Écrivent en sifflant que j’ai le nez creux ? //
Je sais pas c’que ça veut dire, j’étais à l’école que 9 fois sur 10 je, ratais le jours de la dictée, les pictes, et tout je connais, l’Empereur Marc-Antoine, c’est quand l’heure du goûter, on va matter James Bond ? Faire sur la gâchette bong, c’est donc vrai, ping-pong c’est trop frais, Macron c’est ton rhef //
Dites donc quelle époque sombre
Dites donc quelle époque sombre
Car j’habitais Quimper en ‘87, j’voyais pas loin la gare de Vincennes, son corps m’appelait hou
// Séduction par phase de blanc bec, tomate pelée hou
// Réduction de verre de blanc sec, tomate pelée hou
// Désoulée j’l’ai soûlée mal gaulée ma gaule s’est planquée, quérir ces sales meules, voir toutes mes goules rassemblées
// Séduction bien pire que l’inceste
// Les trublions sont dans tes cassettes
// Son trou du fion oai comme un casse-tête
// Jerche mon zèle sous toutes les pâquerettes
// Mange mon stress dans toutes les assiettes
J’enseigne les fesses à l’université, ils prennent mes cours, de façon critique j’ai, l’approbation, de ceux qui s’astiquent j’fais, provision de, soupe alphabétique
Le mouliné de légume c’est délicieux, le mouliné de légume c’est délicieux
Possib que j’marche, possib que j’m’arrête, mon slip est sale, certes mais très honnête, j’t’emmène au bal, fais pas ta louisette on, s’reverra p’têtre, en dehors de ta tête oh
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S1000RR
Désespoir d'être sans quête, bleu-bite j'erre dans l'supermarché vide j'bouffe tous les bocaux , j'paierai en sortie sortie d'asile permission précieuse j'pavane lentement j'accomplis certains rituels
et l'chemin tourne et j'tourne autour des arbres sourd aux syndicats j'dévore un éclair au chocolat, c'était prévu mais un peu déçu d'ma liberté j'pensais r'tourner dans ma cellule et l'gravier crisse sous mes bottes tandis que j'calcule l'espoir d'être un jour sous les phares gris de ta S1000RR
une belle bécane certes mais la porte s'ferme déjà
une mystique allumette pour un vieux peuple arrête d'astiquer tes yeux grillés j’m'entête à dire qu'une mystique allumette pour un vieux peuple arrête d'astiquer tes yeux grillés j'mentais c'est sûr
j'enfourche un banc dans l'boucan d'la cour j'enfourne un grand carton d'toucans rôtis c'est l'amour quand mes potes soulèvent mon corps, la camisole entoure mes membres à cran, et j'cafouille chancelant j'contourne le terrain d'foot j'assure carrément les chances d'un jour clarifier l'foutoir que sont ces jours sombres
devant l'ponton d'cette fameuse plage la magie t'amuse, j'pète ton menton avant l’orage, j'parcours les quelqu'mètres qui nous séparent, cette belle mer et moi sentiment perplexe d'être un naufragé, personne dans les parages et j'attends personne décente pour m'apporter, eau clair et smarties
une mystique allumette pour un vieux peuple arrête d'astiquer tes yeux grillés j’m'entête à dire qu'une mystique allumette pour un vieux peuple arrête d'astiquer tes yeux grillés j'mentais c'est sûr
hachis parmentier, servi dans cette bicoque perdue derrière l'estuaire sauvé, ils m'ont sauvé j'voulais que vulgaire bières mais y m'tendent Père Lachaise 1516, j'reste sage ils veulent montrer leur cave, j'descends y a pas qu'du vin v'la un autre naufragé mort dans un cellule bien morne fermée
l'océan aussi c'était bien, l'asile aussi c'était bien, mais là au moins j'peux bien boire du pinard
y m'castagnent pas trop tout c'qu'ils veulent c'est m'entendre citer leur nom
dans les textes qu'y m'font gratter et meugler entre un mur noir et l'autre non, prostré derrière leurs leurs barreaux d'plomb, j'murmure qu'y s'appellent Murder Gringo, fils de pute
une mystique allumette pour un vieux peuple arrête d'astiquer tes yeux grillés j’m'entête à dire qu'une mystique allumette pour un vieux peuple arrête d'astiquer tes yeux grillés j'mentais c'est sûr
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Murder King
Cette époque rasoire où Daredevil savait pas qu'il allait mettre une maltaise qu'allaite son fils à l'amande, devant l'inspecteur
Risible un peu ça désigne les deux raisins qui pendent sous les armes retiens tes missiles attends qu'on fasse ça mieux Après l'passage que t'attendais, truc merdique dont personne rêve dans sa piscine
Burger King
Qui t'encule derrière excuse d'être pervers maîtrise tes fesses elles s'amolissent T'espères une partie d'sexe sur strapontin, j'te sors un masque Molière veut voir ta face sur amuse-gueule. Un pacte m'efface des pellicule, puisque mes frasques utiles vont s'pignoler, sans s'esquinter même l'alcool m'intimide, j'aime pas quand t'es méchant parole d'ennemi juré, certains demandent l'asile certains d'être à tes pieds
Burger King J'aime pas Burger King Burger King J'aime pas Murder Gringo Burger King J'aime pas Murder King
Acceptez d'admonester cette merde sans souffrir. l'administration date d'avant qu'on rêve
Mardi déliré j’m'assois d'vant l'parc sans savoir où passer, cette foule si dense qui danse qui s'mixe sans s'demander c'que cette esthète fait pas délicate elle s'enfuit d'jà messe éprouvante les culs-d'jatte approuvent pas d'rester d'bout musclant leurs cous fragiles qui transpirent tout l'temps
Burger King J'aime pas Burger King Burger King J'aime pas Murder Gringo Burger King J'aime pas Murder King
Juste après l'orage, ça soufflait dites-donc par les vents touffus tous venus faire tomber les rideaux déjà pas nombreux à s'accrocher
Fais pas ta timide j’m'explique jamais aride poisseux jusqu'à l'échine mes yeux m'servent contre ces jeunes
Ça s'écrit pas comme ça, faut pas poser d'appât sous les lacs gelés, ni servir de mât pour les rafiots volés, navigant dans les vagues de ton village; que d'ennui; écoute pas Radio Afrique; ni l'chroniquer perdu radioactif Des raies d'essence iridescente direct j'descends déréglé j'sens c'qu'était dedans ces imposants bols! ces récipients quelconques, ces éléments marrons décidément fêlés sans excuse anglaise, délégué “pim-pom” du personnel “tching-tchong” asiatisé
Burger King J'aime pas Burger King Murder Gringo c'est l'cinémalicieux à senteur grise
Burger King J'aime pas Burger King Burger King J'aime pas Murder Gringo Burger King J'aime pas Murder King
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