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[nyxunivers]

J’ai passé plus de temps à pleurer notre histoire qu’à la vivre. Tu m’a aimé d’un amour qui était tout sauf de l’amour. Tu n’a pas su m’aimer à ma juste valeur. T’es mots m’ont frappé trop fort. Ils n’avaient pas d’impact pour toi mais ils ont tout brisé en moi. J’ai cru trop fort à notre histoire. J’ai cru trop fort qu’on pouvait m’aimer.

J’espère qu’un jour tu sauras aimé comme je t’ai aimé. Il m’a fallu une seconde pour tomber amoureuse de toi et il me faudra toute une vie pour m’en remettre.

Ta tout brisé en moi, il ne restait déjà pas grand chose mais là il ne reste plus rien.

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Partout où je me suis échouée, des mots se sont tus. Dans ce que je n'ai pas dit, il y avait tant de regrets. Et le chant de la mer qui sans cesse m'appelait. Une sirène dont le coeur bat malgré la tempête. Je n'ai jamais cessé d'exister. Les vagues ramènent toujours les naufragés vers les rives, je n'y ai pas échappé. Mes poumons vides d'oxygènes se sont remplis de poussières, et puis, doucement, il m'a fallu réapprendre à respirer.

Et mon corps aujourd'hui se rappelle que l'art est un drap de soie à même la peau. Les mots sont un manteau pour traverser l'hiver, ils sont un guide dans l'obscurité. Et sur les décombres de ma grandeur, je décompose une nouvelle bâtisse, esquisse abstraite d'un destin inattendu.  

Que j'existe à nouveau dans l'écrin de l'éther, le ciel est mon endroit, et là où je suis, j'écris parfois.

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Et mon coeur à crié, mais ta pas entendu. Ta pas vu que tu engendrais l'effritement de mon coeur avec tes mots si maladroits qui venaient à ma rencontre un peu trop violemment. Et puis ça ma renversé, comme une tempête. Et mon coeur à cesser de battre, mais ta pas entendu.

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Et si t'avais entendu le bruit qu'il a fait quand il s'est brisé, mon coeur, si les débrit t'écorchaient la peau à vif: toi aussi t'aurais paniqué.

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J'aimerais crier au monde entier cette douleur assassine qui m'empoisonne le coeur, ce brin de haine qui me ronge. Mais tout me submerge et m'entraîne vers des abîmes sombres qui ensevelissent mon âme.

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“A LETTER FOR MY MOTHER, 

Mère, 

Je vous écris seulement pour panser les silences. J’ai délaisser les secondes insouciantes, pensive je vous adressais encore des mots, des espoirs enfantins, déposés dans vos mains de femme. J’ai cessé d’être une petite fille mais la peur ne m’a jamais quittée. Je suis encore plus effrayée qu’autrefois, claustrophobie existentielle: les humains m’étouffent à m’étreindre trop fort. La nuit ne veut plus de moi pas plus que le jour. J’ai peur, pourtant je sais que le monstre sous le lit n’est que mensonge, le véritable monstre sommeille en moi. Mais comment tuer la chair sans en déchirer l’écorce? Je reconnais l’insolvabilité de mon équation, mais je n’ai jamais été très douée pour résoudre les problèmes mathématiques concernant ma thématique. 

J’ai maintes et maintes fois tenté de résoudre mon équation, en vain. J’ai ainsi trouvée une issue de secours: “Ferme les yeux, doucement, paisiblement et ne te réveille pas.” 

J’ai échouée tout au long de ma vie, aujourd’hui je vais gagner mon combat. Mon apogée se signe dans ma défaite, mais bientôt, je serais victorieuse. Après tout, la mort n’est qu’une autre bataille à mener. 

Avec amour, je t’embrasse. Ta fille. 

                                                                              STUPID LITTLE GIRL.” 

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Il y a des absences qui nous ramènent au milieu de nulle part. J’ai percuté le vide, frappé des ombres, cogné des murs. J’ai heurté des paroles, traversé des murmures. J’ai erré en fantôme dans les rues qui sommeillent. Je divague, je navigue. Il y a des absences qui ne cicatriseront jamais. Il y a toi, qui me manque infiniment, Lou. 

[nyxunivers]

Si tu m’aimes, s’il te plait, laisse moi partir. J’brûle d’amour pour toi, et par ce sentiment que mon cœur te voue, je t’implore de n’plus m’aimer. J’ne suis pas de celles qu’on retient, ou qui restent. Je suis celle qui s’égare et qui fuie. J’vais te détruire, j’vais me consumer et te haïr. 

Tu ne me connais pas, tu ne connais pas l’ombre qui guette, l’obscurité profonde. Je ne t’ai jamais parler de mon mal de vivre, de mes nuits blanches à guetter les étoiles, des matins sous la pluie, des verres vides le soir et de mes cauchemars sans fin. Héroïne pragmatique d’une mauvaise tragédie.J’ne suis pas de celles qu’on aime sans se blesser. Parce que je t’aime, vas-t’en. 

[nyxunivers]

Je n'arrive plus à m'exprimer. Je n'arrive plus à mettre de mots sur ce que je ressent. J'ai peur. Je ne comprends pas ce flot incessant de mots qui m'envahit, ce torrent de mots emprisonné dans des maux jamais cicatriser.

[nyxunivers]

Je suis cette fille perdue et abîmée qui essaie au mieux de marcher entre les lignes de cette foutue société. J'essaie avec difficulté de faire partie de cette sois disant normalité  qui n'existe pas. Mon regard funeste dévoile inlassablement mes nombreuses pensées terrifiées. Mon corps se languit de voir ces êtres béats, marcher comme moi, derrière une société aussi défaillante que celle là. Je voudrais crier au monde entier que cette humanité n'est pas faite pour nous. Mais au final je suis comme eux; je suis vouée à être agenouillée devant un pouvoir qui me donne la nausée.

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La lune, du haut de son piédestal, ne cesse de ricaner en nous voyant parfaitement désemparé.

[nyxunivers]

J'aurais aimé être moi même, maître de mon existence. J’aurais aimé être véritablement moi: exprimer mes pensées, mes désirs, mes peurs: tels qu’ils sont réellement. Supprimer toutes ces choses qui me blesse à m'en faire pleurer chaque nuit sans interruption et me souvenir constamment de ce bonheur qui implose momentanément à l'intérieur de moi, telle une vague de bonheur incontrôlable. Mais cet idée n'est que conceptuelle, l'effort en est bien moins réel. Nous ne pouvons véritablement rien contrôler dans la vie. Nous sommes seulement des Hommes, des Loups, fractionnés, programmés, robotisés de cette vie qui nous a été imposé. Et les quelques êtres humains qui tenteront de sortir de cette fameuse normalité, cette société s'empressera de les remettre à leur place. Ce n'est pas censé être une absurdité, mais moi ça me fait pitié, de voir les gens vivre à en pleurer. Ça me bouleverse de voir que la vie est si triste et si superficielle.

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Et puis des fois on n’comprend pas tout. On nous apprend à parler pour nous demander d’nous taire, de marcher pour nous dire de rester assit, d’aimer pour souffrir, de vivre pour mourir. On nous oblige à vivre dans ce monde trop vaste, un peu trop bancal. On aperçoit les gens marcher à vive allure sans prendre le temps d’se retourner. Ils pensent sûrement qu’il faut courir après le temps pour ne pas le laisser s’échapper. Et le temps passe sans prendre le temps de s’arrêter. Il ne marque jamais aucune interruption. Les souvenirs s’effilochent au gré du vent. Le va et viens des vagues d’hiver bercent une certaine mélancolie de cette finalité qu’on ne s’est jamais avoué. Elle ne nous prévient pas ; elle nous attrape pour ne plus jamais nous laisser s’éloigner. Mais qu’y a t-il donc de si beau dans cet univers si abstrait ?

[nyxunivers]

Et qui aurait cru que le bonheur d'aujourd’hui, engendrerait le malheur de demain ? Qui aurait cru que ce bonheur tant cherché, aurait disparu au gré du temps ?

[nyxunivers]

Elle a beau crier haut et fort à quel point elle t’aime tout ce qui lui revient c’est son écho. C’est comme ça la vie. Parfois, c’est rose, parfois c’est noir. Pour elle, c’est pâle. Ta présence s’éloigne. Son cœur a mal mais tu t’en rends pas compte. T’es entrain de la perdre et tu le vois même pas. Regarde à quel point elle t’aime. Regarde à quel point elle à le sentiment d’être abandonnée. Pourtant, elle souris quand même, parce qu’elle fais mine d’être forte, mais elle pense sans cesse à toi. Elle voudrais juste te serrer dans ses bras, si fort qu’elle en mourrais. 

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Lorsqu’on perd une chose importante, quelle qu’elle soit, on peut facilement perdre tout le reste. Et le reste ce n’est pas grand chose.

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Un jour, j’inventerai une machine qui te ramènera, mon étoile. Une machine scientifiquement impossible, émotionnellement désirée, dans un monde infinitésimal, constitué de molécules et de leurs atomes. Une machine qui capturera ton sourire, ton si beau sourire. Une machine qui aura assez d’oxygène pour te garder toute une éternité en vie, une machine à capturer l’air qui te fera vivre aussi longtemps que la vie continuera d’exister. J’ai l’impression qu’une éternité est passé depuis lors, que le soleil s’est éteint et que les journées sont sombres. Un jour, j’inventerai une machine qui nous réuniras pour l’éternité. Sans toi, ça n’va pas. Il faut qu’tu reviennes. J’ai besoin de toi, moi, j’suffoque sans toi. Alors un jour, je te retrouverai mon étoile, je serais près de toi. Lou.