Mol (Mémoire d'outre Loire 71110 ARTAIX - SAÔNE ET LOIRE FRANCE
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Artaix 71110 Saône et Loire France
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ARTAIX - la Charolaise
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L’élevage de bovins de race charolaise est aujourd’hui la principale activité des agriculteurs de la commune d’Artaix.
Il est vrai que le berceau de cette race de vaches de taille importante , de couleur blanche ou crème est situé tout près d’ici à Oyé dans le brionnais.
Elle est la première en Europe, elle produit une viande de grande qualité, tendre et persillée, et est renommée dans le monde entier.
Photos troupeaux sur Artaix :
Les sols de la commune d’Artaix étant composés de deux catégories de terrains bien différents, les méthodes de travail des anciens paysans locaux pouvaient varier un peu.
Les prairies du bord de Loire, fertilisées par les alluvions, appelés aussi « chambons », où les fermiers étaient souvent « emboucheurs ». La pratique de l’embouche consistant à acheter les animaux maigres en provenance de régions où les terrains sont moins fertiles, directement dans les fermes ou sur les nombreuse foires qui avaient lieu dans chaque village en fin d’hiver jusqu’au début du pritemps.
Photos des foires d’embouche qui avaient lieu à Artaix le 3 Janvier et le 9 Mars
Mis en liberté dans ces prés du bord du fleuve très sains, où pousse tôt et en abondance une herbe grasse , favorable à la production de viande et à l’engraissement, les animaux se développaient rapidement et étaient revendus dans l’été aux bouchers des alentours.
Aujourd’hui, les exploitant ligériens sont souvent naisseurs, éleveurs et aussi engraisseurs avec des compléments alimentaires.
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Extrait du bulletin de St Christophe en Brionnais
La vie des Brionnais en 1850 » (Georges SELLIER en 1981)
Nous avons vu précédemment que, déjà en 1627, le Comte de St Christophe se plaignait que la multiplicité des foires et marchés aux alentours affectait profon dément la fréquentation des foires de St Christophe. Cette situation redevint de nouveau d'actualité en 1850 si l'on en juge par les nombreuses délibérations du Conseil Municipal. En effet, ce dernier fut amené à se prononcer sur la création ou le changement de jour des foires dans les villes ou villages voisins. C'est ainsi que, successivement, le Conseil Municipal de St Christophe par trois fois refusa la création d'une foire à IGUERANDE, de même qu'à ST JULIEN DE CRAY, SAINT YAN, OYE, ARTAIX, LA CLAYETTE et BOURG LE COMTE. S'il sem ble tout à fait admissible que le fait de permettre la création d'une foire supplé mentaire dans un village voisin portait atteinte à la suprématie de celles de Saint Christophe, les motifs invoqués pour justifier ces refus ne manquent pas d'amu ser... A titre anecdotique, citons l'un de ces motifs, ou plutôt un ensemble de motifs, exprimés dans une réponse adressée à la commune d'IGUERANDE : «La multiplication des foires est un des moyens de favoriser la perte de temps, les courses sans but déterminé, la paresse, les dépenses improductives et la fréquen tation du cabaret, entraînant elle-même l'ivrogneries...!
Photo : Extrait du bulletin de St Christophe en Brionnais
Dès que l’on quitte la vallée de Loire, les sols sont plus argileux, plus humides et plus froids et donc moins fertiles. La pousse de l’herbe au printemps étant plus tardive, les fermiers d’autrefois faisaient naître les veaux, les élevaient au pré pendant la belle saison et à l’étable l’hiver en les nourissant avec le foin et les légumineuses produits sur l’exploitation. Ces « chatrons »,( mâles castrés à un an après le sevrage) et génisses étaient vendus maigres de 18 à 28/30 mois. Certains fermiers engraissaient des bœufs de 3 et parfois même 4 ans à l’étable avec des farines d’orge ou autres céréales, souvent mélangées avec les topinambourgs récoltées sur la ferme.
Depuis les années 1960, avec la modernisation des fermes et la disparition de la société paysanne semi-autarcique, l’activité des paysans locaux a eté considérablement modifiée.
Les G A E C (Groupement d’Exploitation Agricole en Commun), font naître 100, 150 veaux et parfois plus. Les animaux maigres et vaches de réforme sont vendus au marché au cadran à St Cristophe en brionnais. Les broutards et laitonnes (veaux de 8 à 12 mois) sont en majorité,expédiés en Italie et en Espagne.
L’engraissement des bœufs et génisses de 30 mois à 3 ans n’est plus guère pratiqué.
Certains ont quand même tenu à perpetuer cette besogne, commme Xavier, Nathalie et Camille Bachelet (GAEC du Pascal).
Un gros travail de sélection sur la génétique depuis plusieurs générations a du être effectué pour obtenir les résultats actuels. Beaucoup de passion, de courage, de ténacité et une parfaite connaissance du métier étant nécessaire pour effectuer ce travail. Ils présentent leurs animaux dans les concours des environs et obtiennent souvent des places d’honneur.
Photos des bêtes primées à la foire de Roanne
Cette viande de grande qualité se retrouve su les étals des meilleurs boucheries des alentours ce qui contribue à soutenir la tendance à consommer local.
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71110 Saône et Loire France
En cours de realisation
Artaix. Au port
C'est l'extrémité subsistante d'un long bâtiment sur poteaux. Une galerie devait desservir l'étage, jadis plaquée à cette façade (porte). La fenêtre à cadre chanfreiné s'accompagne d'une corniche d'appui.
C'est encore le Moyen Age. Le remplage était à l'origine de torchis. Les ouvertures de pierre du rez-de-chaussée seraient une reprise postérieure.
La construction a perdu sa moitié droite dans un incendie. On voit les queues des corbeaux de cheminées et l'assemblage en arc du fond de foyer en briques réfractaires au ras du sol.
105. Artaix
Colombier qui a donné le nom au domaine. Il est monté sur deux murs latéraux, protégés de buttoirs qui décèlent son isolement. Les appentis sont donc plus récents. La base de pierre et brique porte le pigeonnier à pan de bois de type bourbonnais, tout en croix de St André. Le petit lanternon jadis fermé de panneaux à trous était l'entrée des oiseaux. On voit ici la porte
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110. Artaix
Au port d'Artaix ce gros bâtiment en fond de cour présente essentiellement la grange à vaste porche en plein cintre, à la clé un écu. Deux portes d'écurie l'encadrent, celle de gauche plus soignée, accompagnée d'un oeil de boeuf. Tout près se trouve le logis: une porte en plein cintre privée de son accès, la fenêtre et
76. Artaix
Petite maison carrée maçonnée en rognons de silex et galets. Le toit plat en pyramide se prolonge sur la face orientale par un auvent: deux poteaux le supportent et reposent sur des briques qui compensent l'érosion. L'escalier du grenier s'y accroche. Sur rue se voient deux ouvertures d'âge et dimensions. différentes entre deux apparaît l'extrémité de la grosse poutre du plafond qui toujours divise les pièces carrées. Les ouvertures du grenier sont à cadre de bois. Une grange sur poteaux prolonge le logis.
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Artaix 060
Au port d'Artaix, maison d'armateur de Loire. Le haut logis est coiffé d'un toit mansardé très plat, à coyau très prononcé. Grange à bâtière. Dépendance à pigeonnier.
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Artaix - la Fange
Artaix : la Fange
La ferme de la Fange, dont le toponyme est inconnu des cartes et des cadastres, se trouve à 1000 m au sud d'Artaix, à l'ouest du canal. Tous les bâtiments sont postérieurs à 1838. Sur le cadastre de cette année, il reste à la Fange un bâtiment circulaire de 11 m de diamètre (sans doute un pigeonnier), à 60 m au sud-est de la ferme actuelle. L'emplacement même de la maison forte a peut-être été détruit par le creusement du canal.
ADCO, B 10539 ; Peincedé, t. XI, p. 207.
1392, 28 juillet — Lettre datée au château de Chaugy, par laquelle dame Jeanne de Lespinace, relicte de Erard son mari, et Philibert de Lespinace, leur fils, seigneurs de Maulévrier, déclarent tenir en fief ce qui suit .., les meix de la Fange (de Fangia) et des Baluchars, en la paroisse d’Artaix.
ADCO, B 10560 ; Peincedé, t. XI, p. 201 à 203.
1415 — Dénombrement de la terre de Chenay, tenue en fief par Jean, seigneur de Chaugy ..., item la motte de la Fange, ensemble ses appartenances et dépendances assise en la paroisse d’Arté et la terre, rente et revenus d’icelle et généralement tout ce que Damez de Toques, escuier a en la paroisse d’Arté et qu’il tient en fief de nous.
Peincedé, t. XVIII, p. 784-792.
1423 — En la chastellenie d'Anzey.Montceaulx. En la parroiche dudit Monceaux, néant, pour ce qu'il n'y demeure nuls pour cause des Armagnacs qui sont à Varennes en Brionnois par deçà la ripvière de Loire, et aultres Armignacs d'Outre Loire qui courent chascun jour es chastellenies d'Anzy et de Semur en Brionnois et en ont mené la plus grande partie des hommes desdites chastellenies et tout le bestail. Et sont tellement gouvernés qu'il n'y habite personne esdits lieux, comme nous ont rapporté Messire Guillaume des Places [et al.] Baugie, Reullon, Saint-Germain en Brionnois, Saint Yan, Montmegin, Vindecie, Avrilly, Lhospital de Mercier, Anzy, Saint-Didier, Oyé, Sarrie, Saint-Christophe, Saint-Martin du Lac, Chenay l'Hospital, Chenay le Chastel, Lespinace, Semur en Brionnois, Sainte Foy, Yguerande, Maillie, Maletaverne, Saint Julien de Cray, Saint Martin de la Valée, ARTEL, Malay et Vivant, Jonzie, Amanzie, Brian : il n'y a personne esdittes parroiches pour les causes susdites.
Peincedé, t. XVIII, p. 805-823.
1461 — Artay, où il y a parroiche, est au seigneur de Maulevrier et s'y trouvent 20 feux francs et 10 feux serfs. Mémoire que ceste parroiche est oultre la rivière de Loire et sont les parroichiens très griefvement foulés, pilliés, rongés et molestés des gens du roy desdites garnisons et aultres officiers.
ADCO, B 11510, f° 113 r°.
1476 — La Fange n'est pas citée dans la cherche de feux.
ADCO, B 10583 ; Peincedé, t. II, p. 306
1486, 6 juin — Dénombrement de la terre et seigneurie de Chenay-le Chatel, baillage de Semur en Brionnais par Jean de Changy, chevalier, de laquelle terre en toute justice, il a fait soulement et limitation, et rapporte ce qui suit par lui possédé hors desdites limites. ....Item la mote au Merle vers Bussenaut et la motte de la Fange en ladite paroisse d'Artais tenue en fief dudit chevalier par Daines de Cognes, ecuier
ADCO, B 10756 ; Peincedé, t. XI, p. 499.
1646, 27 février — Dénombrement des terres et seigneuries de Maulévrier et Artaix par M. Hector Andrault de Langeron, baron d’Oyé, seigneur de Minardière, Chaulmont et autres lieux, sous protestaton qu’il fait s’ajouter aux dittes terres le titre de marquisat suivant les lettres patentes de Sa Majesté du mois de février 1625, après vérification d’icelles.Ledit Maulevrier consiste en un château fort, situé en la paroisse de Melay, pays de Bourgogne, ressort du bailliage de Semur en Brionnois.Plus un meix et tenement appellé les Vids (ou fides) scis en ladite paroisse de Melay, consistant en plusieurs masures de maison, terres, pré et brosses contenant deux cent bichetées de terre et acculliere 20 charts de foin.Plus un autre meix et tenement situé en ladite parroisse de Melay que souloit être bois de haute futaye appelé le Bossain, entragé et demolie puis peu à certain particulier, ou sont à present plusieurs subjets contenant cent bichetées ou environ.Plus une autre terre et seigneurie appelée de la Crusille ou paroit encore à present une grande motte ou souloit être le château de la Crusille, laquelle motte est entourée de grands fossés ou il y a encore de l’eau, contenant deux cent bichetées, ou sont aussi plusieurs subjets et entragé nouvellement.Plus une autre terre et seigneurie scis en ladite paroisse de Melay, appelée de Montsarrier, ou est aussi une grand motte et la place d’un vieil château environné de grands fossés contenant 400 bichetées ou environ, ou sont aussi plusieurs subjets est entragée avec ses dépendances nouvellement. […]Quant à la seigneurie d’Artais, elle consiste en une motte fermée de fossés pleins d’eau et située en la paroisse d’Artais, bailliage dudit Semur, et en toute justice. Plus dépend de ladite seigneurie d’Artais une autre seigneurie appelée de LA FANGE, située en ladite paroisse d’Artais, consistant en une motte environnée de fossés et en la contenance de 15 bichetées de cens et 10 chars de foin par an.Les hommes et sujets dudit Artais sont enus au guet et garde du château de Maulèvreir et et fait détail des isles, bois, prés moulin, taches pêche en la rivière de sur environ 4 lieux, et autres droits dependants de ladite terre d’Artais.
INSEE 1951
1951 — Les Fanges : 1 km. (sans direction)
Bibliographie:
DEROST (J.-B.). — Le canton de Marcigny. Géographie et histoire. In : Bulletin de la Société d’Etudes du Brionnais, janvier-février 1935.
RIGAULT (Jean). — Dictionnaire topographique du département de Saône-et-Loire, comprenant les nons de lieux anciens et mondernes. Paris, CTHS, 2008.
Index=140
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Artaix - la motte aux merles
Artaix : la motte au Merle *
A 4500 m à l'ouest nord-ouest d'Artaix, sur la pointe est d'un éperon argileux. La "Motte au merle" est une petite plate-forme ronde, d'une trentaine de mètres de diamètre, peu élevée. Les fossés sont à peine visibles. À l'ouest, l'éperon est occupé par une parcelle rectangulaire, de 75 x 100 m, qui pourrait être le vestige d'une basse cour. Elle est limitée à l'est par un fossé presque comblé, qui barrait l'éperon. (H. M., d'après la description de J.-M. Jal).
ADCO, B 10560 ; Peincedé, t. XI, p. 201 à 203 ; Rigault 2008, p. 486
1415, 24 juillet — Dénombrement de la terre de Chenay, tenue en fief par Jean, seigneur de Chaugy .... Item la Motte au Merle, située vers Buffevent, en la paroisse d’Arté, ensemble certaines verchiers et terres et autres appartenances à la ditte motte, que tient en fief de nous Pierre Forestilhot.
Peincedé, t. XVIII, p. 784-792.
1423 — En la chastellenie d'Anzey.Montceaulx. En la parroiche dudit Monceaux, néant, pour ce qu'il n'y demeure nuls pour cause des Armagnacs qui sont à Varennes en Brionnois par deçà la ripvière de Loire, et aultres Armignacs d'Outre Loire qui courent chascun jour es chastellenies d'Anzy et de Semur en Brionnois et en ont mené la plus grande partie des hommes desdites chastellenies et tout le bestail. Et sont tellement gouvernés qu'il n'y habite personne esdits lieux, comme nous ont rapporté Messire Guillaume des Places [et al.] Baugie, Reullon, Saint-Germain en Brionnois, Saint Yan, Montmegin, Vindecie, Avrilly, Lhospital de Mercier, Anzy, Saint-Didier, Oyé, Sarrie, Saint-Christophe, Saint-Martin du Lac, Chenay l'Hospital, Chenay le Chastel, Lespinace, Semur en Brionnois, Sainte Foy, Yguerande, Maillie, Maletaverne, Saint Julien de Cray, Saint Martin de la Valée, ARTEL, Malay et Vivant, Jonzie, Amanzie, Brian : il n'y a personne esdittes parroiches pour les causes susdites.
Peincedé, t. XVIII, p. 805-823.
1461 — Artay, où il y a parroiche, est au seigneur de Maulevrier et s'y trouvent 20 feux francs et 10 feux serfs. Mémoire que ceste parroiche est oultre la rivière de Loire et sont les parroichiens très griefvement foulés, pilliés, rongés et molestés des gens du roy desdites garnisons et aultres officiers.
ADCO, B 10583 ; Peincedé, t. II, p. 306
1486, 6 juin — Dénombrement de la terre et seigneurie de Chenay-le Chatel, baillage de Semur en Brionnais par Jean de Changy, chevalier, de laquelle terre en toute justice, il a fait soulement et limitation, et rapporte ce qui suit par lui possédé hors desdites limites. ....Item la mote au merle vers Bussenaut et la motte de la Fange en ladite paroisse d'artais tenue en fief dudit chevalier par Daines de Cognes, ecuier
ADCO, C 3530-3531 ; Dessertenne, p. 160.
1757 — ARTAIS Fermes détachées : 4° La Motte au Merle dans une vallée au couchant et a trois quarts de lieuë de mon village
Bibliographie:
DEROST (J.-B.). — Le canton de Marcigny. Géographie et histoire. In : Bulletin de la Société d’Etudes du Brionnais, janvier-février 1935.
Index=142
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Artaix - la motte et la maison
Le Colombier
Motte et maison d'Artaix *
A 300 m au sud-est d'Artaix, sur une terrasse dominant la Loire. La motte et maison seigneuriale d'Artaix occupait sans doute l'emplacement de la ferme du Colombier. Le tracé des fossés est encore visible, bien que partiellement comblés. Une petite partie est encore en eau au nord du site. Le bâtiment le plus caractéristique est le pigeonnier. Il est monté sur deux murs latéraux, protégés de buttoirs en pierre. La base de pierre et brique porte un pigeonnier à pan de bois de type bourbonnais, en croix de Saint-André. Il est surmonté par un petit lanternon, qui était jadis fermé de panneaux à trous pour l’entrée des oiseaux(J.-M. J.)[N.B. J.-M. Jal confond ce site avec la motte de la Fange. Or, il existe à Artaix un hameau des Fanges distinct du Colombier]
ADCO, B 10539 ; Peincedé, t. XI, p. 207.
1392, 28 juillet — Lettre datée au château de Chaugy, par laquelle dame Jeanne de Lespinace relicte de Erard, son mari et Philibert, son fils seigneurs de Maulévrier, déclare tenir en fief ce qui suit, savoir les maisons, granges et colombier d’Arthey (de Artheyo), avec toute la terre ...
Peincedé, t. XVIII, p. 784-792.
1423 — En la chastellenie d'Anzey.Montceaulx. En la parroiche dudit Monceaux, néant, pour ce qu'il n'y demeure nuls pour cause des Armagnacs qui sont à Varennes en Brionnois par deçà la ripvière de Loire, et aultres Armignacs d'Outre Loire qui courent chascun jour es chastellenies d'Anzy et de Semur en Brionnois et en ont mené la plus grande partie des hommes desdites chastellenies et tout le bestail. Et sont tellement gouvernés qu'il n'y habite personne esdits lieux, comme nous ont rapporté Messire Guillaume des Places [et al.] Baugie, Reullon, Saint-Germain en Brionnois, Saint Yan, Montmegin, Vindecie, Avrilly, Lhospital de Mercier, Anzy, Saint-Didier, Oyé, Sarrie, Saint-Christophe, Saint-Martin du Lac, Chenay l'Hospital, Chenay le Chastel, Lespinace, Semur en Brionnois, Sainte Foy, Yguerande, Maillie, Maletaverne, Saint Julien de Cray, Saint Martin de la Valée, ARTEL, Malay et Vivant, Jonzie, Amanzie, Brian : il n'y a personne esdittes parroiches pour les causes susdites.
ADCO, B 11510, f° 113 r°.
1476 — La Fange n'est pas citée dans la cherche de feux.
ADCO, B 10583 ; Peincedé, t. II, p. 306
1486, 6 juin — Dénombrement de la terre et seigneurie de Chenay-le Chatel, baillage de Semur en Brionnais par Jean de Changy, chevalier, de laquelle terre en toute justice, il a fait soulement et limitation, et rapporte ce qui suit par lui possédé hors desdites limites. ....Item la mote au Merle vers Bussenaut et la motte de la Fange en ladite paroisse d'Artais tenue en fief dudit chevalier par Daines de Cognes, ecuier
ADCO, B 10756 ; Peincedé, t. XI, p. 499.
1646, 27 février — Dénombrement des terres et seigneuries de Maulévrier et Artaix par M. Hector Andrault de Langeron, baron d’Oyé, seigneur de Minardière, Chaulmont et autres lieux, sous protestaton qu’il fait s’ajouter aux dittes terres le titre de marquisat suivant les lettres patentes de Sa Majesté du mois de février 1625, après vérification d’icelles.Ledit Maulevrier consiste en un château fort, situé en la paroisse de Melay, pays de Bourgogne, ressort du bailliage de Semur en Brionnois.Plus un meix et tenement appellé les Vids (ou fides) scis en ladite paroisse de Melay, consistant en plusieurs masures de maison, terres, pré et brosses contenant deux cent bichetées de terre et acculliere 20 charts de foin.Plus un autre meix et tenement situé en ladite parroisse de Melay que souloit être bois de haute futaye appelé le Bossain, entragé et demolie puis peu à certain particulier, ou sont à present plusieurs subjets contenant cent bichetées ou environ.Plus une autre terre et seigneurie appelée de la Crusille ou paroit encore à present une grande motte ou souloit être le château de la Crusille, laquelle motte est entourée de grands fossés ou il y a encore de l’eau, contenant deux cent bichetées, ou sont aussi plusieurs subjets et entragé nouvellement.Plus une autre terre et seigneurie scis en ladite paroisse de Melay, appelée de Montsarrier, ou est aussi une grand motte et la place d’un vieil château environné de grands fossés contenant 400 bichetées ou environ, ou sont aussi plusieurs subjets est entragée avec ses dépendances nouvellement. […]Quant à la seigneurie d’Artais, elle consiste en une motte fermée de fossés pleins d’eau et située en la paroisse d’Artais, bailliage dudit Semur, et en toute justice. Plus dépend de ladite seigneurie d’Artais une autre seigneurie appelée de LA FANGE, située en ladite paroisse d’Artais, consistant en une motte environnée de fossés et en la contenance de 15 bichetées de cens et 10 chars de foin par an.Les hommes et sujets dudit Artais sont enus au guet et garde du château de Maulèvreir et et fait détail des isles, bois, prés moulin, taches pêche en la rivière de sur environ 4 lieux, et autres droits dependants de ladite terre d’Artais.
ADCO, B 10756 ; Peincedé, t. XI, p. 499.
1646, 27 février — Dénombrement des terres et seigneuries de Maulévrier et Artaix par M. Hector Andrault de Langeron, baron d’Oyé, seigneur de Minardière, Chaulmont et autres lieux, sous protestaton qu’il fait s’ajouter aux dittes terres le titre de marquisat suivant les lettres patentes de Sa Majesté du mois de février 1625, après vérification d’icelles.Ledit Maulevrier consiste en un château fort, situé en la paroisse de Melay, pays de Bourgogne, ressort du bailliage de Semur en Brionnois.Plus un meix et tenement appellé les Vids (ou fides) scis en ladite paroisse de Melay, consistant en plusieurs masures de maison, terres, pré et brosses contenant deux cent bichetées de terre et acculliere 20 charts de foin.Plus un autre meix et tenement situé en ladite parroisse de Melay que souloit être bois de haute futaye appelé le Bossain, entragé et demolie puis peu à certain particulier, ou sont à present plusieurs subjets contenant cent bichetées ou environ.Plus une autre terre et seigneurie appelée de la Crusille ou paroit encore à present une grande motte ou souloit être le château de la Crusille, laquelle motte est entourée de grands fossés ou il y a encore de l’eau, contenant deux cent bichetées, ou sont aussi plusieurs subjets et entragé nouvellement.Plus une autre terre et seigneurie scis en ladite paroisse de Melay, appelée de Montsarrier, ou est aussi une grand motte et la place d’un vieil château environné de grands fossés contenant 400 bichetées ou environ, ou sont aussi plusieurs subjets est entragée avec ses dépendances nouvellement. […]Quant à la seigneurie d’Artais, elle consiste en une motte fermée de fossés pleins d’eau et située en la paroisse d’Artais, bailliage dudit Semur, et en toute justice. Plus dépend de ladite seigneurie d’Artais une autre seigneurie appelée de LA FANGE, située en ladite paroisse d’Artais, consistant en une motte environnée de fossés et en la contenance de 15 bichetées de cens et 10 chars de foin par an.Les hommes et sujets dudit Artais sont enus au guet et garde du château de Maulèvreir et et fait détail des isles, bois, prés moulin, taches pêche en la rivière de sur environ 4 lieux, et autres droits dependants de ladite terre d’Artais.
INSEE 1951
1951 — Les Fanges : 1 km. (sans direction)
Bibliographie:
DEROST (J.-B.). — Le canton de Marcigny. Géographie et histoire. In : Bulletin de la Société d’Etudes du Brionnais, janvier-février 1935.
RIGAULT (Jean). — Dictionnaire topographique du département de Saône-et-Loire, comprenant les nons de lieux anciens et mondernes. Paris, CTHS, 2008.
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Artaix - le château de Narbot
Château de Narbot (Artaix) *
L’abbé Courtépée indique : "Chapelle rurale de Saint-Loup, du patronage de la prieure de Marcigny, au bas de laquelle coule la Loire. Cette chapelle sur le coteau était celle d’un ancien château voisin détruit "
Le site, bien visible sur le plan-terrier de Chambilly du XVIIIe siècle, indique l’emplacement de la chapelle et les fossés du château.
Richard 1957, n° 199 (cartul. de Marcigny) ; Rigault 2008, p. 516.1130, ap. — Amicus de Nerlo
Le gros bâtiment au milieu de la parcelle est sans doute le château. La chapelle, le château ainsi que les fossés ont disparu depuis longtemps.
A l’emplacement du site se trouve maintenant une ferme. A proximité, le long de la Loire, se trouvait une fontaine dite "de Saint-Loup", réputée miraculeuse, encore en usage actuellement. Le château était situé au bord de la Loire, sur un coteau dominant toute la vallée. Des fondations importantes ont été trouvées lors de travaux effectués derrière la ferme actuelle par l’agriculteur.
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ADSL, H 1655, f° 123.
1230, novembre — (Inventaire des titres de la seigneurie de Marcigny). Accord entre les prieurs et couvent de Marcigny et Messire Humbert de Sauzey, chevalier, au sujet du village de Narbost et ses dépendances et pour deux setiers de bled que ledit chevalier demandait sur la disme d’Artaix appartenant audit prieuré. Ledit chevalier cède et transporte au profit dudit prieuré, tout le droit qu’il pouvait avoir au dit Narbost et au disme d’Artaix
ADSL, H 1655, f° 55 ; ADCO, C 2698 ; Chizelle 1992.
1291 — Transaction entre Jean de Châteauvillain, sire de Châteauvillain et Semur-en-Brionnais et le prieur et couvent de Marcigny où il est dit qu’audit seigneur de Semur appartiendrait la garde, ressort et appel avec la justice des marchands et sur les hommes que lesdits prieur et couvent de Marcigny auraient auxdits lieux dans la châtellenie et baronnie dudit Semur, excepté les seigneuries de Varennes et Narbo.
ADSL, H 1655, f° 107, 122 ; Chizelle 1992, p. 147.
1323, 14 juillet — Marcigny est rattachée au bailliage de Mâcon et à la châtellenie de Charlieu dont le châtelain ordonne de démolir les fourches de la prévôté de Narbo, possession de Marcigny. Fourches qu’il sera condamné à rétablir par une sentence rendue « le jeudi après la quinsaine la feste des Saint Pierre et Saint Paul. Le juge, constatant d’après l’enqueste par lui faite par laquelle lui est deuement apparu et qu’il lui a été suffisament prouvé que les prieurs et prieurés de Marcigny ont et avaient eu d’ancienneté toute juridiction haute et basse au chasteau de Narbost et ses dépendances, le Roy n’y ayant que la garde et le ressort immédiat et que lesdits Marcigny étaient en possession de la dite juridiction et que pour l’exercice d’icelle ils avoient non pas de nouveau, mais d’ancienneté des fourches patibulaires au lieu où elles avoient été démolies par ledit chastelain de Charlieu, et même qu’un criminel y avait été pendu pour les crimes par lui commis au dedans les limites et dépendances dudit chasteau ... L’empeschement mis à la juridiction desdits de Marcigny par le dit Chastelain de Charlieu en démolissant les dits fourches et pilory est déclaré nul et révoqué .... »
Peincedé, t. XVIII, p. 784-792.
1423 — En la chastellenie d'Anzey.Montceaulx. En la parroiche dudit Monceaux, néant, pour ce qu'il n'y demeure nuls pour cause des Armagnacs qui sont à Varennes en Brionnois par deçà la ripvière de Loire, et aultres Armignacs d'Outre Loire qui courent chascun jour es chastellenies d'Anzy et de Semur en Brionnois et en ont mené la plus grande partie des hommes desdites chastellenies et tout le bestail. Et sont tellement gouvernés qu'il n'y habite personne esdits lieux, comme nous ont rapporté Messire Guillaume des Places [et al.] Baugie, Reullon, Saint-Germain en Brionnois, Saint Yan, Montmegin, Vindecie, Avrilly, Lhospital de Mercier, Anzy, Saint-Didier, Oyé, Sarrie, Saint-Christophe, Saint-Martin du Lac, Chenay l'Hospital, Chenay le Chastel, Lespinace, Semur en Brionnois, Sainte Foy, Yguerande, Maillie, Maletaverne, Saint Julien de Cray, Saint Martin de la Valée, ARTEL, Malay et Vivant, Jonzie, Amanzie, Brian : il n'y a personne esdittes parroiches pour les causes susdites.
Peincedé, t. XVIII, p. 805-823.
1461 — Artay, où il y a parroiche, est au seigneur de Maulevrier et s'y trouvent 20 feux francs et 10 feux serfs. Mémoire que ceste parroiche est oultre la rivière de Loire et sont les parroichiens très griefvement foulés, pilliés, rongés et molestés des gens du roy desdites garnisons et aultres officiers.
ADCO, B 11510, f° 113 r°.
1476 — Narbot n'est pas cité dans la cherche de feux.
ADSL, H 1655, f° 114.
1545, 10 juin — Asservissage, fait par les prieur et couvent de Marcigny, à Guillaume de Montardy, bourgeois de Marcigny, d’une isle, molu, acrue, pasquiers et terres à eux advenus et délaissés par la rivière de Loire .... le tout situé au-dessous et joignant leur garenne et motte dudit Narbost... moyennant six sols tournois de cens ...
ADSL, H 1655, f° 063
1649, 8 avril — Asservissage fait par la dame prieure de Marcigny à Philibert Dupuy, avocat en parlement, de la garenne de Saint-Loup, tenant... et de midy au chemin de la fontaine Saint-Loup à la rivière de Loire, et encore de midy aux fossés de la motte de l’ancien château, moyennant six deniers de cens et servis, et vingt-cinq livres pour les droits d’entrées.
ADSL, H 1674. Plan-terrier de Chambilly.
XVIIIe s. — « Fossés de l'ancien château de Nerboz. »
COURTÉPÉE, III, 093.
1774 — Artaix. Chapelle rurale de Saint-Loup, du patronage de la prieure de Marcigny, au bas de laquelle coule la Loire. Cette chapelle sur le côteau était celle d'un ancien château voisin détruit.
Annuaire 1836, p. 096 ; 1839, p. 101.
1836 — Artaix. Il a existé à Saint-Loup, près de la fontaine de ce nom, un château dont les derniers vestiges ont disparu depuis peu d'années.
Bibliographie:
BÉGUILLET (Edme), COURTEPEE (Abbé Claude). — Description générale et particulière du duché de Bourgogne. 7 tomes, s.l., s.n., 1775-1788 ; 2e éd. : 4 tomes, Dijon, Lagier, 1847 ; 3e éd. : Paris, Horvath (introduction de P. Gras et J. Richard).
Collectif. — Annuaire statistique et administratif de Saône-et-Loire, année 1836. Macon, Dejussieu, 1836. **
RAGUT (Camille). — Statistiques du département de Saône-et-Loire. Mâcon, Dejussieu, 1838. 2 vol.
Collectif. — Annuaire topographique, statistique et historique du département de Saône-et-Loire, année 1839. Macon, Dejussieu, 1839. ***
CHIZELLE, (H. de). — Le Brionnais. Histoire des Institutions. Des origines aux temps modernes. Éd. Groupe 71, 1992
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ARTAIX - les châteaux les fermes
> château de Nabot 》
> la motte et maison Le Colombier 》
> la motte aux merles 》
> la frange 》
◇ les Fermes
> les Fermes sur Artaix 》
>
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ARTAIX - il y a longtemps
71110 Saône et Loire France
En cours de realisation
A 300 m au sud-est d'Artaix, sur une terrasse dominant la Loire. La motte et maison seigneuriale d'Artaix occupait sans doute l'emplacement de la ferme du Colombier. Le tracé des fossés est encore visible, bien que partiellement comblés. Une petite partie est encore en eau au nord du site. Le bâtiment le plus caractéristique est le pigeonnier. Il est monté sur deux murs latéraux, protégés de buttoirs en pierre. La base de pierre et brique porte un pigeonnier à pan de bois de type bourbonnais, en croix de Saint-André. Il est surmonté par un petit lanternon, qui était jadis fermé de panneaux à trous pour l’entrée des oiseaux(J.-M. J.)[N.B. J.-M. Jal confond ce site avec la motte de la Fange. Or, il existe à Artaix un hameau des Fanges distinct du Colombier]
ADCO, B 10539 ; Peincedé, t. XI, p. 207.
1392, 28 juillet — Lettre datée au château de Chaugy, par laquelle dame Jeanne de Lespinace relicte de Erard, son mari et Philibert, son fils seigneurs de Maulévrier, déclare tenir en fief ce qui suit, savoir les maisons, granges et colombier d’Arthey (de Artheyo), avec toute la terre ...
Peincedé, t. XVIII, p. 784-792.
1423 — En la chastellenie d'Anzey.Montceaulx. En la parroiche dudit Monceaux, néant, pour ce qu'il n'y demeure nuls pour cause des Armagnacs qui sont à Varennes en Brionnois par deçà la ripvière de Loire, et aultres Armignacs d'Outre Loire qui courent chascun jour es chastellenies d'Anzy et de Semur en Brionnois et en ont mené la plus grande partie des hommes desdites chastellenies et tout le bestail. Et sont tellement gouvernés qu'il n'y habite personne esdits lieux, comme nous ont rapporté Messire Guillaume des Places [et al.] Baugie, Reullon, Saint-Germain en Brionnois, Saint Yan, Montmegin, Vindecie, Avrilly, Lhospital de Mercier, Anzy, Saint-Didier, Oyé, Sarrie, Saint-Christophe, Saint-Martin du Lac, Chenay l'Hospital, Chenay le Chastel, Lespinace, Semur en Brionnois, Sainte Foy, Yguerande, Maillie, Maletaverne, Saint Julien de Cray, Saint Martin de la Valée, ARTEL, Malay et Vivant, Jonzie, Amanzie, Brian : il n'y a personne esdittes parroiches pour les causes susdites
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ARTAIX - les origines
71110 Saône & Loire France
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Mont Saint Rigaud, Artaix, Saint-Maurice et le Sanctuaire du Mont d’Ajoux
Conférence de Mario Rossi le 01/04/2013 à Propièr
Les Gaulois avaient fondé un sanctuaire au sommet du mont d’Ajoux, aujourd’hui Mont Saint-Rigaud ; ce sanctuaire fut par la suite romanisé. Je voudrais ici tenter d’identifier la divinité à laquelle ce sanctuaire était dédié.
Mais il nous faut retourner en Brionnais, au port d’Artaix sur la Loire.
L’étymologie d’Artaix (M. Rossi 2009, pp. 59-60 et 91-95), prouve que ce fut une fondation consacrée à Mercure, dieu du commerce et des voies d’eau, et qu’Artaix fut un port commercial de toute première importance.
Mais quel dieu gaulois se cache sous le nom du dieu latin Mercure ?
Selon les plus célèbres celtisants actuels (Sergent, Sterckx), ce n’est autre que le grand dieu Lug, connu comme
l’inventeur de tous les arts, dans les mythes celtiques, au même titre que Mercure selon ce que nous en dit César. Ce dieu qui a donné son nom à Lyon, Lugdunum, est également, comme le Mercure latin, le dieu des routes, des voies d’eau, des carrefours et du commerce.
En outre ce dieu Lug, dans la tradition celtique, est nommé Le Voyant. Et dans la tradition gallo-romaine, la compétence de Mercure, donc de Lug, pour la médecine oculaire est bien attestée. Lug, maître de tous les arts, est un dieu polyvalent. Qu’il soit nommé le Voyant n’a rien pour nous étonner car son nom est apparenté à un adjectif gaulois leuk qui signifie brillant. C’est donc Lug qui était, selon toute vraisemblance, la divinité tutélaire de la Fontaine d’Artaix et qui est à l’origine de son nom actuel :
la Fontaine Saint Loup d'Artaix (Fig. 1), fontaine qui est censée guérir les maladies des yeux.
Donc Lug, le Voyant, dieu guérisseur et divinité des sources parce que guérisseur. Mais Saint Loup ? Le nom Lug et le mot gaulois luko, le loup, sont phonétiquement très proches ; leur prononciation, dès le Haut Moyen Age, était dans les deux cas : Leu. Il y eut confusion entre ces deux termes, confusion renforcée par le fait qu’on a cru que le nom du loup, comme celui de Lug, avaient la même origine. Au même titre que Lug, le loup pouvait être considéré comme le Voyant. Ne dit-on pas que le loup, à l’instar du lynx, a une vue perçante ?
Ainsi cette confusion rapprochait Lug de l’Apollon Lumineux, reconnu par les Grecs comme « le maître des loups ».
Cette interprétation Lug-Loup se maintiendra et permettra quelques siècles plus tard, au VII° ou au VIII° siècle, une christianisation de cette source d’Artaix sous le nom de Saint Leu (1), archevêque de Sens (573-623) aujourd’hui connu sous le nom de Saint Loup.
Au Musée de la Tour à Marcigny, on peut voir uns statue de Saint Loup qui porte la mention Saint Loup à l’avers et Lug au revers.
Pour conjurer l’influence néfaste de l’idole, Saint Loup avait, pour les clercs de l’époque, l’avantage d’avoir le même nom et un nom qui laissait espérer des yeux de lynx aux enfants malades.
Mais il y a mieux : parmi ses nombreux miracles, on raconte que le prince Boson se convertit après avoir vu Saint Leu rendre la vue à un aveugle, et après la mort de Saint Leu, une femme aveugle depuis 30 ans recouvra la vue au toucher des reliques du saint (3) !
La christianisation de l’idole Leu en Saint Leu aboutissait ainsi à un échange significatif et donc aisé, pacifique et profitable, échange qui n’empêchait pas, dans les faits, les paysans du coin de continuer leurs pratiques païennes anciennes, puisque le nom de leur idole n’avait pas changé...ou si peu !!!
La continuation des coutumes païennes en effet après la christianisation est chose courante et les fontaines guérisseuses sont encore nombreuses aujourd’hui.
On rencontre ce dieu gaulois Lug ailleurs en Brionnais. On a découvert à Saint-Maurice-lès-Châteauneuf, sur le domaine de La Tour (4), une statue (Fig. 2) et les grands celtisants dont nous avons parlé plus haut ont identifié en cette statue la représentation du dieu Lug (Rossi, 2009, pp. 93-95).
Fig. 2 - Statue du dieu Lug à Saint Maurice-lès-Châteauneuf
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Fg. 3 - Plan de l’habitat où fut découverte la statue (Fig. 2). Ce sanctuaire semble être la copie conforme du temple gallo-romain de droite.
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Fig. 4 - Axe sud-est de l’orientation du sanctuaire du dieu Lug à Saint-Maurice.
En pointillés les restes d'une voie antique.
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Mais il y a mieux. Pourquoi cette ligne vise-t-elle également Chauffailles ?
En réalité, elle vise exactement le Mont Saint-Rigaud (Fig. 5).
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Existe-t-il une raison à cela ? Voici ce que nous dit l’abbé Comby, selon des notes de l’abbé Louis Chatelet, recueillies en 1942, au sujet du Mont Saint-Rigaud : « Le sommet du Saint Rigaud fut, au temps des Celtes, un des principaux lieux de culte. Tous les ans, il s’y tenait, en été, une grande réunion politique et religieuse. On y venait de grand matin du Beaujolais et du Charolais, on y apportait des offrandes aux dieux, on y exécutait des danses religieuses. Le soir, il y avait réunion et grand conseil entre les chefs de tribus pour discuter des intérêts de la tribu, de la paix ou de la guerre.» (5). Autrement dit le Saint Rigaud, comme Meulin, Milan, etc. était un sanctuaire du Milieu où se réunissaient une fois l’an les tribus des environs.
On y célébrait un culte et, comme à Artaix, il y a là une fontaine guérisseuse dont l’eau possède une « vertu secrète et indéfinie » (Comby, p. 170) !
Ce sanctuaire, comme le prouve l’orientation du temple de St Maurice, devait être consacré lui aussi à Lug-Mercure, Lug guérisseur, tutélaire de la source. Cette orientation du sanctuaire de Saint Maurice vers le sanctuaire du Milieu au Mont d’Ajoux semble montrer en effet qu’il existait un lien étroit entre ces deux pôles, un lien religieux ; il n’est donc pas interdit de penser que le culte à Lug-Mercure au sanctuaire du Milieu du Mont d’Ajoux est antérieur à celui rendu à la source d’Artaix.
On peut alors se poser la question de savoir si on prêtait à la divinité du Mont d’Ajoux le même pouvoir qu’à Lug, le Voyant, à Artaix ?
Il ne semble pas. Comme on l’a vu, Lug, à l’instar de Mercure, était un dieu polyvalent aux multiples pouvoirs ; c’est ce dieu polyvalent qui devait présider à la source dont l’eau avait « une vertu secrète et indéfinie ». Ce sanctuaire a été par la suite romanisé : on peut penser que les Gallo-romains responsables de ce renouveau du culte insistèrent sur le culte à Mercure. On sait en effet que les Arvernes, non loin d’ici, avaient fait construire un Mercure géant au sommet du Puy de Dôme : un Mercure, surnommé roi des Arvernes.
Nous sommes, avec Artaix, La Tour et Saint Rigaud en présence de lieux de culte au grand dieu Lug-Mercure, lieux de culte qui perpétuent la mémoire des mythes celtiques.
Ces sanctuaires, par voie de terre ou par voie fluviale, devaient être en contact permanent à cette époque. La présence de ces lieux de culte est un témoin précieux de la vitalité des échanges culturels et commerciaux entre les Arvernes, les Ségusiaves et les Éduens et sans doute entre Lugdunum, le Mont d’Ajoux, sur la voie de Lugdunum, et les Briennenses.
Ici aussi, comme à Artaix, lors d’une première tentative de christianisation, le Leu gaulois devint Saint Leu, c’est-à-dire Saint Loup !!! Et c’est ce Leu ou Saint Leu que les foules continuaient à vénérer dans le sanctuaire gallo-romain, près de la fontaine guérisseuse, et dont on retrouve le nom beaucoup plus tard, dans Saint Loup d’Aujoux, ou Saint Loup d’Ajoux…sans savoir d’où il venait (Comby, pp. 85, 169) !!! La première christianisation de ce sanctuaire dédié à Lug-Leu dut avoir eu lieu après la mort de Saint Loup, c’est-à-dire entre les années 650 et 700 (voir note 1).
Comme on l’a vu pour Artaix, cette christianisation n’empêchait nullement les paysans de continuer à vénérer leur divinité tutélaire Lug-Mercure : Saint Leu n’était qu’un masque, mais un masque tout à fait adapté à Lug-Mercure. Saint Leu en effet, comme il est écrit dans le Légende dorée, brilla par ses nombreux miracles, en voici un aperçu que l’on peut lire dans la Vie des saints des Bollandistes :
« Et il se fit beaucoup de miracles à son tombeau, une femme aveugle depuis 30 ans y recevra la vue ; une autre femme paralytique y fut guérie ; un prêtre, qui s’était brisé le corps…fut rétabli en parfaite santé. Il est invoqué principalement pour la guérison du mal caduc… et pour le soulagement des entrailles que (sic) souffrent les enfants. » (6).
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Publication : Patrimoine du Haut Sornin
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ARTAIX - son Histoire
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Produit par Artaix.Mémoire d'Outre Loire et mol.artaix
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En 1904 ARTAIX :
754 habitants, Poste et gare de Marcigny, à 4 kilomètres, à 33 kilomètres de Charolles.
Superficie : 2.177 hectares, dont 930 en prairies, 736 en céréales et cultures, 429 en bois et 82 en vignes. Vins assez bons, soutout ceux de Michoyers et des Pérates.
Commerce de bétail gras et de grains. Tissage de la soie.
Village situé sur une petite éminence près de la rive gauche de la Loire. Territoire traversé par le canal de Roanne à Digoin.
Château moderne des Sagets. Église nouvelle.
La « ville » d'Artaix et la terre de Chenay étaient situées sur les confins du Forez et de la vicomté du Mâconnais.
Cette situation fit leur malheur, parce, que non seulement leurs seigneurs les accablèrent d'impôts sous prétexte de construction et d'entretien des fortifications, mais encore parce que suivant la fortune des armes, ou la fantaisie de leurs seigneurs, ceux-ci durent prêter hommage tantôt au comte de Forez, tantôt au duc de Bourbon ou de Bourgogne et payer beaux deniers à ses suzerains sans préjudice du simple hommage dû au seigneur de Luzy.
Les titres du XIII° siècle, époque des petites guerres féodales, fournissent trop souvent des échos de ces difficultés ainsi que des plaintes et de la misère des habitants.
Artaix possédait un port sur la Loire. Les crues du fleuve l'ont fait disparaître depuis longtemps. Le port a été remplacé par un bac aujourd'hui très fréquenté.
Artaix en Duché était du bailliage de Semur et de la justice de Maulevrier et formait les trois quarts de la paroisse.
Artaix en Royauté dépendait du bailliage de Mâcon, et de la justice de Marcigny. Le prieur de Marcigny nommait à la cure.
La prévoté de Marbau fut donnée au XII° siècle par Béatrix de Marbau au prieur de Marcigny ; elle comprenait :
1 Foretille, les Ramiers, le Port, les Brénons, les Bois.
Par arrêt du Grand Conseil, en 1577, pour finir les contestations entre les seigneurs d'Artaix et la prieure de Marcigny, Henri Groslat, conseiller commissaire, envoyé sur les lieux, fit planter des bornes aux armes des deux seigneurs.
Celui d'Artaix et de Maulevrier était, en 1500, Philibert de l'Espinasse. Odette Belle, sa veuve, se pourvut en 1506, pour la reprise de ses droits, contre Anne de Pressen duchesse d'Etampes, donataire d'Aymard de l'Espinasse, héritier de ces terres.
Le port d'Artaix était un péage très onéreux. Le Roi, par un arrêt de son conseil du 28 février 1730, maintint son droit de bac et de péage et de deux sous six deniers sur chaque bateau montant ou descendant la Loire et supprima tous les droits de péage. J. de Châteauvilain, fils du fondateur du chapitre de Semur, affecta la rente de 20 livres donnée aux chanoines, sur le port d'Artaix, dépendant de la baronnie. Ils en jouirent jusqu'à leur suppression en 1776.
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ARTAIX - Saint LOUP (l'ancienne-Chapelle)
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La fontaine St LOUP
Les sources de l'histoire du Brionnais (suite) [Référence : J.-M. Guillard, Mémoires de la Société Eduenne (T47, 1935). 1ère partie : Mémoires de la Société Eduenne, nouv. sér., t. XL, p. 325.]
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Au XI et XII siècle, on évoquait la présence de plusieurs chapelles sur Artaix. Faisant partie d’un château sur les bords de la Loire, la Chapelle St Loup était la plus connue et on y célébrait régulièrement des offices.
Nous ne possédons aucune trace de l’architecture du château et de la chapelle, reste la fontaine de St Loup ou coule toujours un peu d’eau, en son temps, dite « miraculeuse » qui préservait de la fièvre et guérissait les maux des yeux..
L'ancien château de Baigneaux, qui fut peut-être appelé de la source des eaux dont sa situation est baignée une partie de l'année,
était dans les chambons de cette partie de la paroisse, en toute justice, et appartenait à la maison de Ventadour, avant que de passer à celle des seigneurs de Langeron qui le possède à présent.
Mais il était en ruines depuis longtemps.
On ne s'est pas mis en soin de le conserver. Il semble, au contraire, qu'on a eu l'intention d'en éteindre la mémoire, en même temps que les bâtiments, pour effacer le souvenir des droits que cette seigneurie étendait jusque dans les avenues de Maulevrier, qui était, comme il est encore, le séjour de l'acquéreur.
Le fief de la Charnaye, qui est aussi dans Artaix en Duché, n'est qu'en simple directe, réunie à celle de Maulevrier.
Maulevrier est plus haut, dans la paroisse de Melay. Il sera porté sous la lettre M.
L'autre partie de cette paroisse, régie par le droit écrit, est dans la prévôté de Narbeau, avec la forêt de même nom, et
la chapelle de Saint-Loup, qui était celle d'un château, dont il y a sur le lieu même quelques anciennes marques.
Il se fait un grand concours de peuple à cette chapelle tous les ans sur la fin de juillet.
Elle est servie par les Bénédictins de Marcigny, qui en perçoivent les oblations. La Prieure en a la collation. Tout ce canton fut donné au monastère par une dame appelée Béatrice, veuve du seigneur de Narbeau. C'est l'une des prévôtés de la châtellenie de Marcigny, au ressort de Mâcon.
L' ancien Château de Narbot
La chapelle de Saint-Loup et La Fontaine de Saint-Loup
L'abbé Courtépée indique : "Chapelle rurale de Saint-Loup, du patronage de la prieure de Marcigny, au bas de laquelle coule la Loire.
Cette chapelle sur le coteau était celle d'un ancien château voisin détruit " Le site, bien visible sur le plan terrier de Chambilly du XVIIIe siècle, indique l'emplacement de la chapelle et les fossés du château.
Le gros bâtiment au milieu de la parcelle est sans doute le château.
La chapelle, le château ainsi que les fossés ont disparu depuis longtemps. A l'emplacement du site se trouve maintenant une ferme.
A proximité, le long de la Loire, se trouvait une fontaine dite "de Saint-Loup", réputée miraculeuse, encore en usage actuellement.
Le château était situé au bord de la Loire, sur un coteau dominant toute la vallée. Des fondations importantes ont été trouvées lors de travaux effectués derrière la ferme actuelle par l'agriculteur
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.ADSL, H 1655, f° 106.
1390, 26 avril — Requeste présentée à sa majesté pour l’établissement d’une foire à Narbost, de la part du prieur de Marcigny-les-Nonnains et des habitants de Saint-Loup de Narbost, contenant que comme ledit prieur a toute justice haute moyenne et basse dudit lieu de Narbost et que le jour de Saint-Loup, il ait à la feste audit lieu, quantité de monde en pélerinage, qui n’y trouve point de .... a cause qu’il n’y a ni foire, ni marché ...
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ADSL, H 1655, f° 063
1649, 8 avril — Asservissage fait par la dame prieure de Marcigny à Philibert Dupuy, avocat en parlement, de la garenne de Saint-Loup, tenant... et de midy au chemin de la fontaine Saint-Loup à la rivière de Loire, et encore de midy aux fossés de la motte de l’ancien château, moyennant six deniers de cens et servis, et vingt-cinq livres pour les droits d’entrées
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COURTÉPÉE, III, 093.
1774 — Artaix. Chapelle rurale de Saint-Loup, du patronage de la prieure de Marcigny, au bas de laquelle coule la Loire. Cette chapelle sur le côteau était celle d'un ancien château voisin détruit
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Collectif. — Annuaire statistique et administratif de Saône-et-Loire, année 1836. Macon, Dejussieu, 1836. **
.Annuaire 1836, p. 096 ; 1839, p. 101.
1836 — Artaix. Il a existé à Saint-Loup, près de la fontaine de ce nom, un château dont les derniers vestiges ont disparu depuis peu d'années.
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ARTAIX - en cours de réalisation
Artaix Mémoire d'Outre Loire et mol.artaix
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Finalisation des descriptifs des documents Circuits pédestres
Finalisation du panneau descriptif le PONT-CANAL (2)
Finalisation du panneau descriptif l'église SAINT JULIEN
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ARTAIX - reste à réaliser
Artaix Mémoire d'Outre Loire et mol.artaix
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ARTAIX - nos réalisations
Artaix.Mémoire d'Outre Loire et Mol.Artaix
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