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Le dit de Tian-Yi de François Cheng

Les mots sortent des « tripes » et s’étalent sur le « vague à l’âme ».

 La musique des mots s’organise en partition et s’écoule tout au long du fleuve de la vie.

 L’auteur a l’art de faire surgir en nous des trésors de résonance.

 Bref, j’ai adoré.

Joël

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François Cheng est un spécialiste incontesté de la poésie et surtout de la peinture chinoise à laquelle il a consacré depuis une trentaine d'années des essais qui font autorité. Son premier roman, Le Dit de Tianyi est nourri de cette connaissance intime de la culture chinoise, confrontée au regard d'un occidental. Il évoque la vie de Tianyi, un peintre qui a connu les bouleversements de la société chinoise dans les années trente et quarante avant de venir à Paris où il mène une existence précaire mais découvre une conception radicalement différente non seulement de l'art mais de la vie. Il repart en Chine alors en proie à la révolution pour tenter d'y retrouver les deux êtres à qui il tient le plus, Haolang son ami, et Yumei qui fut son amante. Mais l'époque n'est guère favorable aux retrouvailles et Tianyi se retrouve entraîné dans des drames qu'il ne peut maîtriser. Au-delà d'une aventure romanesque captivante et tragique, le roman offre une excellente approche de la civilisation chinoise par un de ses meilleurs spécialistes. Il a obtenu le prix Femina en 1998. --Gérard Meudal

Très beau roman, ou se mêlent amour et amitié. Ce texte très fort nous fait faire une incursion dans la civilisation chinoise du 20ème siècle. On y découvre notamment la vie des camps de rééducation construits au moment de la révolution culturelle. Malgré des descriptions parfois très dures et bouleversantes on retrouve la belle plume poétique de François Cheng. Un livre qui a bien mérité son Prix Femina.

Un parcours, un chemin singulier mais aussi pluriel. L'histoire d'une vie, de plusieurs vies. le héros, Tyani, un chinois d'une province du Sud. Son enfance dans la Chine d'avant guerre (40-45), sa découverte de Yumei, l'Amante et ses premiers pas dans la peinture. Son adolescence, sa rencontre avec Haolang et son apprentissage artistique. Puis, une vie d'artiste a trois, avec Yumei retrouvée, la bas, plus au Nord. Bientôt, un départ en Europe pour Tyani, la découverte de la peinture flamande mais aussi de la Renaissance.

Rares sont les livres qui contiennent toute une vie.Plus rares ceux qui rassemblent dans leur profondeur plusieurs existences. Encore plus rares ceux qui arrivent à unir deux mondes étrangers,à faire pressentir ce qui les relie par l'alchimie d'une mystérieuse et universelle communion. C'est ce que réussit François Cheng dans cette oeuvre incomparable

Parler de roman de l’artiste à propos du Dit de Tianyi, le premier roman de François Cheng publié en 1998 chez Albin Michel, n’est concevable qu’à la condition de préciser, d’entrée de jeu, qu’il s’agit d’une facette parmi d’autres, une voie d’accès possible pour lire une œuvre qui brouille tout type de classement. En cela elle est au sens premier du mot inclassable et elle invalide toute étiquette que l’on serait tenté de lui apposer. C’est le propre, je pense, d’une œuvre que l’on peut appeler majeure, remarquable et d’emblée remarquée. Une œuvre qui s’impose par l’originalité de son ton et la singularité de son argument. Œuvre calligraphiée, aimerait-on dire, et non écrite, puisque, comme le remarque François Cheng dans son ouvrage Et le souffle devient signe (L’iconoclaste, 2001), « la calligraphie n’autorise pas la retouche.

  " Le dit de Tianyi "

(Ed. Albin Michel 1998) est une œuvre majeure de François Cheng ; il a l’art, en tant que poète et calligraphe, d’aller d’amblée au fond des choses et des sentiments, de faire ressortir les rapports intimes de soi et de la nature, et de montrer le sens de l’existence à travers son témoignage d’une quête spirituelle au confluent de deux civilisations.

Cette sensibilité peu commune est mise en valeur par un style limpide, d’une parfaite maîtrise dans la conduite du récit, la description poétique des paysages chinois et l’évocation des sentiments du narrateur.

Le dit du peintre Tianyi ( ses confessions ) est aussi en grande partie celui de l’écrivain Cheng qui raconte son passé et sa culture d’origine, ainsi que son itinéraire intérieur à travers l’art et la découverte de la civilisation occidentale.

" Avant que tout ne soit perdu, avant que le siècle ne se termine, quelqu’un, du fond de l’insondable argile, a tout de même réussi, par la seule vertu de la parole, à faire don des trésors amassés le long d’une vie " emplie de fureurs et de saveurs ".

François Cheng, Chinois émigré en France, écrit ici sa Recherche du temps perdu. Intitulé « roman », ce livre prend prétexte d’un ami retrouvé dans une maison de retraite en Chine, pour dérouler la vie d’un peintre dans les bouleversements du pays au XXe siècle. Mais si ce roman évoque la Chine, il la replace dans son histoire, celle d’un empire du milieu jamais indifférent à ce qui se passe ailleurs. La période Mao a été la farce dramatique d’un histrion auquel le pouvoir a monté à la tête. Peut-être fallait-il cela pour que la Chine divisée, envahie, anarchique, se ressaisisse ? C’est toute l’histoire du lien entre l’exilé et sa patrie, entre la Chine et le monde, entre Orient et Occident, que retrace ici François Cheng d’une plume inspirée et légère.

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François Cheng sur internet

Des articles intéressants à consulter :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Cheng

  http://www.academie-francaise.fr/les-immortels/francois-cheng

http://youtu.be/8DaVmAd_SzE

  http://www.cairn.info/revue-de-litterature-comparee-2007-2-page-223.htm

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François Cheng : Envisager et dévisager la beauté

François Cheng : Envisager et dévisager la beauté par college-des-bernardins

Conférence du vendredi 5 novembre 2010 « La beauté n’est-elle qu’un ornement, un surplus, voire un superflu ? Est-elle, au contraire, au fondement même de l’Être, donc une nécessité vitale ? En tout état de cause, elle constitue un mystère qui mérite notre inlassable interrogation. À travers elle se révèle, de fait, la vérité de l’unicité de notre être à chacun, et du sens de notre existence terrestre : sensation – direction – signification. Se pose alors la question quant à savoir comment dévisager la vraie beauté, tant il est vrai qu’on ne peut fixer le soleil sans en être aveuglé. Que d’artistes, affrontant la beauté, se sont brûlé les ailes ! Et les disciples étaient tombés, effrayés, sur leur face, lors de la Transfiguration du Christ. » Avec : François Cheng, de l’Académie française.

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François Cheng - Cinq méditations sur la mort

François Cheng, Cinq méditations sur la mort par Librairie-La-Procure

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François Cheng : les 20 livres de ma vie

François Cheng - Les 20 livres qui ont changé... par la-grande-librairie

LES 20 LIVRES QUI ONT CHANGE VOTRE VIE  Quel est le livre qui a changé votre vie ?  Vous avez été nombreux à voter et témoigner sur le site www.france5.fr/20livres  Rendez-vous le 11 décembre pour une émission exceptionnelle durant laquelle François Busnel, en compagnie de nombreux invités, vous dévoilera le classement des 20 livres les plus cités.  Nous avons d’ores et déjà posé la question aux invités de La Grande Librairie. Voici la réponse de François Cheng 

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Cinq émissions de France Culture avec François Cheng

Ecouter l'émission 1/5 cliquer ici  

« Aimer, c’est dire : Tu ne mourras pas ! » écrit François Cheng dans l’un de ses poèmes (dans l’anthologie A l’orient de tout, Poésie/Gallimard, 2008). Poète, romancier, essayiste, auteur de monographies et de livres d’art, académicien, François Cheng est d’abord un tout jeune Chinois qui arrive à Paris en 1949, après la guerre sino-japonaise. Il est alors âgé de vingt ans et vient en France entreprendre une année d’étude. Mais la Chine ferme ses frontières et l’étudiant devient un exilé. Il se passionne pour la langue française au point d’en faire sa langue d’écrivain et de se choisir le prénom « François ». Homme d’une double culture, il revient sur son parcours, qu’il a toujours repensé à travers sa création littéraire, à la recherche d’une parole de vérité. C’est cette parole qu’il souhaite livrer à l’auditeur, durant les cinq rendez-vous d’A voix nue.

Reconnu aujourd’hui comme une figure majeure de la poésie contemporaine, François Cheng est doté de cette voix si particulière qui « nous transmet un souffle ancien, immortel et absolument personnel, qui s’inspire de l’aventure de la passion et de l’amour » comme l’écrit la 

poète Silvia Baron Supervielle. Il termine chaque volet de l’émission en lisant un poème.

  1. L’enfance et l’adolescence

François Cheng, né le 30 août 1929, vit une enfance heureuse, mais elle est tôt interrompue par la guerre sino-japonaise, en 1937. Il a alors huit ans, et se réfugie avec sa famille au cœur de la province du Sichuan, dans un des plus beaux paysages du monde. L’enfant découvre alors à la fois le mal et les atrocités dont sont capables les hommes, et la beauté incroyable de la nature. A travers ses souvenirs, il montre combien ces deux expériences fondatrices nourriront son œuvre ultérieure.

Lecture du quatrain « Nous avons bu tant de rosée… » (in Le livre du vide médian, Gallimard, 2004). Et François Cheng psalmodie en chinois un poème qu’il a appris dans son enfance, « Mon refuge au pied du mont Chung-nan » de Wang Wei (dynastie des Tang ; repris dans l’anthologie Entre source et nuage, voix de poètes dans la Chine d’hier et d’aujourd’hui, Albin Michel, 1990).

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Comme une bête - Joy Sorman

Il aimait tellement les vaches qu’il est devenu boucher.

 Une curiosité…

 L’amour de l’art et de l’artiste pour son travail… dans un domaine inattendu…

 Joêl

'Pim passe sa main partout où il peut, identifie à haute voix le jarret, la côte première et le filet mignon – les mots la font rire et puis moins quand il passe à la tranche grasse et au cuisseau. Le corps de l'apprenti ankylosé par des jours de découpe, de désossage et de nettoyage se détend enfin, s'assouplit, ses mains se décrispent, la chair est mobile, la peau se griffe, le sang détale dans les veines, il pose ses doigts sur les tempes de la fille, ça pulse.' Comme une bête est l'histoire d'un jeune homme qui aime les vaches au point de devenir boucher.

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http://www.lesinrocks.com/2012/09/02/livres/comme-une-bete-joy-sorman-11288696/

http://l-or-des-livres-blog-de-critique-litteraire.over-blog.com/article-comme-une-bete-de-joy-sorman-117981320.html

http://fr.wikipedia.org/wiki/Joy_Sorman

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Goncourt des Lycéens / 6 interviews

Un livre qui a changé votre vie : L’île au trésor pour Joy Sorman*

Entretien avec hugo Desnoyer, célèbre boucher parisien, à propos du roman de Joy Sorman

Comment a été conçu ce livre :

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Médiathèque Communale de Bois-Normand près Lyre

MCBN Un lien pour tous / a cultural link for all

mcbn27330.blogspot.fr

Nos horaires d'ouverture : Mardi et Jeudi 14\18h - Samedi 14\17h

mcbn27330@gmail.com

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Le Livre du Thé de Kakuzô OKAKURA

Cher tous,

Je boirai le thé autrement après avoir lu le Livre du Thé de OKAKURA.

5000 ans d'histoire de la boisson la plus bue au monde par tout type de cultures.

Il y a plus de variétés de thés que de millésimes de vins.

Un art et une philosophie se sont développés autour de cette boisson.

Un petit livre plein de sagesse et de magie.

Philippe POUGNET

Quelques études sur ce livre et sur OKAKURA

http://www.peripheries.net/article233.html

http://zazen-rouge.over-blog.com/article-le-livre-du-the-kakuzo-okakura-1-82597735.html

Kakuzô Okakura, aussi connu sous le pseudonyme d'Okakura Tenshin.

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Les nouveaux livres de La Barre-en-Ouche

Comment ? Vous n'êtes pas encore adhérent(e)s de la médiathèque amie de La Barre-en-Ouche ? (gratuite elle aussi comme la nôtre)

Les horaires : Mercredi 9.30\12.30 - 14.00\17.30 Jeudi 16.00\18.30 Samedi 9.30\12.30 - 14.00\17.30

Voici deux de leurs nouveautés... Les autres sont à découvrir sur place, où vous apprécierez l'accueil et les conseils de Sarah, Edith, et Christian.

Un livre qui a fait éclater de rire tous ses lecteurs.

http://www.ledilettante.com/livre-9782842637767.htm

Pour lire des extraits :

http://books.google.fr/books?id=86CjAwAAQBAJ&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q&f=false

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J'ai lu le livre de Valérie Trierweiler / I read Valérie's book

J'ai lu le livre Merci pour ce moment de Valérie Trierweiler. Elle raconte son enfance avec ses quatre frères et sœurs ; un père invalide ; sa mère caissière ; ses débuts de journaliste. Puis sa rencontre avec François Hollande et enfin sa rupture.

Cette femme a toujours été reconnue comme maîtresse du président et non comme sa compagne. On lui demande d'être soumise et transparente, elle ne l'accepte pas, mais le pouvoir est un étau qui vous broie, où les sentiments, la franchise sont absents. Tout y est faux, tout n'est que mensonges.

Les médias nous envoient une image parfaite d'une personnalité et on se rend compte à la lecture de ce livre que la réalité est bien différente. Livre terminé, on apprécie un peu cette femme et on comprend sa souffrance car rien ne lui a été épargné.

Voilà un livre qui surprend, dont l'histoire aurait dû être racontée avec le recul du temps, dans quelques décennies. Il nous éloigne un peu plus de la politique. Les journalistes en ont fait une publicité exagérée. Pour moi ce n'est pas un best-seller. C'est une histoire d'adultère comme il en arrive tous les jours. J'espère simplement qu'elle ait dit la vérité. Bref voilà, j'ai lu ce livre par curiosité, comme tout le monde !!!

Martine

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Monsieur Proust - Céleste Albaret

Un livre merveilleux, une très belle écriture. Nous baignons dans l’univers de Proust.

Ecrit par la gouvernante et confidente de Proust les huit dernières années de sa vie pendant lesquelles il acheva l’écriture de La Recherche.

Nous sommes avec lui au quotidien, et au retour de ses sorties nocturnes, lorsqu’il les racontait  à « sa chère Céleste ». Celles-ci étaient motivées par l’étude d’une scène ou l’observation d’un détail pour un paragraphe ou un chapitre de son chef-d’œuvre.

Mme Albaret a longtemps refusé de livrer ses souvenirs. A quatre vingt deux ans elle décide de rendre ce dernier devoir à son « maître » pour remettre au jour la vérité, que « trop de choses fausses ont été écrites par des gens qui ne l’ont connu que par les livres ».

Céleste en 1980

Indispensable pour une approche de la recherche, Il nous permet de voir et de comprendre les conditions d’écriture et la motivation de l’auteur pour achever l’œuvre de sa vie.

Joël

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Portrait de Céleste Albaret (1957) par Jean-Claude Fourneau.

Voir le Wikipédia de ce peintre

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12 mn avec Céleste Albaret

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On réédite le bouleversant témoignage, paru il y a quarante ans, de Céleste Albaret, qui fut la gouvernante de Proust. Par Philippe Sollers.

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On réédite le témoignage de la gouvernante de Proust. Un document capital, mais qui fut accueilli avec beaucoup de violence en 1973.

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