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Je crois que je bois trop. Une addiction par une autre, ascendant poisson de merde va te noyer ailleurs. C’était la drogue, c’était l’alcool, c’était le traumatisme du sexe, c’était la douleur des manifestations et maintenant quoi, je me retiens de finir la bouteille à table ne plus rien sentir quelle liberté quel bonheur c’était plus simple quand je vivais seule y’avait que mon reflet pour me dire que je faisais pitié en larmes sur le sol avec des bouteilles vides autour de moi, je voulais tout ressentir, sentir la douleur de mes poumons qui brûlent sous les lacrymos mais j’ai plus rien, j’ai plus la pulsion de mort tout le monde me hurle de rester en vie. J’ai besoin de m’échapper, j’ai besoin de te dire d’aller te faire foutre avec tes grands mots, encore un verre ? Vert vert vert VERT C’EST VERT APPUIE SUR L’ACCÉLÉRATEUR connard de verre je comprends rien à notre monde il m’asphyxie il me révulse mais il me donne l’amour, j’ai que ça cet amour incroyable ce que je l’aime bordel ce que je l’aime c’est fou comment aimer autant ? moi j’aime autant autant que plus que le monde entier c’est un monde entier sous ma peau qui hurle mon amour. Can you love this version of me ? J’ai envie de retourner sous mon masque de monstre de la nuit, le maquillage les parures qui font que les gens ne me voient pas moi mais le fame monster, l’animal qui lèche se plaie et que charogne le jour levé, la bave qui coule le long de mes seins j’arrache la peau des menteurs de mes dents pas droites j’arrache la peau des gens qui me font souffrir et j’en fais un manteau, j’ai les talons qui hurlent j’ai le coeur en feu mais ce que je suis en vie sous mon masque. J’ai besoin de ca pour me souvenir que je suis en haut de la montagne et que si je veux sauter je le peux, mais la beauté beauté de merde j’ai jamais été jolie mais un monstre ça n’est pas beau, personne de réellement beau n’a jamais eu la prétention de changer le monde on ne change pas le monde en étant beau, on change le monde en suscitant un rejet, les gens s’accrochent à leurs anciennes vies comme un enfant aux jupes de ses maternelles, je m’accrochais aussi parfois mais jamais mère jamais mère n’a jamais été réconfort. Alors j’avance dans le noir avec ma lampe torche de merde qui clignote. Mais je préfère avancer dans le noir que d’avancer dans leurs abattoirs à eux, ils m’auraient tuée, ils auraient tuée la pluralité de mon prénom, ils auraient éteint ma voix avec des coups de reins d’un homme que je n’aurai jamais aimé. Je suis en vie c’est là la beauté de cette douleur, je souffre parce que je vis et jamais je ne serai plus moi qui était eux moi quelle connerie d’être soi mais je ne peux plus être autre chose que moi, moi même sans eux. C’est trop c’est tard c’est parricide. C’est pas mal non ?
Je vais me chercher un autre verre
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Je ne suis pas de bonne compagnie, ma tête hurle run run run away lost lost lost my mind les flots dansent aussi crasse sous mes ongles ma tête crépite, les bonbons j'ai versé tout le sachet dans ma bouche pleine de bave j'ai aussi avalé le plastique, fourré au fond de ma gorge sale gosse les genoux rouges et le béton brique carreaux de la chemise du père du père lui mort, mortellement plus mien. Y'a pas de violons jsuis un enfant je t'ai dis. Baisse la musique j'entends plus ma pluie. J'aime ton rythme, moi qui me noie j'écris la noyade, j'en fais un film pas étonnant que je manque d'air. Je pense trop déjà mon bras me fait mal je suis colère corps foutu corps tient la route ou je te laisse au milieu de l'autoroute putain j'ai mal arrête OK TU GAGNES. C'est moi l'autoroute, je lie mes propres cheville avec du scotch Donald trouvé sous le toit, t'es maison ou prison je survis pas, sous son toit je crève. Mais je ne pleure pas. Enfant tu chiales pas moi. J'ai des poils sur les cuisses la musique est toujours trop forte la tasse est vide et moi je ne comprends plus les signes l'air est pluie et j'attends sur le rebord de la fenêtre d'être quelqu'un de bien, je ne fume pas t'en penses quoi toi ? let's get high you blow my mind j'écris pas trop dans les lignes quand j'ai mal, corps contre feu il arrive, encore deux mots et ma tête finie sa course contre le mur, j'aime courir qu'avec elle je veux son rire contre ma joue ma bouche qui chuchote les couleurs du ciel à son coeur. Les épaules ne tiennent plus et le feu gagne je suis au milieu de l'autoroute.
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Je pense à toi, toi toi et j'ai les yeux qui dansent, une pop new wave qui m'entraîne près de toi, oreille sur ton coeur rubatosis je me répète j'ai jamais fait de musique je pense que j'aurai aimé. J'ai le tract mais je sais faire, bonne élève j'écris sur les lignes mais je préfère le papier bleu. Dont look back. Ma peau porte le soleil, cette nuit, la sueur le long de mon dos, j'ai peur que mes rétines ne brûlent je connais ma maison dans le noir je me suis entraînée j'ai 6 ans et je ferme les yeux mais ce n'est plus ma maison et je suis dehors je paye un loyer. Morrissey a vraiment une gueule de con, j'aime pas les hommes ni les cons. C'est le tribunal dans ta tête, on me l'a dit j'ai montré mes dents pas si droites, je suis pas de droite ma colonne vertébrale non plus. La faute du père. Je reviens toujours à lui je fatigue mon audience vide, un siège est prit, le 7, c'est moi. J'ai fermé les portes aux nez de ma mère ma soeur et les autres, ils pleurent je crois. Tuer la mère tuer le père, un sur deux mon coeur déborde de sang, un verre de mauvais vin rouge que jaillit de mes dents sur ton t-shirt et je pleure je suis nulle en amour pourtant maintenant je t'aime, toi. J'étire mes longs bras galaxies comètes météorites, le CD que tu as tatoué sur le bras, la musique parle de moi "Mother will never understand why you had to leave" chanson sur le train, j'aime les trains la Loire meutrière d'une mère et son enfant se pare des couleurs du soleil qui se lève j'ai 16 ans et j'ai quitté mon premier copain, bien joué merci de moi à nous. J'ai les sourcils froncés, une coupure souriante au majeur, sacré con ! Il est 2020 aujourd'hui et depuis longtemps je n'ai jamais compris le temps qui passe lui aussi sacré con ! con j'ouvrirai bien tes tripes pour comprendre. C'est ma dernière phrase j'ai oublié de me tenir droite.
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J’ai peur que le confinement se prolonge encore pour un mois. Nous sommes le 09 avril 2020. J’ai peur. Le gouvernement suffoque autant que moi et j’ai envie d’y foutre le feu, à eux ou à moi, à eux et à moi. J’ai besoin de respirer j’ai besoin de sortir j’ai besoin de tenir Nanténé dans mes bras d’embrasser son visage jusqu’à le connaître par coeur j’ai besoin de danser jusqu’à ne plus savoir tenir debout j’ai besoin de l’urgence des manifs j’ai besoin d’enterrer le père du père j’ai besoin de l’adrénaline des tags la nuit j’ai besoin de marcher avec mes pensées la nuit le jour toujours j’ai besoin du faible équilibre que j’avais entre mes mains, mes mains seules. Ni sain ni parfait mais je gardais, moi à la fois pantin et artiste du cirque, un semblant de contrôle sur ma vie, maintenant ça tremble sous ma peau, ça démange, ça questionne, incapable de faire quoi que ce soit, je me lance, je fais le grand saut et ma main retombe, bloquée par un miroir de fumée, je suis un pantin dont on a coupé les fils. Les heures cachée sous ma couette deviennent des jours, en silence j’attends, j’attends toujours, le yeux dans les nuages à me rendre malade à vouloir oublier le monde, oublie oublie oublie PUTAIN OUBLIE. Rentre dans ta tête, rentre maintenant, dehors pleure, dehors hurle, oublie, ferme les yeux et voit la mer en Irlande, regarde les vagues sur les galets gris, l’air frais et salé, un galet plus beau que les autres dans ta poche, le vent contre ta peau au bord des docks à Galway et je me retourne et elle est là. C’est à propos d’elle aussi, bien sûr, je ne sais plus faire sans elle. Nanténé, ce joli prénom que je fais rouler sur ma langue comme un sort, une incantation précieuse. Nanténé encore.
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J’ai toujours eu l’impression d’être un minuscule rien dans un corps de géante. Je traverses les montagnes la tête dans les nuages et je bois la pluie avant même qu’elle ne quitte son berceau. Les étoiles s’accrochent à mes boucles brunes et je secoue la tête pour les laisser s’enfuir, filantes.
Mais il y a des jours ou subitement je deviens trop grande pour mon propre corps. Ma peau hurle, je me réveille et je ne peux plus réfléchir, trop occupée à survivre sous ma peau tendue, mes poumons sont écrasés par ma propre cage thoracique, mon coeur hurle de lui laisser de la place, il ne respire plus, je lui murmure que tout va bien aller, je lui murmure qu’on ne meurt pas aujourd’hui ni demain. Demain existera, toujours, l’aube toujours après la nuit. Mais ma tête tangue, mes pensées ne sont pas claires et de colère je passe à tristesse. Tristesse infinie, sans raison je pleure. Je pleure tout le monde, tout le monde me manque mais je ne veux voir personne, je supporte pas la proximité et le contact me brûle, me rappelle mes les limites de mon corps devenu prison. Et ces jours là, il m’est impossible de manger, comment faire rentrer des choses dans mon corps alors que déjà lui ne peut me contenir ? Et j’aimerai m’enfuir, j’aimerai être au sommet d’une montagne, tout en haut, les yeux qui pleurent, mes larmes deviennent rivières, torrents, mes souffles nuages et enfin je suis à ma place, l’air est frais, ma poitrine se débloque et en haut de ma montagne je laisse échapper un long cri. Et tout sort et je pleure de plus belle mais je suis en vie, et je pleure et je souris en même temps. Ce que je pleure.
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Je t’aime Nanténé. Je t’aime comme jamais je n’ai aimé personne. Chaque seconde sans toi je suis ce papillon dans le creux de ton cou, je te murmure que tu es mon monde, je suis ton satellite et autour de toi j’admire tes constellations, tu es mon soleil. Une étincelle, de celles que l’on allume dans le noir et qui projette des étoiles dans l’atmosphère, un feu d’artifice que l’on voit courir dans le ciel et exploser contre le silence. J’aurai aussi envie que le monde explose, connard brûle, explose implose prends feu pour ce que j’en ai à foutre. Pour la première fois, je suis amoureuse, je suis folle de toi, je comprends enfin le monde, je respire ! Et maintenant il me trahit et me sépare de toi, je perds mon soleil et je craque allumette sur allumette pour me réchauffer à la manière d’un conte triste de Noël. Je n’ai jamais été quelqu’un qui aimait, Anaïs jamais amoureuse, jamais hors du contrôle, j’étais lisse, j’étais un bout de verre dansant entre les vagues, devenu pastel et sans tranchant j’aurai sûrement finie dans une boîte de souvenirs d’une enfant de 6 ans. J’aurai dormi des années entre un coquillage et un ruban gagné lors d’un concours de danse, mais jamais entre tes bras. C’est tout ce que je souhaite, tes bras. Je sais que tu es loin de moi, je le sens et ça m’arrache le cœur mais je pense à nous. Quelle chance de t’aimer, quelle incroyable chance, alors même si les jours ne passent pas et même si cet autre soleil sur ma peau ne me réchauffe pas comme toi seule sait le faire, j’ai cette certitude, nous. Je me raccroche à ça, Et je te le dis, je te le chuchote pendant que tu t’endors, ca va aller, je ne sais pas quoi dire d’autre alors je le répète, ça va aller. Parce que tu seras de nouveau dans mes bras, dans combien de temps je ne sais pas mais je pense au moment où tu apparaîtra devant mes yeux, ton beau sourire, ton visage que j’aime tant et mes jambes qui flagellent, oublié mon corps je suis déjà contre toi, la tête dans tes cheveux, ma tête contre la tienne, mes bras autour de toi, puis je trouverai tes lèvres. Notre premier baiser était beau et celui-ci aura aussi un goût de première fois, il sera beau. Quelle chance de pouvoir t’embrasser comme si c’était la première fois, de contempler ton visage comme si je retrouvais la vue après des années dans le noir. Je pense à tout ce bonheur et ce soulagement de te savoir près de moi qui nous attends et je tiens. Quelle chance de toucher ton corps pour la première fois, une seconde fois, le soleil, jaloux de nous, aura bien raison. Je sais qu’il y aura des jours où ca ira moins, où la marée ne nous sera pas clémente, mais ca ira mon amour, ça ira parce qu’à la fin on se revoit, tu retrouves mes bras je retrouve ton coeur qui bat contre le mien et tout ira bien. Je t’aime Nanténé.
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Je pense à toi, je pense à nous et je pars à écrire des mots sans aucun sens, sans sens sans barrière juste nous, nous deux le vent et la mer et le bruit des vagues contre tes cuisses nues et tes cheveux qui volent contre ma joue et ta peau réchauffée par le soleil avec un goût de sel quand je l'embrasse et toi et ton joli sourire, tes lèvres qui manquent au miennes et tes tâches de rousseurs et tes yeux ce que j'aime tes yeux et toi, ce que je t'aime toi. Toi et moi comme une évidence, tu le sais on se connait depuis longtemps, j'écris mais j'ai pas les mots, j'ai cru aimé je l'ai cru mais jamais je l'ai su, avec toi je sais. C'est simple, je le sais. Je te parlais de feu et d'incendie, et je te disais que j'aimais que tu brûles mes certitudes, c'est toujours vrai. Je deviens blonde, je dessine à l'encre sur ma peau et déplace le lit où tu dormais lovée contre moi, je le déplace sous les étoiles, pour la prochaine tempête mais c'est l'intérieur qui brûle, je te découvre dans mon coeur et j'ai envie de tout reconstruire, reprendre de zéro, se souvenir du passé douloureusement mais aussi sourire tendrement quand je nous vois, quand je me vois à l'arrachée dans ce miroir et miroir miroir dis moi, je suis reconnaissante de moi, j'ai l'impression d'avoir marché très longtemps et depuis toi j'ose me retourner et me regarder sans jugement ou presque, parce que toutes les moi m'ont menées à toi, m'ont menées à la révolte et la découverte d'une colère et d'une passion qui me rend vivante, tes lèvres me rendent vivante, la brûlure de la révolution me rend vivante, révolution solaire qui tourne avec nous, le soleil se rit de moi et mes grands mots, il sait que je fais de mon mieux mais depuis le temps que je suis là crier dans le vide il sait que je me trouve enfin, doucement mais je me sens enfin moi, cocon, papillon, je ne suis pas la première mais pour moi c'est le premier souffle d'un long sursaut, je bat des ailes pour aller me poser sur ton épaule, te murmurer des couleurs, te murmurer la tempête. La prochaine tempête tu seras là, je me le répète comme une prière, comme un talisman, la prochaine tempête tu seras là, je caresserai ta peau du bout des doigts et je te dirai, écoute mon coeur, écoute c'est nous, dehors c'est nous c'est incontrôlable et beau et puissant et libre, regarde dehors c'est nous, regarde comme je t'aime. Je ne manque plus d'air, je suis posée sur mon toit et je regarde à travers la fenêtre, toujours papillon je souris à la lune et au étoiles, je nous vois et je sais qu'à ce moment je suis à ma place, je cours toujours mais maintenant je peux courir parce que j'en ai envie, plus pour fuir, la fuite c'est fini. Je ne fuis plus, je suis fière de t'aimer, je suis heureuse de t'aimer alors je me tiens droite, je respire et je prends ta main, je cours avec toi, je trébuche souvent, surement la tête contre le sol parfois mais je sais me relever, je me relève je t'embrasse je t'aime je pense à toi, je t'aime je t'aime.
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Le premier amour.La porte
J’étais sûre, j’étais rassurée par l’idée que oui, j’avais déjà aimé, aimé si fort que mon cœur s’empare de ma poitrine, en fait son théâtre, sa cour des miracles. Mais mon corps, mon corps hermétique aux amours balbutiants de celle que j’étais, fermée et douloureuse, meurtrie, contre le monde, contre tous, lui jamais n’avait aimé. Et maintenant je découvre l’amour, pas de papillons c’est une putain de tornade dans mes entrailles.
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J’aimerai pouvoir m’allonger sur le sol.
Et tout expulser loin de moi. Dans un long cri de douleur, de rage, d’épuisement. Mes joues baignées de larmes d’acide et de peur, tout envoyer loin.
Je touche ma peau, elle me blesse comme je l’ai blessée. Casser un rasoir, le nettoyer, mettre ses écouteurs, appuyer sur play, respirer, détruire, feel something, se raccrocher à un bout de réalité pour réussir à s’arrêter avant de vriller. Mais je vrille.
J'hurle et je chiale putain ce que je chiale. Je chiale toutes mes connes d'émotions qui restent toujours enfermées en moi j'en chiale des litres d'émotions, je te les gerbe je te les crache et ça m'arrache le coeur sans anesthésie et vas-y crève étouffe toi avec ne mâche pas je n'en veux plus connard t'as tout pris. Tu m'as tout pris putain crève moi je ne respire pas. Je m'écroule dans ma propre gerbe dans mon propre sang et mes cuisses a vif pourriture sur mes mains rouge vif rouge sang, et ça coule des litres et ça tâche mes draps pauvre draps que maman a lavé elle ne pourra jamais les laver ceux-là, pire que des tatouages je grave ma peau je nous laisse un souvenir coucou Philippe regarde tu disais toujours que je dessinais bien t'en penses quoi de ça ? Suis-je toujours à ton goût ?
Bonne nuit.
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Mon coeur tangue dans ma poitrine, de mon corps immobile il se crée une armure. Trop serrée, trop fragile, elle explose, hurle.
J’ai l’air, j’ai l’air tout le temps. Mais je n’en ai plus depuis longtemps. Du papier de verre dans les poumons, j'atteins le sol pour revenir chez moi, un moi qui vacille et oublie de respirer. Un horizon vide, la mer, une grande claque, peu importe, je n'ai plus l'air.
Je pourrai dessiner des constellations sur ma peau, des étoiles d’amour que tu as déposé, mon crayon me chagrine, mon trait sursaute, mais mon sujet est beau. Je pourrai dessiner des constellations où mon coeur-corps-âme brûle, où des météorites quittent leurs nuits pour se loger sous ma cage thoracique, feu et larmes, larmes et maux je retrouve le sol. Mais moi je lis tes mots, et des tes mots je comprend mes maux. Des mots sur nos maux mais surtout des mots sur nous, doux et beaux. Et ces maux rendent mes os friables, poussière sous mes doigts mais ton toucher, lui, reste. Et j'apprends, j'apprends à ne plus courir, la fuite, l'adrénaline qui détruit. J'ai les pieds enfouis sous les restes d'un champ de bataille et mes mains serrées sur mon propre cou, à chercher une coupable à cette guerre qui m'empêche d'être moi avec toi. Mais malgré tout, je le suis, je le souhaite et je me désole de ne pas pouvoir être plus, avec toi j'ai envie d'être plus, mais surtout d'être tout, le plus et le moins ensemble.
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Why is there a fire in my chest, it burns it destroys i cant breath
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Beaucoup de choses ont changé.
Cette douleur, je pensais savoir d’où elle venait. Mais j’ai mal, j’ai tellement mal que mes côtes hurlent, mon cœur étouffe et mes poumons brûlent. J’arrête, va te faire foutre, toi et ta grande gueule Anaïs, va bien te faire voir, je ne veux pas de cette marée dans mes entrailles, qui tord, qui gronde. J’ai peur de mourir, mais j’ai tout autant peur de vivre une demi vie, une petite part du grand tout. La douleur vole mes pensées, elle détruit.
J’essaie de voir l’horizon et toutes ses lumières mais elles brulent, je ne veux plus bruler. Pas de ce feu là. Ma poitrine est vide, je ne reconnais plus mes souffles ni les battements de mon coeur et les étoiles dansent devant mes yeux.
Mais tu sais, j’ai cette étincelle. Une petite étincelle gigantesque et petite à la fois, belle et douce. Une étincelle à laquelle je ne m'attendais pas, arrivée dans mon ciel à la manière d'une étoile filante, belle et vibrante avec ce manque caractéristique dès sa disparition dans l'atmosphère. Et je regarde tous les soirs le ciel en espérant qu'encore une fois elle passera me souhaiter bonne nuit. Mais elle aussi, comme toutes les étoiles, brûle. Feu, fumée, bordel et danses nocturnes sous la lune. Le briquet lancé dans l'alcool et l'explosion qui détonne dans la nuit. Elle brûle mes repères, elle brûle mes certitudes, mais ce que je ne dis pas, tu me connais je suis douée avec les secrets, c'est qu'il était temps, il était temps de brûler, grand brasier de mes doutes, feu de joie de ma vie passée, célébration d'un nouveau départ. Encore une nouvelle moi. Et je veux danser devant ce brasier, je veux tournoyer et voir son visage à chaque pirouette, jusqu'à trébucher de mes deux pieds gauches dans ses bras.
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I need to stop looking for my dad. He’s not coming back. Never. Actually it’s more like he has never been here. Ever. How can you hate the dead and yet still love them like the world is meaningless without them in it. People die everyday it shouldn’t be that hard.
Today I thought about dying, I thought about my friends dying, I thought about everything that was hurting me right now. And it felt huge.
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nothing
I’m about to have a panic attack,
for nothing.
Nothing is my friends who are not replying to me, have I said something wrong ? did I failed trying to be here for them while they were bad and now they think I only care about me, if so I want them to know I’m sorry. Did they realize that they have had enough of me already and want some peace ? did they never really liked me anyway ? They sure are going to leave me soon, right ?
Nothing is this huge and scary amount of work that I can’t fucking do, I can’t draw I can’t do anything and when I do, it looks so bad I want to quit everything. But I can’t quit, because it means letting my group down and I’m not that person, I don’t let people down. It would also mean giving up on 3 years of hard work, that would be stupid right ? But right now I feel like I can’t breath, I feel not enough.
Nothing is feeling like everything is falling apart, and blaming myself for it.
This is nothing.
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peur
Ce qui est dur c’est que j’avais arrêté d’avoir peur pendant quelques semaines. J’étais vraiment heureuse, début février, mon anniversaire, j’étais réellement moi, plus insouciante, plus drôle, plus libre. Et puis un seul cauchemar et tout est revenu.
Ma peur de petite fille me tourne de nouveau autour. Sauf que j’peux plus me rassurer au fond de mon lit en me disant que tout ira bien, que j’aurai des années pour m’y préparer. Que tout ça ne viendra pas avant que j’ai des rides et beaucoup trop d’années derrière moi pour avoir des regrets. Je me souviens des nuits entières à m’empêcher de dormir, des crises d’angoisses que j’avais, seule dans ma chambre en me demandant comment les gens peuvent-il bien vivre leur vies en oubliant que la mort est inévitable. Presque 10 ans plus tard maintenant j’essaye de me souvenir de la première fois où ça à commencé, mais j’ai l’impression qu’elles ont toujours été là. Plus ou moins présentes, plus ou moins douloureuses, mais toujours là. Je me souviens des nuits où, avant de dormir, une douleur apparaissait dans ma poitrine, et du haut de mes 8, 10 ou même 16 ans je me demandais si j’allais me réveiller le lendemain matin. Mais j’arrivais à m’endormir, parce que l’échographie, mes docteurs et mon traitement étaient là pour m’assurer que tout allait bien. Maintenant les échographies n’apportent plus de bonnes nouvelles, les médecins parlent de m’ouvrir la poitrine et je suis arrivée à la dose maximale de mon traitement.
J’ai peur de mourir.
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