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Pensée n°26

Plus personne ne veut plus s'occuper des enfants mais personne ne prend la responsabilité de ne plus en faire.

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Pensée n°25

Je pense que la nuit, tes yeux s'ouvrent grand sur l'inconscient onirique et ton réveil sonne le glas de cette pleine voyance errance.

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Pensée n°24

Vous devriez voir ses yeux quand ils s'ouvrent aux premières aurores ; les lueurs du jour naissant bercent de reflets ses iris d'or. Vous devriez voir ses orbes révélées par une ouverture ronde et lunaire ; ils absorbent la lumière du monde à venir pour en souligner l'aura solaire.

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Pensée n°23

Une erreur devient un choix quand elle se répète une deuxième fois. Il n'y a pas à excuser l'erreur des autres, seulement à l'entendre sans la cautionner. Une erreur est toujours un choix quand elle revient une troisième fois. N'attend pas la mauvaise foi(s) de l'autre pour que tes limites soient respectées.

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Pensée n°22

Aujourd'hui, il fait chaud, trop chaud, comme si on n'avait connu que le blizzard et que le moindre souffle faisait fondre la glace.

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Pensée n°21

On ne peut pas considérer un problème d'enfance avec uniquement une vision d'adulte. Le contraire semble tout aussi épineux.

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Pensée n°20

J'aime la pluie et le vent. Quand les gouttes virevoltent à la manière de lucioles en pleine tempête, de flocons de coton dansant sans jamais toucher le sol.

J'aime observer les tempêtes de pluie torrentielle, sentir l'odeur humide sur l'asphalte chaud et toucher la bourrasque à pleine paume.

C'est sous cette espèce de tourbillon étouffant que je respire le mieux.

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Pensée n°19

Se rendre compte que chaque existence est une éternité pliée dans un journal en constante impression.

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Pensée n°18

Faire confiance aux étoiles filantes, si d'aventure il y a un doute ; Faire confiance à ces fulgurances sans attente, Qui transpercent la nuit noire d'une subtile voûte.

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Pensée n°17

Laissez-moi défiler comme si le temps lui-même rattrapait mon âge.

Laissez-moi défiler comme si le ciel écrasait l'horizon et que l'océan engloutissait les nuages.

Laissez-moi défiler comme les cliquetis assourdissant des horloges dans l'atelier.

Laissez-moi défiler et m'en aller comme un avion qui déchire la nuit étoilée.

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Pensée n°16

J'aimerais m'envoler. Quitter le sol ; on s'y sent vieillir. S'élever, mieux célébrer, mieux ressentir.

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Pensée n°15

Chère personne qui est partie, je ne t'en veux pas, tu étais blessée, jamais toi-même. Chère personne qui est partie, retrouve-toi avant de me trouver, car ta perdition ne s'en ira guère plus si tu croises mon chemin d'anathème.

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Pensée n°14

Être soi-même et être soi-même son propre étranger. Quelle pensée étrange que d'être le plus grand inconnu de sa propre vie.

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Pensée n°13

Cette mise à distance de ce qu'il y a en moi me rend étranger à moi-même tout en me définissant. Je sais qui je suis comme défini par le reflet que je renvoie.

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Pensée n°12

Je sais m'adapter par habitude, je sais me transformer en ce que je ne suis pas pour correspondre. Mais je ne suis pas vraiment moi dans ces cas-là.

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Pensée n°11

J'ai peur des autres. Non... Je ne comprends pas. Je me sens surtout inadapté où que je sois, quoi que je fasse. Les autres sont des interfaces dont les codes m'échappent, dont les attendus me glissent dessus.

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Pensée n°10

À quoi bon tous ces efforts ? Tu coules aussi vite qu'une pierre au fond d'un lac. Raide, froid, fait de rien ; Lourd d'un poids qui n'est même pas le tien.