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Le Président des Ultra-Riches
Les Pinçon ne sont pas des charlots … mais des érudits engagés …
Ça décape et ça remet en perspective les réalités que d'aucuns occultent abondamment, notamment sur la Flat tax.
Comme d'habitude, ouvrage à charge, manichéen à souhaits, avec des accents naïfs voire candides.
Les Pinçon sillonnent les plateaux TV pour parachever leur diagnostic vengeur mais sont un peu secs quant aux solutions à proposer.
Néanmoins entre “Jojo le gilet jaune” et “Manu la baltringue”, le choix est vite fait … Son mépris poisseux de classe est insupportable, cynique, criminogène, nauséeux, bref ce bâtard de tapette nous donne la gerbe !
L'enjeu reste de trouver une alternative démocratique et viable économiquement à ces 30 ans de mondialisation et de financiarisation de l'économie d'une part et de mondialisme déliquescent des mœurs d'autre part … Vaste programme aurait dit le Général ! Pour le paraphraser à nouveau, non vers l'Orient, mais vers l'avenir compliqué, volons avec des idées simples.
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Emmanuel Le Magnifique
L’exercice de style renouvelé s’attaque à une cible de choix facile qui est sa propre caricature ...
Toutefois l’ouvrage est moins saignant et moins drôle que ceux consacrés à ses prédécesseurs Monarques Républicains.
P Rambaud ne peut pourtant pas être taxé de “macronite aigüe” ; bizarre que sa verve hilarante se soit quelque peu tarie. Gageons que la suite du septennat et ses tumultes réveillent ses ardeurs et son inspiration !
A noter une description réussie et drolatique de “Buffalo Trump” et profonde du Pape François, seule édile à ne point souffrir de sobriquets.
Pour ce qui est de la cour du Manu d’Amiens, ce sont de tels bouffons qu’ils se suffisent à eux-mêmes dans la satire ...
Assurément la 2ème partie du livre est meilleure que la 1ère dédiée à l’avant / la campagne / la conquête du pouvoir.
On ne s’ennuie vraiment pas à la lecture Saint Simonienne de l’Histoire en direct de la Macronie, de ses vicissitudes et incuries ...
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L’etranger Dans La Maison

On ne s'ennuie pas à la lecture de ce polar qui se dévore en moins de 3 heures ! Son 1er roman était une réussite ; le second est encore mieux ! Bon évidemment ce n'est pas de la littérature mais ça repose les méninges
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Un An Et Un Jour

Livre sans intérêt sur le fond, à moins que la métaphore / la parabole ne m'ait ��chappé totalement ... Bruckner nous a habitué à bien mieux. Bref une lecture dont on peut se dispenser ...
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Border, film improbable, inracontable, primé à Cannes autre regard. Dérangeant par les profils simiesques des 2 acteurs principaux à tare génétique. Fable de SF avec un fil rouge policier dans une ambiance de paysages nordiques. Très prenant, style S King, et bien sûr une chute qui ouvre 1000 possibles ... A voir mais âmes sensibles s'abstenir
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Basquiat

Docu Basquiat ; qq images d'archives qui reviennent de manière très / trop répétitive ; des interviews intéressantes et pas lénifiantes qui nous dressent les origines très communes de ce génie du street art. Le destin ne tient qu'à peu de choses, mais c'est bien nous qui l'avons en mains. Une bonne intro de l'expo à voir à Paris
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Un Beau Voyou

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Sérotonine

Et voilà l’objet du « crime » ... Grand plaisir de lecture que je vous souhaite !
La reconnaissance de Houellebecq à l’étranger (US, UK, Germany, ...) ne lasse de me surprendre ; cela suppose d’excellents traducteurs ; mais la traduction étant une trahison par nature, que reste-t-il du style de Houellebecq dans ces différents idiomes ? Les aphorismes, jeux de mots et autres rendent-ils pareils ? Le style houellebecquien est-il fongible en teuton ou en japonais ???
A noter un changement syntaxique majeur : remplacement des « ; » par des « , » qui allonge et transforme les phrases, certaines longues d’une page (!), ce qui accélère le rythme de lecture mais oblige à certaines relectures ! Bref très dérangeant, surtout dans les 100 1ères pages ; après on s’y habitue et/ou l’effet y est moindre.
Évidemment Sérotonine déchire complètement ; trash à souhaits, Houellebecq se surpasse : boys gangs, zoophilie, pédophilie, porno glauque ...
En fait j’y vois une réécriture d’extension du domaine de la lutte, son 1er opus, parachevé à la patte houellebecquienne aboutie ... Nostalgie ou mélancolie, la nuance est de taille, à chacun son appréciation ; désespoir assurément !
Un Roadtrip de la médiocrité d’un has been sans relief ni intérêt, archétype du cadre moyen de la société de consommation post nationale ...
Une claque dans la gueule, une intuition mêlée de réalisme situationniste et comme toujours une « lente dégringolade » (j’adore cet oxymore de mon crû) et une acmé fatale, bref du Houellebecq pur jus mais non roboratif ni répétitif.
Ouvrage à lire et à relire pour mieux en consommer, consumer et apprécier toutes les strates métaphoriques.
Et comme toujours, on se prend à traîner de lire les dernières pages pour ne pas laisser s’achever ce plaisir qui est plus que littéraire ...
Mais, une fois n’est pas coutume, une chute qui n’en est pas une, Houellebecq laisse une porte / fenêtre grande ouverte et fait « intercéder » Dieu et le Christ ... très très troublant ...
Je vous laisse, pantelants j’imagine, à votre propre découverte de toutes ses saillies transperçantes sur la fatuité de la vie ou la difficulté / l’impossibilité (?) du bonheur.
Je suis surpris que cet ouvrage n’ait pas encore défrayé la chronique médiatique des médiocres ... ce n’est pas faute de certaines provocations commises à dessein ...
Enfin cet ouvrage me conforte dans le choix de mon épitaphe (sur mon urne puisque je serai incinéré) : « j’ai désespérément essayé de vivre »
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La vengeance du loup

PPDA le sirupeux ex-présentateur (collabo ?) de la messe cathodique n'est pas qu'un priapique ... il a la passion des livres et dispose d'une plume alerte et agréable. Précoce dans la vie comme l'a été sa calvitie, sujet principal de ses attentions et donc de ses implantations, l'âge le bonifie. Il nous livre une histoire contemporaine, d'une lecture facile dans laquelle on se love comme dans un sofa. Bon n'est pas Rastignac ou Monte-Cristo qui veut ... Un peu rocambolesque et mièvre tout à la fois ; un bon scenario de téléfilm pour son ex-employeur vendeur de temps de cerveau disponible ... PPDA a obtenu une critique très positive au-delà de ce que ce livre mérite ... solidarité de "caste" ? Si vous 3 heures à perdre ou des méninges à détendre ...
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