Tumgik
m030893 · 3 years
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3 février 2022
Pourquoi je ne vois personne s’indigner haut et fort devant l’horreur du dating de notre génération? Je dis dating, mais si je suis la tendance, il serait beaucoup trop honteux d’utiliser ce terme qui réduit deux individus à avouer qu’ils sont intéressés l’un à l’autre. S’exprimer haut et fort sur ce sujet serait également une terrible gêne parce que, non, on en parle pu à personne quand on a un crush sur quelqu’un. C’est pas hot. Ça ferme des portes à d’éventuelles (je ne sais même plus comment appeler ça à ce stade) fréquentations. Ça engage automatiquement à quelque que ce soit de sérieux et MON DIEU que c’est pu in de vouloir et d’espérer ça. Est-ce que l’humain est à ce point rendu toxique? Ça me fascine complètement de remarquer que d’essayer de trouver quelqu’un à 28 ans est aussi atroce et superficiel que ce l’était lorsque j’avais 19 ans. L’histoire se répète : on swipe à gauche ou à droite entre deux chiffres de job, on magasine le monde comme si on cherchait un nouveau bibelot à installer dans notre chambre à coucher. Pas trop cheap, mais pas trop cher non plus parce qu’on sait qu’il restera pas là ben ben longtemps. On veut pas qu’il reste là ben ben longtemps. Pis on refuse surtout à tout prix qu’une autre personne le voit, ce bibelot. On consomme les gens aussi vite que du fast food pis on s’en sacre ben comme faut que ce soit pas sain pour la santé. On prend, on teste pis on jette. Produit pas intéressant, bye bye. On donne aucune justification de retour parce que je crois sincèrement, et c’est triste à ce point, qu’on en a souvent pas. C’est comme ça. C’est cool de faire et de penser comme ça. C’est autrement plus cool de fourrer, s’en aller, pu donner de nouvelles pis même pas faire semblant que ça nous fait quelque chose. Le COMBLE du plus cool de tous les cool c’est de ne pas communiquer clairement ses intentions, ses besoins, ses attentes (encore moins ses sentiments) face à quelqu’un qu’on rencontre. Elle est où la nécessité d’exprimer tout ça si j’ai juste l’intention de coucher avec, tu vas me dire? Dis-toi que si tel est ton unique but, c’est absolument correct (on consomme tous du fast food de temps à autre et franchement ça fait du bien), mais raison de plus pour le dire à la personne en face de toi. Ce ne sont que quelques mots à prononcer, t’es capable. You’ve got this. Le truc c’est que si tu le fais, la réalité demeure que l’individu en question risque de crisser son camp (tout dépendamment ce qu’il recherche), mais on ne dira absolument rien parce que hey on aurait l’air attaché, pis ce qu’on veut, c’est d’avoir l’air de s’en battre les couilles. C’est rendu que ça prend un doctorat pour comprendre la complète non-logique de tout ça.
 Mes exemples sont des plus extrêmes, je l’avoue. C’est pas toujours comme ça. Parfois, y’a des personnes qui sont gentilles. Cutes. Généreuses. Brillantes et articulées. Qui sont le fun et qui ont quelque chose à dire. Mais ça s’arrête malheureusement souvent là. La communication, la clarté et tout le reste qui fait que quelqu’un pourrait être intéressant et se mériter le respect ne l’est pas. Je sais que c’est rude, mais on a sincèrement du travail à faire à ce niveau-là. Bien sûr que c’est possible, beaucoup plus souvent qu’autrement, de rencontrer quelqu’un avec qui on ne tombe pas en amour pis une chance que la vie est faite ainsi (imaginez-vous le trouble qu’on aurait?), mais voulez-vous bien m’expliquer comment se fait-il qu’on est incapable de dire la vérité? Voulez-vous bien m’éclairer sur le fait qu’on peut à ce point en avoir rien à faire des autres comme ça? Frencher, fourrer, texter sur les réseaux sociaux (au secours), se faire des accroires (mais pas trop quand même, faut pas avoir l’air fou), puis hasta la vista baby sans dire un maudit mot parce qu’on n’en pense rien pis anyway on veut pas dire les vraies affaires. Encore une fois, c’est un phénomène qui m’est des plus fa-sci-nants.
 Le pire c’est que je me suis fait prendre au jeu en étant moi-même toxique pis pas claire pis conne, tout ça parce que je voulais fit in. Je voulais surtout pas qu’on me flush, moi qui gérais dont mal la solitude. J’ai aussi profité de la présence de certaines personnes parce que je trouvais qu’elle valait mieux que rien du tout. J’ai plus d’une fois été incapable de dire le fond de ma pensée parce que, malgré l’absence de sentiments, je voulais garder la personne dans ma vie pour mes longues et pénibles soirées seules. Mais j’ai aussi souvent menti et étouffé mes sentiments dans le but d’être cool. Pour moi, c’était mieux d’être mal accompagnée que pas accompagnée du tout. Même si ça n’a jamais été mon genre, même si ça me rendait malade et que ça allait à l’encontre de mes valeurs. Même si parfois je tombais en amour. Je fermais ma gueule parce que je savais où ça me mènerait si je parlais. Back to solitude, well hello dear friend.
 Je sais pas ce que cette foutue pandémie et cette 28e année ont apportée à ma petite personne insécure pour que je réalise que je n’accepterai plus aucun de ces comportements dans ma vie. Je ne dis pas que ce sera parfait, les rechutes font partie du processus et elles sont les bienvenues, tant qu’on en retire quelque chose de beau. Je ne cherche pas un gars parfait, ça n’existe pas et ça n’existera jamais. Mais pour moi c’est poubelle les gens qui s’en foutent, les gens qui encore à notre âge ne sont pas capables de nommer leur intérêt ou non-intérêt, les gens qui prennent pour acquis qu’ils peuvent être des mardes et qu’on va rester pareil, les gens qui n’assument pas leurs sentiments par peur de ce qu’ils vont avoir l’air. C’est poubelle les gens qui t’accordent pas l’importance et la place que tu mérites. La vie est beaucoup trop courte pour qu’on continue à s’attarder à des gens qui n’en n’ont rien à faire de ta personne et qui ne te démontrent pas tout tout tout le beau que tu mérites. La vie est d’autant plus courte pour continuer de s’en faire pour des gens qui ont la triste pensée que c’est en agissant ainsi qu’ils seront heureux. Laisse-les aller. Et si jamais tu en doutes, autant que j’ai pu en douter, ta valeur dépasse de loin toute cette game ridicule. Et ça viendra à qui saura le voir et voudra l’entretenir avec toi.
 Xx
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m030893 · 4 years
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Histoire sans titre
J'ai pris deux longs mois à composer le texte le plus difficile que j'ai eu à écrire de toute ma vie. Y'a rien ni personne que m'a poussée à le faire, c'était un choix personnel. Un choix guidé par la colère pis la grosse grosse peine. C'était un genre de chemin vers un semblant de paix, vers un peut-être début de guérison. Well, il s'empoussière sur le bureau de mon ordi. J'ose plus le publier, j'ose plus en faire quelque chose d'important, qui aura une portée sociale, qui groundra une personne à agir, qui sortira une femme de sa solitude. J'ai reviré de bord aussi vite que je change d'état quand je pense à toi. Mais ce soir j’ai décidé d’éclater le silence comme tu m’as éclaté le cœur en faisant les choix que tu as fait.
Je pensais que j'allais mieux. Une journée à la fois qui disent, les thérapeutes pis le monde. C'est ce que j'ai fait et continue de faire, aussi pénible soit-il par moment. Je le répète, je pensais que j'allais mieux. Puis je t'ai revu, hier. Ce que je croyais avoir réalisé en thérapie, ce qui commençait à faire un peu de sens dans mon esprit et dans mon cœur suite à ce cauchemar s'est dissipé pas mal à la même vitesse à laquelle tu es passé à autre chose de nous. Je suis retournée à ma voiture et j'ai pleuré comme j'avais pas pleuré depuis août dernier. Un torrent de peine, de colère, de honte, de douleur. J'ai eu envie d'éclater toutes tes choses précieuses, de lancer tes osties de nouvelles décos par les fenêtres (quessé ça les plantes pis les p'tits accessoires, toi qui s'est toujours foutu de ces affaires-là?) Je me suis retenue, même si toi tu trouves que j'ai crié un peu trop fort, dit des choses un peu trop inadéquates. Je me suis fuck-ing retenue pour ne pas mettre le feu dans place. Cette place de paradis qui était nôtre et qui est rapidement devenu souvenir de cris, de colère et de chagrin. Parce que quand on a mal d'amour, M, on passe par toutes les émotions. On flippe d'état mental comme su' un 10 cennes, on délire pis on revient sur Terre. On reste pas de marbre. Cette drôle de fausse assurance-là dont tu fais preuve, même si elle me pue au nez et que j'arrive pas à avaler deux secondes, elle me renverse et me remet en question. Elle réussit à me faire sentir sale, coupable, conne, folle, démesurée, responsable. Bravo à toi, tu gagnes encore la palme d'or du gars qui gère toute de façon saine, impeccable et mature. Quel fake équilibre admirable qui me rend noire de rage, mais qui me fait mal jusqu'à l'intérieur des trippes, qui me pète le cœur en mille fragments.
Comme une femme est, encore en 2020, jugée d'hystérique si elle s'exprime un peu trop loin, un peu trop fort, je vais m'assurer d'être une ostie d'folle le temps que ça prendra pour que les choses changent. M, je suis tombée direct et ben fort en amour avec toi (honnêtement, il a dû s'écouler tout au plus 5 minutes après être débarquée chez toi que je savais que j'étais in love). Je suis tombée amoureuse avec ta facilité auprès des gens, avec ton ouverture d'esprit à la différence, avec ta capacité d'écoute, ta vivacité d'esprit, ta culture musicale sans fin, ton intelligence sociale et culturelle. J'ai trouvé ton sourire et ta façon de voir la vie aussi légèrement absolument délicieux, attirants, fu-cking sexy. Tu étais le premier gars articulé, brillant et sécurisant que j'avais rencontré en plusieurs (plusieurs) années déprimantes de dating pourri. Le gars qui allait me faire shiner de par son propre soleil, le gars qui allait me pousser à accomplir de grandes choses, le gars qui croirait en moi, la p'tite Marie qui voit pas grand chose d'extraordinaire en elle (qu'est-ce tu veux, c'est pas donné à tout le monde la confiance en soi dans l'tapis). Je savais que tu allais changer ma vision de la vie, donner enfin un sens à l'amour. Je t'ai aimé tout de suite et sans hésiter. Pendant une année et demie.
C'est pas tout à fait ça qui s'est produit. Je ne t'enlève pas toutes tes qualités absolument magnifiques, qui m'ont poussée vers le haut à de nombreuses reprises et qui m'ont permis de me sentir aimée, worth it. Tu le sais, je t’ai aimé immensément et sans limite, probablement plus que je ne me suis jamais aimée, moi. Tu as été ma sécurité, ma famille, mon véritable et seul amour. Tu m’as fait grandir et m’as bercée dans bien des peines et, pour tout ça, je t’en serai toujours reconnaissante. Mais quand est venu le temps de me défendre suite à des allégations graves sorties d’une soirée passée avec tes amis en juin 2019 (ça m'écœure d'utiliser le terme amis, ici, considérant que je trouve ce titre beaucoup trop glorieux pour les gens qu'ils sont), tu as reculé. Quand est venu le temps de prendre ta place après que la belle-sœur ait été une marde avec moi pendant un an et demi de façon tout à fait gratuite et sans raison, tu as reculé. Tu m'as laissée encaisser, ravaler, me sentir responsable sous prétexte que j'exagérais, que j'avais besoin d'aide, que RIEN de tout cela n'était réellement arrivé comme les faits l’avaient démontré. Well, j'suis bien heureuse que tu sois toi-même en thérapie à l'heure actuelle, j'espère que tu comprendras un peu plus le mal que tu m'as fait en me responsabilisant de tout. J'espère aussi, même si je sais que tu consultes à sens inverse de ce qui devrait – pauvre M dont l'univers rose bonbon s'est écroulé suite à une relation avec une blonde pas fine – que tu vas comprendre un peu ce qu'est la culture du viol et le patriarcat. Toi qui as toujours nié l'existence de cette culture dans ta vie et dans ton cercle d'amis. Ravale, pis étouffe-toi avec, ce serait la moindre des choses après le calvaire que je traverse à l'heure actuelle.
À toutes les femmes qui ont vécu de près ou de loin un abus de pouvoir de la part d'un homme (ou peu importe qui), une agression sexuelle, verbale, physique ou psychologique, je vous crois. Un abus n'égale pas nécessairement un viol, je sais ça, M, au cas où tu penserais que j'extrapole ce qui m'est arrivé. Veux-tu que j'te dise ce qui ne les différencie pas par contre? LE FUCKING CONSENTEMENT. Cette soirée-là, je n'ai pas consenti à faire tout ce qu'on me prête avoir fait. Je n'ai pas consenti à aller seule dans la salle-de-bain avec mon abuseur et qu'on se taponne (pis quoi d'autre? Lui seul le sait – et l'ébruite un peu partout, paraît-il). Je n'ai pas consenti à ce qu'on mette quelque chose dans mon verre (ça non plus l'histoire ne le dit pas, mais on se doute fort bien vus les faits et l'historique du gars). Je n'ai pas consenti à le toucher ou à ce qu'il me touche. Je n'ai eu CONSCIENCE d'aucun de mes gestes, d'aucune de mes paroles. Je n'ai pas eu conscience d'avoir fait des avances à tes imbéciles d'amis. Je n'ai aucun souvenir de cette soirée dont tout le monde était au courant sauf moi. Sauf toi. Cette soirée dont tout le monde parlait depuis un an et demi. Un an et demi. Un an et demi de culture du silence où je passe pour une salope, une dégueulasse qui t'a trahi pendant un party devant tout le monde. Un an et demi de silence vis-à-vis d'un chum de gars qu'on dit aimer mais à qui on évite d'en parler alors que c'est sa blonde, et qu'il l'aime, sa blonde. Un an et demi à se taire alors qu'on sait que ce genre de comportements ne ressemblent pas à la blonde en question et que c'est un peu pas mal une situation alarmante, non? Qu'on devrait s'inquiéter, non? Un an et demi à dépeindre un portrait de moi qui était faux, à banaliser ce qui s'est produit et en remettant tout sur le dos de l'alcool. De bons amis, ça, conserve-les, c'est de la top qualité.
À toutes les femmes qui ont vécu une histoire sans preuve tangible et qui remettent en question leur responsabilité dans ce qui s'est produit : vous n'êtes pas coupables et je vous confirme que si vous avez l'impression qu'on a violé votre confiance et/ou transgressé les limites de votre intimité, vous avez RAISON de le penser. Vous méritez d'être crues D'EMBLÉE. Vous méritez que votre chum, la personne que vous aimez et en qui vous avez le plus confiance, vous croit et agisse, surtout quand ses amis sont concernés. Drogue ou pas drogue, l'alcool reste tout autant un motif incriminant dans les histoires d'agression. Cette soirée-là, j'étais plus que saoule, je n'ai aucun problème à l'affirmer, parce que la seule chose que je sais avant de perdre totalement la map, c’est que j’avais bu beaucoup d’alcool. Et malgré que je crois qu'un peu de GHB ait été en jeu, je n'ai aucune preuve. M, tu ne m'as pas crue et tu as banalisé toute cette histoire en la rationalisant, en la justifiant de A à Z. Tu as démenti cette histoire dégueulasse en allant demander au gars en question sur fucking messenger s'il avait mis quelque chose dans mon verre (lequel a nié, pas cave le gars). Histoire classée de côté-là. Tu as justifié le silence de tes amis en racontant qu'ils ne voulaient pas te faire de peine, alors qu'on sait tous les deux qu'ils m'ont dépeinte d'une façon assez peu glorieuse pendant notre relation au lieu de s'alarmer. Tu as dédramatisé en me disant qu'on n'avait pas de preuve et que c'était sans doute l'effet de l'alcool qui m'avait fait faire ça. Après réflexion, tu as été jusqu'à me dire que ce j'avais fait cette soirée-là était dégueulasse. Hell oui que ce l'était, je te l'accorde. Mais tu aurais DÛ me croire et t'alarmer de ces comportements graves lorsque tu les as appris. Tes amis auraient dû t’en aviser beaucoup plus tôt. Tu aurais dû être en colère contre eux d’avoir gardé cette histoire grave sous silence et de l’avoir banalisé comme si c’était absolument rien. Tu m'as dit que je te dictais ce que tu devais penser, auprès de qui ressentir de la colère ou non. Je vais te le répéter : dans les histoires d'abus, on CROIT et on n'essaie pas de responsabiliser la victime. Il n'y a pas différents points de vue à y avoir. Personne ne porte d'allégations pour le simple plaisir d'avoir de l'attention. Même si c'est ce que tu crois, et ce dont je suis si déçue parce que je te croyais plus articulé que ça. C'est un sérieux problème et tu m'as fait toute la peine du monde en agissant comme tu l'as fait. En ne me croyant pas, moi, ta p'tite blonde. Ta p'tite amour. Ta future famille. M, je t'invite à aller t'informer sur ce qu'est un abus sexuel, sur la notion de conscentement juste et éclairé (être saoule bateau ne permet pas de donner ce conscentement juste et éclairé dont j’te parle, au cas où tu penserais que c’est moins pire que d’être droguée à son insu), ce qu'est la culture du viol et en quoi consiste le patriarcat. Je t'invite également à aller apprendre les différentes conséquences et formes de comportements que peuvent générer la drogue du viol, laquelle s'appelle ainsi pour des raisons bien évidentes.
À toutes ces femmes qui restent silencieuses après des événements aussi souffrants, je vous comprends. Le support est extrêmement difficile à trouver, les ressources sont lourdes et surchargées. Mais surtout, peu de gens vous/nous croient. Même les gens qu'on aimait le plus au monde et qu'on croyait notre sécurité absolue. Même les gens intelligents, ouverts d'esprit, brillants. J'ai écrit pour trouver une sorte de justice aujourd'hui, pour panser une plaie qui pisse littéralement le sang depuis deux mois. Mais aussi parce que ton opinion et ta façon de classer la chose me font encore douter de moi. Elles me percent le cœur et me font mal à un point que tu ne sembles pas imaginer. Je t’aime encore comme une perdue et ton point de vue ébranle encore ma façon de voir les choses, de me voir moi, dans toute cette histoire. Je ne veux plus que ce soit le cas, mais je sais que la route sera longue. Un texte à la fois, peut-être.
Aux gens, aux M qui pensent que je veux voler le show et que je devrais garder tout ça pour moi, je vous souhaite de vous éduquer, comme il faut et avec les bons moyens, pis ça presse. Pis si c’est ça voler le show, the show must fucking go on.
Tout mon Love,
Mc
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