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Séance #11 - La convergence des médias traditionnels
Google a révolutionné à lui seul la manière de s’informer depuis sa création en 1998. Ce moteur de recherche a permis de rendre accessible une panoplie d’informations qui, autrefois, ne l’était pas aussi facilement. Grâce à ce dernier, les médias sociaux viennent révolutionner à leur tour la façon de s’informer. Nous pouvons désormais accéder à toutes sortes d’information à n’importe quelle heure et à n’importe quel moment (Jouët et Rieffel, 2014). En raison des médias numériques devenant de plus en plus populaires, les médias traditionnels ont dû se réinventer afin de s’adapter aux nouvelles réalités numériques. Une hybridation des différents médias voit alors le jour. En effet, les médias traditionnels se créent des plateformes numériques qui leur permettront de rejoindre ceux qui s’informent désormais uniquement par le numérique. Une convergence a lieu autant du point de vue technologique que de contenu.
Au point de vue technologique, les médias traditionnels, qui se voulaient d’abord indépendants du numérique, font correspondre leur contenu avec celui des nouveaux sites Internet créés. Par exemple, un journal qui circule dans les foyers depuis des décennies se voit perdre des lecteurs en raison de la révolution numérique, ouvrira une plateforme qui comportera le même contenu que les journaux papier. L’avantage des médias traditionnels de converger vers Internet est de permettre de « cumuler toutes les technologies numériques [...] avec un stockage important et un prix compétitif » (Piotraut, 2007). La technologie est intimement liée à la convergence des contenus. Les médias numériques offrent beaucoup de souplesse en ce qui concerne le type de contenu publié (idem, 2007). En effet, en plus d’y retrouver les mêmes articles que dans les journaux papier, les médias traditionnels ont accès à une plus grande diversité de contenu. Par exemple, ils peuvent publier des vidéos dans leur journal électronique, ceci n’étant pas une option possible sur le traditionnel papier. Ainsi, Google et l’avènement des médias sociaux ont permis de révolutionner l’accessibilité à l’information à un tout autre niveau. Nous avons désormais accès au même contenu que nous offrent les médias traditionnels, tout en pouvant rechercher une multitude d’autres informations, et ce, sur le même appareil électronique.
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Séance #09 - L’éthique des plateformes numériques
Une multitude de contenus se retrouve sur les réseaux sociaux et il devient difficile d’en faire la protection. La musique est une sphère de la société qui suit les époques et se développe en même temps que les personnes qui l’écoutent. La consommation de ce divertissement évolue tout autant que la musique elle-même. Au temps où tout est devenu si accessible en raison de la prolifération des technologies numériques dans la dernière décennie, la question d’éthique vient soulever quelques inquiétudes, notamment en rapport avec l’industrie musicale et la propriété intellectuelle. Autrefois, il fallait acheter le CD de notre artiste préféré afin d’écouter sa musique. Maintenant, pour plus ou moins 10$ par mois, on retrouve à peu près tout gratuitement sur les différentes plateformes numériques, comme Spotify, Apple Music, Amazon Music, etc. On y a même accès gratuitement sur des sites comme YouTube. Les ancêtres des plateformes de streaming que l’on connaît aujourd’hui ont causé tout un bouleversement dans l’industrie des médias et du divertissement « en ouvrant la voie à une violation massive des droits d’auteurs » (Le cabinet Ernst & Young, 2011).
Les nombreuses plateformes de streaming sont évidemment mises en cause lorsque la question d’éthique est soulevée avec les réseaux sociaux. Ces dernières connaissent une croissance foudroyante qui s’avère être un nouveau défi pour la protection de la propriété intellectuelle, celle-ci devenant de plus en plus fragile en raison du numérique (idem, 2011). À l’ère de la gratuité, la musique, présente sur les différentes plateformes de streaming, devient moins rentable pour les artistes qui y sont affichés. En effet, malgré un certain prix donnant accès à ces plateformes, les artistes n’y voient pas de bénéfices alors que les distributeurs se remplissent les poches. Le groupe Uniform Motion montre le revenu de ses chansons sur Spotify et les chiffres troublants et dérisoires (Pressecitron, 2012). Le manque d’éthique de ces manières de distribuer vient en fâcher plusieurs par une absence de reconnaissance de leur art. La protection de la propriété intellectuelle est encore une bataille qui ne se terminera pas de sitôt. Utiliser les créations de musiciens et de chanteurs pour faire de l’argent sans que ceux-ci privilégient et bénéficient de mêmes retombées économiques est un manque flagrant d’éthique qui est apparu par le numérique. Ces pratiques ne sont pas les bienvenues dans notre société qui prône l’égalitarisme.
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Séance #07 - L’anonymat, ou pas, dans les différents médias
Les médias numériques offrent une panoplie de possibilités en ce qui concerne comment nous percevons les différents contenus présentés et comment nous voulons être perçus par les autres internautes. Le terme « avatar » a évolué en simultané avec les médias numériques. D’abord connu comme un signe d’anonymat dans les années 1990, il signifie désormais « l’identité numérique » (Georges, 2012). Toutefois, malgré l’évolution de la définition du terme, il persiste toujours une certaine forme d’anonymat derrière l’identité numérique. En effet, lors de la création d’un avatar sur une plateforme numérique, l’individu qui le crée ne fait qu’un prolongement de son identité réelle, dans la « vraie vie ». Cependant, chaque individu décide ce qu’il « laisse » dans sa vie réelle et ce qu’il conserve dans son identité numérique. Chacun peaufine l’image derrière laquelle il se cachera en tant qu’utilisateur d’Internet, derrière laquelle il se fondera dans la masse. Chacun décide « d’apparaître comme bon lui semble » (Kredens, 2010, paragr. 1). Il est certain que chaque individu adopte les avatars selon ses propres intérêts et selon sa propre utilisation des réseaux sociaux. Ainsi, ces usagers construisent une image d’eux-mêmes qui leur plaît.
Ce phénomène, apparu grâce aux réseaux sociaux, vient susciter un intérêt en rapport avec la construction de soi chez les adolescents. Ces derniers, généralement à la recherche de leur propre identité, sont plongés dans une infinité de possibilités à travers les avatars des médias sociaux. Il devient donc difficile de trouver son identité réelle tout en construisant son identité numérique. Toutes deux intimement liées, la numérique est une « projection » en complémentarité avec la réelle (Nicolle, 2017). En effet, on transpose des parcelles de sa véritable identité sur le web. Le phénomène de la prolongation de son identité entraîne une différence sur le plan des relations. Malgré le fait qu’Internet connecte tous les êtres humains entre eux, lesdites relations, devenues plus éphémères sur les réseaux sociaux, installent une certaine angoisse, à savoir si l’anonymat des avatars est réellement un avantage (Kredens, 2010, paragr. 14). Un débat se soulève à savoir si grandir et vieillir dans un monde d’avatars aide ou nuit à la construction et à la perception de soi-même.
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Séance #05 - Problèmes du 21e siècle
Une grande majorité d’entre nous s’entende pour dire que les médias numériques ont révolutionné notre ère. La plupart verrons ici le terme « révolution » avec une connotation positive. Toutefois, plusieurs angoisses surviennent avec l’avènement des médias numériques, des problèmes du 21e siècle. Un fléau auquel nous faisons face est celui de la cyberintimidation.
Nous en avons eu la preuve récemment avec les messages que Safia Nolin a exposés sur ses réseaux sociaux lorsqu’elle a dénoncé les comportements inadéquats de la part de Maripier Morin. Nolin recevait de nombreux messages haineux, si intenses qu’elle s’est plaint à la police. (Séguin, 2020) En effet, un peu plus tôt dans la décennie, sous le gouvernement Couillard, un projet avait été mis de l’avant afin de prévenir ce genre de comportement. L’angoisse vient surtout du fait que la portée de ces messages qui circulent sur les médias est beaucoup plus grande « en raison de l’anonymat des gestes posés et de leur diffusion rapide. » (La Presse, 2015) L’image présentée ci-dessus illustrent bien comment certaines personnes se cachent derrière de fausses identités afin de ne pas être reconnues.
La cyberintimidation est l’une des nombreuses angoisses que portent les médias numériques. D’autres se tracent un chemin qui viennent donner autant de vertige, tel que la surutilisation de ces derniers, qui peut mener à le cyberdépendance. Plusieurs techniques sont utilisées par des compagnies afin de gagner l’attention des consommateurs des médias numériques. Certaines viennent s’immiscer dans le quotidien des utilisateurs et provoquent une « escalade de l’engagement » (Scott, 2019), ce qui devient un problème. Nous passons énormément de temps sur nos téléphones, ce qui nous empêche de profiter de ce qui nous entoure. Avant l’avènement des médias numériques, il n’y avait pas l’angoisse de trop utiliser ses appareils électroniques et les plateformes qui s’y trouvent.
Bien que les médias numériques soient très prometteurs et comportent plusieurs vertus, ces derniers engendrent des problèmes qui n’avaient jamais vu le jour auparavant. Des problèmes du 21e siècle qui deviennent de plus en plus difficiles à gérer avec l’évolution rapide desdits médias. Quels autres problèmes nous guettent à cause de cette évolution ?
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Séance #04 - Les avantages des médias numériques en pandémie
Les médias numériques ont révolutionné l’ère moderne dans les dernières années. Ces derniers offrent plusieurs avantages quant à la diffusion de l’information et à l’accessibilité de cette dernière. En effet, l’avènement des médias numériques est si considérable que « le nombre de personnes qui ont accès à la téléphonie mobile dans le monde est aujourd’hui plus important que le nombre d’habitants ayant accès à l’électricité ou à l’eau. » (La Banque Mondiale, 2016) L’une des principales vertus de ce type de média vient justement du fait que plusieurs y ont accès, mais qu’il n’a pas atteint l’entièreté de la population, encore. (La Banque Mondiale, 2016) Étant un terrain plutôt vierge, les médias numériques ont encore plusieurs possibilités pour continuer leur révolution. Plusieurs promesses se dressent dans un portrait prometteur de la diffusion d’information numérique et de son utilité.
Certains chercheurs se penchent sur la praticité desdits médias, surtout en temps de pandémie mondiale. Ledit terrain vierge vient donc être d’une grande utilité pour le numérique afin de se réinventer lors d’événements qui n’ont jamais eu lieu auparavant. Par exemple, en temps de pandémie, comme nous vivons actuellement, les médias numériques se trouvent indispensables dans plusieurs sphères d’activités, notamment le secteur de l’éducation. Dans les derniers mois, il a fallu changer les méthodes pédagogiques afin de protéger la population étudiante de la pandémie qui sévit présentement. (Le Figaro, 2020) Ces changements sont survenus particulièrement dans les établissements d’enseignement supérieur où les cours sont maintenant donnés entièrement à distance, dépendamment du domaine concerné. Les médias numériques viennent donc assurer un avenir potentiel à l’éducation si d’éventuels événements devaient refaire fermer les écoles. Cette technologie vient aussi être d’une grande utilité avec l’adoption du télétravail et de la téléconsultation.
Ainsi, les médias numériques étalent leurs vertus dans notre quotidien, depuis déjà plusieurs années, en plus de montrer un avenir très prometteur. Jusqu’où les médias numériques iront-ils pour nous surprendre ?
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