nao-galery
La Compagnie de Mischa
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nao-galery · 5 years ago
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nao-galery · 5 years ago
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nao-galery · 5 years ago
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Viol des idoles de mon adolescence et critique des mielleries des produits culturels destinés aux filles, le résumé foireux de Nana !
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nao-galery · 5 years ago
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Quand je m’étire ça donne
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nao-galery · 5 years ago
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Les idéologues du cinéma ne s'intéressent pas à la découverte et à l'élément de surprise que contient le cinéma documentaire, de même qu'ils ne se fient pas à leur propre jugement indépendant ou à celui de quiconque ; ils veulent que les documentaristes confirment leurs opinions idéologiques et abstraites qui ont peu ou pas de rapports avec la vie réelle. Perdus dans les fantasmes politiques qu'ils génèrent eux-mêmes et sous la pression d'universitaires et autres idéologues, de notables et de bureaucrates du cinéma, et de tous les fantassins des pelotons parasites qui s'agitent autour des cinéastes, certains documentaristes pensent que les documentaires sont faits pour éduquer, révéler, informer, réformer et provoquer le changement dans un monde rétif ou rétrograde. On considère que les documentaires ont le même rapport à l'égard du changement social que la pénicilline vis-à-vis de la syphilis. On se cramponne obstinément à l'importance du cinéma documentaire en tant qu'instrument politique du changement, malgré l'absence totale de toute preuve tangible. Parfois, dans sa hautaine condescendance, un cinéaste veut apporter la lumière à la populace et faire avaler de force telle ou telle bouillie politique à la mode à un public qui n'a pas eu la possibilité, ou peut-être même le désir, de partager le vécu ou les idées du cinéaste. Ce qu'on pourrait appeler le fantasme de « Carlos » conduit le cinéaste à croire qu'il est important pour le monde. Les documentaires - comme les pièces de théâtre, les romans, les poèmes - appartiennent à la forme fictionnelle et n'ont aucune utilité sociale mesurable.
Frederick Wiseman  (Publié dans Dox n°1  printemps 1994, sous le titre « Editing as afour-way conversation » ; traduit en français par JeanFrançois Cornu.)
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nao-galery · 5 years ago
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nao-galery · 5 years ago
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Sète est une ville ambivalente, un petit monticule de terre coincée entre la méditerranée et son étang, elle oscille entre activité industrielle et tourisme balnéaire. Ici, les chalutiers côtoient incessamment les bars, les restaurants et les boutiques. La ville, si tenté que nous sommes de lui donner ce qualificatif, enserre le petit mont st-Clair depuis lequel l’on se sent tellement cerné par l’eau, que le caractère insulaire de Sète ressort alors avec évidence. L’eau est omniprésente, que ce soit une source de loisir ou de revenus, un environnement contraignant ou aménagé, les canaux liant l’étang et la mer lui valent le surnom de “petite Venise”. 
J’ai enregistré ces quelques instants de vie, ces quelques instants de ville, tandis que j’étais à Sète au mois de juillet 2019 pour un stage. Je ne connais pas bien les secrets de Sète, ce que je connais surtout, c’est sa ligne de bus 3. Je la prenais pour rentrer chez moi après le boulot, elle longue la mer. Un jour, en prenant cette ligne de bus, m’est venue une métaphore entre ce trajet balisé et le cheminement de la vie. Je crois alors, que je n’étais pas très heureuse dans mon stage et que j’avais besoin d’évasion. J’avais l’impression d’être lancée sur des rails, propulsé sur un trajet dont je ne connaissais pas bien les intersections, les croisements et les changements de voie. J’étais un peu perdue et surtout, je n’étais pas sûr d’aimer la destination. Un peu inconfortablement installé dans cette ligne de bus, qui symbolisait alors ma nouvelle routine, je longeais la mer sans la quitter des yeux. Elle s’offrait à moi à travers la vitre qui en délimitait le pourtour comme une échappatoire sans limite, sans borne et sans frontière. Mais au contraire du bus, qui connaissait sa destination, je savais que la ligne d’horizon offerte par la mer ne ferait que reculer au fur et à mesure de mon avancement. Le connu contre l’inconnu. L’immensité indomptable de la mer contre la civilité bien tracée d’une ligne de bus.
Cette petite métaphore simpliste mettait en relief les questions qui s'agitaient secrètement en moi. Ce stage allait-il aboutir à de nouvelles opportunités ? Serais-je à la hauteur de ce qu’on me demande, mais aussi de ce qu’on ne me demande pas mais qu’on exige malgré tout ? Sourire, cordialité et soumission à l’autorité ? Le monde de la recherche me plait-il ? Et surtout, cette soudaine envie de le quitter est-elle due à des gouts personnels ou la conséquence de ce que j’appellerai mes inaptitudes sociales ? J’avais alors l’impression d’être constamment sur la sellette, qu’on attendait des choses de moi que je ne comprenais pas, des choses illogiques qui relevaient de la dévotion. J’avais peur qu’on me juge sur autre chose que sur mon travail, ce qui est toujours un peu le cas quand on travaille finalement. J’étais à l’aise dans mes recherches, mais pas forcément dans le monde social qui allait avec, je ne connaissais pas les codes, les comportements attendus. J’avais du mal à trouver ma place, ou trop discrète ou trop bavarde, en tout cas j’avais du mal à trouver un entre deux. Je crois que j’ai passé trop de temps entouré de mes amis ces dernières années, à être à l’aise, naturelle et donc un peu too much également. Je n’avais plus de mode « neutre ». Je ne savais plus où me mettre. J’aime aussi beaucoup mon autonomie, et il y’en a beaucoup dans ce travail, ce que j’apprécie. Mais l’autonomie se mérite également et comme je ne montrais pas « patte blanche » par ma dévotion, on me resserra la vis, un manque de confiance qui avait le don de me désespérer. J’étais épanouis dans ce que je faisais, je lisais toute la journée, j’apprenais un tas de truc que j’avais hâte de partager, et puis j’étais également impatiente de partir sur le terrain me confronter à la réalité.
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nao-galery · 5 years ago
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Transhumance de méduses 
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nao-galery · 5 years ago
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21h29 - 31/07/19
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nao-galery · 5 years ago
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Sète - Juillet 2019
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nao-galery · 5 years ago
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Summer is coming 
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nao-galery · 5 years ago
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Et pendant ce temps, la révolution ...
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nao-galery · 5 years ago
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L’Histoire qu’on se raconte
Je trouve parfois extraordinaire la manière dont l’Histoire nous est relatée, comment elle se raconte et se met en scène.Derrière les mots du conteurs se cache des vérités, des secrets que l’Histoire ne fait que euphémiser, si ce n’est disparaître totalement. Par exemple les historiens utilisent des termes comme “prodigieuse expansion” mais les conquêtes ne sont jamais “prodigieuse”, elles sont rapides, implacables, foudroyantes. Il s’agit toujours d’un groupe d’envahisseur qui s’approprie plus ou moins violemment un bout de territoire déjà habité. Les “raconteurs d’Histoire” accolent un adjectif mélioratif à une action sanglante, comme si ce qui comptait vraiment c’était “le fil de l’Histoire”, l’Histoire dans son ensemble qui se raconte, et non l’histoire des détails, des villages saccagés, des femmes violés et des vie volées. L’Histoire des conquêtes, des dominations, des exploitations. Non, l’Histoire avec un grand H ce n’est pas l’histoire des détails, c’est l’histoire de quelques personnes très ambitieuses et mégalomanes qui ont décidées d’entreprendre, c’est à dire de prendre ce qu’il y’a entre elles. On raconte l’histoire de leurs ambitions sur un ton romancé, on nous fait suivre leurs péripéties comme on suivrait une série. Mais on passe trop souvent sous silence les "détails” de l’histoire. On nous raconte l’Histoire de nos anciens pour que naissent en nous une fierté. Mais en moi, seule une nausée persistante demeure. 
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nao-galery · 5 years ago
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Des mots dans la tête
Avant, j’avais la tête plein de mots. Ils étaient capables de s’associer instantanément pour former des phrases sophistiquées. lls se combinaient avec une remarquable facilité, je n’avais même pas à y penser, la bonne tournure de phrase apparaissait sous mes doigts. Maintenant c’est plus compliqué. Mon esprit est brumeux, comme emprunt d’une densité atmosphérique opaque. Il est difficile de voir au travers, j’ai l’impression d’avoir perdu mon esprit perçant. Le sens s’éloigne, mes phrases tournent autour du pot et mon paragraphe conclut dans le vide. 
J’ai 24 ans et j’ai l’impression de perdre ma pertinence. Comme si je fuitais de l’intérieur. 
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nao-galery · 6 years ago
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Quand tu parles et quand tu écris, tu utilises toujours les mots vrai et vraiment. Et puis tu dis souvent : tout à coup. Mais quand est-ce que les gens parlent vraiment ? Et quand est-ce que les choses se font tout à coup ? Tu sais mieux que pour moi que c’est tout un imbroglio et qu’une chose en entraine une autre, et une autre encore. Moi je ne fais plus rien vraiment, Lenu. Et j’ai appris à faire attention aux choses : il n’y a que les crétins qui croient qu’elles se produisent tout à coup.
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nao-galery · 6 years ago
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Marseille 5/11/2016
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nao-galery · 6 years ago
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Le cri de nos phéromones 
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