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Séance 13 - Bilan du cours
Le cours Médias numériques et société a permis de mettre lumière sur plusieurs enjeux contemporains qui nous touchent que ce soit par l’actualité ou dans notre vie privée. Toutefois, ce qui a davantage retenu mon attention se trouve à être la censure. En effet, ce phénomène qu’on pourrait postuler de disparue fait son retour en force avec l’émergence grandissante des réseaux sociaux. Certes, dans un autre ordre d’idée, on pourrait même présupposer qu’elle a toujours continué d’exister.
Je crois que cet aspect de la vie numérique n’a jamais autant été d’actualité au 21e siècle. En effet, que ce soit au niveau des émissions de télévision, de la musique et même de la liberté académique, c’est un débat constant que l’on peut voir s’étaler sur la place publique. Selon Pierre Trudel, « Les revendications de censure tendent à confondre les contenus qu’on réprouve et ceux qui sont prohibés par les lois. » (2020, Paragr. 2) Or, malgré la popularité de ce débat, ce sujet retient particulièrement mon attention puisqu’encore aujourd’hui je suis dans l’impossibilité de me positionner. Par conséquent, il m’apparait pertinent puisque je tente toujours de mettre fin à mon esprit mitigé face à ce sujet.
Pourtant, étant dans un pays libéral et occidental, il est aberrant de voir la quantité innombrable de censure faite par des entreprises comme Facebook ou Instagram. Selon Jean-Pierre Saez, « […] un nouvel ordre moral semble s’exprimer par des voies diverses, certes non concertées, mais convergentes : l’ordre moral des corporations. » (2018, Paragr. 1) Il faut dire que cette nouvelle dimension de la censure fait réfléchir sur la puissance des entreprises dans un système capitaliste. Alors qu’on associe Internet à l’illusion d’un espace de libre circulation d’idées et d’informations, nous sommes confrontés à la grandissante influence des corporations agissant pour leur propre intérêt. Autrement dit, il ne prédomine pas le bien-être de la société. Il semblerait que le débat soit loin d’être terminé, il reste à voir quelle place prendra la censure d’ici quelques années.
Trudel, P. (2020, 17 novembre). La censure ou l’étiquette. Le Devoir. https://www.ledevoir.com/opinion/chroniques/589828/la-censure-ou-l-etiquette
Saez, J-P. (2018). Un nouvel âge de la censure. L’observatoire, 2 (52), 1-2. https://www.cairn.info/revue-l-observatoire-2018-2-page-1.htm
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Séance 12 - La censure
L’émergence du numérique a permit de dessiner l’esquisse d’une liberté de l’information, d’une liberté d’expression ainsi que d’une ouverture vers le monde. Toutefois, force est de constater une tendance à la censure qui devient de plus en plus prédominante sur le Web. Selon Julien Duval, on définit la censure comme « […] l’action de condamner un texte ou une opinion, d’en interdire sa diffusion, et l’institution qui prononce cette condamnation. » (s.d., Paragr. 1)
Certes, les réseaux sociaux comme Facebook et Twitter sont des plateformes permettant aux cybernautes de diffuser des images ainsi que des discours à leur guise. Toutefois, ces pages doivent respecter une certaine juridiction. Selon Pierre Trudel, « […] à rendre les réseaux sociaux trop facilement responsables des propos des internautes, il est prévisible qu’ils chercheraient à limiter le caractère risqué de leurs activités. » (2018, Paragr. 6) Ce phénomène peut s’expliquer par l’accroissement des fausses nouvelles ainsi que des discours haineux, créant ainsi un débat où on tente de déceler les limites de la liberté d’expression. D’un côté, on condamne la pratique de la censure qui brime ainsi la liberté d’individu et de l’autre, on félicite l’administration de ces plateformes. Selon Roussin, « […] la censure ne serait pas de l’ordre de l’interdit, mais plutôt d’une injonction à parler. L’assimilant à un processus social continu de filtrage et de sélection des opinions qui ont cours dans l’espace public […] » (2020, Paragr. 20) Cette nouvelle conception de la censure émise par Roussin nous pousse à redéfinir ses fondements. À se questionner sur son utilité et à savoir si celle-ci est répressive lorsqu’il est question de propos haineux ou faux. Bref, il est clair que la censure exerce une place importante dans les débats publics depuis bien longtemps. Or, il suffit de s’interroger sur sa pertinence au 21e siècle à l’ère du numérique.
Duval, J. (s.d). Censure. Dans Universalis. http://www.universalis-edu.com.acces.bibl.ulaval.ca/encyclopedie/censure/#i_0
Roussin, P. (2020). Liberté d’expression et nouvelles théories de la censure. Communications, 1(106), 17-32. https://www-cairn-info.acces.bibl.ulaval.ca/revue-communications-2020-1-page-17.htm
Trudel, Pierre. (2018, 16 janvier). Les réseaux sociaux sont des places publiques privées. Le Devoir. https://www.ledevoir.com/opinion/chroniques/517642/reseaux-sociaux
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Séance 11 - Journalisme citoyen
Avec le développement du monde numérique, le domaine de la communication a évolué. En effet, une nouvelle forme de journalisme a émergé sur le Web et on y attribue le nom de journalisme citoyen. Selon Michel Dumais, on le définit comme « […] de nature fondamentalement engagé, peut servir de contrepoids aux dérives qui, quelquefois, affligent l’industrie des communications. » (2003, Paragr. 1) On peut ainsi postuler que ce terme tente de bousculer la médiation tout en professionnalisant les citoyens qui se prononcent dans les différents espaces de débat public. (Tredan, 2007, Paragr. 4)
Différentes causes peuvent expliquer l’émersion de ce phénomène communicationnel. On peut d’abord identifier la perte de confiance du public envers ses médias traditionnels. Le cynisme qui s’est installé chez les lecteurs les pousse à vouloir prendre le contrôle du domaine de l’information. En effet, plusieurs événements ont ainsi incité le public à se questionner sur les réelles intentions des entreprises médiatiques. Par exemple, certains citoyens considèrent que l’aspect économique prédomine sur l’indépendance et l’impartialité des journaux. De plus, avec l’apparition des convergences médiatiques, comme avec Quebecor, on craint une perte de diversité de l’information. Selon Pierre C. Bélanger, « Il y a effectivement un malaise dans la relation qu’entretient le citoyen avec les médias. » (Dans Dumais, 2003, Paragr. 6)
On associe aussi la crise de représentation à l’avènement du journalisme citoyen. Alors qu’au départ il n’était que des sources nourrissant les journalistes avec leurs informations. Ceux-ci prennent ainsi la parole afin d’être leur propre diffuseur. Selon Tétu, « La nouveauté tient donc à la “dé-médiation” des organes de presse, et autorise aussi bien la diffusion d’informations tenues cachées par les autorités, que les plus folles rumeurs. » (2008, Paragr. 24) Certes, il est possible de postuler que les fausses nouvelles sont en corrélation avec le phénomène du journalisme citoyen. Toutefois, alors qu’on perd confiance envers nos institutions communicationnelles, il semblerait que ce nouveau type de journal est la seule venue viable.
Tétu, J-F. (2008). Du « public journalisme » au « journalisme citoyen ». Dans Questions de communication, 13, 71-88. https://journals.openedition.org/questionsdecommunication/1681#citedby
Tredan, O. (2007) Le « journalisme citoyen » en ligne : un public réifié? Dans Hermès, La Revue, 1 (47), 115-122. https://www.cairn.info/journal-hermes-la-revue-2007-1-page-115.htm
Dumais, M. (2003, 11 août). Technologie : à propos du journalisme citoyen. Le Devoir. https://www.ledevoir.com/opinion/chroniques/33661/technologie-a-propos-du-journalisme-citoyen
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Séance 10 - La culture participative
La technologie du Web 2.0 a permis l’émergence d’espaces de dialogue au sein des cybernautes. En effet, c’est un phénomène que l’on pourrait nommer de cultures participatives et qui s’est fortement développé sur les plateformes numériques depuis quelques années. Selon Caroline Caron, on les définit comme « des communautés formées d’internautes “ordinaires” réunis dans des espaces virtuels choisis ou créés par eux sur la base d’affinités dans le but de partager, consommer et distribuer des contenus médiatiques produits par ses membres. » (2014, Paragr. 2)
Cette pratique a ses nombreux avantages tel qu’a créé de l’engouement pour l’engagement civique ainsi que pour l’activisme. Selon les auteurs Jenkins, Ito et Boyd, « l’appropriation et le remix des contenus médiatiques sont devenus une tactique largement utilisée dans les mouvements politiques de toutes sortes orientés pour les jeunes. » (Dans Bourdaa, 2019, Paragr. 7) Par conséquent, nous pouvons postuler que ces internautes peuvent ainsi s’impliquer et se mobilisent face à des objets politique et social. C’est d’ailleurs un phénomène qui est observable aux États-Unis avec les réseaux sociaux Instagram et TikTok où ceux-ci se prononcent sur l’élection américaine, plus particulièrement sur Trump.
Toutefois, cette culture participative a ses limites. Selon Hervé Le Crosnier, celles-ci sont bien connues dans les pédagogies nouvelles ainsi que dans l’animation socioculturelle, « […] en mettant l’accent sur la forme, tend parfois à diluer le fond et la rigueur du message et des savoirs qu’elle souhaite transmettre. » (Dans Arnaud, 2018, Paragr. 6) Par exemple, lorsqu’il y a la présence de « clickbait » afin d’attirer le plus d’attention sur un certain contenu. En effet, la popularité que certaines plateformes peuvent subir à cause de la culture participative peut avoir des répercussions sur le message, particulièrement sur la qualité. Dans le contexte numérique actuelle, il est même plausible que cette dynamique participative encourage l’apparition et la distribution de « fake news » puisqu’on porte davantage attention à la forme qu’au contenu. Bref, la culture participative a ses limites.
Arnaud, L. (2018). L’action culturelle à l’épreuve des nouveaux médias. Dans L’Observatoire, 2(52), 24. https://www.cairn.info/revue-l-observatoire-2018-2-page-94.htm
Caron, C. (2014). Les jeunes et l’expérience participative en ligne. Dans Lien social et Politique, (71), 13-30. https://www.erudit.org/fr/revues/lsp/2014-n71-lsp01369/1024736ar.pdf
Bourdaa, M. (2019, 4 mars). Qu’est-ce que la culture participative? Institut national de l’audiovisuel. https://larevuedesmedias.ina.fr/quest-ce-que-la-culture-participative
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Séance 8 - Prudence dans la divulgation des informations
L’émergence du numérique dans la vie quotidienne des individus a profondément modifié leurs habitudes de vie. En effet, aujourd’hui nous partageons davantage notre vie privée auprès de notre auditoire sur nos réseaux sociaux. Selon la Commission d’accès à l’information du Québec, on définit le terme renseignement personnel comme, « […] Ils sont confidentiels. Sauf exceptions, ils ne peuvent être communiqués sans le consentement de la personne concernée. » (2012, Paragr. 1) Or, une réflexion concernant la divulgation de ces informations privées est légitime.
En 2018, nous avons pu être témoins d’un scandale concernant Cambridge Analytica. En effet, selon Le Devoir, « […] il était plutôt question du détournement de renseignements personnels de 50 millions d’Américains par la firme britannique, à des fins politiques. » (2018, Paragr. 2) Cet événement a conscientisé une partie de la population sur la quantité d’informations qu’il partage sur diverses plateformes web. En effet, des géants comme Facebook ou Google sait tout sur ce que nous faisons ou avec qui nous parlons. Autrement dit, nous avons tous un profil d’utilisateur bien détaillé. À la lumière de ses révélations, il va de soi que nous devons être davantage vigilants sur ce que nous faisons en ligne et sur ce que nous partageons.
Lorsque nous mettons des photos intimes, des informations sur notre travail ou sur l’école que nous fréquentons, certains risques peuvent se présenter. Certes, plusieurs entreprises peuvent faire l’achat de notre profil d’utilisateur, mais je parle plus précisément des fraudes. Selon Louis Robertson, « Les citoyens et les consommateurs ont de la difficulté à comprendre le concept de l'information personnelle, de la vie privée. » (Dans Rémillard, 2012, Paragr. 5) De plus, la géolocalisation permet de savoir l’endroit où vous situez. Il n’est donc pas rare de voir passer dans les médias des articles concernant des vols d’identité ou une fraude auprès d’un même de la famille lorsqu’un individu est parti en voyage. Bref, le numérique a su brimer les frontières entre la vie publique et la vie privée. Il est de notre devoir d’être plus vigilant sur ce que nous diffusons sur nos pages personnelles.
Commission d’accès à l’information du Québec. (2012) Qu’est-ce qu’un renseignement personnel? https://www.cai.gouv.qc.ca/citoyens/
La Presse canadienne. (2018, 5 avril) Cambridge Analityca a accédé aux données de 87 millions d’utilisateurs de Facebook. Le Devoir. https://www.ledevoir.com/monde/
Rémillard, David. (2013, 17 octobre) Réseaux sociaux : une mine d’or pour les fraudeurs. Le Soleil. https://www.lesoleil.com/archives/
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Séance 7 - Les médias sociaux: la construction et la représentation de soi
Le concept de construction et de la présentation de soi est omniprésent dans le développement de l’individu. En effet, c’est un phénomène qu’on retrouve particulièrement chez les adolescents. Selon Benedetto, on définit la présentation de soi comme « Cet effort que nous effectuons afin de donner en public une certaine image de nous-mêmes […] » (2008, P. 52) Toutefois, avec l’émergence des médias numériques, il est évident que cette occurrence se présente maintenant à tous les âges.
Les humains ont toujours eu cette tendance à se conformer aux normes ainsi qu’aux attentes véhiculées dans une société donnée. Cette propension d’être désiré par un groupe choisi s’est transposée sur les réseaux sociaux, particulièrement sur Instagram. Le chercheur Goulet-Lanthier en 2018 a d’ailleurs postulé trois dimensions relatives à ce phénomène, dont celle de « l’influence à valeur expressive ». Il décrit cette dernière comme « […] de la part de l’individu en quête d’influence, d’améliorer sa propre image, via l’utilisation de l’association entre l’image créée et désirée, vis-à-vis un groupe référent. » (2018, P. 26) Par conséquent, le rôle des médias sur la construction de soi se caractérise surtout par une absence d’authenticité. C’est-à-dire, qu’on se créer une fausse personnalité (personne) afin de plaire aux autres. Bref, les réseaux sociaux influencent grandement la présentation de soi qu’on divulgue sur nos plateformes personnelles.
Il est aussi important de souligner toute la gratification que peut apporter un média numérique sur un individu moderne. En effet, avec l’arrivée d’Instagram et de YouTube, il est possible d’observer chez certaines personnes l’ambition de devenir populaire. Cette aspiration à la notoriété se fait principalement par l’obtention d’abonnés. On tentera donc à se conformer aux normes répandues. Par exemple, un « influenceur » base sa présentation de soi sur sa page personnelle sur le fait qu’il est un végétarien, puisqu’il suit la tendance. Or, dans sa vie quotidienne (hors média), il n’est point végétarien. Dans un article Le Devoir, on souligne que « […] l’identité serait sortie de ses frontières pour permettre à chacun de créer et multiplier à sa guise autant d’identités qu’il le souhaite. » (Perraton dans Gaillard, 2019, Paragr. 8) En somme, l’individu peut être tenté de construire autant de fois sa personne afin de plaire à la communauté numérique, mais aussi dans le but d’obtenir cette notoriété gratifiante.
Benedetto, P. (2008). Psychologie de la personnalité : Le soi. De Boeck Supérieur. https://www-cairn-info.acces.bibl.ulaval.ca/
Gaillard, P-M. (2019, 10 août). Média sociaux : identité et gratification. Le Devoir. https://www.ledevoir.com/
Goulet-Lanthier, M-O. (2018). Le problème de l’influence sur les médias sociaux : Étude d’une campagne stratégie de développement de notoriété sur Twitter. [Mémoire de Maîtrise, L’Université du Québec à Montréal] https://archipel.uqam.ca/
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Séance 6 - Transformation des relations affectives
L’apparition des médias sociaux ainsi que de nouvelles technologies mobiles ont profondément modifié les rapports sociaux et affectifs. En effet, c’est un phénomène observable auprès de la jeune génération. Selon l’Office québécois de la langue française, on définit un média social comme « [Un] Média numérique basé sur les caractéristiques du Web 2.0, qui vise à faciliter la création et le partage de contenu généré par les utilisateurs, la collaboration et l’interaction sociale. » (2011, P. 1)
Il est d’abord possible d’apercevoir cette transformation relationnelle à travers le concept d’intimité. Aujourd’hui, nos réseaux sociaux sont parsemés d’individus qui nous sont plutôt inconnus. Sur nos plateformes Web, nous diffusons une grande quantité de renseignements personnels dont nous n’avions pas auparavant l’habitude de partager, soit des photos de nos enfants, de notre domicile, de notre emploi, etc. Selon Lapointe, « Souvent, les usagers ont quelques amis Facebook avec lesquels ils ont davantage une relation de vague connaissance, plutôt qu’une réelle amitié. Il s’agit d’une relation entretenue avec quelqu’un qu’on ne connaît pas vraiment, mais dont on connait beaucoup de choses […] » (2016, P. 18) Or, sachant que les nouvelles technologies mobiles facilitent l’émergence de l’isolement auprès des jeunes, nous pouvons postuler que ceux-ci se tournent vers les réseaux sociaux comme source principale de socialisation. Dans ces circonstances, le jeune entretient des relations affectives avec des personnes qui ne sont pas nécessairement proches de lui, nous pouvons donc énoncer que les relations d’amitié se sont modifiées.
Les relations amoureuses vivent aussi des conséquences à la suite de la popularité générée par les médias sociaux ainsi que par les technologies mobiles. En effet, ceux-ci ont amplifié les problèmes relatifs au couple, soit la jalousie et l’infidélité. Selon Utz et al., « […] adults found the private nature of Snapchat to cause higher rates of jealousy. They further explained that this was highly prevalent when users would befriend an ex-partner or add someone that their partner did not know. » (Dans Abughazaleh, 2020, P. 21) L’accès rapide et simple à un nombre exponentiel d’individus facilite ainsi l’apparition de conflits de couple jusqu’à mêmes causer des ruptures. Bref, il est donc aisément possible d’affirmer que ce phénomène transforme profondément les bases mêmes du couple, soit les relations affectives amoureuses.
Abughazaleh, T. (2020). Social media's impact on relational aggression and infidelity. [Mémoire pour maîrise, The Chicago School of Professional Psychology]. https://acces.bibl.ulaval.ca/login?url=https://www-proquest-com.acces.bibl.ulaval.ca/docview/2326960019?accountid=12008
Lapointe, S. (2016) L’intimité sur les réseaux sociaux numériques: une étude exploratoire sur la perception des jeunes femmes [Mémoire pour Maîtrise, Université de Sherbrooke]. https://savoirs.usherbrooke.ca/bitstream/
Office québécois de la langue française. (2011) Fiche terminologique : média social. http://gdt.oqlf.gouv.qc.ca/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=26502881
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Séance 5 - La cyberdépendance
Depuis la fin du 20e siècle, un sujet de recherche a émergé dans le domaine de la communication et de l’information. En effet, on s’intéresse aux divers impacts liés à l’usage d’Internet sur les habitudes de vie des individus, dont la cyberdépendance. Selon le site de l’Université Laval, cette problématique se définit comme, « […] une utilisation des technologies ou des moyens de communication offerts par Internet qui engendre des difficultés chez l’individu. » (Sergerie dans Daris, 2016, Paragr. 4)
Ce phénomène de dépendance est particulièrement observable depuis quelques années chez les adolescents. Plusieurs organismes à but non lucratif comme Tel-Jeunes ou Le Grand Chemin tentent de remédier à ce désagrément en misant sur l’éducation, mais aussi en offrant des ressources d’aide. Selon un article Le Devoir, « Près d’un adolescent sur cinq serait vulnérable au développement d’une cyberdépendance et les cas se multiplient au Québec comme ailleurs dans le monde […] » (Giguère, 2019, Paragr. 1) Les jeux vidéo, la pornographie ainsi que les réseaux sociaux sont les principales attractions de cette problématique. On y associe le manque de sommeil, les dépenses impulsives, l’isolement, etc. Le jeune a ainsi une tendance à investir davantage dans sa vie en ligne qu’à celle hors-ligne. L’individu dépendant risque de manquer des étapes crucial à son développement social, ce qui peut engendrer des conséquences dévastatrices sur celui-ci. En effet, tel que le suicide et le décrochage scolaire.
Les recherches sur ce phénomène informatique sont si récentes que les facteurs permettant un diagnostic ne font pas encore l’unanimité dans le monde scientifique. Toutefois, selon Oliveri, le temps n’est pas un symptôme. Selon lui, il s’agit plutôt de la place que prend Internet dans le champ d’intérêt d’un individu. Par exemple, lorsqu’un monde virtuel devient le seul et unique intérêt d’une personne, il est alors possible de parler de dépendance. « Comme pour les drogues dites “traditionnelles”, les troubles psychologiques observés se caractérisent principalement par un affaiblissement des engagements sociaux et affectifs. » (Oliveri, 2011, Paragr. 2) Bref, cette problématique grandissante se doit d’être davantage étudiée afin de mieux y remédier.
Daris, P. (2016). La cyberdépendance : quand internet prend les commandes. Université Laval. https://www.aide.ulaval.ca/psychologie/
Giguère, U. (2019) La cyberdépendance, mal grandissant des adolescents québécois. Le Devoir. https://www.ledevoir.com/societe/
Oliveri, N. (2011) La cyberdépendance : un objet pour les sciences de l’information et de la communication. Hermès, La Revue, 59 (1), 167-171. https://www-cairn-info.acces.bibl.ulaval.ca/
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Séance #4 - La société du savoir
Le projet d’une société du savoir est une utopie qui jalonne les esprits depuis déjà quelques décennies. Avec l’émergence des réseaux sociaux ainsi que d’Internet, nous pouvons postuler que la transmission et l’accessibilité du savoir seraient une chose simple et universelle. Or, il s’avère que ce projet optimiste est loin d’être réalisé.
« Aujourd’hui, il faut se rendre à l’évidence : l’ignorance et la crédulité sous toutes ses formes n’ont jamais été aussi présente dans notre environnement… » (Bergeron, 2019, Paragr. 4)
Certes, il est plus facile d’avoir accès à l’information avec ces nouveaux outils technologiques. Toutefois, il faut constater la place majeure que prend la propagande, la désinformation, mais surtout les fausses nouvelles. Nous sommes exposés sur une base quotidienne à un nombre intarissable d’informations. Selon Bergeron, le biais de confirmation joue un rôle important dans l’avènement de la crédulité et de l’ignorance. Il affirme que les individus ont une tendance à classer les informations selon la concordance qu’elles ont avec leurs opinions et croyances, celles-ci leur apparaissent alors comme une vérité.
Il faut aussi mentionner l’aspect socio-économique qui freine considérablement la concrétisation de ce projet. « … la pauvreté constitue souvent une barrière infranchissable pour l’accès aux sociétés du savoir. » (Tremblay, 2016, Paragr. 28) Plusieurs sociétés contemporaines sont caractérisées par de grandes disparités au sein de ses populations. En effet, la pauvreté est un obstacle lorsqu’il est question d’accès à l’éducation, mais aussi à la technologie. Ayant un pouvoir d’achat restreint, certaines communautés se trouvent dans l’impossibilité de posséder des ordinateurs ou même des téléphones mobiles. C’est un phénomène qui a été observé le printemps dernier lors de la pandémie Covid-19. Alors que l’école était à distance, plusieurs étudiants n’ont pas eu la possibilité de continuer leur étude puisqu’ils n’avaient pas l’équipement adéquat.
Bref, il semblerait que l’idée utopique d’une société de savoir au 21e siècle est loin d’être réalisable. D’abord par l’accession de l’ignorance et de la crédulité, mais aussi par le barrage imposé par les aspects socio-économiques des sociétés.
Bergeron, Réjean. (2019). De la société du savoir à l’empire de l’ignorance. Le Devoir. https://www.ledevoir.com/
Tremblay, Gaëtan. (2016). Vers des sociétés du savoir : un projet social. Les Enjeux de l’information et de la communication, 17(2), 239-249. https://www.cairn.info/
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