Tumgik
nos-realites · 4 years
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Tout ira mieux
Je veux sortir, crier, courir. Sortir de ma tête, sortir de cet état de mal-être. Ça ne va pas, ça ne va pas, ça ne vas pas et je ne sais pas pourquoi. Ça tourne en boucle dans ma tête, sans cesse. Une horloge remontée, prête à ne jamais me lâcher.
Envie de partir, de gravir une montagne, se dépasser pour hurler qu’on est en vie. Envie d’une connexion, mentale, physique, spirituelle. Envie d’un nouveau souffle, un nouveau départ, une nouvelle aventure. Envie de crée, partager, être rassurée .
Ne plus être seule dans ses pensées, retrouver d’autres âmes semblables, qui attendent leur moment, convaincu qu’un jour, ils pourront eux aussi faire entendre leur voix, leurs douleurs, leurs espoirs.
Être entendu, reconnu, validé. Être libre, invincible, aimé. Être indépendant, extravagant, soi-même.
Ne pas être dans des cases imposées, s’affirmer et le montrer. Découvrir le pouvoir de la confiance en soi, qu’on est plus que ce les autres disent ou voient. Annoncer au monde sa différence, espérant entendre résonner au loin un autre appel comme le sien. Puis un autre. Encore un autre. Un énième autre et avant que l’on ne rende compte, des milliers d’appels, miroir de celui que nous avons envoyé.
Réaliser que l’on est pas seul, jamais vraiment. Trouver d’autres voix, qui transmettent le même message que soi et qui touche les gens. Se les approprier, les faire intégrer notre esprit jusqu’à ce qu’elles ne font plus qu’un avec nous.
L’envie de crier est toujours là, de crée et d’être entendu. Peut-être que le moment tant attendu n’arrivera jamais, peut-être qu’il est demain mais dans tout les cas, il suffit de prendre l’air, fermer les yeux, respirer et se dire « C’est OK, tout ira mieux ». Quoi qu’il arrive, on est jamais seul. Par notre voix ou celle d’un autre, le message si durement transmis est entendu, quelque part.
-Écrit le 23/01/2021 (entre 19h40 et 20h35)
Everything will be better
I want to go out, shout, run. Get out of my head, get out of this state of malaise. It’s not fine, it’s not fine, it’s not fine and I don’t know why. It goes round and round in my head, non-stop. A winding clock, ready to never let me go.
I want to leave, climb a mountain, surpass myself to yell that I’m alive. I want a connexion, mental, physical, spiritual. I want a new breath, a new start, a new adventure. I want to create, share, be reassured.
I don’t want to be alone in my thoughts anymore, find similar souls, who await for their moment to come, convinced that one day, they could too make their voice heard, their pains, their hopes.
Be heard, recognized, validated. Be free, invincible, loved. Be independant, extravagant, oneself.
Not be in imposed boxes, assert yourself and show it. Discover the power of confidence, that we’re more that what others say or see. Tell the world your difference, hoping to hear resonate from far away another call like yours. And another. And another again. Yet another and before you know it, thousands of calls, mirror of the one that you sent.
Realize that we are not alone, never truly. Find other voices, that convey the same message as oneself and that touches people. Appropriate them, integrate them into our mind until they become one with us.
The want to shout is still there, to create and be heard. Maybe that the long awaited moment will never come, maybe it’s tomorrow but in any case, all it needs is to take some air, close your eyes, breathe and say to yourself «It’s OK, everything will be better ». No matter what, we’re never alone. By our voice or someone else’s, the message so harshly conveyed is heard, somewhere.
-Written the 23rd January 2021 (btw 7:40 pm and 8:35 pm)
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nos-realites · 4 years
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Sa réalité
Il est 2h du matin et tout est calme. Elle aime ce calme apparent, ce faux semblant de paix que l’on ne peut trouver que dans la nuit. Encore une fois, c’est une nuit de pluie. Du fin fond de son lit, elle entend un léger vent caresser ses volets. À son grand désarroi ce n’est pas un tempête, tout du moins pas encore. Elle préfère les tempêtes, ce bruit comme de la neige sur une télévision qui l’enveloppe dans un manteau rassurant. Elle aime être emportée par ses bruits de vents violents et de pluie incessante. Ça lui rappelle la mer, la beauté dévastatrice des vagues sur les rochers, cette simplicité existant depuis la nuit des temps.
Mais ce n’est pas une nuit comme cela. C’est une nuit plutôt calme. La sérénité que cette nuit apporte ne lui est malheureusement pas destinée. Les nuits de parfait silence l’empêche de dormir et cette nuit ne fais pas exception. Certes, il y a une illusion d’agitation dehors mais ce n’est en rien suffisant aux incessantes attaques de son esprit.
Car la nuit, tout se réveille en elle; ses espoirs, ses rêves, ses souvenirs se mélangent, créant une symphonie de désirs et d’émotions parfois difficiles à canaliser. Elle essaye alors de se concentrer, imaginer une histoire dans laquelle elle serais une autre. Une meilleure version d’elle même, côtoyant ses idoles et inspirations, voyageant dans des univers inexistant, s’échappant un instant de sa réalité. Non pas qu’elle ne l’aime pas, mais se sentiment de liberté totale, de contrôle omniprésent est devenu au court du temps une drogue, une nécessité.
Parfois, des bribes de son esprit s’échappe durant la journée. Elle les voit partir, s’immiscer dans une ombre au détour d’une rue, dans le regard d’un passant, dans un rayon de soleil...elle les regardes et les intègre dans son petit monde à elle. On peut la voir sourire toute seule quand elle marche ou quand son regard se perd. C’est dans ces moments qu’elle part un bref instant, pour revenir plus légère. On le perçois dans ses yeux. Quelque chose change. Une lueur, une certaine malice ou espièglerie passagère. Peut-être qu’un de ses personnages lui a parler? Peut-être que la chanson qu’elle écoute lui remémore un bout de sa vie ou bien lui fait penser à quelqu’un? Il se passe tellement de choses dans sa tête que personne ne peux savoir à part elle et ceux qui côtoient son monde. Ses mondes.
Puisqu’elle n’en a pas qu’un seul . Elle en a une infinité, autant qu’elle en a besoin. L’un est son film favori, un dissemblable un petit café où amis et famille se relayent, encore un different qu’elle a créée dans son enfance etc...il y en a autant qu’elle a d’expérience et de vécu. Elle puise dans chaque ressource à sa disposition pour les adapter à ses besoins. Quand elle est triste ou à l’envie de se confier, elle sait qu’un certain personnage d’un certain film pourra l’aider.
Bien sûr elle est à consciente qu’elle se parle à elle même, mais n’est ce pas le but? Se parler, s’avouer des idées, des pensées qu’elle ne peut vocaliser dans la vie de tout les jours. Et se rassurer, prendre la voix, les manières et la façon de penser d’un.e autre pour trouver une solution à un problème, se décharger émotionnellement ou juste parler de tout et de rien. Ces personnages, ces extensions d’elle en quelques sortes sont une aide précieuse pour lesquelles elle ne se séparera pour rien au monde.
Il y a des fois, des nuits où ses mondes ne sont pas suffisants, où les ombres qui planent dans son esprit l’empêche de les atteindre. Elle les chassent un temps, se réfugie dans un monde familier, sûr, mais de temps à autre ce n’est pas assez. Elle a beau lutter, ces ombres s’introduisent partout où elles le peuvent pour la bloquée dans un recoin. Un recoin où personne ne peut la rejoindre. Alors elle se laisse aller. Elle tombe dans des abysses qu’elle enterre la journée et qui reviennent la hantée la nuit tombée. Ses doutes, regrets récents et lointains, ses peurs, angoisses et pires scénario se confondent pour la tourmentée. Elle sait que la nuit, dans son plus pur état, n’est qu’une illusion; que ses émotions sont décuplées, que rien ne la distrait et tout dans son esprit est possible, y compris la plus nuisible des pensées. Elle ne se fait plus avoir par l’imaginaire suscité par la nuit. Elle attends juste que ce mauvais moment se passe...aussi longtemps qu’il doit durer...quelques minutes, rarement...quelques heures, au minimum...toute une nuit, parfois. Ces nuits d’insomnies sont souvent les pires mais comme toutes choses, elle sait que ça ne dure pas, qu’elle retrouvera bien assez vite ses mondes merveilleux.
Il est 4h du matin.La pluie s’est arrêtée, le vent n’est à peine plus qu’une brise. La fatigue commence à venir, lui murmurer monts et merveilles. Elle a presque fini son introspection quotidienne. Repensant à ce qu’elle viens de méditer, son subconscient recherche dans quel univers elle s’endormira ce soir. Est ce qu’elle va partir dans une grande aventure fantastique ou alors chanter sur les bords de Seine avec des artistes qu’elle admire? Tel Alice, elle tombe encore plus profondément dans sa psyché. Au fur et à mesure, elle voit des images, des sons lui parviennent. Elle entre tout doucement dans ses rêves, prête à devenir ce que lui réserve la nuit. Et si elle est chanceuse, elle pourra contrôler se rêve et pour un instant, se sera sa réalité.
-Écrit le 14/01/2021 (entre 00:56 et 2:10)
Her reality
It’s 2 in the morning and everything is calm. She likes that apparent calm, this false pretense of peace that you can only find only at night. Once again, it’s a rainy night. From the depths of her bed, she hears a light wind caress her shutters. To her dismay, it’s not a storm, at least not yet. She prefers storms, the white noise like on a television which envelops her in a reassuring coat. She likes to be taken away by those sounds of violent winds and incessant rain. it reminds her of the sea, the devastating beauty of waves against the rocks, this simplicity existing since the dawn of time.
But this isn’t a night like that. It’s a rather calm night. The serenity of which this night bring is unfortunately not destined to her. The perfect nights of silence prevents her from sleeping and tonight is no exception. Of course, there’s an illusion of agitation outside but it is not nearly enough to the continual attacks of her mind. Because at night, everything awake in her; her hopes; her dreams; her memories blend, creating a symphony of desires and emotions sometimes hard to channel. She then tries to focus, imagine a story in which she’ll be another. A better version of herself, alongside her idols and inspirations, travelling through unknown universes, escaping for an instant her reality. Not that she doesn’t like it, but that feeling of limitless freedom, of omnipresent control has become, with time, a drug, a necessity.
Sometimes, snippets of her mind escapes during the day. She watches them go, interfere with a shadow at the bend of a street, in the look of a passerby, in a ray of sunshine...She looks at them, integrates them in her own little world. We can see her smile by herself when she walks or when her gaze is lost. It’s in those moments that she leaves for a brief instant, to come back lighter. We perceive it in her eyes. Something changes. A glow, a certain malice or fleeting playfulness. Maybe one of her characters spoke to her? Maybe the song she listens to make her remember a part of her life or someone? So much is happening in her head that no one can know except herself and those who rub shoulder with her world. Her worlds.
Since she doesn’t have only one. She has an infinity, as many as she needs. One is her favorite movie, another a small coffe shop where her friends and family take turns, a different one she created in her childhood etc...There is as many as she has experiences. She draws in every resources at her disposal to adapt them to her needs. When she is sais or she wants to confide in someone, she knows that a certain character of a certain movie can help.
Of course, she is aware that she speaks to herself, but isn’t it the point of it all? Talk to yourself, confess ideas, thoughts that she cannot vocalize in her everyday life. And reassure herself, take the voice, the manners and way of thinking of somebody else to find a solution to a problem, to discharge emotionally or just talk about everything and nothing. Thèse characters, these sorts of extensions of her are a precious help for which she will never part away for anything in the world.
There is some times, some nights where her worlds are not sufficient, where the shadows that lurks in her mind stops her to reach them. She hunts them down awhile, takes refuge in a familier world, safe, but from time to time it’s not enough. Even is she struggles, these shadows slither in everywhere they can to trap her in a corner. A corner where no one can get to her. So she lets go. Se falls into the abyss that she buries in the daylight and that come back to haunt her at nightfall. Her doubts, recent and distant regrets, her fears, anxieties and worst scenarios blend onto each other to torment her. She knows that night, in its purest form, is nothing but an illusion; that her emotions are heightened, nothing distract her and everything in her mind is possible, included the most harmful of thoughts. She is no longer fooled by the imagination sparked by the night. She just waits for this moment to pass...as long as it must last...a few minutes, rarely...a few hours, at least...all night, sometimes. Those nights of insomnia are often the worst but like all things, she knows that it won’t last, that she will find her wonderful worlds soon enough.
It’s 4 in the morning. The rain stopped, the wind is barely a breeze. Tiredness is starting to come, whispering and promising her the moon. She almost finished her daily introspection. Rethinking of what she just meditated, her subconscious is looking for in which universe she’ll fall asleep tonight. Will she go in a great and fantastic adventure or will she sing on the banks of the Seine with artists that she admires? Like Alice, she falls deeper into her psyche. As time goes by, she sees images, sounds reach her. She enters slowly onto her dreams, ready to become what night has for her. And if she is lucky, she might control that dream and for an instant, it will be her reality.
-Written the 14th January 2021 (btw 12:56 am and 2:10 am)
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nos-realites · 4 years
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Bienvenu dans Nos Réalités
Ici, plusieurs réalités se succèdent tantôt la mienne, tantôt la tienne. Parfois, c’est la réalité de quelqu’un d’autre, un monde different, dans les étoiles, d’autres univers, une tranche de vie...
Chaque texte est réel. Pour qui? Personne ne le sait. Il se peut qu’en lisant tu te reconnaisse, se sera alors ta réalité. Tu te demandera parfois si c’est la mienne qui est sur cette page. Alors sache le; il y aura toujours une part de moi éparpillé parmi les mots, caché entre les lignes. De temps à autre elle sera brutale, viendra te frapper l’âme, te malmènera. Tu ne voudra pas forcément la lire et je ne peux t’en vouloir. La vie n’est pas toujours rose. Mais il arrivera que tu croises des merveilles, des lueurs d’espoirs et des histoires heureuses, d’accomplissements, de dépassement de soi.
Je t’accueille à bras ouvert dans mes réalités, celles qui vont devenir nôtre dès l’instant où ton regard se sera posé sur mes mots. Alors bienvenu à toi, qui que tu sois, tu seras ici chez toi. Exprime toi, expose les émotions que tu ressens; en public ou en privé je te lirais. Que tu aimes ou déteste ce que j’écris, dit le et je t’écouterais. Que tu ai une idée de thème à traiter ou que tu veuilles partager une histoire et que tu n’oses pas, dévoile toi, je l’écrirais à ta place. Car c’est ensemble que l’on pourra faire vivre ces réalités, Nos Réalités.
Et pour les tendres aussi universelles que je le peut, parce que tout le monde peut y entrer, elles seront toujours en Français et Anglais. Si la première version est le Français, cela veut dire que le texte à été écrit dans cette langue et vice versa mais quoi qu’il arrive, les deux serons représentés. Je n’aurais jamais pu écrire un blog sans y mettre les deux langues dans lesquelles je m’exprime tous les jours.
-Écrit le 23/01/2021 (entre 20h45 et 21h03)
Welcome to Nos Réalités (Our Realities)
Wherever you are, wherever you come from, there will always be a reality made for you. Whether it’s real or not. Whether you made it up throughout adventures or that you took someone else’s, it doesn’t matter. You find yourselfin it, cherish it, keep it like a second home.
Here, several realities will come one after another, sometimes it’ll be mine, sometimes yours. Other times it’s someone else’s reality, a different world, in the stars, other universes, a slice of life...
Each text is real. For whom? No one knows. You may find yourself reading, it will then be your reality. You’ll wonder at times if it’s mine that’s on this page. So know it; there’s always going a part of scattered among the words, hidden between the lines. From time to time, it will be brutal, it’ll come and hit your soul, ruffle your feathers. You won’t necessarily read it and I can’t blame you. Life isn’t always unicorns ans rainbows. But it’ll happen that you cross path with wonders, glimmers of hope and stories of hapiness, accomplishments, transcendence.
I welcome you with my arms wide open to my realities,those who will become ours as soon as your eyes fall upon my words. So welcome to you, whoever you are, you’ll be here at home. Express yourself, show the emotions that you feel; in public or in private, I’ll read you. Wether you like or hate what I write, say it and I’ll listen. Wether you have an idea of a theme to talk about or you want to share a story and you don’t dare to do it, show yourself and I’ll write it for you. Because it’s together that we will be Abe to bring these realities to life, Our Realities.
And to make them as universal as I can, because everyone can come in, they’ll be both in French and English. If the first version is in French, it means that it was written that way and vice versa but no matter what, both will be represented. I would have never been able to write this blog without putting the two langages in which I express myself everyday.
-Written the 23rd January 2021 (btw 8:45 pm and 9:03 pm)
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