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Content Aware Studies, Egor Kraft, 2019

Egor Kraft avec son œuvre « content Aware Studies » restore des statues de l’antiquité. 

Les parties manquantes des statues vont être scannées, ensuite un algorithme d’apprentissage automatique analysera les pièces afin de créer le plus fidèlement possible les parties manquantes de celles-ci. Les parties rajoutées vont être réalisées à l’imprimante 3d en différents matériaux afin de combler les parties manquantes. 

Cependant même si le programme tend à effectuer le plus fidèlement possible à ce que pouvait ressembler originellement l’œuvre il arrive que des erreurs surviennent créant ainsi un surplus de possibilités variable. 

je trouve que ce projet nous questionne non seulement sur comment un algorithme peut aider à réparer des œuvres mais aussi au souvenir du passé déformé.

D’une part les erreurs générées par l’algorithme sont à mes yeux ce qui rend le projet intéressant. Les défauts de calcul réinterprètent une vision de l’œuvre faisant s’approprie et modifiant son aspect. Cette déformation de la statue amène aussi un autre aspect qui m’a touché. C’est comment l’histoire à travers différente époque peut être perçue autrement. 

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Cabine of 3D Printed Curiosities, Emerging Objects, 2018

Ce projet expérimente l’impression 3d utilisant de la matière directement prélevée du sol. Les composant utilisés divergeant selon leurs emplacements.

Dans la façade avant, nous pouvons voir un système de « Planter Tile » disposant de tuiles hexagonales composées de ciment de portland, de sciure de bois et de « Marc Chardonnay ». Il y a six différents motifs de tuiles, dont 4 auront un creux permettant d’accueillir des plantes. 

Le reste des façades extérieures ainsi que le toit sont couverts d’écrans en céramique. 

À l’intérieur ils installent leurs Chroma Curl, des carreaux translucides rétroéclairés qui sont produits à partir de bioplastique provenant de maïs. 

je pense que avec cette habitation construite à partir d’éléments naturelle en 3d le studio permet de nouvelles possibilités pour l’architecture, en mettant en avant des arrondies et des formes différentes au paysage urbain d’aujourd’hui.

Le développement de travaux tels que ceux de Ronald Rael et Virginia San Fratello encourage d’autres designers à essayer eux aussi d’innover et essayer.

Ce qui permettrait peut-être dans un futur d’avoir une nouvelle esthétique architecturale qui serait non pas que pour des bâtiments spécifiques mais développer à une plus grande échelle.  

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Journey to the dark, Yang Yongliang, 2017

Yang Yongliang nous propose avec son œuvre « Journey to the dark » une expérience visuelle immersive. Où nous pouvons apprécier la combinaison de photographie, de vidéo et d’une musique qui accompagne l’œuvre. L’artiste a utilisé la vidéo 4k avec 3 canaux.

Pour produire son œuvre, il a photographié et filmé divers endroits, puis les a synthétisés à l’ordinateur. Pour certaines parties de son œuvre, il a utilisé la speed photographie pour donner aux images un aspect irréel. 

Yang manipule ses images comme des peintures de la dynastie Song, traitant la photographie comme des coups de pinceau. 

Ce qui est intéressant dans ce projet, c’est comment il arrive à rendre un nouveau souffle à la peinture traditionnelle chinoise. L’utilisation de divers médias afin de créer un environnement qui lui est propre nous permet de plus facilement rentrer dans son univers. De plus, l’intégration du mouvement dans ses œuvres vient perturber le spectateur. En incorporant le mouvement à une image fixe, il résout la problématique de retranscrire celui-ci. Je trouve que la manière dont il arrive à assembler ses éléments fait sens et n’est pas superflue.