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Top 10 films 2018

1. Paddington 2 - Paul King : Parce qu’un film grand public peut être de qualité supérieure. Parce qu’on rit, on pleure et que le film agit comme un baume pour l’âme. Parce que grâce à Paddington je peux garder mon coeur d’enfant et ce, encore à trente ans. 

2. Roma - Alfonso Cuaron : Parce que c’est un chef d’oeuvre, tout simplement. 

3. The Favourite - Yorgos Lanthimos : Parce que Yorgos  frappe un coup de circuit avec son film d’époque complètement décalé mettant en vedette trois femmes badass en pleine forme et n’ayant rien à perdre. Parce qu’Olivia Coleman mérite un Oscar. Parce que jamais je n’aurais cru entendre autant le mot “cunt” que dans un film se déroulant au début du 18iem siècle. 

4. Eighth Grade - Bo Burnham : Parce que c’est le meilleur coming of age movie de l’année. Parce que Bo filme les jeunes sans jamais poser un jugement mais simplement un regard empathique. Parce qu’Elsie Fisher est une si belle révélation. Parce que Gucci. 

5. Shoplifters - Hirozaku Koreeda : Parce que Koreeda est un magicien. Parce que ce drame incroyable est filmé avec une subtilité et une douceur inouie. 

6. Burning - Lee Chang-Dong : Parce que le film nous plonge dans une expérience presque transcendentale avec son scénario casse-tête nous dévoilant des informations au compte goutte. Parce que allo Steven Yeun. 

7. Minding the Gap - Bing Liu : Parce qu’on s’attache au chemin vers la vie adulte de Kiere, de Zack et de Bing dès les premières images. . Parce que Bing Liu a débuté ce projet sans ce douter que dans les histoires qui semblent les plus banales, on retrouve souvent les sujets les plus intéressants. 

8. If Beale Street Could Talk - Barry Jenkins. Parce que la poésie visuelle de Jenkins est se mêle parfaitement avec l’histoire de Baldwin. Parce que la romance l’emporte sur la violence. Parce que Barry Jenkins est un réalisateur qui prend son temps, chose qu’on voit trop rarement au cinéma de nos jours. 

9. Tully - Jason Reitman : Diablo Cody réussie à présenter les réalités de la maternité avec un scénario touchant et surprenant. Parce que la caméra de Reitman nous prouve que Charlize Theron est une queen. bow down. 

10. First Reformed - Paul Schrader  : Parce que la fusion de Paul Schrader et Ethan Hawke, deux hommes au sommet de leur art, donne un résultat incomparable. Parce qu'adresser la finalité imminente de la société comme nous la connaissons aujourd’hui est à la fois extrêmement terrifiant et pertinent. 

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This is my patronus

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Audrey Hepburn at a market in 1958, photographed by Leo Fuchs

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Art Therapie

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He came. He left. Nothing else had changed. I had not changed. The world hadn't changed. Yet nothing would be the same. All that remains is dreammaking and strange remembrance.

André Aciman