A.F.R.O Talks (Avec les Femmes du Rwanda et d'Ouganda),c'est un projet de voyage d’étude au Rwanda et en Ouganda dans le but d’avoir une approche, à l'échelle de ces deux pays, de la place, du droit et de la représentation des femmes en Afrique subsaharienne. L’idée est de balayer toutes les idées fausses et les images que l’on pourrait se faire sur la place de “la femme” en Afrique subsaharienne; nous voulons sortir des stéréotypes qui collent encore aujourd’hui largement à l’Afrique subsaharienne et aux femmes qui y vivent. Notre enquête, aura pour but de réaliser une approche que nous voulons complète de la situation des femmes dans deux pays en incluant tous les acteurs sur la question. Notre étude n’a pas pour vocation de former une approche globale des “femmes “ en Afrique comme ensemble figé et uniforme mais bien de comprendre les différentes places prises par les femmes au sein des sociétés ougandaises et rwandaises, de comprendre leurs difficultés, leurs échos, leurs aspirations, leurs revendications. Nous nous efforcerons ainsi de montrer au mieux la réalité que nous rencontrerons en Ouganda et au Rwanda à travers trois outils principaux que nous mettrons par la suite à disposition de tout le monde: ce blog dont le but sera de retracer au jour le jour notre périple, nos rencontres, nos observations; un reportage complet à travers une chaîne Youtube organisé chronologiquement, composé d’interviews, de nos observations, bref, de l’ensemble de notre voyage ;enfin, un dossier papier/ carnet de voyage qui rassemblera nos conclusions, nos observations sur notre étude.
Don't wanna be here? Send us removal request.
Text
Bénédicta, l’histoire d’une business-woman et ses pailles.
Durant notre séjour en Ouganda nous étions censé-e-s rencontrer Benedicta, la présidente de l’association locale Kinawataka. Malheureusement, Morgane – qui était en charge du rendez-vous – s’est trompée sur le lieu de l’entretien, en effet Kinawataka est à Kampala, et non pas à Kigali comme elle le croyait. A notre grand regret nous n’avons donc pas pu les rencontrer, ainsi nous vous les présenterons dans l’article suivant.
Benedicta, the story of a business-woman and her straws
During our journey in Uganda we were supposed to meet Benedicta, the president of the local association Kinawataka. Unfortunately, Morgane - who was in charge of the appointment - has mistaken the interview site, in fact Kinawataka is in Kampala, not in Kigali as Morgane thought. To our great regret we have not been able to meet them, so we will present them in the following article.
Une association basée sur des pailles, de la créativité et beaucoup de travail.
Kinawataka Women Initiative, ou KIWOI est une association créée par Benedicta NYANONGA. Après avoir travaillé plus de 23 ans pour une banque, elle quitte son travail à cause de problèmes de santé en 2001. Grâce à sa détermination et sa créativité elle sorti du chômage en ayant l'idée de récupérer des pailles en plastiques dans son quartier, une fois lavés et rassemblés dans un petit sachet elle les revend. Elle réalise que cette activité est lucrative et décide donc de créer son association, Kinawataka Women Initiative en 2006, pour recycler des pailles en plastique, et les vendre sous formes d’objets artisanaux. Ainsi, des sacs aux vêtements, la création et l’innovation n’ont eu de cesse d’alimenter la production de son association.
Toutefois, il lui a été difficile au début de lancer son activité. Ce type d’artisanat n’intéressait pas la demande ougandaise, pour laquelle les prix étaient trop élevés. A contrario des marchés européens et américains, plus sensibles aux entreprises artisanales et écologique et dotés de plus gros porte-monnaie. Son association a commencé a être reconnu en 2005 lorsque l’UN Habitat et les autorités locales du Lac Victoria lui décernèrent le prix Lake Victoria Environmental Award récompensant les activités écologique.
An association based on straws, creativity and hard work
Kinawataka Women Initiative, or KIWOI is an association created by Benedicta NYANONGA. After working for more than 23 years for a bank, she left her job because of health issues in 2001. Thanks to her determination and creativity she got out of unemployment with the idea of recovering plastic straws in her neighborhood, once washed and collected in a small bag she resold them. She realized that this activity is lucrative and decided to create her own association in 2006, Kinawataka Women Initiative, with the aim to recycle plastic straws, and sell them in the form of handicrafts. Since then, from bags to clothing, creation and innovation have enhanced her association production with years.
However, it was difficult at the beginning to launch her activity. This type of craft did not interest Ugandan demand, for which prices were too expensive. A contrario of the European and American markets, more sensitive to the artisanal and ecological enterprises and endowed with bigger purse. Her association began to be recognized in 2005 when UN Habitat and the local authorities of Lake Victoria awarded her with the Lake Victoria Environmental Award for ecological activities.
Une entreprise prospère, écologiste et féministe.
En effet, l’activité associative de Benedicta Nyanonga en plus de valoriser l’environnement, encourage et soutient les Ougandaises;. Les employé-e-s sont à 80% des femmes, et la plupart issues des milieux pauvres de Kampala (la capitale de l’Ouganda) et atteintes du VIH, toutes pouvaient récolter les pailles en plastiques, venir les laver, les travailler puis les revendre. En leur donnant la possibilité de travailler à leur rythme, Benedicta a offert la possibilité à des femmes marginalisées d'avoir des revenus et donc de pouvoir subvenir à leurs besoins et ceux de leur famille. Par ailleurs, Mme Nyanonga encourage les Ougandais-e-s à créer leur propre entreprise, à ne pas avoir peur d’être entrepreneur quelles que que soient les critiques et barrières rencontrées. Son initiative a été repéré par des ONG internationales ainsi que des entreprises.
A successful, environmentalist and feminist business.
Indeed, Benedicta Nyanonga's associative activity encourages and supports Ugandans women, besides besides enhancing the environment cause. There is 80% of women employees, most of them come from poor communities in Kampala (the capital city of Uganda), have HIV... But, all of them could collect plastic straws, wash them, work them and resell them. Giving them the convenience to work at their own pace, Benedicta has offered marginalized women the opportunity to earn some income and thus to provide for themselves and their families. In addition, Ms. Nyanonga encourages Ugandans women to set up their own business, not to be afraid to be an entrepreneur, no matter what criticism and barriers which they can encounter. Her initiative has been identified by international NGOs as well as companies.
C'est comme ça que Coca-Cola a décidé de travailler en collaboration avec KIWOI en livrant toutes les semaines des pailles, que les femmes peuvent ensuite utiliser pour travailler et créer de nouvelles choses.
Benedicta et le KIWOI ont récolté plusieurs récompenses depuis la création de l'association. Aujourd’hui avec 270 membres, l’organisation de recyclage de pailles s’est bien développée. En 2014 Benedicta Nyanonga a été nommée par le commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives parmi les 40 femmes ayant le plus d’influence en Ouganda, elle a également été récompensée par l’association des manufacturiers d’Ouganda en 2006.
Son organisation continue de s’étendre, de recycler et d’intégrer au monde du travail des dizaines d’Ougandais-e-s. Nous lui souhaitons encore plus de réussite dans son entreprise écologique et féministe qui renouvelle l’artisanat ougandais.
That's how Coca-Cola decided to work cooperatively with KIWOI by a weekly delivery of straws, which women use to work and create new things.
Benedicta and KIWOI have won several awards since the association's inception. Today, with 270 members, the straw recycling organization has developed well. In 2014 Benedicta Nyanonga was appointed by the Atomic Energy and Alternative Energies Commission as one of the 40 most influential women in Uganda and was also awarded the Uganda Manufacturers' Association in 2006.
Her organization keeps growing, recycling and integrating dozens of Ugandans women into the workforce. We wish her even more success in her ecological and feminist compagny that renews the Ugandan crafts.
https://www.facebook.com/Kinawataka-Women-Initiatives-240922175937244/
http://womenrecyclingstraws.org/
1 note
·
View note
Text
Jour 15
Ce dernier réveil à Kigali a tout du dernier réveil de vacances. La veille nous étions sorti-e-s avec Didonc, Angeloos et Eric, ainsi les levés sont tardifs. Eric, notre cuisto vocaliste, nous a préparé de savoureuses omelettes tout en chantonnant comme à son habitude (même si il n’avait dormi que de petites heures à cause de notre sortie de la veille). C’est à ce moment qu’Arlène Nishimwe est arrivée à la maison, elle est médecin dans l’hôpital où nous avons interviewé des membres du planning familial. Après avoir partagé le petit déjeuner avec elle, nous discutons des différences d’organisations universitaires, du Rwanda, de la France.
Arlène a fini ses études de médecine l’an dernier, et travaille désormais au service de pédiatrie de l’hôpital Kibagabaga. Nous avons mené l’interview dans notre jardin. L’échange a principalement porté sur la place des femmes à l’université et dans la sphère médicale, mais nous avons également évoqué son avis sur la représentation du corps de la femme dans sa société.
Ensuite, notre après-midi a été consacrée à l’aspect pratique de notre retour. Entre discussions sur le documentaire, sur le déroulement des restitutions une fois en France, et échanges d’anecdotes sur nos ressentis du séjour, nous finissons nos valises et nous attendons Didonc et Angeloos pour une dernière sortie.
Un groupe retourne au Nyamirambo Center pour des dernières emplettes : comment rentrer en France sans un cadeau pour Chancella, un des piliers du groupe qui n’a malheureusement pas pu nous accompagner. Au retour à la maison, petite panne de voiture en pente, heureusement Didonc avait une batterie de rechange, fin de la panique !
Pendant ce temps, l’autre partie du groupe est allée se balader et découvrir les environs de la maison pour réaliser des derniers plans. Après avoir eu peur de s’être perdus la nuit presque tombée, nous avons finalement retrouvé notre chemin. Didonc, Angeloos et Arnaud (qui reste une semaine de plus) nous ont accompagné à l’aéroport et c’est avec tristesse, et quelques larmes que nous leur fîmes nos au revoir...
---------------------------------------------------------------------
DAY 15
This last awakening in Kigali really looks like a last holiday waking up. The day before we partied with Didonc, Angeloos and Eric, so we wake up late. Eric, our vocalist cook, made us tasty omelettes while singing as usual (even if he had only slept little hours because of our night out). That's the moment when Arlène Nishimwe arrived home, she is a doctor of the hospital where we interviewed family planning members. After sharing breakfast with her, we discuss the differences of academic organizations, in Rwanda and in France.
Arlène finished her medical studies last year, and now works at the pediatric ward of the Kibagabaga hospital. We lead the interview in our garden. The exchange focuses on women's place in the university and in the medical sphere, but we also discusses her views on the representation of women's bodies in society.
Then, our afternoon is devoted to the practical side of our return. Between discussions on the documentary, on the proceedings of restitutions once in France, and exchanges of anecdotes on our feelings of the journey, we prepare our bags and wait for Didonc and Angeloos for a last excursion.
A group returns to the Nyamirambo Women's Center for the ultimate shopping: how to come back in France without a gift for Chancella ?! She was the cornerstone of the group and unfortunately wasn't able to be with us. On the way back to home, we experienced a small car breakdown on a sloping road. Fortunately Didonc had a spare battery, end of panic!
Meanwhile, the other part of the group went to walk around and discover the surroundings of the house to make final plans. After fearing to be lost during the twilight, we finally found our way back. Didonc, Angeloos and Arnaud (who stayed a week longer) escort us to the airport and it is with sadness and a few tears that we made our goodbyes to them ...
1 note
·
View note
Photo
entraînement d’Aline Ndacyayisenga, future taekwondoïste olympienne
Aline Ndacyayisenga (future olympic taekwondo athlete) training session
1 note
·
View note
Photo
l'équipe au complet avec la docteure Ilaria
full team with Ilaria, an italian PhD living in Kigali
0 notes
Text
Jour 14
Ce matin, nous nous réveillons tôt pour rencontrer la doctorante Ilaria chez elle à 9h. Ses sujets d’études sont portés sur les femmes issues du milieu rural et sur les femmes mariées au Rwanda. Sa longue interview nous a permis de mieux comprendre le fonctionnement de la société ici. Elle a même impressionné nos deux amis Didonc et Angeloos, qui n’en revenaient pas de voir une expatriée si renseignée sur leur pays.
A la suite de cette riche rencontre, nous séparons l’équipe en deux groupes. Le premier rejoint le stade national afin d’interviewer Aline Ndacyayisenga, une taekwondoïste qui se prépare aux Jeux Olympiques. Le deuxième va acheter de l’eau et commencer à préparer l’interview suivante, celle d’une présentatrice célèbre au Rwanda que l’on retrouva en direct à la télévision seulement une demi-heure après avoir répondu à nos questions dans notre jardin. Autour d’un délicieux repas préparé par Fatem, Camille et Morgane, nous discutons du programme de l’après-midi.
A 16h nous nous trouvons donc au Nyamirambo Women’s Center où nous avons la chance d’interviewer Marie-Aimé, la présidente. Ainsi nous avons pu voir les femmes à leurs ateliers de couture et faire quelques achats dans leur magnifique boutique. Didonc a ensuite voulu nous faire visiter son chez-lui étant donné qu’il habitait dans le même quartier. On en profite pour boire une bière en terrasse avant de partir pour une réunion animée. Une fois le thème des épisodes du webdocumentaire choisis, nous partons, non sans nostalgie, profiter de notre dernière soirée ici.
Entre un karaoké chaotique et du zouk enflammé (et les retrouvailles-surprise avec Angel, la musicienne interviewée quelques jours plus tôt), c’est des souvenirs plein la tête que nous nous couchons pour la dernière fois dans la villa.
-----------------------------------------------------------------------------------
DAY 14
This morning, we wake up early to meet PhD Ilaria at her place around 9am. Her thesis are focused on women living in rural areas and married women in Rwanda. Her long interview allows us to have a better understanding of how society works here. She even impresses our two friends Didonc and Angeloos, who are astonished to see an expatriate so knowledgeable about their country.
In the aftermath of this enlightening encounter, we split the team into two groups. One joins the national stadium to interview Aline Ndacyayisenga, a Taekwondoist preparing for the Olympic Games. The second is going to buy water and prepare the next interview with a famous Rwandan presenter that we are going to see in live on television only an hour and a half after answering our questions in our garden. We discuss the afternoon program around a delicious meal cooked by Fatem, Camille and Morgane.
At 4 pm we are at the Nyamirambo Women's Center where we are lucky to interview Marie-Aimé, the president. In this way we could see women at their sewing workshops and do some shopping in their beautiful shop. Didonc then wants to show us his home because he lives in the same neighborhood. We enjoy drinking a beer on terrace before leaving for a lively working meeting. Once the episodes' themes of the webdocumentary chosen, we are nostalgic to leave and enjoy our last night here.
Between a tumultuous karaoke and an impassioned zouk (and a surprise reunion with Angel, the musician interviewed a few days earlier), we go to bed for the last time in the villa, the head full of memories.
0 notes
Photo
Mélanie interviewant les deux footballeuses de l’AS Kigali
Mélanie interviewing two soccer players from AS Kigali women team
0 notes
Photo
toute l’équipe avec Fiacre Moutabazi (à droite) et son collègue (à gauche)
the full team with Fiace Moutabazi (on the right side) and his colleague (left-hand side)
0 notes
Text
Jour 13
Ce matin, nous nous préparons pour une longue journée. En effet, suite à nos nombreuses sollicitations du week-end, cinq rendez-vous sont fixés. Nous partons tout d’abord en direction du café La Classe pour rencontrer Fiacre Moutabazi, un jeune social worker qui après ses études s’est tourné vers un métier créatif. Il est en effet à l’origine du projet My story qui cherche à faire des portraits d’hommes et femmes inspirant-e-s. Son but est de montrer qu’il est possible de réaliser ses rêves, ses projets.
Après les retrouvailles du groupe (une partie étant allée à la recherche de bouteilles d’eau, de bananes et d’une imprimante pendant ce temps) nous rejoignons l’hôpital Kibagabaga. Aucune mauvaise nouvelle à annoncer (rassurez- vous chers parents !) mais plutôt un rendez-vous avec le planning familial. Nous nous installons alors devant la salle d’attente pour procéder à l’entretien avec une infirmière et un gynécologue-obstétricien. Nous apprenons beaucoup de choses, par exemple le fait qu’au Rwanda le consentement des deux conjoints est obligatoire avant la mise en pratique d’une contraception.
Nous partons ensuite manger dans un petit restaurant très sympa, ou plusieurs plats locaux sont disposés sur la table: divers riz, bœuf, frites, haricots, petits pois, matooke (à base de bananes plantain), fufu (pâte de manioc), posho (pâte à base de fécule de maïs)… Ce midi était quelque peu particulier. En sortant du restaurant, nous avons vécu une situation hors du commun pour nous. Un homme s’est effondré sur le sol, s’est mis à cracher du sang et à convulser. Personne ne semblait lui porter assistance. Nous avons donc tenté d’appeler les secours, mais après sept appels, aucun ne nous a répondu. Nous nous sommes donc rendus à une pharmacie à proximité mais son propriétaire semblait plus amusé que vraiment inquiété. L’homme à terre a commencé à pousser des cris aigus et perçants, puis a fini par parler. Les passants nous ont expliqué que c’était une situation habituelle pour cet homme et qu’il était en train de raconter son histoire : sa belle-mère lui aurait jeté un sort ou empoisonné, sans raison apparente. Il demande de l’argent afin qu’il puisse manger même s’il explique qu’il finirait de toute façon par tout rendre en crachant du sang. Selon ses dires, il se relèverait dans quelques minutes, mais nous ne le vérifierons pas puisque nous avons fini par partir, bien que cette expérience nous ait laissé un souvenir quelque peu amer.
En début d’après-midi, nous nous dirigeons vers le stade régional, pour un entretien avec des footballeuses de l’AS Kigali. Tout d’abord, nous sommes surpris par un entraînement de défilé policier, accompagné d’une fanfare, avant que ces derniers ne laissent place à l’entraînement de foot féminin. Nous apprenons alors que 90% des filles de l’équipe jouent dans l’équipe nationale. Deux d’entre elles acceptent d’être interviewées. Après une petite partie de foot, où nous avons pu attester du talent de footballeur-e de Mélanie et Angeloos, nous retournons au stade national où l’on espère rencontrer des taekwondoïstes féminines. C’est un échec, aucune d’entre elles ne s’entraîne ce soir.
Nous rentrons à la villa*, où, après un rapide dîner, nous nous couchons tôt, exténué-e-s par cette journée.
* Petite private joke (cf. les marseillais)
-----------------------------------------------------------------------
DAY 13
This morning we are preparing for a long day. Indeed, after many solicitations during the weekend, five appointments are fixed. First we go to Café La Classe to meet Fiacre Mutabazi, a young social worker who decided to work in a creative profession after his studies. He is co-founder of My story project, which seeks to portray inspiring men and women. His purpose is to show that it is possible to realize one's dreams, one's projects.
After the reunion of the group (some of us looked for water bottles, bananas and a printer during the interview) we reach the hospital Kibagabaga. No bad news to announce (be reassured dear parents!) but we have a meeting with the family planning. We set up interviews with a nurse and a gynecologist-obstetrician, in front of the waiting room.
We learnt a lot, for example the fact that in Rwanda the consent of both spouses is compulsory before taking any contraception.
Then we leave to eat in a very nice little restaurant, where several local dishes are placed on the table: various rice, beef, fries, beans, peas, matooke (based on plantain), fufu (Corn starch paste) ...
This noon was somehow singular. When we left the restaurant, we experienced an unexpected situation. A man collapsed on the ground, started spitting blood and convulsing. No one seemed willing to help him. So we tried to call for help, but after seven calls, no one answered. Thus we went to a pharmacy nearby but its owner seemed more amused than really worried. Then the man on the floor started shouting sharply and shrilly, then ended up talking. Passers-by told us that this was the usual situation for this man and that he was telling his story: his mother-in-law would have cast a spell or poisoned him, for no apparent reason. He asks for money so he can eat even if he explains that he would end up spitting blood anyway. According to him, he would get up in a few minutes, but we will not check it since we eventually left, although this experience left us a bitter memory.
In the early afternoon, we go to the regional stadium for an interview with AS Kigali soccer players. First of all, we are surprised by a police parade training, accompanied by a fanfare, before letting women's soccer training happen. We learn that 90% of the girls on the team play on the national team. Two of them agreed to be interviewed.
After a small football game, where we were able to attest Mélanie and Angeloos football talent, we return to the national stadium hoping to meet female taekwondoists. It's a failure, none of them are training tonight.
We head back to the villa*, where, after a quick dinner, we go to bed early, exhausted by that day.
* Small private joke from a french reality show.
https://www.facebook.com/MyStoryRW/
0 notes
Text
Jour 12
Aujourd’hui, douzième jour de voyage, nous nous sommes rendus au stade Amahoro, stade national du Rwanda. Isabelle Nizeyimana, responsable de l’Association nationale pour la promotion du sport féminin nous y attendait. Peu après 10h, elle nous a donc accueilli dans l’enceinte de son bureau situé sous les gradins. Elle commence alors à nous expliquer le rôle de l’association : fondée durant l’année 2003, elle a pour mission de promouvoir, favoriser et sensibiliser les femmes à la pratique du sport dans le respect de la parité homme/femme.
Après les présentations, nous décidons d’aller dans les gradins pour profiter d’un cadre agréable pour la réalisation de l’interview. Tandis qu’un groupe se concentre sur les paroles d’Isabelle et les questions d’Emma, un autre va discuter avec Donatien, le responsable de l’Ecole de musique qui se trouve elle aussi sous les gradins. Nous discutons rapidement du nombre de filles présentes dans l’école, et cherchons à pouvoir en rencontrer. De l’autre côté des gradins, l’interview se passe très bien et Isabelle nous fait ensuite visiter le stade et les différents bureaux sportifs. Nous repartons un rendez-vous fixé avec l’équipe féminine de Taekwondo et les jambes dégourdies pour Inès et Mélanie qui peuvent se vanter d’avoir fait un tour de terrain du stade national. Pour finir cette matinée, nous nous sommes divisés en deux groupes : l’un allant au marché ; l’autre rentrant à la maison pour préparer les prochaines interviews.
Arrivés à la maison, nous accueillons avec joie les réponses à nos diverses sollicitations d’interview envoyées la veille. Notre planning se remplit, ne laissant bientôt que peu de trous. Après un bon mafé, le début de l’après-midi fut donc consacré au travail administratif, audio-visuel, ainsi qu’à la préparation du jeu du killer qui dura toute la semaine. (Promis, on vous tiendra au courant !)
Ensuite, nous sommes allés interviewer Angel, élève de Donatien rencontré le matin même à l’école de musique. Elle nous a principalement parlé de la place des femmes dans la sphère musicale. Avec l’appui de la société et du gouvernement, leur participation y est croissante et parfois libératrice, malgré la timidité qui semble les qualifier. Par ailleurs, cela a été l’occasion d’admirer une fois de plus les talents musicaux de Marie, et de découvrir ceux d’Angèle.
------------------------------------------------------------------------------------
DAY 12
Today, on the twelfth day of our journey, we went to the Amahoro stadium, the national stadium of Rwanda. Isabelle Nizeyimana, head of the National Association for the Promotion of Women's Sport, was waiting for us. Soon after 10 am, she welcomed us into her office under the bleachers. Then she begins to explain the role of the association: founded in 2003, its mission is to promote and sensitize women into practicing sports with respect for gender parity.
After the presentations, we decide to go in the bleachers to enjoy a pleasant setting for the interview. While one group focuses on Isabelle's words and Emma's questions, another was talking with Donatien, the head of the Music School, whose office is also located under the bleachers. We quickly talks about the number of girls who are studying in the school and try to fix a meeting with them. On the other side of the bleachers, the interview goes very well. Then Isabelle shows us the stadium and the various sports offices. We leave after scheduling an appointment with the Taekwondo women's team while Inès and Melanie stretch their legs after running around the national stadium's field. The morning ends and we split in two groups: one going to the market; The other coming home to get prepared for the next interviews.
When we arrive home, we are glad to see the positive answers of our yesterday's requests for interviews. Our planning is filling, with soon no room left. After a good mafé, the beginning of the afternoon is devoted to administrative and audio-visual work, as well as the preparation of the killer's game which is going to last for the whole week. (Promise, we'll keep you informed!)
Then we go and interview Angel, Donatien's pupil, met that morning at the music school. She mainly talks about women's place in the musical sphere. Despite a still present timidity, women's places in this sphere is rising, and could be liberating for them. Moreover, it was an opportunity to admire once more Marie's musical talents, and to discover Angel's ones.
1 note
·
View note
Photo
course effrénée entre Mélanie et Inès au stade national!
frantic race between Mélanie and Inès at the National Stadium!
1 note
·
View note
Photo
qui veut abolir le patriarcat?
who wants to abolish patriarchal system?
1 note
·
View note
Text
Jour 11
Ce matin, nous nous réveillons un peu plus tard que d’habitude afin de compenser le coucher quelque peu tardif de la veille. Pendant le petit-déjeuner, nous discutons de notre réunion que nous avons prévue en fin de matinée. Il s’agit de faire un point à plus de la moitié du voyage.
Ainsi, une fois mieux réveillé-e-s, nous nous réunissons autour de la table du jardin. Nous craignons de manquer de contacts au Rwanda. C’est pourquoi l’après-midi sera consacré à envoyer des messages et passer des coups de fil. Nous discutons également de la répartition des tâches au sein du groupe.
Didonc et son ami Angeloos acceptent gentiment d’être interviewés. Marie, Emma, Arnaud, Mélanie, Fatem et Inès s’installent sur la terrasse pour les interroger. Pendant ce temps, Morgane et Camille cuisinent un mafé (et un curry pour les palais épuisés par la pâte d’arachide). Après un orage éclair (jeux de mots), nous déjeunons tous ensemble (il est déjà 16h) !
L’après-midi, nous nous installons chacun notre tour sur la terrasse transformée en open space pour l’occasion. Après la pluie, les moustiques sont virulents.
Il est déjà 19h ; c’est l’heure d’une nouvelle réunion. Pendant plus de deux heures, nous débattons à propos du montage de notre reportage, de notre conception de la restitution ou encore du programme des prochains jours… Certains continuent de dérusher alors qu’Arnaud et Inès cuisinent une délicieuse omelette accompagnée d’une bouillie d’avocats (on est presque au niveau de celles d’Eric au petit-déjeuner).
--------------------------------------------------------------------------------------
Day 11
This morning we wake up a little later than usual since we did not go to bed very early. During breakfast, we talk about the meeting that is scheduled in the morning. We are at the half-way of our trip, and we need to take stock of the situation.
Once really awakened, we gather around the table in the garden. We fear a lack of contacts for our interviews in Rwanda. The afternoon will thus be devoted to sending messages and making phone calls. We also discuss again the division of tasks within the group.
Didonc and his friend Angeloos kindly agree to answer our questions. Marie, Emma, Arnaud, Melanie, Fatem and Inès set up the interview on the deck. Meanwhile, Morgane and Camille cook a mafé (and a curry for the palaces that are fed up with peanut paste). After a quick storm, we all have lunch together (it's already 4pm)!
In the afternoon, we each set our turn on the deck turned into an open space to work. After the rain, mosquitoes are aggressive.
It is already 7 pm; it is time for another group meeting. For more than two hours, we debate about the editing of our report, our conception of the restitution and the program of the next days in Rwanda... Then, some of us continue to derush the videos while Arnaud and Inès cook a delicious omelette with mashed avocados (almost as good as that of Eric at breakfast).
1 note
·
View note
Text
Jour 10
Aujourd’hui, l’apaisement de Kigali commence à gagner le groupe. Nous n’avons pas d’interviews de prévues et surtout beaucoup de fatigue après la semaine de folie en Ouganda. Nous décidons donc de nous octroyer une journée de repos et de shopping pour repartir de plus belle dès demain.
Enfin repos, pas tellement. Ce matin nous partons à 10h pour aller visiter le Mémorial du génocide. Cette visite nous apparaissait comme nécessaire pour la suite du voyage : il paraissait vital d’interroger les femmes et hommes rwandais-e-s d’aujourd'hui pour comprendre le lourd passé qui les relie. Trois heures après être rentré-e-s dans le Mémorial c’est le cœur lourd, l’esprit retourné et le moral dans les baskets que nous ressortons. Durant trois heures nous avons appréhendé l’horreur du génocide de 1994. Trois heures durant lesquelles nous avons découvert, souvent avec effroi, le rôle ambigu de la France dans ce massacre. Trois heures où nous avons pu découvrir la capacité de pardon, de paix et d’espoir du peuple rwandais.
Ainsi le rythme de Kigali, que nous avions trouvé de prime abord lent et calme prend une autre signification pour nous. Cette ville, si calme et silencieuse, porte en elle le deuil du génocide passé, le souvenir des enfants, femmes et hommes partis trop tôt, l’envie d’une unité nouvelle. Pour certain-e-s d’entre nous le Mémorial a été plus chargé en émotions. Les larmes, une fois coulées, donnent place à des estomacs vides et une envie, quelque peu nerveuse, de rire pour évacuer le poids de ce lourd passé.
Une fois une assiette de poisson frit et de riz copieusement avalée – ou bien d’une sauce au pili pili amèrement goutée – nous prenons la route pour un peu de shopping. Cette fois, non pas comme à Kampala, nous jurons de mieux négocier. Etonnamment ici le négoce est facile, nous arrivons sans difficulté à baisser les prix. C’est comme ça que Camille a pu se découvrir un certain fétichisme pour les produits artisanaux locaux, qu’elle a acheté par dizaine. Après trois heures d’emplettes nous rentrons à la maison, le temps de quelques heures, pour ensuite aller regarder la finale de la Champion’s League, entre la Juventus et le Real de Madrid.
Toutefois, si notre rythme de travail s’est ralenti en même temps que le train de vie de Kigali, nous commençons à sérieusement nous interroger quant à la quantité de choses qu’il nous reste à faire.
[MISE A JOUR]
Finalement nous avions rédigé l’article en avance, pensant ne pas avoir de choses à rajouter sur notre journée. Mais après la victoire du Real de Madrid – à la grande joie de Momo – dans une ambiance de folie, Didonc et Angeloos nous emmènent dans la partie dansante du bar. Nous sommes donc passé-e-s d’une finale de la Ligue des Champions à la piste d’une discothèque rwandaise jusqu’à 2h30.
----------------------------------------------------------------------------------
DAY 10
Today, the group begins to feel Kigali’s apeasement. We don’t have scheduled interviews and we’re especially tired after the week of madness in Uganda. So we decide to have a day off and to do some shopping.
Rest ? Not so much. We left at 10 a.m to go to the genocide Memorial. This visit seems necessary for the rest of the trip: it seems important to interview the Rwandan women and men of today to understand the heavy past that connects them. It is with a heavy heart and a little upset that we leave the Memorial. For three hours, we have apprehended the horror of the genocide of 1994. Three hours during which we discovered, often with fright, the ambiguous role of France in this killing. Three hours during which we were able to discover the capacity of forgiveness, peace and hope of the Rwandan people.
Thus, the pace of Kigali, which we found at first slow and calm takes another meaning for us. This city, so calm and silent, carries in it the mourning of the past genocide, the memory of the children, women and men gone too early, the desire of a new unity. For some of us the Memorial was more emotionally charged. Once the tears rolled, it gives place to empty stomachs and a desire, somewhat nervous, to laugh to get over the weight of this heavy past.
Once a dish of fried fish and rice copiously swallowed - or a pili pili sauce bitterly tasted - we take the road for a little shopping. This time, not like in Kampala, we vow to negotiate better. Surprisingly, trading is easy, and we can easily reduce prices. This is how Camille was able to discover a certain fetish for local handicrafts, which she bought by ten. After three hours of shopping, we go home for a few hours and then watch the Champions League final between Juventus and Real Madrid.
However, if our pace of work has slowed down with Kigali’s lifestyle, we begin to seriously worry about the amount of things we still have to do.
[UPDATE]
Finally, we had written the article in advance, thinking that we would not have anything to add for today. But after the victory of Real Madrid - to the delight of Momo - in an atmosphere of madness, Didonc and Angeloos take us into the dancing part of the rwandan disco, until 2.30 a.m.
0 notes
Photo
0 notes
Photo
Florence dans sa Tea House
Florence in her Bnb Tea House
0 notes
Text
Jour 9
Premier matin à Kigali, la lumière du jour nous réveille doucement et nous sortons prendre notre petit déjeuner dans le jardin. Quoi de mieux que des fruits frais, une omelette, de la brioche et un bon café pour commencer la journée. Ainsi, nous découvrons notre vue sur une ville lumineuse et vallonnée.
Malgré un petit retard de Didonc, le manager de notre maison, nous partons rencontrer Florence, une de nos contacts à Kigali. Après son enfance au Rwanda, elle part vivre en Italie pendant plus de 20 ans. Mais ses terres natales lui manquent ; c’est pourquoi elle décide d’ouvrir une maison d’hôtes dans la capitale rwandaise avec son mari. Sa Tea House est un endroit chaleureux décoré avec de l’artisanat locale. En effet, elle a notamment fait appel à des coopératives de femmes qui fabriquent des paniers en osier, des tableaux à base de bouse séchée… Ainsi, Florence nous partage ses expériences avec ces dernières et nous livre son point de vue sur les femmes rwandaises.
L’après-midi est déjà bien entamé et nous rentrons à la maison pour manger des sandwichs achetés sur le chemin. Première petite déception culinaire du séjour, les plats du restaurant manquent de saveur et d’assaisonnement !
Martin, conseiller en stratégie de développement rencontré via les réseaux sociaux, nous rend visite afin de se mettre d’accord sur la programmation de notre semaine. Il nous propose notamment des rendez-vous avec une journaliste et une parlementaire qui devraient être fixés plus précisément en début de semaine prochaine. Après une heure passée à discuter dans notre joli jardin, Martin doit partir pour une autre entrevue programmée à 16h en ville (il est déjà 16h08!) mais pas question de se dépêcher.
Nous profitons de la soirée autour d’une salade préparée par Fatem, Morgane et Camille avec les ingrédients achetés le matin même au marché! Avocats, carottes, oignons rouges, tomates à la sauce arachide, citron vert, ail et gingembre. La journée se termine par la vaisselle du repas pour certains alors que d’autres travaillent sur les vidéos du jour. A demain!
-----------------------------------------------------------------------------------------------
DAY 9
First morning in Kigali, the light of day wakes us gently and we go out to eat our breakfast in the garden. The menu: fresh fruit, an omelette, brioche and a good coffee to start the day. Thus, we discover the view of a luminous and hilly city. Despite a small delay from Didonc, the manager of our house, we go and meet Florence, one of our contacts in Kigali. After her childhood in Rwanda, she moved to Italy for more than 20 years. But she missed Rwanda; That is why she decided to open a guest house in Kigali with her husband. Her "Tea House" is a cozy place decorated with local crafts. Indeed, Florence collaborates with women cooperatives who make wicker baskets, dried dung paintings ... So Florence shares us her experience with them and her vision of Rwandan women. In the afternoon, we go home to eat sandwiches bought on the way. First small culinary disappointment speaking, the dishes of the restaurant lack flavor and seasoning! Martin, a development strategy advisor we met via social networks, visits us in order to help us on the program of our week. He proposes us meetings with a journalist and a parliamentarian who should be fixed more precisely at the beginning of next week. After an hour spent chatting in our beautiful garden, Martin has to leave for another interview scheduled at 4pm in town (it was already 16:08!) But he sees no reason to hurry, not a bit. We enjoy the evening eating a salad prepared by Fatem, Morgane and Camille with the ingredients bought on the market this morning ! Avocados, carrots, red onions, tomatoes in peanut sauce, lime, garlic and ginger. The day ends with some doing the dishes while others work on today’s videos. See you tomorrow!
0 notes