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SÉANCE #14 - Le développement des technologies numériques, un obstacle à l’épanouissement humain? 

J’ai été étonnée d’apprendre que 60 % de la population mondiale est aujourd’hui en ligne, mais que la majorité, ces personnes se trouvent dans des villes et des pays développés. Le 40% qui n’est pas connecté à internet, on en fait quoi? Dans les endroits sous-développés, seulement 1 personne sur 5 est branchée et a accès à internet. Je vois ici une énorme inégalité entre les habitants des milieux urbains et ceux de milieux ruraux. C’est frustrant. C’est frustrant que j’aille accès à internet, à l’information que j’ai besoin et ce quand je veux, quant à l’autre bout du pays, des Canadiens paient le triple de ma facture pour avoir un accès inadéquat à internet. 

Durant la pandémie, je pouvais facilement suivre ce qui se passait dans mes cours sans manquer des informations importantes. Pourquoi un étudiant qui n’a malheureusement pas la chance d’habiter dans un milieu urbain comme le miens devrait vivre l’insatisfaction de pouvoir faire ses cours et ses recherches au même rythme que les autres? On parle souvent d’inégalité en 2021, en voici un autre exemple. Le télétravail est devenu tellement populaire depuis 2020 ; plusieurs emplois se font maintenant 100% à distance. Il est selon moi plus que nécessaire de veiller à ce que toutes les personnes aient accès aux opportunités d'emploi. Si Michelle en Alberta sait qu’elle vit une inégalité sociodémographique puisqu’elle n’a pas la même connectivité que Jacob à Edmonton, malheureusement, elle n’aura pas la possibilité d’appliquer pour un emploi qui demande un accès rapide à Internet. 

On cherche des solutions, mais le fait que chacun possède un ordinateur et un réseau ne garantit pas un système égalitaire. Croire en ça, c'est ignorer les différences dans la répartition des capacités sociales, culturelles et technologiques au sein des différentes classes sociales. En centre urbains, cette inégalité existe aussi. Par contre, ce n’est pas la faute d’un réseau internet lent, mais bien d’un manque d'éducation ou les handicaps cognitifs qui empêchent des personnes de profiter des avantages de naviguer sur Internet. 

Selon moi, en 2021, quelqu’un qui n’a pas un accès convenable à internet, c’est un facteur d’exclusion sociale. Cette situation me fait penser au secondaire lorsque les “populaires” empêchaient quelqu’un de s’asseoir avec eux et de participer à une conversation intéressante. Il est plus que temps de s’attaquer à la fracture numérique. C’est grâce à des initiatives comme Next Billion Users de Google, qui se trouve à créer des produits destinés aux nouveaux utilisateurs de l’internet, qu’un jour, ces inégalités s’effaceront. 

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SÉANCE #13 - La relation entre Internet et le débat public. Bon ménage?

Il est intéressant de se rappeler pourquoi on se sert d’internet. Est-ce que personnellement, vous trouvez que vous l’utilisez de manière intelligente? Plusieurs se servent des médias sociaux pour laisser aller leur désaccord avec une décision prise par le gouvernement, une nouvelle loi, un nouveau dirigeant élu, etc. Ces commentaires et ces partages d’informations apporte souvent une forme de désinformation numérique. Quelqu’un peut décider de partager une information pour influencer l'opinion publique. L'information, qui peut être fausse ou même faussée, est délibérément mise de l’avant et accidentellement partagée à tous. Une élection en contexte numérique est tellement un bon exemple qui permet de comprendre qu’au fond, les médias sociaux nous fâche plus souvent qu’autrement. 

C’est super, nous avons un clavier, un droit de parole directement sur notre page personnelle, mais les opinions des autres, c’est difficile à gérer derrière un écran. Pouvez-vous croire que des citoyens se sont déjà fâché auprès d’un.e journaliste au point de lui envoyer des menaces de mort? Pour ces gens, c’était “seulement de l’humour, une blague” puisqu’ils n’étaient pas d’accord avec les propos de la journaliste. Pour cette dernière, c’était tout sauf drôle. En 2021, nous avons encore affaire aux figures de troll qui sont accusé de polluer les débats. Ce qui donne des frissons, c’est que le troll est un internaute qui va poster des messages sur des forums, sur des articles, ou encore sur les réseaux sociaux. Son but ultime est de répondre et provoquer des discussions entre les autres internautes. C’est par des comportements comme ça que les utilisateurs perdent patience et se fâche. 

Internet apporte parfois des mouvements collectifs qui me font chaud au coeur. En 2020, après le meurtre de George Floyd aux États-Unis, deux mots-clics #blacklivesmatter et #blackouttuesday sont devenus très populaires sur les réseaux sociaux. Ils ont provoqué une grosse mobilisation sur Facebook, Instagram et Twitter ; les gens partageaient leurs beaux mots tout en utilisant ces mots-clics. Le mouvement #MeToo est aussi un mouvement qui a aidé et encourager les femmes à prendre la parole sur le viol et les agressions sexuelles qui sont plus actuels qu’on le pense. C’est dans ces situations que je trouve le partage sur les réseaux sociaux super important voir même touchant. 

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SÉANCE #11 - L'économie des plateformes numériques continue de croître

Les plateformes numérique génèrent une certaine traction considérable auprès des consommateurs et devraient augmenter dans les années à venir. La plateforme numérique apporte des innovations majeures par son modèle économique et la technologie utilisée. Le fameux concept digital labour dont nous parlons de plus en plus n'a pas encore d’équivalent en français puisqu’il commence tout juste à être connu dans le champ de la recherche numérique. De quoi s’agit-il exactement? 

C’est une question que je me suis posée avant de faire mes recherches, je n’avais jamais entendu ce terme. En fait, le digital labour ou si vous préférez, le travail numérique, est un concept qui est apparu à la fin des années 2000. Ça englobe toutes les pratiques numériques génératrices de valeur, et ces pratiques font l'objet de cadres contractuels et d'indicateurs de performance. Qu’est ce qui est intéressant, c’est que ça regroupe toutes sortes de travail que nous voyons un peu partout sur le web ; travail rémunéré, mal rémunéré ou non rémunéré. C’est aussi des d'activités qui ne sont pas du tout connu et parfois même anodines. La question que je me pose est ; est que c’est de l’exploitation puisque ces travailleurs ne sont peu ou pas rémunérés pour ce travail? 

Ce sont des gens qui partagent leurs connaissances. Ils travaillent dans l’ombre et ils sont font souvent dire qu’ils sont des “travailleurs du clic”. Les modérateurs de contenus ou générateurs de données dans le domaine de l’intelligence artificielle travaillent alors dans l’ombre depuis des années et pourtant, ils sont utiles pour nous depuis bien longtemps. 

Le micro-travail est aussi un terme que je n’avais pas souvent entendu. Pourtant, ce concept est en place depuis longtemps ; c’est une pratique qui s'est développée en 2005 à travers la plateforme Amazon Mechanical Turk. C’est un endroit où les gens peuvent s'inscrire pour travailler en faire des micro-tâches à la demande. Rédiger de courts commentaires, cliquer, regarder des vidéos ou des photos, traduire des commentaires ou des textes, etc. Pour ma part, je suis tombée de ma chaise en voyant le minime salaire des ces travailleurs. Pour répondre à ma question du début : est que c’est de l’exploitation puisque ces travailleurs ne sont peu ou pas rémunérés pour ce travail? Je répond, absolument. 

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SÉANCE #10 -Les différents enjeux sociaux des algorithmes d'intelligence artificielle.

Avez-vous déjà vu le film Ex machina du réalisateur Alex Garland? C’est un film de science-fiction qui met en lumière une relation entre un humain et un robot. Le personnage principal interagi tout au long du film avec le représentant d'une nouvelle intelligence artificielle qui apparaît sous les traits d'une femme robot nommée Ava. En 2021, on peut sentir qu’on se rapproche d’un univers qui ressemble à ça. 

Le deep learning, c’est un type d'intelligence artificielle dérivé du machine learning. La dite machine est capable d'apprendre par elle-même et c’est d’ailleurs cette technique qui a permis des progrès importants dans les domaines de l'analyse du signal sonore et visuel et notamment de la reconnaissance faciale, de la reconnaissance vocale. Aujourd’hui, pour ouvrir notre cellulaire, suffit de montrer son visage à l’écran et hop, le système de reconnaissance faciale va automatiquement reconnaître ou non les traits du propriétaire du téléphone. Il y a 10 ans, jamais je n’aurais pensé que l’intelligence artificielle serait aussi développée. Où serons-nous en 2030? Une machine qui peut effectuer n'importe quelle tâche intellectuelle comme les humains ou même mieux que les humains? C’est apeurant de voir ça aller, non?

Selon moi, Nous avons beaucoup plus d’instinct et nous sommes capable de voir les différentes manières de résoudre un problème et même d'établir le contact sans être visible. Même en 2030, je crois que nous aurons encore besoin d’interventions humaines. L’intelligence artificielle va-t-elle nous voler nos emplois? Va-t-ont encore pouvoir aller au restaurant et établir une connexion humaine avec le serveur ou nous auront des interactions avec seulement des robots? Je crois qu’on peut s'attendre à toute une gamme de réactions venant des humains lorsqu’il faudra accueillir de nouvelles machines intellectuelles. 

Ito Shigei, directeur du laboratoire de recherche du Massachusetts Institute of Technology, a déjà mentionné que selon lui, la cohabitation entre les humains et les machines sera un rapport digne du yin et du yang. En effet, nous allons profiter de l'efficacité des machines tandis que celles-ci vont bénéficier de notre intelligence émotionnelle un peu désordonnée. Avec l’avancement rapide de l’intelligence artificielle, pensez-vous que le film Ex machina pourrait devenir notre réalité? Je commence à penser que le fameux robot Ava du film de science-fiction ressemble drôlement à notre Google Home, Siri ou même Amazon Alexa, qui sont tous des assistants personnels intelligents. À suivre...

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SÉANCE #09 - Des pratiques informationnelles qui sont différentes en contexte numérique.

Présentement, les revenus des médias traditionnels sont en chute libre. Par contre, les médias sur le Web ne sont pas plus rentables. En 2021, on nous dit de saisir l’émergence de nouvelles pratiques informationnelles puisqu’il y en a de plus en plus. En effet, les nouveaux médias numériques permettent une certaine communication entre nous. En partageant du contenu sur des plateformes comme Facebook, ça permet la participation des internautes et donc, l’échange interpersonnel.

Nos appareils électroniques nous offrent, dans un sens, tellement une liberté d’expression! Grâce aux photos, aux vidéos, aux rédactions et aux montages, nous pouvons nous-même créer du contenu informatif sur les réseaux qui nous plaisent. Quand nous publions des informations pertinentes, nous devenons automatiquement un journaliste amateur. Ce rôle est devenu importants dans les dernières années puisque de nombreux journalistes vont utiliser certaines de ces informations pour leurs propres contenus. Selon moi, le numérique a su changer notre manière de réfléchir, mais également d’échanger avec les autres.  Par contre, je crois que nous devons être prudent lorsque nous consommons de l’information sur des plateformes numériques. L’arrivée du journalisme citoyen a apporté une certaine anxiété chez certains.

N’importe quel individu qui passe du temps sur les réseaux sociaux a pu tomber sur une publication d’un ami ou un membre de sa famille aux conclusions douteuses et malsaines. Il est là le problème ; ce n’est pas tout le monde qui s’informe et qui recherche longtemps la véracité de ses informations avant de peser sur le bouton “publier”. Aujourd’hui, la tâche des journalistes n’est pas seulement de démêler ces fausses nouvelles, mais il faut également qu’ils transmettent au public des trucs pour éviter de tomber dans le panneau des fausses informations. Je trouve que ça ajoute un certain stress aux journalistes qui eux, veulent partager aux citoyens, les informations les plus précises et vraies. Malheureusement, pour toute ces raisons, je crois que dans certains cas, le journalisme citoyen enlève une crédibilité aux journalistes de métier. 

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SÉANCE #08 -Les effets de la numérisation de la culture 

Au fil du temps, nos modes de vie et de consommation de l’information numérique ont changé à cause du développement rapide d’Internet. La relation entre les producteurs de contenu et le public des œuvres culturelles a également été profondément bouleversée par les technologies numériques. Ce que j’aime de ce mouvement, c’est que tout produit culturel peut être exprimé sous forme d’informations numériques et elles peuvent ensuite être copiées et partagées instantanément à travers le monde entier. En plus, cette diffusion massive a rapidement créé un développement de nouvelles formes d’expressions culturelles. 

Pour avoir travaillé en radio quelques années, j’ai remarqué qu’elle a commencé à changer elle aussi son mode de production et de diffusion puisqu’elle a été sous l'influence des environnements numériques et leur regroupement sur les réseaux sociaux. C’est intéressant de voir l'impact de la révolution numérique dans tous les différents domaines d'activité. 

Par contre, il y a quelques années encore, écouter de la musique était une activité qui se faisait directement à partir des disques et cassettes qu’on écoutait chez soi. Lire se faisait avec un livre ou de la presse papier, regarder une émission de télé, c’était sur un téléviseur sur l’écran du salon, regarder les oeuvres d’arts se faisait directement au musé, etc. Maintenant, ces activités sont très rares puisqu’elles sont toutes disponibles à partir d’un seul objet ; notre téléphone. Dans le cas des livres, la baisse des forts et moyens lecteurs s’est poursuivie au cours de la dernière décennie. Avec l’arrivée des livres audio et des podcasts, la population a beaucoup moins tendance à aller se procurer un livre. Ils vont attendre que la version audio soit disponible pour pouvoir l’écouter dans la voiture ou en travaillant. On dirait que le rythme de vie des gens augmente de plus en plus et qu’ils ne prennent pas le temps de consommer la culture. Autant j’aime l’idée que les artistes peuvent facilement partager leurs créations instantanément sur internet, autant cette situation m’attriste pour les musées, les disquaires, etc.