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philgeblog · 10 years
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Centenaire 14-18 : Edith Cavell, héroïne sous-estimée
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  L’œil rivé au centenaire 14-18 qui débutera officiellement en août prochain, trois groupes travaillent en ce moment d’arrache-pied depuis Londres, le Norfolk et… Bruxelles : en 2015, ces collectifs veulent un programme international honorant le centenaire de l’exécution d’Edith Cavell à Bruxelles. Avec les Depage, cette figure héroïque de la «der des ders» a en effet été à la base du métier d’infirmière en Belgique. En cheville avec un réseau de résistance-évasion, la nurse britannique a aussi soigné quantité de soldats et aidé à les rapatrier en Angleterre. Trahie, elle sera collée au poteau et exécutée.  
Laïque, cette toute première école d’infirmières diplômées en Belgique sera d’abord installée dans 4 maisons de la rue de la Culture (Merjay) à Ixelles, avant de déménager à Uccle dans rue et quartier rebaptisés Edith Cavell, à hauteur de l’actuelle clinique du Chirec. «C’est une grande héroïne en Angleterre et ailleurs, prisée pour sa moralité, son courage et son comportement exemplaire devant l’envahisseur», expliquent l’Ecossais Andrew Brown et Debora Delheusy Rotman (photo ci-dessous), 
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respectivement président du ‘Belgian Edith Cavell Commemoration Group’ (BECCG) et directrice adjointe retraitée des soins infirmiers de la clinique Cavell.
Au point que la nurse anglaise, outre-Manche et -Atlantique, dispose de quantité de monuments, bâtiments et rues à son nom. Elle a même sa statue sur Trafalgar Square. Mais aussi une pièce de théâtre spécifique, des biographies, deux biopics. Pour la remercier à jamais d’avoir sauvé des soldats canadiens, le Canada lui a dédié un… mont à Jasper, dans l’Ouest. Et lors de la sortie de sa toute dernière biographie (‘Nurse Edith Cavell’ par Diana Souhami) en 2010, «la présentation a eu lieu devant 700 personnes en la cathédrale de Norwich !»
Retard belge
La concernant, la Belgique est à la traîne. Cette figure héroïque y a pourtant passé la majeure partie de sa vie, elle y a soigné quantité de blessés évacués du front avant de les rapatrier chez eux grâce à un réseau secret très actif. Emprisonnée (10 semaines d’isolement en cellule 23 à St-Gilles), elle y a finalement consenti le sacrifice de son existence. Elle y reposera jusqu’en 1919, avant que son corps ne soit exhumé et ramené en grandes pompes sur le sol anglais, comme le font les Français pour les dépouilles de grands personnages d’Etat transférées au Panthéon.
Depuis lors, la tombe de l’Anglaise est à l’ombre de la cathédrale de Norwich, non loin du village natal où son père occupait la fonction de pasteur anglican. Un monument voisin rappelle son sacrifice. Alors qu’Antoine Depage, son épouse et la reine-infirmière Elisabeth s’apprêtent à monter l’Ambulance de l’Océan (voir encadré) à La Panne, «amoureuse de notre pays, Cavell revient dare-dare en Belgique lorsqu’elle apprend que les Allemands l’ont envahie. Elle continue à former de futures infirmières avec son staff anglais.»
Avec elles, Edith soignera à Uccle «plus de 200 soldats blessés au front et acheminés en catimini jusqu’à la rue de la Culture où elle a créée l’école en 1907 en réunissant quatre maisons.» Son réseau d’évasion, qui comptait la princesse de Croÿ et l’architecte Baucq exécuté en même temps qu’elle au Tir national le 12 octobre 1915, se charge ensuite de rapatrier les soldats alliés en Angleterre, en passant par la Hollande neutre. «Les filles de Cavell se rendaient régulièrement au café ‘Chez Jules’ (aujourd’hui ‘Plaisirs d’autrefois’ au coin des rues Merjay-Berkendael, Ndlr), courtisées par les Allemands. Le lieu servait aussi de boîte aux lettres.»
Mobilisation internationale
Surtout, des espions y rôdent en permanence. Le réseau d’évasion Cavell est percé à jour, les arrestations pleuvent. Spécialiste de la résistance lors de la Première Guerre mondiale, le professeur Emmanuel Debruyne (UCL) travaille là-dessus. En 2012, il a écrit ‘Je serai fusillé demain’ avec Laurence van Ypersele et fait d’ailleurs partie du BECCG d’Andrew Brown et de Debora Delheusy. Embastillés, Cavell et Baucq seront condamnés à mort par une cour militaire siégeant au Sénat, puis exécutés à l’aube à Schaerbeek là ou la chaîne publique a par la suite construit son siège et ses antennes.
Beaucoup l’ignore : «On a rapatrié la stèle dans les jardins de la clinique Cavell. Jusqu’en 1997, date de ma retraite, je lisais chaque fin d’année devant le personnel, détaille Deborah Delheusy, des extraits de sa dernière lettre rédigée deux jours avant son exécution. En 2011, nous avons réalisé que le centenaire de celle-ci approchait à grands pas. On s’est dit qu’il fallait faire quelque chose pour éclairer la Belgique sur son rôle majeur : 14-18 bien sûr, mais elle est également à la base du métier d’infirmière en Belgique.»
D’Uccle au Canada
Dans le programme officiel figure bien des choses, certaines publiques, d’autres tenues sous le boisseau. Ainsi une cérémonie protocolaire aurait lieu au Sénat, à Bruxelles. Avec certitude, une grande expo se tiendra en 2015 à la maison du Doyenné (Uccle), un concert dans l’église Holly Trinity (rue Crespel, derrière la Toison d’Or) où Edith Cavell avait ses habitudes. Les deux bios filmées de l’entre-deux-guerres seront restaurées et présentées avec concerts par la Cinémathèque. On évoque l’aménagement possible d’une nouvelle statue à Uccle.
En octobre 2015, un voyage mémoriel organisé par Debora Delheusy Rotman conduira des infirmières sorties de Cavell-Uccle à Norwich et ailleurs, sur les traces de l’héroïne. A Londres, le trust «Cavell Nurses» soutenant de futures infirmières en difficultés financières prépare un événement de prestige. Expositions, concerts, festival au Albert Hall et ailleurs en Angleterre suivront. Le comté de Norfolk où se situent Norwich et village natal d’Edith Cavell ne seront pas en reste. Last but not least, outre-Atlantique, une ascension du mont canadien Cavell réunissant des soldats et infirmières est également prévue à l’été 2015.
Philippe Golard
  Encadré
«Depageland» à La Panne
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Le 4 août 1914, les Allemands franchissent le pas. Successivement Liège, Namur, Anvers tombent. La moitié de l’armée belge se retranche dans le Westhoek, derrière l’Yser. Elle y ouvre les écluses, inondant plaine et polders, inaugurant en cela une longue guerre de tranchées. Le docteur-chirurgien de guerre Antoine Depage et sa femme infirmière (qui mourra en 1915 à bord du Lusitania, torpillé par un U-boot teuton) s’en vont fonder un hôpital de campagne (une ‘ambulance’) quasi dans les dunes de La Panne (à 10 km du front stabilisé), en compagnie de la reine Elisabeth formée également au métier en Bavière, lorsqu’elle était encore une von Wittelsbach.   
Sous la bannière de la Croix-Rouge, L’Océan I de 1.000 lits était né, suivi d’un second à Vinkem exploité jusqu’en octobre 1919. Plus de 30.000 soldats lourdement blessés y furent traités. Depage y inventa l’hôpital par spécialités, réparties par baraquement de bois. Ainsi chaque service se focalisait sur un type déterminé de blessures : plaies articulaires, du cou, crâne, poitrine, bas-ventre, fractures, gueules cassées… L’Océan disposera même d’ateliers spécialisés dans la fabrication de prothèses et d’instruments chirurgicaux, embauchant d’anciens blessés inaptes au front.
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(crédit, celle-ci et la précédente : photos Archives de l'Université catholique de Louvain)
Après l’armistice et bien avant la construction de l’église de l’Annonciation, Antoine Depage rapatria une partie des pavillons sur la place Brugmann, en face de son institut, dans son jardin et dans celui de la balbutiante clinique Cavell ! Après la guerre, médecins et personnel reçurent un album-souvenir de photos sur leur vie et celle des blessés dans les deux ‘Océan’. Récemment, le service des archives de l’UCL a exhumé l’un d’eux, intact, de ses cartons. L’institution a exposé quelque 80 clichés à LLN et Woluwe. Du 4 au 28 juin 2014, cette expo ira à Mons (ateliers Fucam, 2 rue des Sœurs noires). Elle tournera ensuite pendant quatre ans, jusqu’en 2018.
Ph. G.
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philgeblog · 11 years
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Largo Winch 3 sans Tomer Sisley
La moitié de l’année, le père de papier de Largo Winch, XIII, Thorgal, Rani et Lady S se met au vert dans le Midi et voyage. Le reste du temps, Jean Van Hamme travaille toujours plus, en quasi banlieue bruxelloise, sur le haut du quartier de l’Observatoire-IRM. Bientôt, une pièce virile et méchante… Et Largo Winch au grand écran, sans cette fois le chéri cinématographique de Sharon Stone, brouillé avec la productrice…
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Entre Les Maîtres de l’orge et Largo Winch, Jean Van Hamme est l’un des scénaristes les plus sollicités de la BD franco-belge. Sa vie tient du roman. Ingénieur commercial (Solvay), licencié en journalisme, sciences financières et agrégé d’économie politique, l’homme d’argent très tôt orphelin de mère a enchaîné entreprise de fret à Haren (entre Bruxelles et Zaventem), boîte US du secteur chimique, division ‘composants électroniques’ chez Philips. Ce spécialiste des pays émergents a aussi bourlingué dans des tas de pays improbables.
Puis à 37 ans, le futur fondé de pouvoir plaque tout, pour vivre de sa plume… Les débuts sont tellement difficiles qu’il lui faut vendre jusqu’à sa berline pour se rabattre succesivement sur Coccinelle et 2 CV d’occasion. Van Hamme pond d’abord des nouvelles sur la vie des... camionneurs et autres premières piges de scénariste. "J’avais des économies pour faire face pendant un an." Après un premier Largo Winch sous forme de roman, sans succès, le scénariste bruxellois multiplie gags et pages pour Gaston Lagaffe, Modeste et Pompon, scénarise l’érotique Epoxy, crée M. Magellan, anime Tony Stark et rencontre le dessinateur Grzegorz Rosinski.
Quadra à succès
Lui et le Polonais de Varsovie vivant aujourd’hui en Suisse signent une success story : le duo crée la série Thorgal pré-publiée par l’hebdo Tintin. Puis ce sera le tour d’une nouvelle série culte - XIII - mais cette fois avec William Vance, adaptée en BD et pour le petit écran. Ce seront enfin Largo Winch, Les maîtres de l’orge (BD, novélisation) et la bonne fortune des Steenfort dans l’univers de la bière artisanale mixant orge et houblon, Rani-Jolanne de Valmont, Lady S et quelques one shot.
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La plupart de ce travail a été conçu dans les quatre adresses successives à Uccle, le Neuilly bruxellois qui héberge très officiellement 8.000 ressortissants d’outre-Quiévrain sur les 77.000 habitants. "C’est ma commune d’adoption qui fait partie de mon désir d’ascension sociale", sourit l'intéressé aujourd’hui lové dans son nouvel appartement haut perché embrassant toute la périphérie ouest bruxelloise. "A l’école, je voyais tous mes camarades habiter des villas. Mon père était employé d’Electrogaz, ancêtre d’Electrabel (groupe Suez, NdlR). On n’a jamais eu faim et ne manquions de rien mais c’était un milieu de bourgeoisie tout de même très modeste." 
Belge à la manoeuvre
Désormais allègrement retraité, Van Hamme (74) a levé le pied mais pas tout à fait. "Après en avoir fait le tour, j’ai abandonné en d’autres mains XIII, Thorgal, Lady S pour ne conserver que Largo Winch car c’est moins contraignant. Mon épouse Huguette et moi passons chaque année quatre mois dans le Midi et 2 mois en voyages. Car le voyage allonge le temps et c’est encore plus précieux à mon âge. Nous ferons un second tour du monde, de quatre mois, en 2015 en partant par l’Ouest, l'Amérique latine vraisemblablement."
D’ici là, le maître es scénarii a un troisième film Largo Winch à finaliser pour le grand écran, "probablement avec un réalisateur belge." Ce sera cette fois sans Tomer Sisley. "On le tournera vraisemblablement en 2014 en majorité en Belgique et France et les scènes enneigées au Canada." Et surtout, Jean Van Hamme désormais citoyen d’honneur de Bruxelles et d’Uccle - "des médailles en chocolat mais ça fait toujours plaisir" - se prépare à affronter un tout autre grand défi.
"J’ai mis 30 ans à faire des dialogues convenables. Je veux écrire... mollement une pièce de théâtre méchante sur les fausses amitiés. Je sais que je mettrai du temps à l’écrire mais ce sera un exercice de style poussé à son paroxysme, réunissant quelques hommes entre eux, avec des bons dialogues pernicieux et cruels." Dans la veine, précise l’auteur prolifique, de la jubilatoire pièce Art (avec Fabrice Luchini et Pierre Arditi; sur YouTube) et du film La Conquête racontant l’hallucinante ascension de Sarkozy, le Napoléon de poche du XXIe siècle.     
Philippe Golard
MON BRUXELLES Après Bruxelles-Ville, Van Hamme habite Uccle depuis quatre décennies, «une vraie campagne». "Mon père et moi habitions auparavant le centre-ville. Mais j’allais à bicyclette à l’athénée d’Uccle tous les jours : 16 km aller-retour… Bruxelles reste une ville que j’adore même si elle est sale. La mobilité y est une catastrophe surtout à Uccle. Bruxelles est dirigé par 19 satrapies et géré par un calife dont on ne sait pas très bien à quoi il sert. On ne va pas regretter le ‘große Brüssel’ des Allemands mais je ne sais pas à quoi sert la Région bruxelloise… Mais comme le tiers des restaurants se trouvent à Uccle, nous en profitons, ma femme et moi, pour découvrir les nouvelles tables sans devoir aller au centre-ville." (Ph. G.)
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philgeblog · 11 years
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LA VIE, UNE DROLE DE GARCE... Sous le titre ‘L’anagramme des sens’, le nouvel opus de Sylvie Godefroid, cette jeune auteure ucclo-namuroise à l’écriture mise à nu, vient de paraître chez un éditeur cette fois 100 % belge. Cette croisière en amours fut très longtemps en gestation. Tout y est tenté avant de partir, et surtout grandir.
Après ‘La Verveassassine’, ‘Destins croisés’,  ‘Le triangle de l’absurde’ et ‘Chez Adam’, ce livre vient d’être publiquement présenté dans l’ouest bruxellois. Après un début un peu laborieux - il faut entrer dans l’écriture particulière de cette dame de cœur -, c’est le profond récit d’une quadra qui ne s’aime pas. Pas davantage d’ailleurs que les saisons pétrifiées, le velours, la laine, les pieds ou encore les… cancers. Cette jeune femme, Ana, boule de contradictions qui habite dans un corps trop sage, est en construction. Progressivement, elle entend abandonner fragrances et “nattes de l’enfance" comme l’écrit joliment l’écrivaine admiratrice de Colette.
Ana c'est tout sauf un sac d'hormones en promenade collective
Pour à la fois, faire peau neuve et découvrir les spirales (elle n’aime pas non plus) de la féminité, tout en restant éloignée de ces “sacs d’hormones en promenade collective" auxquels le mâle se heurte en boîte ou dans les bars où les nuits se construisent. Chaque fois que la terre joue à la marelle sous ses pieds, elle amorce ainsi un virage de la vie, une nouvelle valse sentimentale aussi. Avec ce fol espoir chaque fois renouvelé fleurant sa fleur bleue, sa guimauve, que l’auteure n’hésite pas à revendiquer. De même qu’elle a eu recours à l’hypnose pour aider à ouvrir les tiroirs refermés, murs élevés et armures endossées.
Sous cette écriture vraiment très féminine, qui titillera femmes comme hommes à part de féminité assumée, les saveurs de la tentation et les promesses de l’amour prendront successivement - d’abord sur la toile - les traits de Gallé, enfant de l’Afrique un peu rêveur un peu menteur, et puis Toine. Pour mieux refermer d’abord les pages d’un amour d’enfance puis d’un Samir, certes un homme, un vrai. Mais surtout une étoile filante trop en colère. Et, ensuite, grandir. Succombera-t-elle, cette femme en manque de vie, mariée fidèle mais “trop seule à deux" ? Lisez ‘L’anagramme des sens’, édité parmi les tout premiers romans de la maison de Hervé Gérard (ex-Racines et actuel président dela Foire du Livre), Avant-Propos basée à Waterloo.
Ph. G.
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philgeblog · 11 years
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Un village français, clap 5e
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Photo Nicolas Gob Officiel
"Un Village français", c’est cette série historique ambitieuse à hauteur d’hommes lancée en 2009 par France Télévisions, coécrite par le trio Krivine-Triboit-Doucé et qui rassemble entre 4 et 5 millions de téléspectateurs à chaque fois sur la case du mardi soir (20% PDM). Etalée en 60 épisodes jusqu’en principe 2015, elle narre l’occupation d’une bourgade du Jura (Villeneuve) pendant la Deuxième Guerre mondiale, épousant le temps que dura le conflit, depuis la Drôle de guerre jusqu’à la capitulation du 8 mai. Diffusés par France 3 en prime (et rediffusés ensuite sur TV5 Monde), les douze de la saison 5 sont à l’antenne depuis début octobre. Ce sera jusqu’à la mi-novembre, chaque mardi après les news.
Chaque mardi sur France 3, jusqu'à la mi-novembre
Pourquoi en parler ? Pour la formidable présence d’une écurie bruxello-belge de comédiens talentueux qui l’habitent : le Schaerbeekois Fabrizio Rongione en camarade maquisard, conscience de la série, et Nicolas Gob (photo) en inspecteur Marchetti veule et collabo; l’acteur belge qu’on verra bientôt dans un long avec Sandrine Bonnaire campe aussi le flic gay très attachant de l’équipe des «Bleus, premiers pas dans la police», série diffusée naguère sur M6 avec succès. Il y a également Patrick Decamps en formidable commissaire d’expérience, résistant à Vichy, à l’Occupant et à la bêtise des hommes dont Einstein disait qu’elle était la seule bonne jauge de l’infini, la Libramontoise Marie Kremer en jeunesse exaspérante, instit et mère dépassée par les événements.
On citera encore le Bruxellois Philippe Résimont, plus présent désormais en maire parvenu et collabo tant que cela sert ses desseins, politique machiavélique prêt à tout. Et Nade Dieu venue de Bouillon pour se former à l’IAD et l’INSAS. Les homologues français ne déparent pas : Thierry Godard révélé par la série "Dame de" (Pique, Trèfle, ...), Robin Renucci (Dr Larcher), François Loriquet (Bériot), Emmanuelle Bach, la vénéneuse Audrey Fleurot follement éprise de Heinrich, Richard Sammel ("Inglourious Basterds") en SS morphinomane très réussi, mi-Rhett Butler d’«Autant en emporte le vent» mi-vicomte de Valmont des "Liaisons dangereuses". De la bonne télévision, à voir impérieusement si l’on entend se coucher moins idiot qu’on ne s’est levé.
Ph. G.
Rediffusion sur TV5 Monde pour les distraits. Le coffret des saisons 1 à 4 avec bonus et docs historiques est disponible chez EuropaCorp Home Entertainment.     
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