prpzivt
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Marraine ou ma reine
Avant, j’écrivais pour survivre.
Je ne survis plus, je crois que je vis.
Lentement, comme si j’étais dans une salle d’attente.
Métaphore que j’emploie trop souvent.
Dans l’attente de quoi ?
D’une réponse, j’imagine.
Quand elle est décédée, j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps.
Aujourd’hui, je ne pleure plus.
C’est la nostalgie qui me gagne à chaque fois.
Comme un coup de poignard dans le coeur sur une plaie qui ne cicatrise pas.
J’ai peur que cette plaie ne se referme jamais.
Je ne parle jamais d’elle, comme pour ne pas la réveiller.
Paradoxe de ressentir ce grand manque et en même temps, être effrayée d’être hantée par cette personne.
J’ai peur de retourner dans son appartement, car j’ai l’impression qu’elle y est restée.
Pourtant, je ne crois pas aux fantômes.
Je crois aux fantômes qu’on invente pour survivre à une perte.
Mais pas les vrais fantômes.
Et au fond, je pense que c’est moi le fantôme dans cet appartement.
Moi, avec ma culpabilité, mes remords, mes regrets.
La peur qu’elle ne m’aime plus.
La peur qu’elle est en colère contre moi.
Parce que je ne suis pas venue.
Je ne suis pas venue parce que j���avais peur.
J’avais peur de voir la vérité en face.
Cette vérité que j’ignorais.
Celle de la mort.
Une utopie d’imaginer que l’on ne meurt jamais.
Que ceux qu’on aime restent aussi.
Mais rester pourquoi ?
Pour rester éternellement dans une salle d’attente ?
Les années passent et ce manque, ce trou, ce creux est toujours là.
Au milieu de mon coeur.
La nostalgie, c’est le passé.
Un passé dont on rêve alors qu’on l’a détesté.
Pourquoi je m’accable à vouloir revenir à un temps dans lequel je ne voulais pas être ?
On dit que l’amour rend aveugle mais je pense que la mort aussi.
Ou le manque.
Le manque rend aveugle.
Et qu’est-ce que j’aimerais te revoir une dernière fois.
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Lettre à une amie
J’ai tellement de choses à te dire. Je te parle souvent dans ma tête. Souvent en colère. Je pique. Je dis des choses méchantes. Je te hais. Le temps passe et cette colère ne passe pas. Puis parfois tu me manques, tout simplement.
Le manque m’a été difficilement avouable et comme je le dis souvent, c’est plus facile d’être en colère. La colère, c’est comme une pulsion de vie. Dans la tristesse, on se noie, on meurt. La colère fait tenir debout, serrer les poings, être prêt à l’attaque.
Pourtant, quand je t’ai vue il y a maintenant un an, il n’y avait plus de colère. Plus rien. Je ne dirais pas qu’il y avait une quiétude. Peut-être qu’il y en avait une dans ce regard que l’on s’est échangées quand tu es arrivée pour t’asseoir à la table. Ensuite, tout ça, s’est effacé. On est reparties chacune de notre côté, sans un mot, sans un soupir. Rien. Le néant. Puis, surtout, ce silence.
Le temps qui passe m’effraie. Le temps passe mais les mots qui sont restés au travers de ma gorge m’étouffe. Pourtant je sais pertinemment que je ne serais pas capable de te les dire. Et comme on me l’a dit, tu n’entendras rien. Une muette et une sourde, comme quoi, on faisait bien la paire.
Quand je ne te disais rien, au sujet de ce qui allait nous séparer, je me doutais bien quelque part, que c’était pour se quitter. Je me dis souvent que j’ai fait exprès. J’ai fait exprès de ne rien te dire pour te faire du mal. Pour que l’on se sépare, enfin.
Mais en réalité, quelque part, j’avais espoir que l’on se fâche et que l’on fasse la paix. Comme des enfants qui se disputent dans un cour et qui reviennent l’une vers l’autre quelques minutes plus tard.
Tu te souviens, de cette nuit où on s’est criées dessus sur la plage de Barcelone et qu’on a fini par s’entasser dans le sable en pleurant, en beuglant l’une sur l’autre avant de se prendre dans les bras et repartir danser ?
J’ai toujours pensé que là, ce serait pareil. Que c’était encore un quiproquo. Sauf qu’en fait, ces quiproquos, ça nous représente bien. Une muette et une sourde. Tu m’avais dit d’attendre, je t’avais dit de revenir vite. Je ne t’ai pas attendue, tu n’es pas revenue vite.
Aujourd’hui, c’est pareil. Sauf qu’après avoir répété en boucle les mêmes choses en thérapie, la vérité, c’est que je t’attends et là, tu ne reviens pas.
Je ne sais pas ce que j’ai à te dire en réalité. Peut-être que la triste vérité, c’est que je n’ai plus rien à te dire et que je ne me l’avoue pas. À part combien je te déteste de nous avoir mis là-dedans. Sauf que toi aussi, tu dois dire la même chose. Dire que tu me détestes de nous avoir mis là-dedans. Au moins, on se reproche la même chose pour une fois. Un pied d’égalité sur la fin.
Je crois au destin, au fait que parfois, il n’y a pas d’hasard, qu’il y a des rencontres qui changent tout une vie et des pertes qui bousculent tout, pour le mieux. Tu as été les deux.
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L'anxiété c'est le feu qui allume la bougie et la plainte de la voir se consumer
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Tes lettres d'amour ces derniers temps me réchauffent le coeur tant le fait qu'elles soient bien écrites mais aussi de savoir que tu ailles bien. (j'espère) J'espère en lire pleins d'autres.
Je ne m’arrêterai pas d’en écrire tant qu’il voudra les lire !
Merci pour ce joli mot <3
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Avant, je pensais savoir ce qu’était l’amour. L’amour, je pensais que ça faisait mal. Je pensais que l’amour était une métaphore pour décrire les gens qui jouent à se mettre des épines dans le creux de la main et qui serrent le poing très fort. Je pensais que l’amour était une bataille, une lutte quotidienne, contre l’autre, contre soi. Je pensais qu’aimer était un choix. Je pensais que l’on choisissait d’aimer quelqu’un pour supporter, pour accepter l’inacceptable, pour endurer, pour attendre quelque chose qui n’était que manquant. Je pensais que tomber amoureux était une réelle chute, que c’était comme être emporté dans une avalanche et qu’il fallait juste attendre que ça cesse.Je pensais qu’il y avait un compte à rebours, qu’en fin de compte, aimer n’avait qu’un seul but, celui de se terminer, d’arriver à terme. Qu’il fallait se réjouir de l’avoir vécu, plutôt que de chouiner. Je pensais qu’être amoureuse c’était d’être sous la pluie, trempé car on a oublié son parapluie. Je pensais que l’amour était bancal, maladroit, qu’il manquait d’équilibre et que c’était normal. Je m’entêtais à croire que pour garder l’amour de l’autre, il fallait être la personne idéale, gommer le moche, combler les trous avec du papier journal quitte à ne ressembler à rien, à ne plus ressembler à soi pendant que l’autre se fait la malle.
En fait, l’amour, ça n’a rien à voir avec ça.
Puis peut-être que pour s’en rendre compte, il faut se tromper.
L’amour pour moi, maintenant, c’est d’avoir peur pour de faux.
Avoir peur parce que le monde veut que l’on ait peur mais ne pas avoir réellement peur car on a aucune raison d’avoir peur.
L’amour, c’est marcher sur un fil à des milliers de mètres en altitude, ne pas être protégé et ne pas avoir peur de regarder en bas parce que l’autre est devant nous.
L’amour, c’est prendre des risques ensemble et ne pas appeler cela des risques.
L’amour, c’est être ensemble. Ne rien gommer, ne rien cacher, ne rien masquer. Tout ce sur lequel on met un voile est une occasion manquée de partager.
Partager, unir, coller ensemble nos petits morceaux en papier. C’est construire quelque chose de beau avec des morceaux de soi.
L’amour, c’est avoir envie de se lever le matin, même si on sait que la journée sera pourrie mais parce que se réveiller, c’est une autre occasion d’être auprès de l’autre.
L’amour, c’est avoir envie de donner tout ce que l’on a, même quand on a plus rien.
L’amour, c’est être riche.
L’amour, c’est toi et moi.
C’est un secret crée par deux personnes, visible aux yeux de tous et pourtant méconnu par tous.
Je t’aime.
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J'ai adoré ta recommandation pour le livre. Tu pourrais nous partager une plus longue liste s'il te plait? love
Ravie, c’est un de mes livres préférés. D’autres livres que j’adore dans l’ordre de préférence:
1) L.A Story de James Frey (mon livre numéro 1 depuis des années)
2) Nouvelles (recueil de nouvelles) de Salinger
3) Le bourreau de l’amour de Irvin Yalom
4) Lettre d’une inconnue de Stefan Zweig
5) Quitter le monde de Douglas Kennedy
Et d’autres recommandations...
- Rien de grave de Justine Lévy
- Pieds nus de Elin Hilderbrand
- Leur patient préféré de Violaine De Montclos (si la psychanalyse t’intéresse)
- Risibiles Amours et La Valse aux Adieux de Kundera
:-)
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Je ne l’avais pas vue depuis la vie d’avant. La vie avant la pandémie. Une vie où tout était possible. Une vie dans laquelle, comme face à la mort, l’absence de liberté n’était pas imaginable. Si on nous avait appris à espérer le meilleur, tout en s’attendant au pire, le pire, n’était qu’un concept flou, formaté par nos peurs et nos appréhensions quotidiennes. Bref, je ne l’avais pas vue depuis. Je l’ai revu la veille du deuxième confinement, ou devrais-je dire, enfermement. Si on s’attarde aux dires de chacun qui sont heureux d’être enfermé depuis quelques mois pour sauver des vies. Moi, la mienne, n’est en aucun cas sauvé. C’était étrange de la voir du monde d’avant dans le monde d’après. Tout en ignorant cette idée. Tout en la voyant comme dans le monde d’avant. La même posture, les mêmes mimiques, les mêmes paroles. Quand on imagine une rencontre, on imagine un milliard de scénarios. Un milliard de scénarios dégueulant de la haine qu’on transporte depuis des mois, De l’amour qui n’existe plus. Mais avant tout, de toute la haine qui reste. De tous les cris qui sont restés dans la gorge. De toutes les paroles coincées par la main sur la bouche des gens. De toutes ces choses-là que l’on a retenu en soi. Étrangement, c’est le scénario que l’on a pas prévu qui demeure. Celui où il n’y a plus d’amour ni de haine. Le passé qui s’efface pour laisser place à un présent plus serein. Même dans un chaos infini.
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je n’ai jamais aimé le mois d’octobre et je n’aime pas novembre non plus
Je ne supporte pas le bruit. Il y a eu des moments où je rêvais d’être sourde.
Pour ne plus entendre. Rester dans le silence. Je rêve du silence comme quelque chose qui me délivrerait, qui me ferait oublier. Oublier tout ce que je n’ai jamais voulu entendre, oublier ce brouhaha dans lequel j’ai vécu toute ma vie. Même quand il n’y a plus rien, moi, j’entends tout.
J’ai toujours tout entendu. J’ai entendu ce qu’il ne fallait pas entendre et je n’entendais pas quand il fallait écouter. Bercée par les cris, rouspété quand je parle. Avec le temps, on apprend à se taire, parce que ceux qui parlent sont ceux qui font du bruit.
La sérénité, une quête infinie, un fol espoir d’un avenir meilleur, d’un avenir dans le silence. Le silence, plein d’amour, de rire, d’échanges avec le sourire. Un lieu paisible, chaleureux ou les bruits ne sont que des instants de paix.
Se réveiller, le matin, dans la préhension de la vie et non pas de son appréhension.
Imaginer le pire à chaque instant, avoir le sentiment d’être au bord d’une falaise et d’être poussée, finalement, les trois quarts du temps.
La haine, la colère, l’incertitude de pouvoir se contenir plus longtemps. La contention, tout garder fermé, clôturer, pour ne pas froisser, ne pas faire mal, ne pas énerver quand l’autre face à nous, déborde, en permanence sans se soucier de combien nous sommes déjà abimés.
Moi, je te déteste.
Aujourd’hui, je te déteste et peut-être que je t’aimerai à nouveau demain mais un jour je te détesterai encore et peut-être dans nos pires songes, c’est la haine qui prendra le dessus.
Les racines, ce que l’on ne choisit pas.
Naître, c’est s’adonner à une sentence pour un crime que l’on ne sait pas que l’on a commit.
On dit que le bonheur se trouve dans les petites choses et il est vrai.
Toi, tu es mes petites choses.
Le reste, la vie, c’est l’enfer sur terre.
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Maladroite, se tordant les chevilles tout en tenant debout, face aux gens, parce que les gens regardent, les gens voient et ça, ça fait peur. Ouvrir la bouche, pour parler, pour dire quelque chose, pour signifier que l’on existe, c’est comme ouvrir la porte, à la bouche des autres et parfois, les gens, ont des couteaux à la place de la langue. Tremblotante, le corps qui s’exprime parce qu’être muette est une porte de sortie au monde extérieur.
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Constamment le sentiment d'être de trop, d'être trop lourde, de peser sur le dos des autres. Le sentiment de ne jamais recevoir assez, frustration permanente d'avoir un trou à l'intérieur de soi, trou et vide si importants, que tout ce qui y rentre, n'y reste pas.
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Cher toi,
J’aurais aimé commencer ces mots par depuis que tu es dans ma vie,
Mais tu y étais déjà.
Je voulais juste le commencer comme ça, parce que c’est comme ça que les gens débutent les lettres d’amour. Puis, c’est plus facile de les commencer comme ça, parce que quand on raconte une histoire, on commence par le début, non ?
Nous notre début, il est arrivé plus tard. De toute façon, les choses arrivent quand elles doivent arriver et apparemment, pour nous, elles devaient arriver à ce moment-là. Quelques années plus tard, à l’abris des regards, lorsque les fleurs que nous tenions dans nos mains, fermement, avaient fanées. Peut-être parce qu’il fallait que l’on soit désencombrés des choses auxquels nous tenions tant durant tout ce temps, pour pouvoir se rencontrer vraiment.
Je t’ai dit que cette rencontre avait été un choix difficile, que je n’avais pas prit à la légère. Mais c’est faux, ce n’était pas difficile, c’était facile pour la première fois de ma vie et c’est ça qui rendait les choses difficiles.
Parce que si c’était aussi facile, c’est parce que je savais que c’était bien. Et moi, le bien, tu le sais très bien, je ne le connaissais pas.
Avant, je disais que plus jamais je n’allais aimer, particulièrement que je n’allais plus jamais aimer aussi fort et j’y croyais comme les gens qui croient en Dieu. En réalité, j’avais peur et j’ai encore peur aujourd’hui, parce que finalement vois-tu, il ne faut jamais prendre nos pensées pour acquises. Je me suis trompée, j’aime à nouveau et mieux encore, pour une fois je sais que j’aime pour de vrai.
Je sais que je t’aime pour de vrai, comme quand j’étais petite, j’étais persuadée que lorsque je courrais dans la neige tombante, j’allais pouvoir voler au milieu des flocons. Que quelque part, le vent, allait finir par m’emporter.
Je t’aime pour de vrai parce que j’ai peur quand je suis loin de toi et quand je suis avec toi, je n’ai plus peur de rien. Je t’aime pour de vrai, parce qu’autant que je suis un je, je n’est pas si drôle que quand il est avec tu, et que c’est un nous.
Sur notre chemin, il y a des noeuds. Les noeuds de la vie. Les noeuds que parfois tu fais tout seul, les noeuds que je fais moi aussi dans mon coin. Des noeuds parfois dans lesquels on s’emmêle, qui nous enlacent si forts que j’en ai du mal à respirer. Il y a les faux noeuds, ces petits fils qui décident de s’emmêler dans nos poches parce qu’on a mal rangé des choses, des choses que l’on n’ose pas se dire et qu’on fini par sortir, timidement. Ces faux noeuds, des fils de laine avec lesquels on finit par tricoter quelque chose de beau. Il y a les vrais noeuds aussi, ceux qui nous échappent, l’avenir incertain, les doutes, les peurs, les pleurs. Ces noeuds qui ont leurs raisons d’être là.
J’ai envie de croire au destin, je sais que toi non. Peut-être que j’ai tord de m’y accrocher, de vouloir donner une raison à tout ce qui arrive. Penser que les choses n’arrivent pas par hasard, qu’elles ont un sens. Destin ou non, avec toi, elles en ont un. Elles en ont un dans les bons et les mauvais moments. Dans les rires et dans les larmes. Dans le cafard comme au sommet de la montagne.
Je sais que tu n’aimes pas quand je dis que tu me rends heureuse, parce que ça signifierait que tu en es la seule raison. Non, il y a une multiplicité de choses qui peuvent me rendre heureuse et tu en fais parti. Je suis plus heureuse quand j’ouvre les yeux et que tu es posé à côté de moi, que quand je me réveille seule et que tu n’es pas là. Même quand tu m’agaces, et si c’est possible, je t’aime encore plus quand tu m’énerves, quand j’ai envie de crier, de hausser le ton, que j’ai la boule au ventre. Parce qu’avec toi, les choses sont vraies. Elles ne sont pas masquées par des réactions physiologiques de l’amour. Non, avec toi, j’ai les pieds vers le ciel et sur terre en même temps. Je te le dis, la vie est moins drôle sans toi et la vie serait longue sans toi.
J’essaye de marcher droit tant bien que mal jusqu’à demain. Maladroitement, timidement tout en ignorant ce qui s’y cache, ce qui arrivera, ce qui nous arrivera. Tout ce que je sais, c’est que je n’ai nullement envie d’être là où tu n’es pas.
Je t’aime même si c’est de la folie.
Celle qui est à toi
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Parler de la perte, c'est reconnaître que quelque chose qui a été là, n'est plus. Perdre, c'est perdre un morceau de soi, un morceau de son histoire tout en le gardant en nous. On peut perdre mais on ne perd jamais. Les choses qui ont existées existent pour toujours. Elles sont ancrées, indélébiles. Le temps n'efface rien, il soulage.
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