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misandreandkitsch · 9 months ago
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Meh.
Je me pose la question. Faut-il passer par une école ? Faut-il avoir un papier ? Qu’est-ce que mon papier à moi m’a apporté en plus que ce que d’autres peuvent aussi bien que moi dégueuler après avoir lu et capté deux trois posts insta ? On m’a toujours dit que j’écrivais bien, que j’avais du style (et pas que dans l’écriture lol). Askiparaît l’écriture fluide, flüssig, automatique jsp, serait en vogue ou quelque chose comme ça. Retranscrire sur papier de bouquin ce qu’on écrit déjà sur nos blogs. Et voilà, le début. Je reprends tumblr. Je me re ou me mets tout simplement à l’écriture. Moi aussi j’ai envie de dégueuler ce que j’ai capté sur deux trois posts insta, moi aussi j’ai besoin de partager mes traquas.
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misandreandkitsch · 2 years ago
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Est-ce que je suis pétée. Genre cassée. J’ai ressenti quelque chose pourtant. J’ai cru que c’était le début d’un sentiment amoureux. Que neni. Il suffit qu’un type me parle de ces ��pisodes dépressifs la larme à l’œil, qu’il soit meilleur que moi en communication, c’est-à-dire être expressément curieux de savoir quels types de relation j’ai eu par le passé, pour que je me dise que ca y est, c’est ok, moi aussi j’arrive à ressentir le sentiment amoureux.
Pourtant qu’est-ce que j’ai chialé en lui écrivant cette lettre sur papier saumon. J’ai même confié à ma daronne la larme à l’oeil moi aussi que j’étais “peut-être en train de tomber amoureuse”. Quelle potiche. J’ai vraiment envie de boire un coup. Je retiens plutôt ce que m’a dit ma sista “tu sais c’est ok de vouloir”. C’est ok de vouloir quoi? De vouloir tomber amoureuse? De vouloir ressentir le sentiment amoureux? Je crois que je projette juste parfois, par épisode très épisodique, ce que ça doit être d’être en amour de quelqu’un. Et pourtant, je pensais qu’il avait réussi et que j’avais réussi que j’étais prête à arrêter de mon complaire dans mon présumé aromantisme ou d’écouter cette voix criarde qui m’annonce sans cesse que je suis brisée à cause d’un sale type. 
Et sa baraque de mec déconstruit. Partout où je posais les yeux tout était super. L’art et les affiches sur ces murs blancs. Ses plantes. Son chat roux. Ses draps blancs. Sa peau. Je préfère les chambres mal rangées et mal soignées mal arrangées. Au moins c’est sans équivoque. Ce mec, impossible. Je n’y crois pas que ce genre d’être existe. Je l’attends au tournant. Mais j’ai envie de partir. Et si je me trompais? Mais je m’ennuie. Je suis blasée. Il me raconte ses expériences de vacances chez un nudiste suédois établi à Los Angeles. Qu’ils ont été ensemble à une soirée strip-tease où son poto avait été engagé et qu’il lui avait fait un lapdance et qu’il avait rigolé. C’est minable. Minable. Je suis minable. Complétement minable. Plus aucune confiance en moi.
Et puis bon, j’ai eu mal. Je n’y arrive pas avec lui. Ca pique. Mon égo. Il a pris un coup quand j’ai vu les notifications Tinder s’afficher sur son écran. Je n’y arrive pas moi ces jeux de polyromance. Mon corps me gratte. Mes yeux s’embrume. Le sexe était moins bien. Je m’ennuie déjà. Mais record, c’est le 5ème fois. Pourquoi je m’ennuie si vite? Pourquoi ils m’ennuient si vite? Dès que je me mets à les baiser c’est la fin. L’horloge tourne, les discussions m’emmerdent, le cul aussi. J’aime la découverte. J’aime être la fuckboy. Mais en même temps je hais avoir à trouver un nouveau type à baiser. Le premier verre. Parfois faut attendre le deuxième rendez-vous. Et après c’est nul. Mais souvent c’est mieux que ce que je pensais. J’hésite j’ai la flemme ça tout le monde le sait. Et puis, quand je rencontre quelqu’un que je peux blairer, une personne me suffit. Deux ça me fait déjà chier. 
Mais ce matin, dans ces draps blanc dans son superbe 3 1/2 je me demandais bien ce que je foutais là. C’était devenu trop intime. J’avais vu son appartement, caresser son chat. Et l’angoisse de me dire que chaque objet ici avait une histoire. Tout ça c’est trop pour moi. Aucun amour pour moi. J’attends. Je ne sais pas quoi mais j’attends.
Je sais qu’il y en a eu d’autres qu’il y en aura d’autres. Mais quand on n’a jamais été aimée à sa juste valeur. Le bad.
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