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Fashion Week - Défilé Chloé en fanfare
Qui a dit que les mannequins ne souriaient et ne dansaient jamais ? Certainement pas Gabriele Hearst qui faisait des adieux à la maison Chloé, en présentant une collection femme printemps-été 2024 aux couleurs et inspirations de la célèbre maison de prêt-à-porter de luxe.
En renouant avec tous les codes qui ont fait le succès de la maison, chaque pièce de la collection racontait l'histoire de la femme Chloé "libre, élégante, sophistiquée" , en abordant des pièces en cuir lourd et molletonné, des robes bustier près du corps, des ensembles très floral, le tout accompagné par des accessoires comme les grands sacs cabas en cuir, déclinés en rouge, blanc, beige.
La célèbre créatrice a tout donné pour ce dernier runway de la maison Chloé, où elle occupe le poste de directrice de création depuis 2020.
Une femme qui créé pour les femmes, de tous les horizons et de toutes les tailles, si l'on regarde attentivement les modèles, ces dernières correspondent plus à la réalité de la société multiculturelle qu'au diktat de la mode habituel.
Gabriele n'a pas peur de briser les règles et elle le fait avec le chic français, comme pour dire que la femme Chloé aime voyager, aime s'habiller et aime danser.
Pour clôturer son dernier show, le meilleur, selon ses propres termes en plus de 20 ans de carrière, Gabriele n'a pas présenté le final habituel - qui voit toutes les mannequins effectuer un dernier passage-,mais a invité sur le podium un groupe de musicien brésilien pour jouer et danser sur un air de samba.
Les mannequins ont effectué un dernier tour avant que la créatrice de mode, Gabriele n'arrive et effectue une danse créatrice accompagnée de toutes ses mannequins comme pour dire que sa mode à elle, célèbre non seulement la vie, mais également la femme.
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Quand la mode devient un personne de série télé!
‘’La mode ce n’est pas regarder en arrière...mais aller de l’avant” nous dit la célèbre rédactrice en chef du Vogue américain, Anna Wintour.
Depuis une dizaine d’année, il n’est pas rare d’entendre des noms de marque comme “Chanel”, “Louis Vuitton”, “Vera Wang”, “Ralph Lauren”, cités par les personnages de séries. Lorsque qu’elles ne sont pas citées, elles sont portées par les héros et héroïnes des séries.
Dans beaucoup de séries, cela s’apparente à du placement de produit. Pour Sex and the City m, Gossip Girl, et The Bold Type dont l’action se passe à New York: la mode est un personnage à part entière.
Dans Sex and the city, les quatre héroïnes dépensent leur salaire chez les plus grand créateurs. Un épisode entier est d’ailleurs consacré à la philosophie du bien être autour d’une paire de Manolo Blahnik. ‘’Il faut être bien dans ses chaussures pour bien avancer dans la vie…”
Dans la série Gossip Girl, un évènement mondain est organisé dans chaque épisode et les personnages ont donc l’opportunité d’être les égéries des marques dans les scènes où ils apparaissent. La série a d’ailleurs frappé fort en filmant un arc narratif autour de l’évènement “NY fashion Night Out’’ où les boutiques des grands créateurs sont ouvertes, pour des invités, de 19h à minuit.
En ce qui concerne, la série The Bold Type, les trois héroïnes travaillent pour un magazine féminin et passent trois à quatre minute de chaque intrigue dans le placard commun du magazine qui est rempli de vêtements de créateur de luxe. Les créations sont ainsi toujours visibles.
Une fois portée à l’écran, les tenues sont commentées et analysées par les internautes. Certains vont même jusqu’à proposer le look du personnage.
Cette mise en avant des produits de luxe génère une clientèle et assure une visibilité de la marque ainsi qu’une meilleure connaissance de la mode.
En s’appuyant sur ce canal de diffusion, les créateurs ont réussi à inventer une nouvelle forme de publicité via un arc narratif non choisi tout en faisant perdurer la notion de rêve et l’aura des marques de luxe.
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Qui dit fin du mois dit nouvelle interview, et cette fois-ci, c’est l’écrivain et artiste @jacquesdor qui se prête au jeu des questions-réponses avec notre équipe. Nous vous invitons donc à découvrir son univers artistique et inspiré. Bonne lecture !
Tumblr – Pouvez-vous vous présenter rapidement à nos lecteurs ?
Jacques – J'ai eu plusieurs vies. J'ai commencé par fuir l'école très jeune, à 15 ans, pour préparer les beaux-arts. Ensuite je me suis mis à faire divers petits boulots : assistant décorateur dans le cinéma, apprenti chez un maître verrier, vendeur de journaux à la sauvette, etc. Plus tard, j'ai fait quelques expos de peintures, de sculptures et puis des affiches dans le domaine culturel. Pendant toutes ces années, j'écrivais… En 1995, la compagnie théâtrale Un soir ailleurs a commencé à monter mes textes : Le tunnel, Le dormeurs du dehors, Intime errance, etc. À partir de 2011, je m'y suis collé moi-même, je faisais et l'auteur, et le metteur en scène, et l'acteur (parmi d'autres complices) : Le sexe des mots, Le jour des âmes, Liszt fragments, Anges, chaos et autres Féeries, qui est mon dernier spectacle en 2015.
T – D'où vient votre passion pour l'écriture et la poésie ?
J – Elle vient en partie du théâtre. Le théâtre est l'un des derniers lieux où la poésie a sa place. Je ne rechigne pas (un peu moins en ce moment) à fréquenter les lieux du slam. Les cafés où je retrouve ces compagnons du verbe que sont les slameurs. J'aime beaucoup partager des textes en public.
T – Parlez-nous de votre blog. Qu'est-ce qui vous inspire ?
J – Je ne parlerais pas d'inspiration. Je parlerais d'émotions. J'ai cette chance de pouvoir faire de mes ressentis, des mots, des textes. Comme si je mettais en musique ce qui me traverse. Je n'ai jamais la volonté d'écrire, j'écris c'est tout. J'écris partout, à n'importe quel moment. Des mots me viennent, j'ouvre mon blog, j'y consigne le texte qui vient ; j'écris toujours directement sur Tumblr, parfois dans le métro, sur le trajet du boulot. Avant Tumblr, j'avais les poches pleines de textes, des textes que je ne recopiais jamais, que je finissais par égarer. À présent, mon carnet de croquis, mon cahier de brouillon, c'est Tumblr : mes textes ne se perdent plus, j'y trouve les lecteurs que je n'avais pas “au fond de mes poches”.
T – Quel a été le déclic pour créer ce blog et pourquoi avoir choisi Tumblr ?
J – Je ne connaissais pas Tumblr. Un jour, un ami m'a invité à suivre sur Tumblr son périple à vélo, de Paris à Pékin. Du coup, j'ai ouvert ce blog, cette vitrine. J'avais l'impression d'avoir “plus de place” pour m'exprimer que sur Twitter ou sur Instagram. Mon ami n'est jamais arrivé à Pékin, mais moi je suis toujours ici !
T – Quels sont vos trois Tumblr préférés et pourquoi ?
J – Seulement trois ? C'est difficile ! :) Permettez-moi d'en choisir deux de plus ? @artformes, @n-o-v-s, @afrouif, @annlocarles et @la-recluse. J'aime bien ces blogs pour des raisons différentes. Ils témoignent tous d'ouverture d'esprit, d'une certaine liberté de ton et d'une sensibilité dans le domaine artistique. Et j'aurais pu en ajouter une bonne dizaine d'autres que je suis fidèlement avec curiosité et plaisir.
T – Merci beaucoup, Jacques ! Au plaisir de vous lire. :)
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La conscience des séries télévisées avant YouTube
“Bonjour à tous, c’est...aujourd’hui, je vais vous parler de...” sert souvent d’introduction dans la plupart des vidéos YouTube d’une courte durée allant de 5 à 10 minutes. Chaque semaine, les youtubers nous livrent une page de leur journal intime vivant en partageant leur dernier voyage, leur dernière expérience culinaire ou encore leur vague émotionnelle intime.
Pour les meilleur-es d’entre eux, chaque publication de vidéo devient un phénomène suivi par de millions d’internautes. Ces derniers se sentent connectés à l’histoire et à la personne qui la partage.
Bien avant YouTube, Netflix et la vague de séries télévisées “made for millennials,” les séries comme Sex and the City, Desperate Housewives et Gossip Girl innovaient avec ce concept de narration omnisciente - via une voix off - pour nous faire découvrir le quotidien des personnages dans des univers mouvementés. Ces séries sous forme de journal intime ont probablement été les précurseurs de la tendance actuelle.
Il y a plus de dix ans, des millions de fans à travers le monde se ruaient devant leur téléviseur ou écran d’ordinateur pour se procurer, d’une manière plus ou moins légale l’épisode d’après pour connaître les aventures des héroïnes.
Dans Sex and the City, Sarah Jessica Parker interprète le personnage de Carrie Bradshaw, New Yorkaise et auteure à la recherche du grand amour dans la ville qui ne dort jamais. Chaque semaine, Carrie raconte ses exploits, ses échecs, ses victoires et défaites sous forme de story telling. L’héroïne est une rédactrice qui gagne sa vie en racontant la sienne : à l’image des youtubeurs aujourd’hui.
La scène iconique de la New Yorkaise, où l’héroïne porte des tenues de créateur de mode et rédige son article derrière son ordinateur portable en étant pensive, telle une poétesse urbaine, s’est inscrite dans les inconscients collectifs de beaucoup d’aficionados du petit écran.
En plus d’interpréter son personnage, la comédienne assure la voix off du personnage pour faire vivre chaque aventure ou moment clé de l’épisode comme une pause à l’intérieur de la conscience. Le spectateur se balade dans New York, via les pensées du personnage principal, qui commente avec franchise et décalage les épreuves sentimentales de 4 femmes célibataires, indépendantes et New Yorkaise.
Ce même procédé de la femme qui veille sur son environnement est également repris dans la série, Desperate Housewives. de Marc Cherry.
Brenda Strong, qui joue le rôle de Mary-Alice Young, assure la voix-off. Dès le tout premier épisode, le personnage se donne la mort et sa voix sert de présence invisible, tel un esprit voire un ange gardien au dessus des habitants de Wisteria Lane, banlieue où se déroule les intrigues.
La voix de Mary-Alice offre une nouvelle perception aux spectateurs. Ces derniers voient en même temps qu’elle ce qu’il se passe chez les autres personnages tout en étant à l’écoute de cette voix familière qui les accompagne sans jugement au fil des intrigues. Mary-Alice incarne la voix céleste, morale, détachée et philosophique de cette série, où la femme/mère absente physiquement maintient sa présence spirituellement.
Dans Gossip Girl, c’est la voix d’une blogueuse qui prend plaisir à nous faire voyager dans un monde où les potins et les scandales sont à l’honneur auprès des jeunes de l’élite New Yorkaise. Dans son blog, elle publie les potins croustillants des adolescent-es de l’Upper East Side.
La particularité réside dans le côté masochiste de la série. En effet, les personnages sont à la fois les auteurs et les cibles de ces ragots. Chacun est en effet un contributeur du site Gossip Girl et peut envoyer les dernières rumeurs, accompagnées de photos.
Chaque histoire est ensuite re-travaillée via la plume de Gossip Girl qui publie l’information sur son site. La communauté de lecteurs sont informés par une notification sur leur téléphone portable dès qu’une nouvelle rumeur naît.
Ces Virginia Woolf modernes livrent les secrets les plus intimes de leur environnement respectif avec un œil détaché mais attentionné et parfois humoristique.
Aujourd’hui, presque dix ans après la fin de ces séries, ce sont les youtubers qui nous offrent une version 2.0 de ce ‘’Stream of consciousness’’. Ce ne sont plus des personnages mais une partie de leur personnalité qui est exposée, racontée, ré-inventée comme une marque.
Ils partagent leur point de vue, leur façon de pensée et leur expérience via de courtes vidéos. Les téléspectateurs aujourd’hui appelés ‘‘leur communauté’‘ ne se contentent plus de suivre mais peuvent interagir avec ces artistes via les commentaires directs.
On ne peut alors pas s’empêcher de penser que le personnage de Carrie Bradshaw, Mary Alice et Gossip Girl ont indirectement été plus qu’avant-garde pour toute une génération de millénials ou de youtubeurs. Avec leur ordinateur à porter de main, ces vidéastes savent gagner leur vie en partageant avec un plus grand nombre les aléas mouvementés de leur quotidien.
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