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Séance #12 : Bilan du cours
Le cours Médias numériques et société m’a permis d’en apprendre davantage sur différents éléments contemporains en lien avec les médias sociaux et tout ce qui a trait aux phénomènes numériques. Je crois que ce cours est essentiel dans notre cheminement au baccalauréat, car la matière est plutôt concrète. D’ailleurs plusieurs éléments présentés dans le cours ont davantage attiré mon attention.
Premièrement, j’ai bien aimé le contenu du cours portant sur la vie privée au temps de Facebook. Selon moi, il est nécessaire de considérer le concept de vie privée, et ce, même dans cet environnement où tout est facilement accessible. De mon côté, ce sujet est une préoccupation vis-à-vis mon utilisation des réseaux sociaux et je crois qu’il est fort intéressant de mieux le comprendre à l’aide de la théorie présentée dans le cours comme le paradoxe de la privacité.
Deuxièmement, j’ai grandement apprécié la partie du cours traitant de la participation citoyenne en ligne. Dans cette séance, j’ai appris plusieurs notions. Les phénomènes de TOP-DOWN et de BOTTOM-UP en sont de bons exemples. J’ai bien aimé comprendre les deux types d’engagements citoyens en ligne soit l’activisme numérique et l’expressivisme. Ce cours m’a permis de faire des liens avec la dernière campagne électorale ce que je trouve fort pertinent.
Finalement, j’ai bien aimé la conférence de Marc-André Gardner sur l’IA et l’information. En effet, je trouve que cette présentation amène un plus au contenu du cours, car pour ma part, j’ai appris plusieurs choses dont j’ignorais l’existence comme le fait que l’on pouvait trafiquer des images et faire croire aux récepteurs que ce moment a déjà existé alors que non. De plus, j’ai bien aimé la façon dont Marc-André a abordé le sujet avec nous. L’intelligence artificielle a toujours été un sujet mystérieux pour moi et je suis bien contente d’en savoir davantage sur cette technologie.
En conclusion, les cours qui ont davantage retenu mon attention sont celui sur la vie privée au temps de Facebook et celui sur les médias numériques et la démocratie. La conférence de Marc-André se rajoute à palmarès, car elle fût très éducative.
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Séance #11 : Les différents types de participation citoyenne en ligne
La participation citoyenne en ligne est un phénomène contemporain qui prend de plus en plus d’expansion. Selon Rowe et Fewer, il est possible de distinguer trois types de participation citoyenne en ligne.
La première est la communication publique qui correspond à la diffusion d’informations d’intérêt public aux citoyens par une entité gouvernementale. La communication s’effectue donc de manière unidirectionnelle. Les organismes gouvernementaux partagent certaines informations et la seule tâche des citoyens est de comprendre le message. La deuxième forme de participation citoyenne en ligne est la consultation publique. Les entités politiques souhaitent recueillir l’opinion de la population sur différents sujets ce qui correspond à un processus unidirectionnel. Dans ce cas, un citoyen envoie simplement une réponse ou transmet un vote à un organisme étatique. Il n’y a donc aucune forme de dialogue à proprement dit entre les deux entités, et ce, même si on pourrait arguer que l’État a initié l’échange d’informations en faisant usage de communication publique. La troisième forme de participation citoyenne en ligne est la participation délibérative qui se caractérise par un processus bidirectionnel. Celle-ci a comme objectif la communication pacifique entre l’État et la population ainsi qu’entre les citoyens. Dans ce type de participation, les citoyens argumentent entre eux, discutent, écoutent le point de vue des autres dans le but de trouver des terrains d’entente.
De mon côté, je crois que la participation citoyenne en ligne est importante dans une démocratie, car elle suscite certains débats, des prises de conscience, la recherche de compromis, etc. Malgré le fait que la participation citoyenne en ligne soit un bon moyen d’interaction entre l’État et les citoyens, je ne crois pas qu’au Québec on puisse affirmer que ce type de participation est très présent. Selon moi, on se retrouve dans un contexte mixte où les mécanismes traditionnels de consultation sont toujours bien ancrés et laissent tranquillement plus d’espace aux nouveaux mécanismes. Les différentes entités politiques auraient toutefois avantage à utiliser les nouveaux mécanismes de participation, car ils permettent de rejoindre plus de citoyens. Cependant, il ne faut pas négliger pour autant les mécanismes traditionnels comme les audiences publiques, par exemple. Ainsi, bien qu’il soit envisageable de diffuser en direct des activités de consultation en ligne, on peut se demander si la population québécoise et ses représentants gouvernementaux sont prêts à s’investir dans des transformations majeures des mécanismes de participation citoyenne, et ce, pour toutes les formes de participations énumérées.
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SÉANCE #6 : Comment gérer sa réputation en ligne?
La réputation est quelque chose que tout le monde veut conserver auprès de son entourage. En effet, lorsque l’on entend qu’une personne ou une entreprise n’a pas une bonne réputation ceci a tendance à nous mettre certaines barrières vis-à-vis celle-ci ou du moins nous mettre en garde. Ainsi, qu’en est-il pour notre réputation en ligne?
Dans une vidéo proposée par Google for Education, on explique les éléments qui font partie de la réputation en ligne et comment gérer celle-ci. Il est possible de comprendre que toutes nos activités en ligne que ce soit aimer une publication, en partager une ou même discuter avec d’autres utilisateurs, peuvent avoir un impact sur notre « e-reputation ». Ainsi, il est important de distinguer la sphère privée de la sphère publique. Chaque personne a sa propre définition de ces concepts et c’est pourquoi nous devons fixer nos limites afin de déterminer quelles informations nous voulons partager sur internet. Par conséquent, il ne faut jamais oublier que tout ce qu’on partage sur le web laisse des traces ce qui correspond à notre empreinte numérique.
Malgré le fait qu’il est impossible de contrôler tout ce que nos amis nous partagent ou partage sur nous, la vidéo nous donne certains conseils pour être en mesure de mieux gérer notre réputation en ligne. Premièrement, il faut penser à long terme. Certaines publications peuvent refaire surface des années plus tard alors que nous sommes en démarche d’emploi par exemple. Ce qu’on diffuse peut donc rejoindre un public qui n’était pas celui souhaiter. Ainsi, je crois qu’il faut être très prudent avec ce qu’on partage que ce soit par rapport à nous ou nos amis. Deuxièmement, il peut être pertinent d’adapter les paramètres de sécurité dans le but de protéger nos informations. Par exemple, Facebook nous permet d’ajuster ces paramètres pour que seulement nos amis aient accès à notre date de fête, notre établissement scolaire, notre situation amoureuse, etc. Finalement, il faut être conscient que derrière un message ou un commentaire, on retrouve des humains, c’est pourquoi il est nécessaire de faire preuve de respect. Cela contribue à notre bonne réputation en ligne. Selon moi, la vidéo résume bien cet aspect en affirmant que l’on « construit le web pour nous-même et pour autrui ».
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Séance #5 : Les relations au temps du numérique
En 2019, les relations interpersonnelles peuvent être uniquement virtuelles et exister simplement par le biais d’appareils électroniques. En effet, plusieurs personnes entretiennent des liens virtuels avec des inconnus ou même avec des membres de leurs familles ou des amis qui habitent dans une autre région par exemple. Nos relations avec ces personnes sont nécessairement modifiées, mais qu’en est-il des relations que l’on entretient avec nos parents, frères, sœurs et amis proches au temps du numérique ?
Une professeure du MIT, Sherry Turkle, s’est penchée sur cette question dans son livre Alone Together. Elle mentionne que les liens familiaux peuvent être affectés par la surutilisation des appareils électroniques comme moyen de communication. Les parents auraient tendance à penser qu’ils ont une bonne relation avec leurs enfants, car ils sont constamment en contact. Ce n’est toutefois pas le cas étant donné que l’échange se fait à travers un écran et non en face à face. À contrario, l’auteure affirme que ces objets sont très utiles et peuvent être un moyen de rassurer les parents. Ici, on peut penser à l’attentat du 11 septembre où certains parents n’étaient pas en mesure de rejoindre leurs enfants, car ils n’avaient pas de téléphone cellulaire. Celle-ci conclut donc qu’ «il faut donner aux nouvelles technologies la place qui leur revient, dit-elle. Elles sont utiles, mais elles ne doivent pas être envahissantes. Surtout, il ne faut pas les laisser remplacer les échanges en chair et en os, beaucoup plus enrichissants. »
De mon côté, je suis du même avis que madame Sherry Turkle. Nous devons utiliser ces moyens de communication à bon escient pour en faire ressortir les bénéfices. Il faut donc être conscient de l’utilisation qu’on en fait, et ce, surtout avec nos proches. Selon moi, il ne s’agit pas d’une alternative aux relations que l’on vit dans le réel. Dans ma situation, j’utilise rarement mon cellulaire pour avoir de longues conversations avec ma famille immédiate puisqu’on habite ensemble. Cependant, pour les personnes qui habitent seules ou loin de leurs familles je crois que c’est un bon moyen d’entretenir des relations à distances. Cette professeure nous amène donc à réfléchir sur la place que prennent les médias numériques dans notre vie personnelle.

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SÉANCE #4 : Cerveau VS écran
Depuis quelques années, plusieurs chercheurs se penchent sur les différents problèmes que peut causer la dépendance aux appareils électroniques. Ainsi, quels sont les effets de la surexposition aux écrans sur le cerveau? Malheureusement, il est maintenant possible d’affirmer que les écrans ont des effets grandement négatifs sur les individus qui sont incapables de se « déconnecter » de leurs appareils électroniques.
Dans un vidéo présenté par Envoyé spécial (Les écrans endommagent les cerveaux – 18 janvier 2018), les chercheurs exposent le fait que le cortex frontal est gravement endommagé par ce type de comportement. En effet, cette partie du cerveau a tendance à rétrécir lorsque le temps passé devant un écran est trop grand. Ces constatations sont illustrées par une étude en Chine où l’on considère la dépendance aux appareils électroniques comme un problème de santé publique. Les chercheurs ont aussi conclu que la circulation des fluides est altérée ce qui conduit à des problèmes de communication entre les différentes parties du cerveau. De ce fait, les personnes peuvent développer des problèmes d’impulsivités qui s’apparentent au trouble bipolaire et même avoir certains symptômes témoignant du spectre de l’autisme.
De mon côté, je crois que cette étude est plutôt alarmante et que nous devrions réagir en nous questionnant sur nos habitudes de vies ainsi que sur nos choix par rapport à l’utilisation que l’on fait des médias numériques. Dans notre réalité occidentale, il est pratiquement impossible de ne pas être exposé aux écrans. Ici, on peut penser aux étudiants qui doivent utiliser un ordinateur pour effectuer leurs travaux ou aux professionnels dont l’ordinateur est le principal outil de travail. Ainsi, je crois que nous devons être en mesure d’avoir un certain équilibre entre notre temps d’écran et les autres sphères de notre vie, et ce, même si certains des effets sont inévitables étant donné que ces objets sont maintenant indispensables.
Par ailleurs, je me demande qu’elles sont les conséquences à long terme de l’exposition aux écrans chez les enfants d’aujourd’hui considérant le fait qu’une grande majorité d’entre eux sont exposés à la télévision et au iPad dès un très jeune âge ?
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