ENSA Paris-Malaquais - 3e année de licence Enseignant responsable : Pierre David Etudiantes : Aurélie Dezalot Méline Frank Miranda Tran
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Le jour se lève. Un grand apaisement se faisant dans l’âme des habitants s’éveillant. Lentement s'apprêtant à un nouveau jour languissant. Leurs pensées viennent à peine d’alunir qu’ elles s’envolent déjà voir les couleurs tendres et radieuses de l’aurore.
Ô jour ! ô chaleureuses lueurs du jour ! Vous êtes l’étincelle d’un présent se faisant, vous délivrez la liberté, vous façonnez son lendemain ! Puissiez-vous nous laisser nous languir à l’idée de la récolte du printemps sans craindre les aléas des gelées de l’hiver impulsif. Puissiez-vous encore laisser la chaleur demeurer, tendre et douce, sur notre peau dans les beaux jours d’été. Comment pouvons-nous réparer nos fautes passées ?
Sur sa colline, le vent dans ses labyrinthes pierreux, un village pittoresque. Et par dessus scintille seule, l’étoile dans le grand bleu, Soleil ardent, explosion flamboyante, esquissant les contours du Piton. On entrevoit la chaleur qui s'imprègne dans l’asphalte et dans la roche, laissant s’évaporer l’eau encore stagnante des pluies de novembre. Du haut de la colline arrive à sa lisière, à travers les nuées éblouissantes de l’aube, les cris perçants des oiseaux, harmonieux et mélodieux, que le ciel emporte dans les hauteurs du grand bleu, comme une lettre de mercure à la terre mère dans les cieux.
Voilà l’expérience naissante d’un nouveau jour dans ce bourg répondant à comment. Comment pouvons-nous réparer nos fautes ? Comment changer terre, ville, village ou place ? Comment laisser le temps au temps ? Comment laisser de l’espace à l’espace ? Voilà que commence le jour, et que ces questions s’éteignent sur les dernières gloires du couchant. Et sans penser au dehors sans entendre aucun bruit, c’est demain, dès l’aube, que je marcherai sur ce chemin sinueux, pas à pas, au travers des vignobles, vers l’ascension de la colline, au pied du château pour enfin laisser paraître les splendeurs et le grand vaste, dont Sancerre est le nom de ce tableau.
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