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Lettre à mes camarades.

Dans une société où le jugement d'autrui pèse dans les agissements de chacun, rares sont les fois où vous, les jeunes, agissez en votre unique faveur.

Fréquente est la prise de risque pour votre construction identitaire, au vu du nombre d'accidents croissants du à ces pratiques.

Et si vous changiez les règles ?

Se construire implique le vécu d'experiences, vous poussant à la prise de risques comme la pratique de sports extrêmes (snowboard, surf) dans le non respect des pratiques sécuritaires, pour la plupart des jeunes. En recherche de sensations fortes, vous risquez votre vie, pour assouvir votre besoin d'accomplissement personnel, mais vous pouvez simplement participer à des concours oy championnats sans pour autant vous mettre en danger; vous recevrez autant de reconnaissance.

En tant qu'usagers de la route, il va de soit que les comportements adoptés comme ceux des excès de vitesse, mettent en danger votre vie mais aussi celle des autres. Soyez responsables et construisez l'adulte qui naît en vous en ce difficile passage de l'adolescence où la crise identitaire veut vous démarquer des autres conducteurs. Saviez-vous qu'en 2010, 2300 décès chez les 15-24 ans étaient liés à des morts violentes (accidents routiers et suicides). Respecter le code de la route fera de vous un jeune responsable accompli.

Même si l'exploration de votre univers et la découvertes de nouvelles sensations fait partie intégrante de la réponse à votre besoin de nouveauté, il y a certains risques qu'il fait éviter, comme les substances psychoactives (drogues, tabac, alcool) qui ont un effet néfaste sur la santé. Omniprésents dans les soirées étudiantes, ne vous laissez pas piéger par l'effet de groype qui vous pousserai à consommer ces poisons et vous pousserai à agir de manière aléatoire et contre le grès de chacun. Gardez le contrôle et maintenez vous hors de danger, vous avez le droit de refuser. De plus, la consommation de ces produits, "même pour essayer" risque de vous pousser à l'addiction et d'alterer vos capacités de raisonnement. Pour avoir essayer seulement en soirée, aujourd'hui, près d'⅓ des jeunes fument tous les jours.

Avec l'avancée médiatique et les équipements high-tech de plus en plus présents entre vos mains, il est devenu spontané de dégainer votre matériel (téléphone, tablette) pour capturer les moments intenses pour faire le buzz sur le web. Prendre des risques pour faire un maximum de vues sur les plateformes au prix de votre vie et d'avoir la reconnaissance de milliers d'utilisateurs , au moyen de vidéos extrêmes comme les dérapages en moto-cross ou le "binge-drinking" où il faut boire le plus d'alcool en un labs de temps. Mais il existe bien d'autres moyens de valoriser ses talents que de mettre sa santé morale et physique en danger.

Chaque exposition au risque quel qu'il soit rendra difficile votre analyse de la situation dangereuse et vous empêchera à la reconnaissance des signaux que vous enverra votre corps en posture d'inconfort. Si vous vous exposez régulièrement au tabac, par exemple, en fumant tous les jours, votre organisme assouvis aux substances que la cigarette procure, ne manifestera plus de signaux compréhensibles quant à son état de santé. Vous continuerez donc à fumer, non pas pour que les autres vous trouvent "cool" mais parce que vous êtes accro. Ce n'est alors pas vous qui prenez le contrôle, mais le risque.

Quoi qu'il en soit, la construction de vous-même passe par un accomplissement de soi dans la sagesse. L'humain grandit de nourisson à adolescent (0-20 ans) pour finir le reste de sa vie adulte. C'est ce tremplin vers la vie active dont il ne faut pas se laisser détourner par ces multiples divertissements risqués. Alors certes, il n'est pas nécessaire de prendre des risques, mais le risque zéro existe t-il ?

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Calibri

Lorsque l’on prépare le diplôme de BTS, on nous soumet à plusieurs épreuves afin de valider des capacités acquises lors de la formation. C’est lors de l’ET1 Blanc, examen de français visant à étudier un thème socio-économique et culturel, que je pris le temps, une fois le travail demandé fini, de m’exprimer, sur une feuille de brouillon. Ainsi, je rédigeais, en ce 28 mars 2019, l’encre de mon stylo guidée par mes pensées.

                                                           Calibri.                                         30 minutes pour se recentrer

“ Si je devais raconter ma vie en ce moment, je dirai que c’est mi figues, mi raisins.

Entre la recherche d’entreprise, le stress de l’année prochaine, les camarades de classes qui m’en font voir de toutes les couleurs… mes humeurs sont une balançoire que les autres ne cessent de pousser de gauche à droite, comme le ballon, en sport, dont on veut à tour prix se débarrasser.

Je ne sais même plus quel est mon rôle, mon identité au sein de ma classe, dans ma propre vie. Lui me faisant sentir toute légère, le poids de la pression des examens devient aussi lourd qu’une plume.

Je stresse plus pour l’année prochaine que pour l’obtention de mon BTS.

C’est grave docteur ? Ma mère dirait que c’est l’amoooooooouuuuuuuuuuuurrr.

Là, ça fait 45 minutes que j’ai fini la rédaction de mon article de presse sur l’influence ou non des jeunes. Pendant 2H30, j’ai planché, et actuellement, je ne sais même pas si ce que j’ai fait est bien. Ai-je fini trop tôt ? Il me reste 40 minutes pour vérifier le contenu de ma copie mais je préfère prendre la fuite et écrire ce texte. Ça fait du bien de se recentrer.

Je déteste l’attente des résultats d’examens, j’espère vraiment, pour les générations futures, que le passage des examens sera informatisé et que comme au code de la route, les réponses seront corrigées par un logiciel et les résultats seront divulgués dans les 3 jours. Là, avec toutes les copies qu’il y a à corriger, les profs en ont au moins pour plusieurs mois. Sauf si c’est des super-profs avec des mains et un cerveau surpuissant (mais ça se saurait).

Qu’est-ce que je peux dire de plus, à part que je suis assise à côté de Gui-Gui, un putain de scolaire. D’ailleurs, je suis entourée de scolaire. La déprime.

Lui, il est super loin, au bout de la salle. Si on pouvait passer les examens les uns sur les autres alors.

Y’a pas un frigo ?

Aller, si je fais BAB-reporter, je dirai que 26 % des gens dans la salle dorment ou du moins somnolent, 4% se grattent la tête et se demandent ce qu’ils foutent là. 2 % comptent les mouches, 33 % s’inquiètent car ils ont fini trop tôt. Il reste 30 minutes d’épreuve. 45 % n’ont pas fini ou en sont à la relecture. Moi, j’ai dû faire partie de toutes les catégories de personnes dans cette salle. Après, est-ce que c’est ce qu’on peut appeler la polyvalence ?

Mdr, gros stress, monsieur Boukish m’a demandé s’il pouvait lire mon essai. Note pour vous-même : «  promis j’ai été synthétique dans ma rédaction ».

N’empêche que l’année touche à sa fin. Yassino, Tristan, Ludo, Loïckos, Dylan, Brindille, Bulouze et Floflo m’en ont quand même fait voir de toutes les couleurs alors. Mais bon, je la trouve rigolote mon évolution dans une classe de petits coqs.

Allez, plus que 20 petites minutes. Si on y réfléchit bien, 20 minutes, c’est 20 x 1 minute. Au début, le calcul était ambitieux mais quand j’ai vu qu’il y avait des nombres à virgules, j’ai baissé les bras. 20 minutes = 0,333333 heure. N’empêche, je ne suis pas douée douée en maths, mais j’ai quand même eu une note au-dessus de la plupart des autres, avec mon petit 12,6/20 au dernier CCF.

J’ai demandé une feuille de brouillon à Gui-Gui. C’est rigolo.

Bon aller, plus que 15 minutes.

Have a break ; have a kitkat.

J’ai beaucoup écrit quand même. Peut-être que je devrai arrêter mes études et faire écrivain. Puis me faire pousser des dreads aussi. Non je déconne. J’aime assez ce que je fais. L’alimentation, les céréales… manger-manger-manger.

Ducoup là, le titre de mon essai est un peu erroné. 30 minutes pour se recentrer… ça va faire plus d’une heure que je compose.

Je commence à avoir froid… je pense que c’est la chaleur produite par l’ET1 qui s’évade. Bon. Je remets ma veste, je ne la remets pas…C’est tout l’objet de la flemme. La définition pure et dure. Bon, c’est pas grave, après tout le froid, ça raffermit les pores de la peau.

7 minutes, dit Monsieur Boukich. C’est marrant, ce n’est pas un multiple de 5 cette fois.

Faudrait aussi que j’apprenne à écrire moins grand, ça me fait défaut aux examens. Faut dire que 3 mots, ça me fait une ligne. Je devrai peut-être arrêter d’écrire en Calibri et repasser au Times… mais quelque chose me plaît dans le Calibri. “

                                                                                BAB, 28/03/19, Surgères