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Introspection Andalouse
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on va voir ce que ça donne
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ninonred-blog · 6 years ago
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Nouveau Jour
Je n’ai pas réussi à écrire tous les jours. Je m’étais dit que je rattraperais, je n’ai pas réussi. Puis je m’en suis voulu, mais je n’avais pas la force de m’atteler à la tâche. Finalement, je me suis pardonnée en me disant qu’il fallait que j’écrive quand j’en avais envie, et de ne pas m’y sentir contrainte –par moi-même. Alors voilà, je reviens avec un article qui sera sûrement long, et chargé d’émotions et de sentiments.
J’écris le 10 janvier, après mes vacances, après un retour à la solitude violent et difficile. Depuis que mes parents sont repartis mes tripes se dégradent peu à peu. Mon ventre brûle de plus en plus, mon estomac digère de moins en moins. Signe typique –chez moi- du stress et du mal-être. Mon corps me parle et je n’ai pas de solution pour calmer les sources de mon mal à l’aise si ce n’est… Rentrer chez moi. Ce qui est impossible, je dois effectuer ces 8 semaines de stage à l’étranger pour obtenir mon diplôme. Alors je compte les jours et je tue le temps comme je peux, même si ma volonté joue à cache-cache. Mais j’ai décidé d’écrire même si ça n’allait pas, même si ce que je vais partager ne sera pas que positif. Ce dernier mois a été fatiguant émotionnellement et donc psychologiquement. Comme décrit dans mes premiers articles, la solitude et l’indépendance m’ont fait beaucoup avancer, très vite. J’ai gravi des montagnes très hautes très vite sans faire attention aux chemins instables, et malheureusement, je m’y suis un peu cassé la gueule. Le retour chez moi durant les fêtes n’aidant pas et me rappelant ma vie en couple, ma famille et mes amis. Retourner seule si loin après autant de bonheur et de chaleur fait mal et c’est violent. Le dernier week-end avant de rentrer à Toulouse pour les fêtes, je suis allée à Séville. Et c’est là que mon chamboulement émotionnel a commencé. Retour en arrière : Avril 2014 Pour mes 18 ans, mes parents m’offrent mon rêve : un voyage à Séville. Je découvre donc cette ville, dont je tombe follement amoureuse. Séville m’émeut, Séville me chamboule, Séville me fait me sentir LIBRE. Et le mot libre à toute son importance, en 2014. En 2014, je me suis retrouvée prisonnière d’un manipulateur, un pervers narcissique. Alors partir à Séville, réaliser mon rêve, être heureuse, ne pouvait pas se passer bien. Pas avec cette personne. Alors il a brillamment réussi à me torturer psychologiquement malgré la distance, malgré ce séjour fantastique. Mais Séville m’a permis de me sentir libre quelques minutes durant, en haut du Metropol Parasol. J’ai respiré les odeurs du marché, je me suis plongé dans les bruits des bars à tapas, j’ai admiré la vue splendide sur la ville. J’étais libre.
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Retour au présent 4 ans après, je peux vous affirmer que ces quelques minutes en haut du Metropol Parasol ont été mes seules minutes de liberté pendant 2 ans et demi (2014-2017). Alors retourner à Séville, ville de mon cœur, 4 ans après, libre pour de vrai, mais, pleines de cicatrices et de plaies encore ouvertes c’était … émouvant à souhait.
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J’ai découvert Séville autrement : seule, en soirée et en journée, indépendante. J’ai aimé Séville encore plus, je m’y suis plongé de toute mon âme. J’y ai retrouvé des souvenirs laissés il y a 4 ans, disparus de ma mémoire. Je me suis retrouvé les larmes aux yeux dans ses rues, le cœur prêt à exploser d’une immense joie.
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Et je suis remonté en haut du Metropol Parasol. J’ai de nouveau respiré les odeurs du marché, je me suis replongé dans les bruits des bars à tapas, j’ai admiré la vue splendide sur la ville. J’étais libre. Pour de vrai cette fois. Profondément. Pas le temps de quelques minutes. Et là, l’émotion m’a submergé, toutes mes plaies se sont réveillées pour se mettre à cicatriser. Une plaie qui cicatrise ça gratte, ça épuise, ça fait un peu mal. Imaginez toutes les plaies de mon corps se mettre à cicatriser à l’unisson. Alors une fois redescendue, je suis rentrée chez moi, bordel émotionnel en cours, pour dormir un peu. J’étais en train de vivre un feu d’artifice intérieur. Puissant, vibrant, lumineux, mais aussi brûlant, et épuisant.
Une fois rentrée de ce week-end hors du temps, j’ai passé une semaine à accuser le coup de ce feu d’artifice. Il fallait tout ranger, tout nettoyer, jeter les déchets nocifs, garder soigneusement les cadeaux et les paillettes offerts par cette fête. Alors je suis passée du rire aux larmes, d’une confiance monstre à me sentir comme une moins-que-rien, d’une forme olympique à une fatigue terrible. Tous ces revirements en quelques heures, 1 semaine durant. J’étais incapable d’écrire, car incapable de gérer ce qu’il se passait. L’unique chose que je savais, c’est que j’avais tourné une page, cicatrisé toutes mes plaies, effacé les séquelles. Je n’avais plus peur. J’avais enfin tout nettoyé. J’étais fatiguée, mais en paix. Enfin.
Après cette semaine chargée de mille choses, je suis rentrée à Toulouse pour les fêtes. J’ai retrouvé mon amoureux, ma famille, fêté Noël, partagé la joie et le bonheur. Pour enchaîner avec une semaine en famille à Puerto Real. Nous n’avions pas été à 5 depuis presque un an. Alors c’était chargé aussi. En joie, en déception, en tristesse, en partage, en soulagement.
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Et d’un coup d’un seul, je me retrouve de nouveau face à moi. Je tombe vite et de haut. L’impact se fait sentir. Je passe mon dimanche soir à me noyer dans mes larmes et dans ma morve.
Mille questionnements m’assaillent et je n’ai rien pour m’accrocher. Si : mon amoureux. Alors avant de plonger dans le gouffre de mes questions, je l’appelle. Et il me remonte à la surface.
Depuis dimanche, ça va mieux, mais je veux rentrer. Je compte les jours. Je suis fatiguée, saoulée, sensible et je crois que je déprime. Alors je n’arrivais pas à me mettre devant mon ordi pour écrire. Voilà chose faite, l’estomac serré, le ventre en pleine guerre. Je vais essayer de revenir plus régulièrement, de me faire –un peu- violence.
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ninonred-blog · 6 years ago
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Mouais / Lundi 10-DEC-2018
Aujourd’hui, on part sur une journée plutôt bof. J’ai mal dormi. Mes voisins ont un bébé qui pleure sans arrêt. J’ai mis des Boules Quiès, mais malgré ça, je l’entendais. (en plus je déteste mettre des Boules Quiès) 
Au-delà du bruit, je m’inquiétais : pourquoi ce bébé pleure-t-il autant ? Pourquoi les parents ne viennent pas le voir ? Devrais-je faire quelque chose ? Mon cerveau n’était pas serein.  Fatiguée dès le réveil, donc la journée était un peu longue. Je n’ai toujours pas beaucoup parlé avec les gens, j’éprouve donc un sentiment un peu nul.  En rentrant, je me pose, je mange et je vais faire une sieste de 2h30.  Je me réveille vers 19h30, « la gueule dans le cul ». J’ai FAIM. Faut que j’appelle S. Je mange tout en discutant.  Ça me sort de ma fatigue et de ma greugreutude. 
Avant de dormir un télébisou avec mon amoureux. 
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ninonred-blog · 6 years ago
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Cadiz / Dimanche 09-DEC-2018
Comme tout le week-end, j’ai bien dormi, jusqu’à assez tard.  J’ai commencé ma journée avec l’idée que j’irais à Cadiz aujourd’hui.  Mais avant ça, je voulais encore avancer sur le blog, ce que j’ai fait. Entre temps, j’ai mangé, écouté des podcasts et regardé des vidéos. Et puis, je me suis bougé les fesses pour aller à Cadiz, il était déjà 16 heures. J’ai donc pris le train jusque là-bas.  Comme il était déjà un peu tard, je voulais commencer par la cathédrale de Cadiz pour avoir le temps de la visiter. (pour les étudiants le tarif est de 4€).
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Il y a une exposition à l’intérieur de la cathédrale sur l’histoire de celle-ci et celle de Cadiz, il y a des panneaux explicatifs et un audioguide (disponible en français). Au début, j’ai trouvé ça intéressant, et puis les explications se faisaient trop précises, je n’avais pas toutes les références historiques, je décrochais. Le début de l’exposition présente des tableaux et des reliques chrétiennes, puis on passe à des statues de figures religieuses (Jésus, Vierge Marie)… Qui moi, me mettent extrêmement mal à l’aise, j’ai donc vite fini la visite pour sortir rapidement.  Les statues/figures de Jésus me perturbent depuis toujours, je ne sais pas pour quelle raison.  Enfant, elles me faisaient peur et je les fuyais du regard, ado elles me glaçaient le sang et je les fuyais encore du regard, adulte elles me mettent mal à l’aise et je les fuis toujours du regard.  Ce que j’ai trouvé dommage, c’est que l’exposition prenait beaucoup de place dans la cathédrale, on ne pouvait donc pas apprécier sa beauté dans son entièreté. J’aime les cathédrales et les églises quand on peut rentrer dedans et avoir une impression un peu vertigineuse. J’aime rentrer en englober la beauté de l’architecture et de « l’odeur des églises ».  Après la cathédrale, je suis allée jusqu’à la plage pour profiter de la fin de journée tranquillement. Je me suis assise et j’ai profité de l’instant présent. J’aurais aimé aller tremper mes pieds dans l’eau, mais je n’avais rien prévu pour m’essuyer. J’étais un peu comme une enfant déçue. Tant pis, je retournerais à la plage une autre fois, en prévoyant. 
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Je suis restée une vingtaine de minutes, puis je me suis dirigée tranquillement vers la gare pour rentrer à la maison. Une fois rentrée, je me sentais moins « au top » que depuis mon arrivée.  Je n’étais ni triste, ni nostalgique mais plutôt frustrée parce qu'il y a pleins de choses que je ne fais pas à cause de la solitude.  Par exemple, aller au restaurant, me poser dans un café pour boire un verre, etc. Ou même tout simplement passer un moment à la plage ou me balader. Seule, je m’ennuie vite à rester à la plage (si j’avais un livre ce serait différent mais j’ai fini le mien les 3 premiers jours, c’était Trois saisons d’orage de Cécile Coulon, magnifique comme tous ses livres.). 
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ninonred-blog · 6 years ago
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Ecrire / Samedi 08-DEC-2018
Evidemment comme je me suis couchée de très bonne heure … Je me lève tôt. HAHA.
J’avais initialement prévu d’aller à Cadiz aujourd’hui mais mon envie se rapproche plus de rester tranquille en pyjama plutôt que de me bouger.
Ce que j’ai donc fait. Mais je me suis lavée et habillée. Quand même, j’ai eu ce courage-là.
J’ai continué la rédaction des articles, ça m’as pris la quasi-totalité de mon après-midi & soirée.
J’avais trop envie d’écrire !
Les mots ont toujours pris une place importante dans ma vie. J’ai lu très rapidement et beaucoup, à l’adolescence ils ont rempli des carnets et des carnets, au lycée ils m’ont permis de me lier à une personne chère à mon cœur,
et puis il y a eu un creux.
Plus de carnets, moins de livres, malgré tout j’étais toujours sensible aux mots notamment dans les chansons. Je m’y accrochais toujours un peu.
Et depuis quelques temps ça revient doucement, non plus avec des carnets mais avec des enregistrements, et des séances de psy. Dans lesquels les mots ont toute leur importance.
Pourquoi ce mot ? Un lapsus ?
Et aujourd’hui, avec ce blog qui me permet de retrouver mon lien avec les mots, mes mots.
Il m’impose une certaine rigueur aussi et me permet de me recentrer chaque jour sur ce que j’ai vécu et ressenti.
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ninonred-blog · 6 years ago
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Stay home / Vendredi 07-DEC-2018
Je retrouve enfin ma 4G ! (bonjour l’addiction, promis je suis en désintox)
Plus sérieusement, pour organiser mes journées c’est plus simple avec un débit correct. Et j’avais besoin de finir les cadeaux de Noël et je passe par internet pour cela, pour plus de simplicité.
Aujourd’hui c’est repos, car après la journée de hier mes genoux et mes muscles ne me remercient pas. Oui, je suis en papier mâché (merci ma kiné d’exister).
Je me lève donc tranquillement, je m’occupe un peu de moi, avec des soins pour mon visage. Ça me fait du bien aussi de prendre du temps pour m’occuper de mon corps et de ma peau (qui soit dit en passant, n’est pas ma meilleure amie #acné).
Je (petit-)déjeune vers midi avant de m’atteler aux tâches prévues : aller au marché, organiser Cadiz et le week-end prochain à Séville, finir les cadeaux de Noël et … commencer un blog.
La première étape était « l’épreuve de feu » à mes yeux : aller au marché et acheter des choses au marché (vous comprendrez pourquoi la distinction est importante).
Ça veut donc dire aller communiquer avec des gens inconnus, au milieu de pleins d’autres gens inconnus … Vous voyez la chose venir ?
J’étais pleine de volonté, de confiance après ma super journée à Jerez alors, après de longues minutes à me préparer pour y aller (j’étais en confiance mais faut pas abuser), j’y vais.
J’y arrive et là au milieu des gens, toute ma confiance s’est envolée, c’était trop pour moi, alors j’ai fait le tour de marché et je rentre. Donc oui je suis allée au marché mais je suis revenue bredouille, vaincue par ma peur.
J’étais un peu vide et déçue de moi, mais ma Maman toujours là pour me rassurer m’a envoyée ce message parfait «  T’inquiète tu as fait déjà tellement depuis que tu es là-bas ! ». Bah ouais p*tain, j’ai déjà passé tellement de caps depuis 1 petite semaine, pourquoi m’en vouloir pour celui-ci que je réussirai sûrement plus tard (ou pas, et c’est pas grave)?
 Un petit boost de détermination plus tard et je commence par les cadeaux de Noël à commander, rien de bien compliqué. (Petite précision : je rentre chez moi pour la semaine entre Noël et le Nouvel An)
 Ensuite, j’ai pris mon train pour Séville (21€ aller-retour) puis cherché plusieurs hôtels pour Séville et j’ai fini par réserver El Rey Moro en plein centre de Séville (https://www.elreymoro.com/). J’ai longtemps hésité entre les différents hôtels, j’avais fait un choix sur mon guide « Un Grand week-end à Séville »  (j’adore ces petits guides, j’avais déjà utilisé celui d’Amsterdam).
Au début, j’étais freinée par les prix (un peu moins de 200€ pour 2 nuits, petit-déj compris), et je me suis rappelé ma dernière séance de psy (merci) sur ma manière de consommer, et j’ai réservé ce qui me faisait plaisir (et donc du bien) puisque je peux me le permettre.
Je précise que j’ai un salaire (environ 1600€), des aides de la région car j’effectue un stage à l’étranger (1300€), et le financement d’Airbus pour mon séjour (1800€ pour 2 mois), je peux donc me permettre de me faire plaisir sur mon séjour. Je préfère aussi mettre les chiffres car je n’aime pas que ce soit un tabou, et je considère que c’est important d’avoir ça en tête au vu de mes différentes expériences ici.
Une fois l’hôtel et le train pris, je verrais plus tard pour la programmation du week-end. J’ai rapidement regardé les horaires de train pour Cadiz, il y a des trains toutes les heures, j’aviserais donc au moment venu.
 Il restait donc : CE blog ! Pourquoi ce blog ?
Ce matin j’ai vu un film (Ma vie après toi) dans lequel la fille –personnage principal– écrivait un blog, et depuis que je suis arrivée j’ai un cahier dans lequel j’écris mon résumé de chaque jour.
Et j’avais eu l’idée, avant ce cahier, de faire un blog mais … trop de peur, pas assez de confiance.
Mais ce film a fait tilt : et pourquoi pas ?
Alors je me souviens d’un vieux compte Tumblr de 2013 : va pour Tumblr alors !
Je crée un autre blog, pour ne pas effacer le passé de mon vieux Tumblr que j’ai retrouvé avec tendresse.
Et me voilà partie : je choisi un titre qui va de soi.
Introspection = je vais me retrouver seule face à mon corps et ma conscience.
Andalouse = je suis en Andalousie pour faire ce travail sur moi.
Des couleurs chaudes qui me rappellent cette Andalousie.
Maintenant faut écrire … Rattraper cette première semaine.
[…]
Une fois mon blog entamé et mon cerveau bien usé, j’ai faim.
Je descends me faire à manger et manger tout téléphonant à mon frère (d’âme).
Après cette longue discussion, je me mets sur Netflix. Je commence la série Plan Cœur et … je la finis. 1 heure du matin, l’heure de dormir.
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ninonred-blog · 6 years ago
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Jerez / Jeudi 06-DEC-2018
Jour férié en Espagne (Fête de la Constitution).
J’en profite pour aller Jerez (15 minutes en train, environ 6€ aller-retour).
J’avais repéré quelques lieux à visiter là-bas : el Alcazar de Jerez, la cathédrale, musée du flamenco et une boutique d’articles de flamenco. (Je fais du flamenco depuis mes 5 ans, je cherche donc des boutiques pour m’acheter des chaussures/jupe/etc.)
Finalement, je n’ai visité que el Alcazar de Jerez, les boutiques et le musée étant fermés et les cathédrales en pleine cérémonie. Je me suis baladée dans les rues en me laissant guider par mes envies. J’ai fait tous mes déplacements à pieds depuis la gare. Je le répète mais j’adore marcher. J’adore encore plus marcher dans ces villes andalouses, dans ces villes nouvelles.
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Je n’avais en plus pas beaucoup de batterie sur mon téléphone et plus de 4G donc je devais me débrouiller sans GPS. Et ça libère énormément, ça rend la marche bien plus agréable.
El Alcazar de Jerez est magnifique. J’ai pu le visiter sous le soleil donc ça apporter un charme en plus. Il y a des panneaux devant chaque « pièce » tout est expliqué.
En plein moins de décembre il n’y avait pas un chat, ce qui rajoutait un calme très plaisant.
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J’ai adoré m’organiser seule, profiter de cette indépendance. J’y prends goût alors que la solitude m’effrayait, et que je ne l’ai jamais bien supportée (je l’ai en fait rarement vécue, j’ai paniqué avant d’apprécier). Je me plais à me débrouiller seule, je ne reste pas à rien faire car je veux éviter les regrets. J’ai pris mes marques et je m’envole, mes ailes légères et déployées. Enfin.
Cette première sortie m’a donné envie de faire d’autres sorties/voyages, et fait naître une confiance en moi jusque-là méconnue.
Demain c’est marché, et Cadiz soit demain, soit samedi.
Le week-end prochain, je pense le faire à Séville ! Dès que je retrouve ma 4G demain, j’organise ça.
Je commence à m’aimer et à avoir confiance en moi. Je sens que ça change. Plus rien ne me fait peur.
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ninonred-blog · 6 years ago
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Sérénité / Mercredi 05-DEC-2018
Au travail, j’ai enfin passé toute ma journée à travailler/apprendre. Je commence à comprendre le rôle du département dans lequel je suis, ça me plait.
En rentrant du travail je me suis arrêtée pour prendre des photos différentes de d’habitude. Il faut savoir que Puerto Real à l’air paradisiaque et sublime, alors oui ça l’est. Mais.
Mais il y a énormément de déchets que l’on voit à marée basse. Je voulais donc photographier ce paradoxe. Mon frère, mon cousin et une amie à eux ont créé un compte instagram (@earth_watchers) qui a pour but de sensibiliser sur les effets néfastes de l’Homme sur notre planète. Ces petits là on 14-15 ans et font un travail d’éveil des consciences formidable. Ma démarche rentrait dans cette lignée, j’ai donc transmis les photos à mon frère pour qu’il puisse les partager.
Je trouve ça dommage qu’un lieu aussi apaisant et beau soit souillé par des sacs plastiques, des bouteilles, etc. alors qu’il y a des poubelles tout le long de la promenade.
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Cet après-midi je devais aller refaire quelques courses, je suis donc allée à l’autre Mercadona, et finalement je préfère celui-ci, le chemin est plus agréable.
Demain je vais aller à Jerez, j’ai téléchargé en hors ligne le google maps de Jerez et j’ai mis en favoris les lieux que je voulais visiter.
Mon moral est à son apogée, je me sens juste bien, je n’ai –presque– pas mal au ventre. Il faut savoir qu’à cause du stress et de l’angoisse qui m’habite de manière relativement constante, j’ai mal au ventre et/ou des problèmes de digestion. Mon ventre est réellement le centre de mon angoisse, c’est lui qui me fait réaliser à quel point je stresse continuellement.
Je ne touche pas à mon visage/mes boutons,ce qui est aussi une de mes –mauvaises– habitudes quand je ne suis pas à 100% sereine.
Ici, je suis sereine dans ma tête et dans mon corps. Marcher pour aller au boulot et me promener l’après-midi me fait énormément de bien, j’adore ça. Ça me fait me sentir en complète paix avec moi-même.
La maison dans laquelle je suis est extrêmement bien aussi. J’avais peur de m’y sentir seule, ou d’avoir l’impression que cette maison était trop grande pour moi. Finalement j’ai pris mes marques très vite, et je l’adore. (Malgré la non-isolation sonore.)
Je n’aime pas beaucoup le silence, et je n’ai plus de 4G, je suis en débit réduit, j’écoute donc des podcasts. D’habitude je regarde beaucoup de vidéos/Netflix.
Avant de passer en débit réduit j’ai téléchargé tous les épisodes du podcast « A bientôt de te revoir » (sur Spotify) animée par Sophie-Marie Larrouy. J’écoute donc tous les épisodes, c’était génial, écoutez-le si vous aimez les podcasts. SML est hilarante et arrive à mener les interviews comme personne.
Pour le moment je ne souffre pas du mal du pays, ou du manque de mes proches. Le manque existe mais il n’est pas négatif.
J’apprécie ce face à face avec moi.
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ninonred-blog · 6 years ago
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Post-Rentrée / Mardi 04-DEC-2018
Deuxième nuit bien plus reposante. Une bonne chose ! Donc je suis beaucoup moins fatiguée.
Dès le deuxième jour j’ai l’impression de déjà mieux comprendre l’espagnol, par contre je ne m’exprime toujours pas beaucoup. –Pourtant je suis une vraie pipelette d’habitude, là est le paradoxe–
J’ai comme peur que l’on me juge sur mon niveau d’espagnol, alors que la seule personne qui juge c’est moi. Mais je sais que si je ne me mets jamais à parler je ne progresserai pas. Il faut donc que je passe cette peur et que je me lance. Ça viendra.
 Aujourd’hui j’ai vu beaucoup plus de choses, les deux stagiaires avec qui je suis m’ont montré leurs tâches tout en m’expliquant le pourquoi du comment à chaque fois, ils sont tops. Je vais normalement travailler avec eux, on se répartira le travail. Mais pour l’instant je ne fais surtout que découvrir et apprendre.
 Pour la promenade du jour, j’ai choisi de changer, je suis allée faire un tour plus à l’est de la ville. Petite note : j’ai un sens de l’orientation proche de 0, mais le fait que les rues soient en quadrillages est un sérieux avantage, je ne me suis donc pas encore perdue.
Je suis passée par des rues plus vivantes que ce que j’avais pu voir jusque-là, c’est chouette. Evidemment tout reste super joli, dans une ambiance que j’adore (#andalousiemavie).
A propos de ça, je ferais un petit article dédié à ma maison et l’ambiance/le style de l’architecture andalouse. J’attends d’aller à Séville pour avoir des photos diverses du style andalou.
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ninonred-blog · 6 years ago
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Rentrée / Lundi 03-DEC-2018
Premier jour de travail … E-PUI-SANT.
Premièrement, parce que mon cerveau a décidé de stresser –évidemment– donc, j’ai mal dormi.
Et deuxièmement, parce que bien que je comprenne bien l’espagnol, il y a une différence entre bien le comprendre à l’école et le comprendre en situation réelle. En plus, les andalous ont un accent qui ne facilite pas les choses. J’ai donc passé ma journée à être concentrée sur comprendre ce que l’on m’expliquait et engranger de nouvelles connaissances techniques.
A la fin de ma journée je ne comprenais plus ce que l’on me disait, mon cerveau était trop chamallow.
Au-delà de la fatigue intellectuelle, j’ai grandement apprécié l’accueil qui était chaleureux et très confortant.
« No pasa nada » (l’équivalent de t’inquiètes, tout va bien)
J’ai été mise en confiance très vite, et on m’a rapidement intégrée dans l’équipe, dans le sens où, quelques minutes après être arrivée on m’expliquait déjà en quoi le travail consistait, on m’a fait la visite des lieux (je dédierai un article au travail lui-même plus tard).
Pour mon premier jour j’ai fait des horaires de 8h00 à 15h00, et après avoir discuté avec ma responsable on a convenu que je ferais 7h00-14h00, je préfère me lever plus tôt et avoir plus de temps l’après-midi, quitte à faire une sieste s’il le faut en rentrant.
J’ai fait le trajet à pied et au lever du jour, il est moins agréable que en pleine journée car la promenade de bord d’océan est peu éclairée, on ne voit donc pas où on va et où on met les pieds. Je passerai par les rues la prochaine fois. Mais la vue juste avant l’arrivée à Airbus est fort appréciable.
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J’ai appris “sur le tas” qu’ils ne faisaient pas de pause midi comme nous en France.
J’ai donc eu FAIM.
Ils prennent une collation vers 10 heures, j’ai donc noté qu’il fallait prévoir de quoi me rassasier pour les prochaines fois, histoire de ne pas mourir de faim.
En rentrant je suis passée au Mercadona, pour acheter de quoi diversifier ma nourriture, et de quoi avoir des collations pour le travail. Je suis sortie du magasin avec des gâteaux, du turrón duro (ma passion), des pâtes, etc. et … 3kg de clémentines (ma passion aussi).
Après un rangement de courses et un petit repas je suis allée faire une sieste.
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ninonred-blog · 6 years ago
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Pré-rentrée / Dimanche 02-DEC-2018
Dimanche, jour de repos.
Demain rentrée dans un nouveau monde.
Je commence mon stage à Airbus Puerto Real.
Etant donné que je n’ai comme moyen de transport que mes pieds, je vais aller au travail en marchant. Afin de faire une balade, et de voir à quoi ressemble le chemin pour aller jusqu’à Airbus, je vais faire ce trajet là aujourd’hui. Ce trajet se révèle formidable : longer l’océan tout le long …
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Au retour, je prends un peu de temps pour m’arrêter sur le muret face à l’océan. Je profite de la sérénité qui m’habite.
Je me suis rendue compte que le dimanche est une journée sous le signe de la famille/amis. Tout le monde était dans les restaurants en bord d’océan, ou chez soi en famille. Les odeurs de « manger » étaient délicieuses.
J’ai été surprise par la température extrêmement agréable dehors. J’avais chaud en petit pull ! Alors que je me gèle à l’intérieur de la maison. Je me rends compte que la maison est vraiment faite pour garder le frais et que l’été c’est indispensable ici mais l’hiver …. Glaglagla.
Mets le chauffage me diriez-vous ! Alors oui, mais … il n’y en a pas !
Je passe donc beaucoup de temps sur mon lit sous la couette ou bien couverte en gros pull alors que je peux me promener en tee-shirt dehors.
Comme je n’ai pas beaucoup de choses à raconter, je vais donner un peu plus d’explication concernant mon stage, la raison initiale de ce séjour.
          Actuellement en école d’ingénieur en alternance, je dois effectuer un stage professionnel à l’étranger d’au moins 8 semaines. Je suis en alternance chez Airbus Toulouse, et ça m’a permis d’avoir l’opportunité de travailler dans un Airbus Europe. J’avais différents choix : l’Angleterre, l’Allemagne, et l’Espagne. J’ai choisi l’Espagne immédiatement. J’avais ensuite le choix entre Getafe (à côté de Madrid) et Puerto Real. Au vu de ma passion pour la culture andalouse le choix été rapide et sans hésitation.
Puerto Real serait ma première expérience seule à l’étranger. Ma première expérience d’un autre travail que celui que je faisais en apprentissage. Quoi rêver de mieux que l’Andalousie pour cela ?
          Ici les horaires ne sont pas les mêmes qu’en France : début de la journée à 7 heures et fin à 15 heures, sans pause déjeuner. Afin d’être à 7 heures prête à travailler il faut que je parte à 6h20 le matin, ça me fait donc un réveil à … 5h30. C’est difficile mais en même temps j’ai tous mes après-midis de libre, je vais pouvoir en profiter. Sachant que demain matin pour le premier jour ils m’attendent à 8 heures. Je ne me couche donc pas trop tard pour être d’attaque demain.
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ninonred-blog · 6 years ago
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Premier jour / Samedi 01-DEC-2018
La première activité à laquelle je devais penser était tout simplement faire des courses. Pour me nourrir et acheter le nécessaire de base (liquide vaisselle, sac poubelle, savon, etc.). En plus, « grâce » à la clim dans l’avion et dans le Uber j’avais la gorge bien irritée, il me fallait du miel à tout prix.
Pour mes courses, le monsieur qui m’a accueilli m’avait parlé d’un supermarché équivalent à Carrefour où je pourrais trouvé tout ce qu’il me fallait.
           Ce qu’il faut savoir c’est qu’ici (je pense que c’est l’Espagne en général) il y a beaucoup de petites supérettes partout dans le village mais le choix est limitée et les horaires d’ouvertures assez restreintes (8h – 15h).
Après avoir repéré où était ce(s) fameux supermarché(s) (il y en a deux dans la ville un à chaque bout, tous deux à 10 minutes à pied de ma maison), je me suis motivée pour y aller.
Je craignais un peu de sortir dans cette ville que je ne connaissais pas, et qui ne me connaissais pas. J’avais peur que l’on me juge, que ça se voit que je n’étais pas à l’aise, comme une petite paranoïa dûe à cette solitude nouvelle. Mais je n’avais pas le choix de surpasser cette petite crainte si je voulais manger (qui est, au-delà d’être vital, est une de mes passions).
En arrivant au Mercadona (nom du supermarché) c’était plus l’équivalent d’un Intermarché que le Carrefour de Labège que je connaissais. Mais j’ai trouvé tout ce qu’il me fallait, j’ai été étonnée par le choix de sans lactose, sans gluten, etc. Cela m’a rassurée car je consomme peu de lactose (#intolérance). Je n’ai acheté que le minimum nécessaire car il y avait beaucoup de monde et je n’étais pas très à l’aise encore, je ne me suis donc pas attardée, en me disant que j’y retournerais le lundi en rentrant du travail, puisque le magasin est sur le chemin.
J’avais pris mon sac à dos pour faire mes courses, bien plus pratique que des sacs quand on doit marcher 15 minutes avec. J’essaie de limiter les déchets et de réduire mon utilisation de plastique, j’avais donc pris des sacs en tissus et mon sac à dos, mais le sac à dos reste bien plus pratique évidemment.
Une fois toutes mes courses rangées, mon estomac rempli, je me suis décidée à aller visiter un peu la ville et surtout aller me balader au bord de l'océan. Je suis donc sortie 1 heure environ, je me suis arrêtée plusieurs fois sur le muret au bord de l'océan. Je n’avais même pas pris mes écouteurs, ce que je fais normalement –en France- quand je sors marcher.
Et c’était GE-NIAL. J’étais dans une sérénité absolue, j’ai trouvé UNE PAIX INTERIEURE que je n’avais pas connue depuis longtemps.
Juste d’être là, à 1000 kilomètres de mon chez moi, de mon amoureux, de mes parents, de ma meilleure amie, de ma sorofrérie, de mon frère, et d’apprécier cette distance. D’apprécier ce changement de monde, là où personne ne me connait, là où je suis seule face à moi et ça se passe bien.
« LA paz »
A cet instant j’ai su que je me ferais un tatouage qui représenterait cette expérience.
Une fois rentrée de ma balade je me suis posée pour préparer le prochain week-end. Il faut savoir qu’en Espagne le 6 et le 8 décembre sont fériés (le 7 est un pont), j’avais donc un week-end de 4 jours à occuper. Je voulais aller à Jerez (Xérès en français), et Cadiz (Cadix en français) pendant ce week-end-là. Les deux étant à 20 minutes de train de Puerto Real. J’ai fait une petite liste de ce « qu’il fallait voir » à Jerez, tout en me laissant l’opportunité de vaquer à mes envies une fois sur place. Je n’ai rien préparé pour Cadiz, ne sachant pas encore si j’allais y aller, et je ne voulais pas trop m’organiser.
Je savais que si je prévoyais trop de choses ou que j’avais un cadre trop précis ça ne m’aiderait pas à sortir de mes habitudes de tout prévoir, pour ne pas avoir peur.
Au final ne pas prévoir permettait aussi de ne pas avoir peur que ça ne se passe pas comme prévu.
 Je veux me servir de ce voyage pour changer, pour sortir de ma zone de confort et me libérer de certaines de mes peurs/angoisses. Je veux me retrouver face à moi sans avoir peur, et retrouver une paix intérieure pérenne.
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ninonred-blog · 6 years ago
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Arrivée / Vendredi 30-NOV-2018
Départ de Toulouse le 30 novembre, j’ai pris l’avion pour Séville à 14h25. 
Je suis arrivée le soir après quelques encombres pour faire le trajet Séville-Puerto Real (une centaine de kilomètres, 1h15 en train).
J’avais prévu de prendre le train une fois arrivée à la gare de Séville, mais celui-ci était complet. Le suivant était à 21h50 alors qu’il était 17h30 au moment où j’arrivais à la gare, ça me faisait donc arriver trop tard à Puerto Real. 
Ma première réaction a été LA PANIQUE car tout ne se déroulait pas comme prévu dans ma petite tête. De plus, prendre le train m’évitait de devoir parler à un chauffeur, ce qui était la source de ma panique: 
Parler à des gens, que je pense ne pas comprendre et qui je pense ne me comprendront pas ou me trouverons nulle, blablabla ...
Pour calmer tout cela, j’appelle mon papa à la rescousse -comme d’habitude-, non pas pour trouver une solution mais pour faire redescendre la panique et me rassurer. Une fois les larmes séchées j’ai donc opté pour un Uber -qui s’est avéré très sympa et compréhensif-
Après 1 heure de trajet et un petit dodo j’arrive devant la maison qui sera la mienne pour ces deux prochains mois. J’ai attendu quelques 25 minutes avant que le monsieur arrive, et me remette les clés. 
J’étais enfin “chez moi” vers 19h00. 
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ninonred-blog · 6 years ago
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Début / Inicio
Après avoir vu un film où le personnage principal s’était mis à écrire un blog, quelque chose est remonté, peut-être une envie enfouie ou bien nouvelle, peu importe. Une envie de faire de même. 
Recontextualisation : 
Pour mes études, je dois faire un stage à l’étranger de 2 mois. Je suis donc en Espagne (Puerto Real, Andalousie) pour effectuer celui-ci.  
Je voulais partager les différentes étapes de ce voyage. 
Culturellement et personnellement.
Parce-que pour mille et une raisons que vous découvrirez au fur et à mesure, ce voyage va être pour moi une véritable introspection. 
- au fil du temps certains de mes articles seront sûrement en français & espagnol -
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