Critiques de mangas après lecture complète de la collection en français.
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NORITAKA - roi de...la merde !
Voilà, Noritaka c'est torché. Et quelle déception de la part d'Hideo Murata, scénariste de l'animal. Horrifié par l'immonde bouse qu'était Katsuo, j'avais constaté avec douleur que Takashi Hamori n'était pas capable de scénarisé correctement. Dommage, me direz-vous, car niveau dessin le bonhomme est fort ! Encrage, charadesign, poitrine (hum), muscle...C'est génial. Nous étions donc en droit de nous dire que Noritaka ne pouvait qu'envoyer du lourd avec un scénariste derrière. Et bien, non. Et putain, que c'est triste. A la lecture du premier tome, ça commence bien : Sawamura est marrant, bien minable, un bon loser comme on les aime avec pour but de devenir FORT pour se faire aimer de la douce et sexy Nakayama. S'en suit des sessions d'entraînement intense mais plus ou moins débiles avec son coach et TP le thaï. Puis s'enchaîne des combats qui tournent tous de la même manière : Sawamura commence fort à la surprise de tout le monde avec, peu importe la quantité de coups qu'il prendra dans la gueule, un méchant (toujours excité par la poitrine de Nakayama) qui le chambrera en permanence sur son physique. Au fil des pages on comprend très vite que Sawamura va gagner. Le pire c'est que ce mécanisme va être le même pendant tous les combats des 18 tomes que compte l'histoire. Attention lecteur : Noritaka ne perd jamais. Les similitudes sont tellement hallucinantes que les dialogues sont limites du copié/collé : - "Quoi, il a livré du lait au lieu de s'entraîner, peuh", "s'il se prend ce coup il va se faire tuer", "mais comment va t'il éviter ça ?", "trop fort Sawamura !!!!", "incroyable !!!!", "Sawamura a gagné !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!", "Salut, je suis un nouveau méchant" bis bis bis bis. En plus l'œuvre manque cruellement de moment "tranche de vie" où t'as envie de voir un peu avancer la romance entre Nori et Naka. Tu sens très vite que le nouveau méchant va arriver, histoire de nous re-pondre ENCORE 3 mangas horriblement chiants ! Pour cracher un peu plus sur la galette, l'auteur se sent obligé de justifier les nouvelles techniques de Sawamura par des rappels historiques et autres biographies de combattants que peu d'entre nous, amateurs de BD, ne connaissons. Le rythme en prend du coup plein la gueule avec une page d'action pour trois pages d'explication. Insupportable. A la fin je zappé ces pages, histoire de ne pas casser mon rythme de lecture. Dans Ippo ça cause, mais sur une case, puis après sa frappe de nouveau. Idem Rookies, DBZ, Slam dunk, blablabla..... Du tome 5 au 15, ce fût difficile de ne pas lâcher le manga pour passer à autre chose. Même si c'était du grand n'importe quoi, la lecture se diversifie entre le tome 15 et le 18 (Pour ne pas changer la mentalité japonaise, Noritaka ne baisera jamais Nakayama, vous êtes prévenus). Je ne parlerai pas des incohérences parce qu'il y en a trop mais pourquoi tourner l'œuvre en cartoon avec un personnage increvable, overcheaté, qui récupère aussi vite que daffy duck dans un dessin animé de la WB alors qu'on nous colle un quotidien d'étudiant japonais lambda avec des références réelles et actuelles. Puis cette fin pue vraiment la merde. Bâclée, torchée, dégueulée....Pourquoi se faire chier à se casser la santé en tant qu'auteur de manga si c'est pour bousiller ton œuvre comme ça... Bref, j'aimerais encore dire plein de chose sur Noritaka, mais je préfère passer à autre chose. Si t'as 12 ans et que t'aime la bagarre et les nichons, fonce ! Sinon passez votre chemin pour d'autres œuvres cent fois plus intelligentes (Slamdunk, Ippo, Rookies...).
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