Tumgik
laurie-cardinal · 3 years
Text
Séance no. 12: La mobilisation en ligne
Lorsqu’on parle de mobilisation en ligne, la première chose qui me vient à l’esprit concerne le mouvement #metoo, ayant connu son apogée en octobre 2017. Ce mouvement a fait couler beaucoup d’encre et a apporté d’énormes répercussions sur le web et à l’extérieur, entrainant une prise de conscience massive chez la population.  
Utilisé pour la première fois en 2006 par l’activiste américaine Tarana Bruke, ce hashtag a connu une envergure internationale. Il a permis à des millions de femmes de s’exprimer sur leurs expériences d’agressions sexuelles en dénonçant leur agresseur, mettant en lumière un problème sociétal important tout en faisant avancer un peu plus la cause des féministes. Faisant suite à ce mouvement, une autre vague de dénonciations a vu le jour au cours de l’été 2020 (surtout au Québec), causant un terme à de nombreuses carrières chez les célébrités québécoises ayant été pointés du doigt. Ce mouvement s’est surtout déroulé sur les réseaux sociaux, sur Instagram en particulier, mais également sur Facebook et Twitter. C’est un bon exemple de répercussions importantes qu’un mouvement virtuel peut avoir, puisqu’on a pu voir de nombreuses femmes se supporter dans cette cause.
Aujourd’hui, ce mouvement a maintenant son propre site web. Celui-ci sert à offrir des ressources aux femmes victimes de ce genre de violence et il promeut la lutte contre la culture du viol, encore trop présente dans notre société. Il y a également un blog directement accessible sur leur site qui contient des témoignages et des textes de femmes militantes et activistes. L’équipe propose des moyens d’appel à l’action pour pousser encore plus l’amélioration de la condition féminine dans le monde.
Il se fait rare que les pétitions et les mobilisations en ligne ont un impact aussi important sur la société. Celui-ci est un bon exemple qui démontre qu’on peut arriver à faire changer les choses lorsqu’on travaille tous ensemble.
https://canadianwomen.org/the-facts/the-metoo-movement-in-canada/
https://metoomvmt.org
0 notes
laurie-cardinal · 3 years
Text
Séance no. 11: La désinformation, un réel danger ?
De plus en plus souvent, mon fil d’actualité Facebook contient beaucoup d’articles de nouvelles en tout genre. Les entreprises médiatiques et les pages journalistiques telles que TVA, Le Devoir et le Journal de Montréal ont une forte présence sur les réseaux sociaux pour la simple et bonne raison que ça vient rejoindre les gens plus efficacement. C’est une façon comme une autre de lutter contre la fragmentation des publics en allant chercher le plus de gens possible sur des plateformes plus générales. En théorie, c’est bien. En pratique, c’est plus compliqué que ça.  
Sur les réseaux sociaux, n’importe qui peut créer une page de « nouvelles » et prétendre écrire des articles véridiques, et il y aura toujours des gens pour faire circuler leurs nouvelles. Une simple image décontextualisée peut faire le tour du web et susciter des réactions insensées basées sur un simple mensonge. Les exemples sont nombreux, comme l’image d’un parc en Suisse souillé de déchets ayant circulé sous le titre : « Le mont royal après le passage de la manif pour l’environnement » en septembre 2019. La publication a eu plus de 6000 partages.
La désinformation est un phénomène dangereux et perturbant pour la société lorsqu’on constate à quel point c’est facile de contribuer à ce phénomène. Combien de pages sur le web le font ? Des milliers ! C’est comme une roue sans fin; on partage des fausses nouvelles et on l’alimente avec des commentaires et des partages insignifiants de n’importe qui pour prouver des arguments qui sont souvent des mensonges. Des carrières ont été tachées à cause de l’apparition de fausses nouvelles, ce n’est pas nouveau. Un autre exemple ici : une rumeur attestant que le maire de Dorval ait refusé d’arrêter de servir du porc dans une école suite à une demande de musulmans. La rumeur a cumulé plus de 280 000 partages sur Internet. C’est énorme !
https://ici.radio-canada.ca/decrypteurs/en-vedette/document/nouvelles/article/1323497/photo-parc-dechets-mont-royal-marche-climat-greta-thunberg
https://lactualite.com/politique/fausses-nouvelles-des-fables-modernes/ 
0 notes
laurie-cardinal · 4 years
Text
Séance no. 8: L'exploitation des données en ligne
Aujourd’hui, les plus grosses parts du marché publicitaire se trouvent en ligne. Ce n’est pas une surprise pour personne, Internet est l’un des meilleurs moyens pour une entreprise de rejoindre efficacement son public cible. Des technologies comme les algorithmes rendent le marketing beaucoup plus efficace qu’avant. C’est un avantage pour les annonceurs, mais pour les gens comme vous et moi, en est-ce réellement un ?
La question d’intrusion est celle qui rend cette pratique questionnable aux yeux du public. Personnellement, ça m’agace un peu de voir des publicités trop intrusives sur mon fil d’actualité Facebook, en particulier des items que je n’ai pas magasiné en ligne mais que j’ai seulement parlé à haute voix. Ça me fait sentir observé et écouté à mon insu. Toute cette collecte d’information faite à la suite de mes recherches sur Internet rend certes mon magasinage en ligne plus facile, mais c’est une pratique qui me dérange plus qu’elle me facilite la vie. Le pire, c’est que même si les sites rendaient public leurs systèmes de collecte et d’algorithmes pour qu’on sache exactement ce qui se passe avec nos données, on ne serait pas en mesure de comprendre la complexité des formules utilisés comme les algorithmes par exemple. Selon la Commission nationale de l'informatique et des libertés, en l’absence de transparence de la part des fournisseurs de contenu ou de services sur les mécanismes de profilage et sur les données collectées, l’internaute peut percevoir ces mécanismes comme très intrusifs (2009).
Un autre élément qui semble causer un souci chez les gens est la question de l’argent. Les compagnies qui collectent les données des utilisateurs et qui construisent des bases de données avec celles-ci se font beaucoup d’argent en les exploitant et en les revendant à d’autres compagnies. Ces entreprises qui vendent ces informations de grande valeur ne payent pas pour recevoir les données de ce genre, les utilisateurs du web leur fournissent gratuitement en acceptant les cookies lorsqu’ils naviguent sur un site, par exemple. En bref, c’est un peu comme s’ils exploitaient les données en les revendant à gros prix sur le dos des internautes sans leur donner quoi que ce soit pour leurs traces numériques.
0 notes
laurie-cardinal · 4 years
Text
Séance no. 6: Communiquer à l’ère d’Internet
Bien que les adultes aient une vision un peu plus utilitaire d’Internet, il en est moindre pour les adolescents et les jeunes adultes. En effet, de manière plus générale, ceux-ci l’utilisent davantage pour se divertir et socialiser. Ces technologies transforment non seulement nos habitudes de vie, mais aussi nos relations personnelles et professionnelles. C’est un outil formidable pour rester en contact avec les autres, mais à quel prix ?
Une chose qui m’arrive régulièrement, c’est de passer du temps de qualité avec un proche, et que soudain, celui-ci sorte son téléphone et l’utilise sans même se soucier de ma présence. Ce sont des choses qui arrivent, certes. Ce qui me pose problème est un peu la gestion de priorité qui en est faite. Si par exemple je désire avoir un contact humain avec quelqu’un et qu’il préfère être sur son téléphone, que je lui parle sans qu’il me regarde ou même qu’il lève la tête de son écran, ça, ça me dérange. Parce qu’on priorise les gens derrière l’écran que la personne présente physiquement. À ce moment, on choisit de prioriser la relation virtuelle au détriment de celle dans le monde réel.
Tumblr media
Cependant, le côté positif est qu’on peut se construire une communauté assez nichée sur Internet. Si on est passionnés par des choses peu communes ou qu’on a des façons de faire un peu particulières, une chose est sûre, on trouvera sur Internet des gens qui font pareils. C’est une porte vers un monde plus vaste et varié. Pour des gens en crise identitaire ou pour ceux qui n’ont pas les ressources pour avoir un cercle social à leur goût, c’est l’idéal. Par contre, le côté négatif, c’est que si la plupart de tes amis sont en ligne, à l’autre bout du pays par exemple, il devient plus difficile de garder des relations physiques saines. La seule façon de passer du temps avec eux reste à l’aide de la technologie, ce qui force encore plus la relation de dépendance.
Tumblr media
http://www.fenoweb.com/fr/images/notre-addiction-technologique-illustree-en-images
0 notes
laurie-cardinal · 4 years
Text
Séance no. 5: [La cybercriminalité]
Les avantages qu’apportent Internet sont nombreux; du divertissement à l’infini, du magasinage simplifié, une communication plus qu’efficace, et j’en passe. Cependant, il apporte aussi son lot d’inconvénients et d’inquiétudes. En effet, il n’est pas rare d’entendre des histoires d’horreur face à une utilisation imprudente du web ou à cause d’une simple malchance.
La cybercriminalité engendre son lot d’inquiétudes, car elle peut apporter des problèmes assez graves, autant chez monsieur et madame tout le monde que chez les institutions plus importantes comme des banques, par exemple. On se souvient tous du scandale de Desjardins, qui a fait 4,2 millions de victimes il y a deux ans à cause d’un vol de données massif. On s’est rendu compte que même avec un réseau sécurisé il peut y avoir des fuites, ce qui ne met personne à l’abri de ce genre de délit, même pas les multinationales ou même les gouvernements. La Gendarmerie royale du Canada classe les crimes de la cybercriminalité en deux catégories; les infractions où la technologie est la cible et les infractions où celle-ci en est l’instrument. Le schéma ci-dessous démontre bien ce classement et la distinction entre les deux.
Tumblr media
Le plus grand problème avec ce genre de crimes, c’est la corrélation directe entre ceux-ci et notre utilisation quotidienne du cyberespace. Depuis plus de vingt ans, les nouvelles technologies occupent une place grandissante dans nos vies et la société devient de plus en plus dépendante à ce genre de choses. Il est donc difficile, même presque impossible d’être complètement à l’abri des crimes réalisés dans le cyberespace. On accumule les données personnelles, les numéros de cartes de crédit et les informations confidentielles dans cet espace, on fait confiance au web et parfois tout ça peut se retourner contre nous. Notre relation avec cette technologie devient malsaine et difficile à contrôler. Il ne s’agit plus de posséder un bon antivirus ou de changer notre mot de passe fréquemment pour être en sécurité, il faut redoubler de prudence face à ces dangereux pirates du web.
https://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-faits-divers/2019-11-02/vol-de-donnees-chez-desjardins-4-2-millions-de-victimes
https://www.rcmp-grc.gc.ca/fr/cybercriminalite-survol-des-incidents-et-des-enjeux-au-canada
1 note · View note