Blog créé dans le cadre du cours de médias numériques à l'Université Laval
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Séance #11 Tous engagés
L’avantage que l’on met souvent en avant lorsque l’on parle d’ère numérique, est la libération de la parole. Cette libération de la parole peut être synonyme de démocratisation de la parole. Autrement dit, quiconque aurait accès à des moyens de communication numériques pourrait s’exprimer comme il le souhaite. La rapidité et la portée d’Internet peuvent de plus rendre viral un évènement, un mouvement ou tout autre initiative citoyenne, notamment via les réseaux sociaux.
La création d'un compte de réseau social est en quelque sorte le prolongement de soi, le reflet que l’on souhaite donner aux autres. Le contenu partagé peut être purement personnel, mais bien souvent, il représente aussi un engagement, des convictions, sans que l’on s’en rende nécessairement compte.
Alors qu'auparavant, on pouvait déjà exprimer son opinion via un post Facebook par exemple ou encore des tweets, aujourd'hui exprimer son opinion prend d'autres formes. Nous pouvons bien sûr signer une pétition sur changes.org, mais également agir de manière moins formelle.
Sur Twitter, le simple usage d'un hashtag comme #metoo est un moyen de faire savoir notre pensée. L'utilisation d'un hashtag fait ainsi savoir à notre communauté notre engagement. Sur Facebook, nous pouvons réagir à un événement en changeant notamment notre photo de profil et en y ajoutant un filtre. Cela peut être à l'occasion d'octobre rose, mais aussi pour des occasions plus festives comme durant la Coupe du monde de football. Sur Instagram également nous pouvons faire preuve d’engagement citoyen en partageant par exemple une Story et en y mettant un sticker créer pour une occasion particulière qui peut être pour le confinement avec le sticker « Stay home » ou encore le sticker « A voté » à l'occasion des élections municipales de 2020 en France.
Ainsi, chacun peut s'exprimer de manière simple sans forcément s'emporter dans des débats, sans avoir nécessairement des qualités rédactionnelles. C'est ce que l'on qualifie de slacktivisme. Cette pratique est de plus en plus courante et permet de donner une voix à chacun via des canaux fortement utilisés.
Toutefois, les médias traditionnels restent de bons alliés, lorsqu’il s’agit de révélations complexes dont les répercussions et enjeux sont mondiaux, à l’instar des déclarations d’Edward Snowden à propos des pratiques peu éthiques des gouvernements américains et britanniques.
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Séance #8 Voleurs sans le savoir ?
L’éthique est une notion primordiale en société. Bien qu’on associe généralement l’éthique au domaine professionnel, elle doit selon moi s’appliquer également dans le domaine personnel puisqu’elle est directement rattachée à la morale. Et l’éthique doit aussi s’appliquer au numérique, bien que ce soit un domaine de tous les possibles.
La libération de la parole ou l’accès à l’information sont particulièrement mis en avant lorsque l’on parle des bienfaits du numérique. Bien entendu, les travers existent également. Dans la mesure où chacun est libre de partager ce qu’il souhaite et l’accès au contenu n’est pas restreint, tout le monde peut y accéder et s’expose à ne plus être l’unique propriétaire.
Effectivement, on nous apprend dès l’enfance à ne pas voler des biens matériels. Mais lorsqu’il s’agit de données immatérielles, bon nombre de personnes semblent mettre leurs principes de côtés. Qui n’a jamais regardé de film ou de série sur un site de streaming pas très légal, voire les télécharger ? Qui n’a jamais téléchargé des musiques sur son cellulaire avant que Spotify ou Apple musique ne se répandent comme aujourd’hui ? Ou pire, qui n’a jamais tenté de modifier des mots d’un texte pour un devoir pour éviter le plagiat ?
On ne s’en rend pas nécessairement compte en agissant de telle sorte, mais télécharger ou copier sont des moyens de contourner les droits d’auteur. Il est tellement facile désormais d’accéder à des productions artistiques ou académiques qu’on peut penser qu’on peut les utiliser comme si c’était les nôtres. On ne pense pas forcément mal agir, car on ne réalise pas forcément tout le travail effectué en amont par le chercheur, l’artiste, le réalisateur.
Ce genre de non-respect de droit de la propriété peut être courant chez les individus. Mais cela touche également les grandes entreprises. C’est le cas par exemple d’une artiste amateur Française qui a eu le malheur de découvrir ses créations sur des produits du géant Ali express.
Peut-être nous sentirions-nous plus concernés si cela venait à nous arriver ?
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Séance #7 Tous analysés ?
Entre le scandale Facebook-Cambridge analytica, les cookies sur tous les sites Internet, la publicité ciblée ou encore les CCTV, on peut se sentir observé et surveillé de toute part depuis la numérisation de notre société. En tant que futurs communicants, nous sommes susceptibles de participer aux collectes de données ou de s’immiscer dans la vie des individus. Peut-on donc réellement critiquer ce phénomène, voire même s’offusquer ?
Pour avoir étudié la publicité pendant 2 ans, j’ai conscience de l’importance de données qualitatives et quantitatives sur les consommateurs. L’élaboration d’une campagne ou le lancement d’un produit est effectivement le fruit d’une réflexion poussée et de statistiques concrètes. Bien sûr, ces données proviennent d’études d’instituts nationaux, mais aussi marketing ou de données récoltées sur le web.
La précision des données est telle, que l’on peut dresser un portrait précis du consommateur et de ses attentes. Sachant cela, vais-je refuser les cookies sur un site Internet, installer un adblock ou autre ? Non. Personnellement, savoir que les GAFAM ou les marques puissent tout connaître de mes habitudes ne m’effraie pas plus que cela, étonnant soit-il. Nous vivons dans une société de consommation et je préfère voir passer des publicités qui me correspondent plutôt qu’une publicité pour des couches de bébé ou du matériel de jardinage.
J’estime dans ce cas-ci être considérée comme un profil et non un individu. La nuance est que cela n’atteint pas qui je suis réellement. Pour une marque, je suis l’individu A, alors que lorsque des États collectent nos données par exemple biométriques, je suis un individu propre, c’est-à-dire Luanna Sem dans mon cas.
Finalement, je suis plus alertée sur le fait qu’un État, un gouvernement possèdent mes données qu’une marque. Par exemple, avant de venir au Canada, j’ai dû transmettre mes données biométriques au gouvernement et cela m’a un peu dérangé sachant que ce sont des données qui seront les mêmes toute la vie (même si je n’ai pas prévu de commettre d’acte illégal bien sûr).
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Séance #5 Entre réel et virtuel
Instagram, Twitter, Facebook, Snapchat, Pinterest, Linkedin… Une chose est sûre, les réseaux sociaux ont envahi ma vie, mais pas seulement la mienne. Nous étions presque 3,5 milliards d’utilisateurs dans le monde l’an passé, soit une augmentation de 9 % par rapport à 2018 (Source : étude Hootsuite et We Are Social sur l’usage du web et des réseaux sociaux). Fléau ou nouvelle forme de relations ?
Lorsque j’étais au lycée en cours de SES (sciences économiques et sociales) nous avons eu un cours sur les réseaux sociaux. Non pas sur les sites et applications Internet aussi appelés médias sociaux, mais bel et bien sur ce qu’est un réseau social à l’origine, c’est-à-dire un ensemble de personnes liées par leurs échanges sociaux et qui entretiennent une relation.
Il est selon moi important de rappeler ce qu’un réseau social est avant tout, pour parler des médias sociaux. Nous pouvons de fait distinguer sociabilité réelle et sociabilité virtuelle. Si des personnes ont déjà pu rencontrer d’autres utilisateurs via les réseaux sociaux, ce n’est personnellement pas ce que je recherche. Je fais effectivement attention à avoir de réelles connaissances sur Facebook et fait un tri de temps en temps.
Toutefois, mon utilisation de Twitter ou Instagram est différente : mes comptes sont complètement ouverts et visibles de tous, je suis des personnalités que je ne connais pas. Mon compte Instagram était il y a peu encore privé, mais je l’ai ouvert sans trop savoir pourquoi en réalité. J’utilise donc ces applications pour le partage et suivre du contenu qui m’intéresse, mais je ne cherche pas spécialement à échanger avec des inconnus, bien que j’aime leurs publications. Finalement, les relations que je peux y entretenir sont uniquement avec des personnes que je connais dans la vraie vie et dont je suis proche. Dans ce sens, les réseaux sociaux enrichissent davantage mes liens.
J’en apprends également plus sur mes connaissances : leurs goûts, leurs voyages, leurs repas. Mais dans la mesure où on partage seulement ce qu’on a envie de montrer, j’entretiens une relation certes mais les connais-je vraiment ?
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Séance #4 Tous nomophobe ?
Pour la génération Z, née à l’ère du numérique, posséder un smartphone, un ordinateur personnel ainsi que des objets connectés est devenu une norme. D’ailleurs, 98 % des Français de 15 à 34 ans posséderaient un smartphone (Baromobile2018). Pour les autres générations, ces innovations ont transformé leur quotidien, positivement… Comme négativement.
Si en tant que jeune adulte, âgée de 20 ans je considère le numérique comme une évolution positive, j’entends bien souvent des remarques de personnes plus âgées quant à l’utilisation du téléphone portable des jeunes. Et moi-même, lorsque je vois mes cousins de seulement huit et dix ans utiliser le téléphone de leurs parents pour des jeux ou être accro à la télévision, je ressens un certain agacement. Mais pourquoi nous en vouloir, alors que nous sommes nés dedans et que le numérique a toujours fait partie de notre quotidien ?
Peut-être que c’est justement parce que le numérique est trop ancré en nous, que nous avons du mal à discerner ses aspects négatifs et l’impact qu’il peut avoir.
L’addiction est effectivement l’un de ses impacts. Le mot « addiction » peut être effrayant dit comme cela, car cela signifie qu’on est dépendant de quelque chose. C’est ici que le terme nomophobie apparaît. La nomophobie est selon Passeport santé un « phénomène récent intimement lié à l'essor des nouvelles technologies, une anxiété démesurée à l'idée de se retrouver sans son téléphone portable ». Cela peut paraître excessif, pourtant les Canadiens seraient en ligne en moyenne 5 h 55 par jour !
Je passe moi-même beaucoup de temps en ligne aussi bien pour les cours que mon plaisir personnel mais j’avoue n’avoir aucune idée du temps que je consacre. Même si j’apprécie utiliser les réseaux sociaux ou aller sur Netflix, j’avoue que voir le temps que j’y consacre me fait réfléchir, car c’est du temps perdu pour se consacrer à d’autres activités.
J’ai d’ailleurs fait un test qui vise à déterminer si je suis nomophobique ou non, et la réponse est… Oui. Et je suis sûre que je ne suis pas la seule dans cette salle.
Pour faire le test, c’est ici.
Sitographie :
https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/Les-matins-d-ici/segments/reportage/47183/cyberdependance-telephone-cellulaire
https://lareclame.fr/omd-infographie-baromobile-193803
https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=nomophobie
https://www.kabane.ca/chiffres-numeriques-canada-2018
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