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Credo
Credo in unum Deum Patrem omnipotentem, Creatorem caeli et terrae, et in Iesum Christum, Filium eius unicum, Dominum nostrum, qui conceptus est de Spiritu Sancto, natus ex Maria Virgine, passus sub Pontio Pilato, crucifixus, mortuus, et sepultus, descendit ad inferos, tertia die resurrexit a mortuis, ascendit ad caelos, sedet ad dexteram Dei Patris omnipotentis, inde venturus est iudicare vivos et mortuos.
Credo in Spiritum Sanctum, sanctam Ecclesiam catholicam, sanctorum communionem, remissionem peccatorum, carnis resurrectionem, vitam aeternam. Amen.
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Le niveau affligeant de culture, d'orthographe, de réflexion, ne doit plus préoccuper, pourvu qu'on occupe les jeunes. Pendant que les étudiants font la fête, jouent à la révolution en bloquant leur faculté, ils n'encombrent pas les rues. Et surtout, ils n'encombrent pas les bibliothèques. C'est jubilatoire : ces jeunes font exactement ce qu'un pouvoir peut espérer d'eux.
La France Big Brother. Laurent Obertone. (via politicallyincorrectblr)
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Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat, soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu exerce sur lui son empire, nous vous en supplions. Et vous, Prince de la milice céleste, repoussez en enfer par la vertu divine, Satan et les autres esprits malins qui errent dans le monde pour la perte des âmes. Amen.
(via politicallyincorrectblr)
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#LMPT Academia Christiana était présent à la manifestions contre la PMA, pour sensibiliser les manifestants à la cohérence d’un combat politique qui ne doit pas se contenter de dénoncer une fois tous les 4 ans un projet de loi mais se battre contre l’ennemi dans sa globalité : le mondialisme. (à Paris, France) https://www.instagram.com/p/B3R5cSjIgT6/?igshid=ckfyqn5crkle
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Vladimir Poutine. Влади́мир Пу́тин. Né le 7 octobre 1952.
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Général Robert Lee.
19 janvier 1807 - 12 octobre 1870.
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Vous, les Blancs, devriez avoir peur. Mais vous êtes fous, alors… Vous êtes vieux et ne faites plus d'enfants. Vous les Blancs tirez votre gloire de vos idées. Vous en oubliez de vivre, et vos idées vont vous tuer. Et vous brûlez ceux qui en avertissent. Le mélange dont l'idée vous rend si fiers empoisonne votre peuple, et va vous anéantir. Vous allez disparaître, vous dissoudre dans ce que vous êtes, dans ces autres que vous croyez sauver… Votre race est orgueil, elle porte sa mort. Dans ses entrailles technologiques, dans le gouvernail de ses idées. Elle est ce navire titanesque qui défie nature et dieux, puis sombre et se perd à jamais.
Guerilla. Le temps des barbares. Laurent Obertone. (via politicallyincorrectblr)
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Démographiquement, cette immigration de peuplement est bien plus importante qu'une colonisation administrative. Les Français de souche installés dans toutes les colonies de notre ancien empire ne furent jamais plus d'1,5 million. Au sein de la seule France, la diversité visible, c'est-à-dire l'ensemble des individus aux origines visiblement non-européennes, a le poids démographique d'un pays moyen, telle la Belgique, ou la Grèce.
La France interdite. La vérité sur l’immigration. Laurent Obertone. (via politicallyincorrectblr)
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Au nom des droits des migrants, le viol des frontières souveraines n'est donc plus un délit. Tout migrant est présumé réfugié, tout demandeur d'asile est de facto en situation régulière. Une aubaine pour les malfaisants de tout poil, sachant, comme l'a montré le journal Bild, qu'un joli nombre de demandeurs d'asile sont poursuivis au pays pour crimes, meurtres ou terrorisme.
La France interdite. La vérité sur l’immigration. Laurent Obertone. (via politicallyincorrectblr)
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En 2017, des dizaines de milliers de réfugiés Syriens sont rentrés dans leur pays célébrer l'Aïd - avant de se réfugier de nouveau. En Belgique, d'autres partent carrément en vacances au pays, où leur vie est censée être en danger. Quelle est la légitimité d'un tel droit d'asile, quand dans le même temps François Hollande refuse au nom de la France de l'accorder à Julian Assange et Edward Snowden ? L'immigration humanitaire est un immense abus de confiance, de faiblesse et de biens sociaux.
La France interdite. La vérité sur l’immigration. Laurent Obertone. (via politicallyincorrectblr)
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L’exemple des Acadiens
La grande aventure a commencé en avril 1524. Cherchant la route des Indes pour le compte de François Ier, Jean de Verrazano aborde le site de la future New York et l’appelle Angoulême, nom du roi avant son accession au trône. Dix années passent. Investi d’une mission identique, le capitaine malouin Jacques Cartier découvre plus au nord un estuaire qu’il baptise Saint-Laurent. Le nom s’est maintenu ainsi que celui du Canada, par lequel les ” sauvages “désignaient leurs huttes de branchages. Les Français sont en avance d’un siècle sur leurs adversaires anglais. Mais l’avantage n’est pas mis à profit. Il faut attendre 1604, l’arrivée de Pierre de Gast et de Samuel Champlain pour que soient fondés des établissements durables, en Acadie d’abord, puis à Québec quatre ans plus tard. Fuyant l’Angleterre de Jacques Ier à bord du Mayflower, les premiers colons anglais débarquent par hasard sur la côte froide du cap Cod en 1620. Ces Pilgrims Fathers sont des puritains fanatiques. Bible au poing, ils viennent établir en ces lieux une théocratie intolérante tirée de leur interprétation rigoriste des Écritures. D’autres les rejoindront sans idée de retour, fondant les premières colonies de la Nouvelle-Angleterre. Ils sont déjà 20 000 en 1642, sans compter les colons anglais de Virginie. Cette même année, les Français de la Nouvelle-France sont tout au plus 300. L’échec futur de la France en Amérique s’inscrit dans ces chiffres. Alors que l’Angleterre, deux fois moins peuplée que le royaume de Louis XIV expédie de gré ou de force des émigrants par pleins bateaux vers ses colonies d’Amérique, la France n’envoie les siens qu’avec avarice. Quand prendra fin la souveraineté française, en 1760, les Français sont tout au plus 85 000, dont 4 000 dans l’immense Louisiane. En face, les colonies américaines ont déjà 1 300 000 habitants, sans compter 325 000 Noirs. C’est au moment où la France officielle se retire, que la véritable épopée commence. Une épopée silencieuse, celle d’un peuple français qui refuse de mourir et qui ne mourra pas alors que tout se ligue pour le condamner. Pendant plus d’un siècle, abandonné par la France et par l’État, ce peuple se referme sur lui-même pour survivre. Les Anglais lui interdisent toute communication avec une France qui s’en moque. Il faut attendre le 13 juillet 1853, l’entrée dans le port de Québec de la corvette La Capricieuse, pour qu’on voie pour la première fois un drapeau français depuis la capitulation de 1759. Entre-temps, les Français du Canada et de Louisiane ont pris la seule revanche qui soit, celle des berceaux. En 1900, ils ont déjà dépassé le million. Chiffre multiplié par six aujourd’hui pour le seul Québec.
Le “Grand Dérangement” des Acadiens en 1755.
L’exploit des Acadiens est encore plus étonnant. En 1979, la France amnésique a découvert ces Français oubliés à l’occasion du prix Goncourt attribué à Antonine Maillet pour son roman Pélagie la charrette (Grasset). Fière de son accent de vieille France qui fait ricaner les snobs, elle révéla le secret de son peuple : ” J’écris de la langue parlée parce que mon français je le tiens de tradition orale. Mon seul contact avec ma langue c’était l’oreille. Pour nous, Rabelais n’est pas loin, vous savez. On a mis le français au congélateur ; trois siècles plus tard, il ressort, le même. ” (1) L’Acadie avait été la plus ancienne colonie française d’Amérique du Nord, peuplée de paysans du Poitou, de Charente et de Touraine. Les ancêtres d’Antonine Maillet venaient de La Rochelle. En 1713, au traité d’Utrecht, Louis XIV céda l’Acadie à l’Angleterre. Mais les Acadiens refusèrent de se plier aux volontés des nouveaux maîtres. Alors, en 1755, les Anglais procédèrent au “Grand Dérangement “, déportant et dispersant ces réfractaires dans leurs colonies protestantes, allant jusqu’à séparer maris et femmes, parents et enfants. Soumis aux pires avanies, ceux qui n’avaient pas péri trouvèrent refuge en Louisiane. Ils y firent souche, donnant naissance aux Cajuns (déformation phonétique d’Acadiens). D’autres rentrèrent clandestinement en Acadie, devenue la Nouvelle-Écosse. Pendant un siècle, oui, un siècle, ceux-là se réfugièrent dans la forêt, sans existence légale, pourchassés par les soldats et les miliciens anglais. En 1890, ils purent enfin sortir des bois, rachetant leurs terres, et se faisant reconnaître comme une communauté particulière, avec son drapeau et son Église. Comment ont-ils tenu ? En cultivant la mémoire du clan et des dieux lares. ” En France, à Paris, explique Antonine Maillet, on ne sait pas de qui on vient au-delà de son arrière-grand-père… Moi, le père de ma mère et celui de mon père, et le père du père de leur père, des deux côtés, je peux vous les citer, de tête, sans reprendre ma respiration, jusqu’à La Rochelle ! “ Qu’est-ce qu’un peuple ? Qu’est-ce qu’une nationalité ? L’odyssée des Acadiens nous l’enseigne. Transplanté sur un autre sol, sans État, face à la pire adversité, ce petit peuple s’est maintenu. Il était fidèle à lui-même et refusait de disparaître. Il n’y a pas d’autre recette.
DOMINIQUE VENNER (1) Propos rapportés dans Le Figaro du 23 septembre 1979. L’odyssée des Acadiens a fait l’objet d’un roman d’Huguette Pérol, Le Grand Dérangement, éditions Clovis, Paris, 1996.
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« Le Grand Remplacement, le changement de peuple, que rend seul possible la Grande Déculturation, est le phénomène le plus considérable de l'histoire de France depuis des siècles, et probablement depuis toujours. »
— Renaud Camus, Le Grand Remplacement (2017)
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Serà mòrta Occitània lo jorn que quitarà de viure en tu, lo jorn que quitarà de viure per tu.
L'Occitanie mourra le jour qu'elle cessera de vivre en toi, le jour qu'elle cessera de vivre pour toi.
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Adieu Rodolphe, le Compagnon de Jehu « Le panache n’est pas la grandeur, mais quelque chose qui s’ajoute à la grandeur, et qui bouge au-dessus d’elle. C’est quelque chose de voltigeant, d’excessif… le panache, c’est l’esprit de la bravoure. Oui, c’est le courage dominant à ce point la situation qu’il en trouve le mot… Plaisanter en face du danger, c’est la suprême politesse, un délicat refus de se prendre au tragique ; le panache est alors la pudeur de l’héroïsme, comme un sourire par lequel on s’excuse d’être sublime…le panache, c’est souvent, dans un sacrifice qu’on fait, une consolation d’attitude qu’on se donne. Un peu frivole peut-être, un peu théâtral sans doute, le panache n’est qu’une grâce ; mais cette grâce est si difficile à conserver jusque devant la mort, cette grâce suppose tant de force (l’esprit qui voltige n’est-il pas la plus belle victoire sur la carcasse qui tremble ?) que, tout de même, c’est une grâce… que je nous souhaite » (E. Rostang ) Je vais parler en quelques lignes de Rodolphe, disparu dans la nuit du 15 au 16 mars. Rodolphe pour ceux qui l’on connut, était d’une grande générosité, lorsque ses moyens le lui permettaient ce qui était fort rare, mais serviable, j’en ai gardé le souvenir lorsque les temps étaient difficiles… Nous nous sommes connus fin 1982, lorsqu’il débarquait de la section d’Action française de Rouen. Nous étions alors de ces jeunes loups, rebelles à la façon de Bernanos, lisant du Proudhon, Valois et vendant le journal dans la rue. Il en avait révolutionné les méthodes et personne que je sache n’a pu jusqu’à aujourd’hui dépasser nos scores de ventes d’alors. Pendant que certains trouvaient des excuses pour l’inaction, nous partions chaque jour, vendre « Aspects de la France » aux Trois quartiers (Printemps), devant les magasins, à l’angle de cette petite rue qui terminait au fameux « passage du Havre » près de St Lazare. Nous avions renoué alors avec la tradition des Camelots du Roi, je le vois encore avec son veston et son sac à journaux en bandoulière, il arborera plus tard son imper kaki où une veste de chasse. Nous nous faisions une amicale rivalité du meilleur vendeur mais il me distançait toujours d’une dizaine. Cela parait peut-être incroyable pour certains qui me liront mais imaginez tout de même que nous vendions à 2 et parfois à 3 plus de 500 journaux par semaine, dans un rythme avoisinant les 30 à 45 de l’heure ! Loin du statisme, nous faisions du « théâtre » dans la rue, on s’interpellait d’un coin à l’autre, raillant les grincheux, voir en les moquant par le rire, à la Cyrano, nous pourrions dire. C’était une époque où rien ne nous faisait peur, la jeunesse à cette folle idée que le monde est à ses pieds ! Nous avions 23 et lui 29 ans et passions, il faut le dire une bonne partie de notre temps ensemble, il dormait dans les sous-sols des bureaux de l’Af, dans la fameuse « Boutique bleu » de la rue du Pélican, lisant divers auteurs avant de s’endormir sur des piles de journaux. Il restera pour ma génération une sorte d’Henri Lagrange, admiré des uns, dénigré par certains, par confort et embourgeoisement, incompris par d’autres, voir quelquefois hait, mais il avait dans le regard, comme dans la parole, la détermination de l’homme qui va jusqu’au bout. Il mena l’opération de « La Marche Bleu », le 9 juillet 1994, aux Minquiers-Ecrehous, d’une main de maître, s’y entendant pour galvaniser les hommes, nombreux d’ailleurs, regrettèrent de n’y avoir participés. Il avait entraîné : la Confédération Paysanne, le CDCA Confédération des Commerçants et Artisans, des jeunes normands et le tout emmené par les Marins-pêcheurs de Carteret. J’ai gardé le petit journal qui devait être crée « Le Cri de la Chouette », dont j’ai encore sous sa Plume, le canevas créatif, ce sera finalement « La Lettre de Force Ouest » qui sortira, cela pour faire reconnaître l’exception Française sur ces îles. Nous étions partis tous les deux de la Porte de St Cloud, pour l’embarquement à 9h et le Comité de défense du Pays Réel, débarqua sur les iles (voir la vidéo en ligne). Nous fîmes une messe traditionnelle sur la plage et l’on planta la bannière normande au-dessus du drapeau Britannique ! Imaginez la stupeur des quelques policiers Anglais présents, indignés, mais on devenait des héros aux yeux des Marins-pêcheurs Français par ce défi relevé. Les force de police Anglaise nous menaçait d’une intervention, expliquant l’affront diplomatique tant pour l’Angleterre que la République Française, imaginez combien alors, cela pouvait nous toucher ! Nous avions dans la tête cet esprit conquérant, satisfait d’avoir réussi, sans coup férir, une belle opération de culot dont nous avions rendu compte, avant et après sur Radio Courtoisie, en compagnie de Serge de Beketch, aujourd’hui disparu. Puis avec Rodolphe ce fut la campagne pour le Québec libre de Jacques Parizeau (Référendum de 1995), avec l’association « Pro-Quebec », accompagné d’un ancien ministre du général de Gaulle et diplomate Philippe Malaud. Nous avions alors organisé un congrès constitutif sur une péniche du pont de l’Alma, le samedi 27 janvier 1996, avec SAR Sixte Henri de Bourbon Parme, une « feuille de chou » servait de journal coordinateur « Lettre de la Grande France » : « S’il est donc vrai que la France hexagonale est devenue trop petite et plus assez riche pour assumer le destin qui lui a été promis par son histoire, s’il est bien devenu fatal que la France ait à rechercher en Europe un espace politique et économique supplémentaire, cela peut encore se faire dans la perspective d’une EUROPE FRANCAISE. Celle-ci ne peut évidemment plus se projeter qu’à partir d’une France plus grande et plus puissante que l’hexagone » (R.Crevelle, Lettre de la Grande France, num.1). Les « feuilles de chou » se multipliaient : « Bourbon-Québec » (1995), « La Lettre de Parme » (1994), « Francité » (1995). Rodolphe était infatigable agissant, comme au sein du Val D’Aoste, toujours en marge, comme un aventurier qui brûle son existence, sans réfléchir s’il était suivi, sans états d’âme. Vivant chichement, dormant au gré des occasions de ci de là, parcourant des kilomètres, sans arrêt, presque sans argent, au lieu de chercher le confort, sans se plaindre par une certaine pudeur, suivant sa quête déterminée par son caractère et son sang. Il gardait une certaine timidité, dégageant une humilité comme des rires, faisant de lui, une personne à part, de ceux avec qui, on ne s’ennuie jamais, le copain de la chanson de Brassens. Il était d’une énergie incroyable et d’une plume qui noircissait des lignes, des nuits entières, pour pondre un journal le matin, tout seul s’il le fallait ! « Je ne dors pas la nuit pour que ces autres puissent dormir, à l’ombre de mes veilles. » C’est aussi l’art de les rendre meilleurs, d’exiger de chacun le dépassement de soi : « Je souffre des hommes qui m’indignent » (Montherlant, le Cardinal d’Espagne). Bref, divers journaux sortaient des mains de Rodolphe, comme « La Semaine de l’Hérault », « Actu France » (2009), où inlassablement il écrivait sous son nom où divers pseudonymes comme Marc Dorcet, Gabriel Marc ? Netchaev. Nous nous étions éloignés de l’AF, lui déjà depuis bien longtemps, ne correspondant plus à nos attentes comme impératifs politiques, moi sur le tard… Nos chemins divergeaient alors dans les méthodes comme dans la stratégie, tout en restant royalistes, Rodolphe créait ses nouveaux projets du « Lys Noir », « Le Bonnet Rouge », « Arsenal », « Action Française Universitaire », « le Lys Rouge », tandis que notre amitié restait celle de notre jeunesse. Nous gardions sur les sujets essentiels comme le mondialisme, l’écologie, le fédéralisme, les questions sociales et économiques des similitudes de pensée, ma brochure sur Bernanos dont je te dédiais le premier exemplaire ne te verra malheureusement pas : « Nous sommes les combattants de l’homme ancien contre la méga-machine » (R. Crevelle, mars 2015), disait-il. Fort de ses ambitions comme de ses certitudes, il savait braver tous les obstacles, tel un condottiere seul contre tous. Il savait lancer des canulars dans un humour grinçant et provocateur, n’ayant rien à perdre, pourfendant le système républicain comme en d’autres temps il l’aurait fait noblement avec l’épée. Il est vrai qu’aujourd’hui les rapports d’hommes sont rares, le système génère veulerie et lâcheté ! La notion du « coup d’état », du complot permanent l’a toujours habité, comme à tout royaliste digne de ce nom. Cela jusqu’au bout, lorsqu’il amenait encore récemment un Prince au milieu des « Gilets Jaune », renouant ainsi l’union, comme aimait à le dire Marcel Jullian : « Peuple et Roi sont de droits divin ». Il y croyait à cette marche sur Paris lui le normand alors que les chouans avaient échoué ! Ce « dernier coup de rein » comme il me disait avant que la vieillesse nous indispose. Le coup du sort voulu que la maladie l’emporte avant et gagne, là où ni la prison, les amendes, la répression, les procès comme les provocations n’avaient pu le faire fléchir… Il est difficile de brûler son existence sans construire car on sème souvent de nombreux amis en chemin, comme on oublie l’affection des siens qui, même s’ils ne le disent pas, souffrent d’une activité devenue trop exclusive. Rodolphe fut rattrapé par la maladie qu’il savait présente et que souvent nous négligeons lorsque l’occupation que nous prenons pour essentielle nous tenaille. On pense toujours dire : un instant encore et puis on verra, mais elle sait nous rattraper et nous faire payer notre insouciance : « Oh ! mais !… Puisqu’elle est en chemin, je l'attendrai debout, je crois qu'elle regarde… Que dites-vous ?… C'est inutile ?… Je le sais ! Mais on ne se bat pas dans l'espoir du succès ! Non ! non, c'est bien plus beau lorsque c'est inutile ! Qu'est-ce que c'est que tous ceux-là !- Vous êtes mille ? Ah ! je vous reconnais, tous mes vieux ennemis ! Le Mensonge ? Tiens, tiens ! -Ha ! ha ! les Compromis, les Préjugés, les Lâchetés !… Que je pactise ? Jamais, jamais ! -Ah ! te voilà, toi, la Sottise ! Je sais bien qu'à la fin vous me mettrez à bas ; N'importe : je me bats ! je me bats ! je me bats ! Oui, vous m'arrachez tout, le laurier et la rose ! Arrachez ! Il y a malgré vous quelque chose Que j'emporte, et ce soir, quand j'entrerai chez Dieu, Mon salut balaiera largement le seuil bleu, quelque chose que sans un pli, sans une tache, J'emporte malgré vous, et c'est… Mon panache. » (Cyrano, E. Rostang). Les souvenirs reviennent avec le temps, lorsque l’ami n’est plus, il hante alors nos existences par des interrogations comme des oublis. Il est là, toujours près de nous et parfois même plus proche car désormais il vit dans les limbes de nos pensées, il est nous-même, ayant partagé notre génération dans ses rêves. De petits détails reviennent, des sourires, les moments de détente, ces instants qui constituent les richesses de la vie. Je garde de Rodolphe, ce Camelot des premiers moments, cette complicité qui forgea notre amitié, ce vendeur indépassable et cet organisateur qui nous permis de mettre les pieds aux Minquiers, à la barbe des Anglais, voilà qui fut Rodolphe…
Adieu mon ami et comme tu me disais souvent : « A ne plus se perdre ! » Fred « Il y a des moments où on est las, de prendre sur soi les inquiétudes qu’ils n’ont pas, les indignations qu’ils n’ont pas, les justes haines qu’ils n’ont pas et d’être seul ou quasi seul pendant qu’eux ils rigolent à nous empoisonner la vie… » (Montherlant)
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Adieu Rodolphe, le Compagnon de Jehu « Le panache n’est pas la grandeur, mais quelque chose qui s’ajoute à la grandeur, et qui bouge au-dessus d’elle. C’est quelque chose de voltigeant, d’excessif… le panache, c’est l’esprit de la bravoure. Oui, c’est le courage dominant à ce point la situation qu’il en trouve le mot… Plaisanter en face du danger, c’est la suprême politesse, un délicat refus de se prendre au tragique ; le panache est alors la pudeur de l’héroïsme, comme un sourire par lequel on s’excuse d’être sublime…le panache, c’est souvent, dans un sacrifice qu’on fait, une consolation d’attitude qu’on se donne. Un peu frivole peut-être, un peu théâtral sans doute, le panache n’est qu’une grâce ; mais cette grâce est si difficile à conserver jusque devant la mort, cette grâce suppose tant de force (l’esprit qui voltige n’est-il pas la plus belle victoire sur la carcasse qui tremble ?) que, tout de même, c’est une grâce… que je nous souhaite » (E. Rostang ) Je vais parler en quelques lignes de Rodolphe, disparu dans la nuit du 15 au 16 mars. Rodolphe pour ceux qui l’on connut, était d’une grande générosité, lorsque ses moyens le lui permettaient ce qui était fort rare, mais serviable, j’en ai gardé le souvenir lorsque les temps étaient difficiles… Nous nous sommes connus fin 1982, lorsqu’il débarquait de la section d’Action française de Rouen. Nous étions alors de ces jeunes loups, rebelles à la façon de Bernanos, lisant du Proudhon, Valois et vendant le journal dans la rue. Il en avait révolutionné les méthodes et personne que je sache n’a pu jusqu’à aujourd’hui dépasser nos scores de ventes d’alors. Pendant que certains trouvaient des excuses pour l’inaction, nous partions chaque jour, vendre « Aspects de la France » aux Trois quartiers (Printemps), devant les magasins, à l’angle de cette petite rue qui terminait au fameux « passage du Havre » près de St Lazare. Nous avions renoué alors avec la tradition des Camelots du Roi, je le vois encore avec son veston et son sac à journaux en bandoulière, il arborera plus tard son imper kaki où une veste de chasse. Nous nous faisions une amicale rivalité du meilleur vendeur mais il me distançait toujours d’une dizaine. Cela parait peut-être incroyable pour certains qui me liront mais imaginez tout de même que nous vendions à 2 et parfois à 3 plus de 500 journaux par semaine, dans un rythme avoisinant les 30 à 45 de l’heure ! Loin du statisme, nous faisions du « théâtre » dans la rue, on s’interpellait d’un coin à l’autre, raillant les grincheux, voir en les moquant par le rire, à la Cyrano, nous pourrions dire. C’était une époque où rien ne nous faisait peur, la jeunesse à cette folle idée que le monde est à ses pieds ! Nous avions 23 et lui 29 ans et passions, il faut le dire une bonne partie de notre temps ensemble, il dormait dans les sous-sols des bureaux de l’Af, dans la fameuse « Boutique bleu » de la rue du Pélican, lisant divers auteurs avant de s’endormir sur des piles de journaux. Il restera pour ma génération une sorte d’Henri Lagrange, admiré des uns, dénigré par certains, par confort et embourgeoisement, incompris par d’autres, voir quelquefois hait, mais il avait dans le regard, comme dans la parole, la détermination de l’homme qui va jusqu’au bout. Il mena l’opération de « La Marche Bleu », le 9 juillet 1994, aux Minquiers-Ecrehous, d’une main de maître, s’y entendant pour galvaniser les hommes, nombreux d’ailleurs, regrettèrent de n’y avoir participés. Il avait entraîné : la Confédération Paysanne, le CDCA Confédération des Commerçants et Artisans, des jeunes normands et le tout emmené par les Marins-pêcheurs de Carteret. J’ai gardé le petit journal qui devait être crée « Le Cri de la Chouette », dont j’ai encore sous sa Plume, le canevas créatif, ce sera finalement « La Lettre de Force Ouest » qui sortira, cela pour faire reconnaître l’exception Française sur ces îles. Nous étions partis tous les deux de la Porte de St Cloud, pour l’embarquement à 9h et le Comité de défense du Pays Réel, débarqua sur les iles (voir la vidéo en ligne). Nous fîmes une messe traditionnelle sur la plage et l’on planta la bannière normande au-dessus du drapeau Britannique ! Imaginez la stupeur des quelques policiers Anglais présents, indignés, mais on devenait des héros aux yeux des Marins-pêcheurs Français par ce défi relevé. Les force de police Anglaise nous menaçait d’une intervention, expliquant l’affront diplomatique tant pour l’Angleterre que la République Française, imaginez combien alors, cela pouvait nous toucher ! Nous avions dans la tête cet esprit conquérant, satisfait d’avoir réussi, sans coup férir, une belle opération de culot dont nous avions rendu compte, avant et après sur Radio Courtoisie, en compagnie de Serge de Beketch, aujourd’hui disparu. Puis avec Rodolphe ce fut la campagne pour le Québec libre de Jacques Parizeau (Référendum de 1995), avec l’association « Pro-Quebec », accompagné d’un ancien ministre du général de Gaulle et diplomate Philippe Malaud. Nous avions alors organisé un congrès constitutif sur une péniche du pont de l’Alma, le samedi 27 janvier 1996, avec SAR Sixte Henri de Bourbon Parme, une « feuille de chou » servait de journal coordinateur « Lettre de la Grande France » : « S’il est donc vrai que la France hexagonale est devenue trop petite et plus assez riche pour assumer le destin qui lui a été promis par son histoire, s’il est bien devenu fatal que la France ait à rechercher en Europe un espace politique et économique supplémentaire, cela peut encore se faire dans la perspective d’une EUROPE FRANCAISE. Celle-ci ne peut évidemment plus se projeter qu’à partir d’une France plus grande et plus puissante que l’hexagone » (R.Crevelle, Lettre de la Grande France, num.1). Les « feuilles de chou » se multipliaient : « Bourbon-Québec » (1995), « La Lettre de Parme » (1994), « Francité » (1995). Rodolphe était infatigable agissant, comme au sein du Val D’Aoste, toujours en marge, comme un aventurier qui brûle son existence, sans réfléchir s’il était suivi, sans états d’âme. Vivant chichement, dormant au gré des occasions de ci de là, parcourant des kilomètres, sans arrêt, presque sans argent, au lieu de chercher le confort, sans se plaindre par une certaine pudeur, suivant sa quête déterminée par son caractère et son sang. Il gardait une certaine timidité, dégageant une humilité comme des rires, faisant de lui, une personne à part, de ceux avec qui, on ne s’ennuie jamais, le copain de la chanson de Brassens. Il était d’une énergie incroyable et d’une plume qui noircissait des lignes, des nuits entières, pour pondre un journal le matin, tout seul s’il le fallait ! « Je ne dors pas la nuit pour que ces autres puissent dormir, à l’ombre de mes veilles. » C’est aussi l’art de les rendre meilleurs, d’exiger de chacun le dépassement de soi : « Je souffre des hommes qui m’indignent » (Montherlant, le Cardinal d’Espagne). Bref, divers journaux sortaient des mains de Rodolphe, comme « La Semaine de l’Hérault », « Actu France » (2009), où inlassablement il écrivait sous son nom où divers pseudonymes comme Marc Dorcet, Gabriel Marc ? Netchaev. Nous nous étions éloignés de l’AF, lui déjà depuis bien longtemps, ne correspondant plus à nos attentes comme impératifs politiques, moi sur le tard… Nos chemins divergeaient alors dans les méthodes comme dans la stratégie, tout en restant royalistes, Rodolphe créait ses nouveaux projets du « Lys Noir », « Le Bonnet Rouge », « Arsenal », « Action Française Universitaire », « le Lys Rouge », tandis que notre amitié restait celle de notre jeunesse. Nous gardions sur les sujets essentiels comme le mondialisme, l’écologie, le fédéralisme, les questions sociales et économiques des similitudes de pensée, ma brochure sur Bernanos dont je te dédiais le premier exemplaire ne te verra malheureusement pas : « Nous sommes les combattants de l’homme ancien contre la méga-machine » (R. Crevelle, mars 2015), disait-il. Fort de ses ambitions comme de ses certitudes, il savait braver tous les obstacles, tel un condottiere seul contre tous. Il savait lancer des canulars dans un humour grinçant et provocateur, n’ayant rien à perdre, pourfendant le système républicain comme en d’autres temps il l’aurait fait noblement avec l’épée. Il est vrai qu’aujourd’hui les rapports d’hommes sont rares, le système génère veulerie et lâcheté ! La notion du « coup d’état », du complot permanent l’a toujours habité, comme à tout royaliste digne de ce nom. Cela jusqu’au bout, lorsqu’il amenait encore récemment un Prince au milieu des « Gilets Jaune », renouant ainsi l’union, comme aimait à le dire Marcel Jullian : « Peuple et Roi sont de droits divin ». Il y croyait à cette marche sur Paris lui le normand alors que les chouans avaient échoué ! Ce « dernier coup de rein » comme il me disait avant que la vieillesse nous indispose. Le coup du sort voulu que la maladie l’emporte avant et gagne, là où ni la prison, les amendes, la répression, les procès comme les provocations n’avaient pu le faire fléchir… Il est difficile de brûler son existence sans construire car on sème souvent de nombreux amis en chemin, comme on oublie l’affection des siens qui, même s’ils ne le disent pas, souffrent d’une activité devenue trop exclusive. Rodolphe fut rattrapé par la maladie qu’il savait présente et que souvent nous négligeons lorsque l’occupation que nous prenons pour essentielle nous tenaille. On pense toujours dire : un instant encore et puis on verra, mais elle sait nous rattraper et nous faire payer notre insouciance : « Oh ! mais !… Puisqu’elle est en chemin, je l'attendrai debout, je crois qu'elle regarde… Que dites-vous ?… C'est inutile ?… Je le sais ! Mais on ne se bat pas dans l'espoir du succès ! Non ! non, c'est bien plus beau lorsque c'est inutile ! Qu'est-ce que c'est que tous ceux-là !- Vous êtes mille ? Ah ! je vous reconnais, tous mes vieux ennemis ! Le Mensonge ? Tiens, tiens ! -Ha ! ha ! les Compromis, les Préjugés, les Lâchetés !… Que je pactise ? Jamais, jamais ! -Ah ! te voilà, toi, la Sottise ! Je sais bien qu'à la fin vous me mettrez à bas ; N'importe : je me bats ! je me bats ! je me bats ! Oui, vous m'arrachez tout, le laurier et la rose ! Arrachez ! Il y a malgré vous quelque chose Que j'emporte, et ce soir, quand j'entrerai chez Dieu, Mon salut balaiera largement le seuil bleu, quelque chose que sans un pli, sans une tache, J'emporte malgré vous, et c'est… Mon panache. » (Cyrano, E. Rostang). Les souvenirs reviennent avec le temps, lorsque l’ami n’est plus, il hante alors nos existences par des interrogations comme des oublis. Il est là, toujours près de nous et parfois même plus proche car désormais il vit dans les limbes de nos pensées, il est nous-même, ayant partagé notre génération dans ses rêves. De petits détails reviennent, des sourires, les moments de détente, ces instants qui constituent les richesses de la vie. Je garde de Rodolphe, ce Camelot des premiers moments, cette complicité qui forgea notre amitié, ce vendeur indépassable et cet organisateur qui nous permis de mettre les pieds aux Minquiers, à la barbe des Anglais, voilà qui fut Rodolphe…
Adieu mon ami et comme tu me disais souvent : « A ne plus se perdre ! » Fred « Il y a des moments où on est las, de prendre sur soi les inquiétudes qu’ils n’ont pas, les indignations qu’ils n’ont pas, les justes haines qu’ils n’ont pas et d’être seul ou quasi seul pendant qu’eux ils rigolent à nous empoisonner la vie… » (Montherlant)
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