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Voyage au carnaval de mon coeur
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Carnets de voyages
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ladyjaystrips · 7 years ago
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LibertĂ©, simplicitĂ© et nouveautĂ© peut sembler comme la vie rĂȘvĂ©e.
Permettez moi de vous ramener un instant vers une autre réalité,
Que tous ces voyageurs semblent vouloir étouffer. 
 Si Instagram nous fait rĂȘver avec ces vies « haut de gamme »
oĂč ne rĂšgne aucun drame,
Il serait peut ĂȘtre temps de redescendre de cet idĂ©alisme mĂ©galomane.
 Soyons (pour une fois) honnĂȘte
Et arrĂȘtons de nous en foutre plein la tĂȘte.
 Vivre d’amour et d’eau fraiche,
Revient en fait Ă  ĂȘtre constamment dans la dĂšche
Jusqu'Ă  en essayer de gratter vos sĂšches.
 Le galbe doré du bikini bien moulé
Semble ne jamais montrer la 12 aine de poils mal épilés.
Sans parler de ces chevelures bien huilées,
Et tous ces capitons volontairement bien cachés.
 Cette solitude mise en scÚne,
N’est que vaste baliverne
Qui grouille en fait de vies humaines.
 Vivre sur un camping avec ces images divines
Peu s’avĂ©rer ĂȘtre un long fleuve tranquille
Jusqu’au moment oĂč vous dĂ©couvrez les latrines

 Être « on the road »
est ajd un défilé de mode.
OĂč les « Like » sont un High sur cette nouvelle drogue
Dans ce monde oĂč mĂȘme plus personne ne prend le temps de lire votre monologue.
 Mais croyez moi, quand on fait parti de cet exode
On est bien loin du Vogue
Avec les 2 tenues que constitue votre garde de robe.
 Bizarrement, mes photos de paysages
OĂč rĂšgne l’esprit des plus grands sages
Ne séduisent pas autant que mon visage.
Quel dommage !
 Une fois l’hiver arrivĂ©,
Il faut trouver des endroits oĂč squatter pour pouvoir se rĂ©chauffer.
La bibliothĂšque restera sans hĂ©siter le premier choix d’une grande majoritĂ©
Se bĂątant tous pour avoir accĂšs Ă  l’électricitĂ©.
 Si la chaleur est au premier abord d’un grand rĂ©confort,
J’ai souvent envie de courir dehors.
Loin de tous ces backpackeurs qui parlent fort
Qui ne semblent faire aucun effort concernant l’odeur que dĂ©gage leurs corps.
 Il se peut que je fasse partie aujourd’hui de ces pĂ©tasses
Qui n’ont pas/plus leur place.
J’en ai juste marre de me regarder dans la glace et avoir l’impression d’ĂȘtre dĂ©gueulasse.
 Loin de moi cette envie de vous faire croire que je vis un enfer,
Je suis juste blasée par tous ces commentaires
Prétendant que je vis une vie sans galÚres.
 Des souvenirs et des paysages spectaculaires
Dont je ne pourrais jamais me défaire.
 Ne me parlez plus de chance
Ou acceptez mon silence.
 Les choix sont roi
Dans ce royaume qui crée notre moi.
Maintenant c’est toi qui vois !
 A choice. Not a chance !
Seule au monde #jevissurunparking
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Tendance backpackers 2017-2018:
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Un peu de fraicheur :
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Power race:
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Beauty trends 2018 :
Hairy legs (even my camera didn’t want to see them Haha)
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Crocodile skin:
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Shiny hair #huiledejojoba
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Resto 5* : #noodlesinthvan
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Parce que grimper un sommet n’est pas facile et peut vous faire chialer! #isthmuspeak #jenaichi* #pasfacile
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Last But not Least (No comment) :
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   But it’s all worth it in the end :
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ladyjaystrips · 7 years ago
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Roys Peak under the stars
Si je suis loin d’avoir grandi comme la cousine de Mowgli sautant d’une branche Ă  l’autre tout en ayant cette idĂ©e folle de marcher jusqu'Ă  l’horizon, les voyages m’auront apportĂ©e une sĂ©rie de belles rencontres. Des rencontres qui m’auront ouvert des portes sur de nouveaux univers, de nouvelles envies et de nouveaux dĂ©fis personnels.
Depuis mon arrivĂ©e en Nouvelle-ZĂ©lande, je dĂ©couvre les joies (et les souffrances) de ce que l’on peut appeler la vĂ©ritable rando. EquipĂ©e comme une touriste japonaise, on m’a rapidement expliquĂ© que j’allais devoir commencer par investir dans de nouvelles chaussures et Ă©ventuellement un K-Way, un vrai !
Cette infinitĂ© de paysages plus beaux les uns que les autres offre des tracks plus ou moins longs en fonction de votre niveau de courage. Je n’ai personnellement pas encore dĂ©passĂ© la rando de plus de 6/7h mais les quelques excursions m’auront dĂ©jĂ  bien mise Ă  l’épreuve (particuliĂšrement Isthmus Peak).
Il y a quelques jours, j’ai eu le privilĂšge de pouvoir grimper le Roys Peak, ascension trĂšs convoitĂ©e par les voyageurs de passage Ă  Wanaka. Pourquoi escalader ce gĂ©ant de jour quand on peut rendre l’expĂ©dition plus trĂ©pidante et contempler le coucher de soleil mais aussi son retour quelques km et quelques heures plus tard. Il faut dire que pour le coup, la vie m’a mise sur le chemin d’une personne particuliĂšrement Ă©tonnante qui me pousse Ă  aller au delĂ  de ma zone de confort et Ă  dĂ©passer mes limites. Ce qui me semblait fou ou voir mĂȘme impensable / infaisable, Mr Matthieu, lui, concrĂ©tise ses projets, ses idĂ©es sans hĂ©sitation. 
Ni l’un ni l’autre n’avions encore tentĂ© ce peak et dĂ©cidons presque sur un coup de tĂȘte, voyant la mĂ©tĂ©o parfaite pour le lendemain, de tout prĂ©parer pour partir en fin de journĂ©e. Ce jour lĂ , le vent souffle Ă  plus de 100km/h au sommet mais nous faisons confiance au bulletin nous informant qu’il devrait diminuer vers 21h.
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(Iphone pic)
AprĂšs avoir prĂ©parĂ© de quoi faire le plein d’énergie et nos sacs (plus ou moins gros :D) pour la nuit, nous voilĂ  au dĂ©part d’une overnight adventure.  Au loin, la grosse pluie semble vouloir se rapprocher de nous et s’inviter Ă  la soirĂ©e. Nous commençons l’ascension sans la craindre et profitons parfois des quelques grosses rafales pour nous pousser en avant avec le moindre effort. Un randonneur, apparemment expĂ©rimentĂ© selon ses dires, nous averti que les vents sont trĂšs violents au sommet et nous dĂ©conseille de camper. Loin de nous l’envie d’ĂȘtre irresponsable, nous marchons jusqu’au moment oĂč la luminositĂ© commence Ă  sĂ©rieusement baisser et installons notre mini camp Ă  l’abri du vent avec une vue Ă  couper le souffle.
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 Ten million star hÎtel for the night surplombant la ville scintillante.
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La nuit tombĂ©e, Ă©clairĂ©s par notre lampe frontale, nous picorons Ă  tour de rĂŽle dans le gros Tupperware,  emmitouflĂ©s dans de grosses vestes de ski et un bon bonnet. Le vent souffle Ă  peine et le calme qui nous entoure Ă  l’effet d’une triple dose de Xanax sur mon cƓur et mon corps. Une fois de plus, mes yeux contemplent cette magie qui m’enivre.
3H45 : alarm : Time to wake up !
Si la nuit aura Ă©tĂ© plus ou moins bonne pour certain, elle aura Ă©tĂ© quasi inexistante en ce qui me concerne. J’entreprends une succession de vrilles digne d’une chorĂ©graphie  D’Anne Theresa de Keersmacker pour oublier ce sol aussi dur que du bĂ©ton mais cette mascarade n’aura pas suffi pour me permettre de fermer les yeux. Si Ă  quelques rares moments le sommeil m’a presque emportĂ©e, il semblerait que j’avais la chance de partager ce soir lĂ   la tente avec ce que l’on pourrait nommer un rhinocĂ©ros. Ne m’en veut pas Matthieu d’avoir divulguĂ© ton plus grand secret :D ça Ă  son petit charme aussi ! Portant un sac qui devait bien faire le triple du mien, j’ai optĂ© pour la gentillesse et me suis dit « au moins il y en a un des deux qui dort un peu ».
La tente repliĂ©e et les sacs refermĂ©s, nous voilĂ  reparti Ă  la conquĂȘte de ce sommet qui je ne le cache pas au milieu de la nuit me semble encore trĂšs loin. Matthieu m’avait conseillĂ©e de ne pas trop me couvrir mais ceux qui me connaissent bien ne seront pas Ă©tonnĂ©s de lire que bien entendu je n’en ai fait qu’a ma tĂȘte ayant peur d’avoir froid pour ensuite lui demander de s’arrĂȘter 10 minutes plus tard pour me dĂ©vĂȘtir. Un jour j’apprendrai Ă  Ă©couter les bons conseils.
La montĂ©e agresse mon corps qui semble vouloir dormir plutĂŽt que marcher. Si le sommet me paraĂźt encore loin je dĂ©cide de ne plus le regarder et avancer en contemplant les Ă©toiles. Ignorer le chemin pour mieux avancer. Les foulĂ©es s’enchainent et la vallĂ©e rĂ©trĂ©cit.
Le voilà! Dernier panneau d’indication : Roys Peak 1,5km / 30 mn
Avec une projection minimum d’une heure trente: dĂ©livrance !
Pas Ă  pas nous voilà ; sur la crĂȘte. Les premiers courageux sont dĂ©jĂ  au sommet, tous lĂ  pour le rendez vous de 7H44. Il va falloir ĂȘtre patient et courageux il n’est que 6H10. Nous dĂ©posons les sacs juste en dessous du sommet pour se cacher un maximum du vent. La minute de torture est arrivĂ©e : se dĂ©vĂȘtir complĂštement pour retirer nos t shirts trempĂ©s pour une tenue sĂšche qui nous Ă©vitera une hypothermie sĂ©vĂšre (en tout cas pour ma part). Mat a lui encore assez d’énergie pour sortir le rĂ©chaud et chauffer de l’eau pour nous adoucir cette fin de nuit avec un bon thĂ©.
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(Iphone Pic)
Mon corps semble m’abandonner le temps d’une demi heure. Assise, entourĂ©e du gros sac de couchage je trouve appui sur l’épaule de Mat oĂč mes yeux se ferment sans hĂ©siter.  Une certaine agitation nous entoure et me force Ă  ouvrir les yeux avec beaucoup d’effort. Au loin la ligne d’horizon annonce le dĂ©but d’une autre journĂ©e. Les lacs et ses Ăźles m’apparaissent comme un tableau flou. Comme cette premiĂšre vision que nous avons tous les matins en dĂ©collant nos paupiĂšres. Celle-ci reste cependant hors du commun.
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Le ciel s’embrase d’un rouge orange comme un tapis d’honneur pour accueillir le soleil. Il perce au dessus du sommet voisin et vient caresser les joues de tous ces marcheurs venus l’admirer. Les rĂ©actions de chacun diffĂšrent. Nous avions tous une envie identique mais des raisons diffĂ©rentes pour  nous pousser au sommet de cette montagne en ce jour J.  La lumiere rasante semble faire briller le relief d’un voile dorĂ©.
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Il est temps de s’y remettre. La descente de 2h / 2h30 nous attend.
Si monter reste un challenge plus qu’éprouvant par moment, la descente n’en est pas moins physique. Je pourrais presque dire que descendre est presque plus difficile. Pousser les muscles pour monter fait mal mais ne provoque aucune rĂ©sistance juste un effort lors de chaque nouveau pas. En descente, en ce qui me concerne, mes jambes semblent lutter contre une bataille infinie entre l’abandon et dominer l’inclinaison du terrain sous ses chevilles vacillantes sous la fatigue.
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(Iphone pic)
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(Iphone Pic)
Comme pour tout, au moins on y fait attention au plus facile est la descente.
Je croise les premiers courageux du matin se lançant dans la mĂȘme expĂ©dition que nous et leur partage mon plus grand sourire (de compassion) sans rien dire. Il est 10H30. Le temps de se faire un breakfast saturĂ© en lipides, glucides et autres bons copains du cholestĂ©rol et enfin (re)commencer ma nuit.
AMEN
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ladyjaystrips · 7 years ago
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Roadtrip NZ Part II West Coast South Island (Westport – Ross)
Me voilĂ  au dĂ©part du rĂ©el voyage solo que je rĂȘvais de faire depuis plusieurs annĂ©es au volant de mon tant aimĂ© BumbleBee.
 Je quitte les Nelson lakes pour rejoindre la ville de Westport. Cette petite ville ou devrais-je l’appeler la MonoStreet City est le dĂ©but de la grande aventure pour les rĂȘveurs du grand large. Si la route entre le parc National et la cĂŽte aura Ă©tĂ© un peu Ă©prouvante pour ma petite maison, le plaisir que me procure le bruit des vagues dĂ©chainĂ©es sur la premiĂšre plage que je croise me fera tout oublier.
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Nelson Lakes National Park
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Nelson Lakes National Park
 Fox River sera un premier arrĂȘt Ă©nergisant et rafraichissant. AprĂšs une petite tentative de « vis ma vie » de reporter tĂ©mĂ©raire, mon extension de jambes ne m’aura pas portĂ© assez loin pour Ă©pargner ma paire de Vans que je n’ai pas ĂŽtĂ© par fainĂ©antise (je l’avoue), ça m’apprendra!
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Fox river
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Westport Beach - Lunch with a view
AprĂšs avoir bien" iodisĂ©" mes poumons, mon cerveau et mon cƓur, je reprends la route vers Punakaiki. L’heure de pointe ne faisant plus partie de mon vocabulaire depuis quelques semaines, je me fais me surprendre par un raz de marĂ©e touristique. Les pancakes rocks Ă©tant mentionnĂ©es Ă  peu prĂȘt sur toutes les « to do list de New Zealand » il fallait que je m’y attende. MalgrĂ© cette abondance, la petite promenade le long de la cĂŽte pour dĂ©couvrir les fameux rochers fut calme et apaisante. Si la formation plus qu’étrange de ces rochers en forme de crĂȘpes superposĂ©es m’a intriguĂ©e, ce sont les blowholes qui ont particuliĂšrement attirĂ© mon attention. Je me suis retrouvĂ©e hypnotisĂ©e par la puissance de cette eau s’infiltrant au rythme des vagues engloutissant tout sur son passage pour se retirer en douceur. L’érotisme Ă  l’état pur.
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 Je finalise l’itinĂ©raire de la journĂ©e Ă  Greymouth. L’unique grande ville de toute la cĂŽte Ouest. Quand nous parlons de grande, nous faisons allusions au fait que l'on y trouve un grand supermarchĂ© un Warehouse, quelques cafĂ©s, une bibliothĂšque, 2 musĂ©es et quelques galeries d’art. Ce qui devait ĂȘtre un overnight stop se transforme en 5 jours sur place. N’étant pas l’endroit qui vend du rĂȘve Ă  premiĂšre vue, lorsque la mĂ©tĂ©o vous a prĂ©parĂ© 5/6 journĂ©es de pluie consĂ©cutives,  on se dit que quelques cafĂ©s, un cinĂ©ma et des musĂ©es peuvent ĂȘtre utiles et grandement apprĂ©ciĂ©s en pĂ©riode de dĂ©pression. Mes journĂ©es seront parsemĂ©es de lazy mornings, balade en bord de mer et visite quotidienne Ă  la biblio pour refaire le plein d’énergie (dans le sens premier du terme FREE POWER.)
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Greymouth
Cette premiĂšre longue pause  m’aura permis de rĂ©diger le premier post que j’ai pu vous partager il y a dĂ©jĂ  quelques semaines. Scrutant les bulletins mĂ©tĂ©os tous les jours pour planifier la suite du voyage, je dĂ©cide de repousser mon dĂ©part encore d’une journĂ©e aprĂšs avoir aperçu une affiche en ville pour la Gipsy Fair de Greymouth. J’avais dĂ©jĂ  aperçu cette affiche dans le nord prĂšs de Nelson. Un mot en particulier attire mon attention (Gemstones). Depuis le dĂ©but de mon roadtrip je n’ai pas arrĂȘtĂ© de me dire que j’allais me ramener une pierre semi prĂ©cieuse pour m’accompagner ici et une fois Ă  la maison. C’est l’occasion d’aller y jeter un coup d’Ɠil. Je me lĂšve en douceur comme tous les jours en soi (c’est une des parties du bonheur du voyage) et me dirige vers l’adresse mentionnĂ©e. J’arrive sur le parking de l’hippodrome et dĂ©couvre un micro rassemblement de camion et bus amĂ©nagĂ©s de toutes les tailles et bariolĂ©s de 1001 couleurs diffĂ©rentes. Une ambiance familiale et estivale se rĂ©pand au rythme des notes de guitares qui flottent dans le courant d’air. J’aperçois le stand de pierres et m’en approche avec un grand sourire. Je fais la connaissance de Bev. Vivant dans son camion depuis 25 ans, elle parcourt la NZ depuis des annĂ©es et me parle de l’évolution de son pays qu’elle aime tant. Son Ăąme fait partie de ces personnes en route pour une nouvelle dimension. Celle que nous, les Hommes, commençons tout doucement Ă  apprivoiser.
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Greymouth’s Gipsy Fair
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Greymouth’s Gipsy Fair
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Greymouth’s Gipsy Fair - Bev
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Greymouth’s Gipsy Fair
Une rĂ©elle connexion s’installe entre nous et nous pouvons parler un langage que peu de personnes utilisent. Elle me demande ce que je viens chercher chez elle et je lui rĂ©ponds « Je ne sais pas. Je sais que la vie m’a amenĂ©e ici devant vous pour le reste  » Elle m’offre son plus grand sourire avec un regard un peu malicieux et me dit : « Dans ce cas, c’est la pierre qui va te choisir il n’y a pas de doute la dessus ».  Je souris.
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Bev’s Gemstones
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Bev’s Gemstones
Devant moi se trouve une riviĂšre de pierres et cristaux qui scintillent de toutes les couleurs. Je les balaye toutes du regard et d’un seul coup mon attention se fige sur une pierre bleu turquoise transparente. Je ne vois plus qu’elle et m’empresse de la prendre dans ma main. La voilĂ  ma pierre. Bev s’empresse de me dĂ©voiler la signification de ce que l’on appelle de la Fluorite (Fluorine) bleue :
« Son Ă©nergie est douce, claire, fluide. La Fluorite va aider Ă  clarifier l'Ă©nergie : elle rend les perceptions claires et prĂ©cises. C’est une pierre de discernement. Elle correspond au 6e chakra (3e Ɠil) et trĂšs adaptĂ©e pour dĂ©velopper les qualitĂ©s intuitives et crĂ©atrices et aborder des perceptions des mondes subtils.  C'est une pierre d'Ă©veil spirituel, qui nous guide vers l'amour infini et les sentiments nobles : joie, vĂ©ritĂ©, sagesse, justice et dĂ©vouement. »
« Why am I not surprised ? » Je me rĂ©jouis d’avoir avec moi une petite source Ă©nergisante qui me pousse Ă  aller plus loin dans mon cheminement personnel et crĂ©atif. Bev me parle d’un merveilleux sculpteur de jade (pounamu) trĂšs  rĂ©putĂ© et respectĂ© dans la rĂ©gion de Greymouth. Elle me dit que mon Ă©nergie et mon envie de dĂ©couvrir les origines de ma terre d’accueil me poussera Ă  la rencontre de ce grand homme. Qu’elle sent qu’il  a quelque chose Ă  me donner ou me transmettre. Elle l’a rencontrĂ© il y a plusieurs annĂ©es et se souvient de lui avec une trĂšs vive Ă©motion. Cela fait plusieurs annĂ©es qu’elle n’a pas eu la chance de le revoir mais m’indique ou je peux trouver son atelier et me pousse Ă  lui rendre visite. Tout en continuant Ă  me parler son visage change complĂštement d’expression. Elle a ce visage d’une personne qui aurait presque aperçu un fantĂŽme. Je lui demande si tout va bien. Elle me dit fais un signe de la tĂȘte pour me rassurer et plonge son regard sur la vieille main qui plonge vers une des pierre juste devant moi. Elle relĂšve la tĂȘte et me dis : « j’avais senti que tu devais rencontrĂ© Mike mais la vie me le confirme. Je te prĂ©sente Mike le sculpteur dont nous parlons depuis 10 minutes. » C’est Ă  mon tour d’avoir un visage qui se fige le temps de comprendre Ă  quel point cette synchronicitĂ© est forte et hallucinante. Je me prĂ©sente et j' Ă©change quelques mots. Ce sage homme de 81 ans Ă©tait de sortie avec une amie, je ne voulais pas l’importuner. Je lui demande si je peux lui rendre visite Ă  l’atelier un de ces jours. Il me rĂ©pond : « je t’attends dans une heure lĂ  bas. » Je remercie Bev et lui dit Ă  bientĂŽt sachant que nous allons nous revoir. Je quitte la foire et salue un vieux Monsieur Ă  la barbe blanche au volant de son van qui m’offre un sourire radieux.
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Synchronicité
Je retrouve Mike sur le parking de son atelier. Il m’attend. Notre rencontre fut tellement passionnante que je garderai cet Ă©pisode pour un autre blog post oĂč je parlerai de toutes ces merveilleuses personnes que j’ai eu la chance de rencontrer sur la route.
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Mike’s Pounamu Studio
AprÚs cette journée haute en couleur et riche en émotions, je quitte enfin Greymouth pour continuer ma route vers le sud.
Petite halte au carrefour de Kumara Junction sur le parking du cafĂ©. Route stratĂ©gique qui offre deux options. Continuer sur la cĂŽte vers le sud et vers les glaciers ou couper par le centre en rejoignant Arthur Pass et rejoindre Christchurch sur la cĂŽte Est. DĂšs le lendemain, je continue ma route vers le sud longeant la cĂŽte vers la ville d’Hokitika mondialement rĂ©putĂ©e pour sa pierre de jade et ses bijoux (Pounamu).
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Hokitika Beach
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Je passe une bonne partie de la journĂ©e Ă  flĂąner dans les diffĂ©rents studios de jade et observer les carvers travailler. Un reportage sur l’origine des Pounamus dans la culture Maori est projetĂ© dans un des ateliers. Une vĂ©ritable source d’information qui me donne par moment la chair de poule. J’hĂ©site Ă  ma rendre aux Gorges d’Hokitika Ă  une heure de route voyant la mĂ©tĂ©o se dĂ©grader doucement. Je me lance et ne me laisse pas impressionner par quelques gros nuages menaçants. Ces gorges font elles aussi partie des ces fameuses photos clichĂ©es que les amoureux du voyage ont dĂ©jĂ  tous aperçus dans les guides ou sur Instagram avec son eau turquoise presque fluorescente. Je me pulvĂ©rise de rĂ©pulsif pour esquiver la colonie de sandflies et m’enfonce doucement dans une vĂ©gĂ©tation Ă©paisse et verdoyante. L’humiditĂ© est omniprĂ©sente et le brouillard s’entrelace entre les feuilles des fougĂšres gĂ©antes. J’arrive face au pont suspendu qui semble flotter sur un nuage Ă©pais. Je m’avance et dĂ©couvre une riviĂšre d’un gris clair profond et laiteux. « Grey is the new Blue » ! Cette image me renvoie Ă  la Baie d’Halong au Vietnam que j’ai dĂ©couvert pour la premiĂšre fois sous un brouillard aussi Ă©pais qu’une tranche de pain de mie. Il ne s’agit pas de l’image que je m’en Ă©tais faite mais cette vision me plait peut- ĂȘtre mĂȘme encore plus par son cĂŽtĂ© unique. La nature nous dĂ©montre encore plus d’une semaine plus tard l’impact que Gita aura laissĂ© sur son passage.
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Hokitika Gorges
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Hokitika Gorges
Impatiente de découvrir les glaciers je ferais encore une petite escale par le petit bled connu sous le nom de Ross pendant deux jours afin de rejoindre les montagnes sous un ciel bleu et un soleil rayonnant.
Cette petite bourgade isolĂ©e sur la cote ouest a tout de mĂȘme un certain charme. CĂ©lĂšbre dans le pays pour ĂȘtre l’endroit oĂč la plus grosse « pĂ©pite » d’or a Ă©tĂ© dĂ©couverte, un petit nugget de 2,2kg. Les quelques touristes curieux qui font une halte peuvent encore tenter de trouver des pĂ©pites dans le ruisseau qui longe le village Ă  l’aide d’une 

 Le premier soir je me rends dans l’unique bar/pub du bled qui vaut largement le dĂ©tour (images Ă  l’appui).
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Ross “only” pub
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Ross “only” pub
En arrivant un vieil homme Ă  la barbe blanche me salue avec un Ă©norme sourire et me dit «  Hey I know you ! You sent me a huge smile and waves goodbye when I was sitting in my van at the Gipsyfair in Greymouth. » Bam ! SynchronicitĂ© numĂ©ro deux en l’espace de 48h. En quittant la foire voyant ce visage je me disais  « Man, I would love to take a portrait of that dude ». Et bien voilĂ  c’est cadeau once again. Tout comme Mike ma rencontre avec Kevin fut trĂšs inspirante et je vous prĂ©senterai ce fameux bonhomme dans un prochain post.
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Kev
Dans l’unique petit camping, j’ai fait Ă©galement la connaissance d’Audrey et Brice. Couple de français bien sympathique qui faisait la route dans le sens inverse. Audrey Ă©tait particuliĂšrement intĂ©ressĂ©e par les gemstones et les pierres en tout genre tandis que Brice me partageait sa rĂ©elle passion pour la photographie. Nous avons partagĂ© deux soirĂ©es en toute simplicitĂ© discutant de choses et d’autres. Il faut dire que nous Ă©tions d’une certaine maniĂšre cousins. Eux mĂȘme propriĂ©taires d’un Toyota Lite Ace (4X4 svp) 1990.  Avant de prendre la route j’avais tout de mĂȘme envie de faire la toute petite marche sur la colline Ă  travers la forĂȘt. Nous dĂ©cidons de partir la faire tous ensemble. A peine commencĂ©e, nous nous arrĂȘtons sur le bord de la riviĂšre et tentons notre chance Ă  la loterie 100% nature espĂ©rant dĂ©nicher un dernier petit trĂ©sor. Je n’y crois pas bien longtemps mĂȘme si la tentative Ă©tait amusante. Je les laisse dans leur recherche pour terminer la rando avant de me diriger vers Franz Josef.
L’air frais et pur des glaciers m’attend.
Partie 1/2 la suite soon...
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ladyjaystrips · 7 years ago
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Auckland - Greymouth
Road Trip Part 1
2300 bornes et dĂ©jĂ  assez d’histoires pour remplir les pages d’un roman.
Je savais que la route m’appelait depuis mon arrivĂ©e en NZ mais j’avais oubliĂ© Ă  quel point la vie me gĂąte Ă  chaque fois que je prends le large on the open roads. Si trois semaines d’une routine semblent filer Ă  toute vitesse, 21 jours d’inconnu, de nouveautĂ© et de beautĂ© peuvent parfois sembler comme un rĂ©el chapitre de vie.
Ayant commencĂ© avec un faux dĂ©part et une crise de rire nerveuse avec cette « fausse » panne Ă  peine une heure et demie aprĂšs mon dĂ©part, tout est rentrĂ© dans l’ordre avec l’assistance tĂ©lĂ©phonique Ă  20.000 km de distance sans compter les bons conseils de ma barista prĂ©fĂ©rĂ©e entre deux cafĂ©s.
La vie me lançait un petit test pour voir si j’étais passĂ© en mode zen. Good news : I passed ! AprĂšs 3 longs mois d’attente, je suis enfin sur la route direction Raglan. Un ami m’a parlĂ© de cet endroit comme Ă©tant a very special place. Sachant que nous sommes assez similaires au niveau de notre Ă©nergie, je lui ai fait confiance les yeux fermĂ©s et j’ai eu raison. Je n’aurais pas pu rĂȘver mieux pour un premier stop pour m’acclimater Ă  cette nouvelle vie que je me suis offerte. Une vie de dĂ©tente, de lĂ©gĂšretĂ© et d’ouverture.  Petit village hippie / surf Ă©co responsable (plastic bag free !) how inspiring ! Moi qui me lance justement dans un nouveau projet environnemental,  j’ai la chance de rencontrer des personnes pleines de ressources et d’idĂ©es. Petit signe qui ne fait que confirmer que je suis sur ma route. Cette route que je dois Ă  mon intuition, mon Ă©nergie de vie. Je ne vous parle mĂȘme pas de cette lumiĂšre incroyable que j’ai la chance de contempler pour cette premiĂšre soirĂ©e de nĂ©o bohemian life.
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Raglan
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Raglan
Time to move on, direction Mt Taranaki. Une des plus cĂ©lĂšbre photos de Nouvelle ZĂ©lande, I can’t miss that. Et bien si ! AprĂšs 5h de routes sinueuses dont je ne voyais pas le bout me voilĂ  enfin arrivĂ©e Ă  mi chemin du pic. Ou devrais je dire dans un tapis de nuages gris plus que rafraichissants. Un semblant de Belgique s’est installĂ© dans la rĂ©gion et me privera de cette image qui m’a fait rĂȘver depuis plusieurs annĂ©es. A dĂ©faut d’un paysage mythique, je fais la connaissance de mon voisin de parking pour la nuit. Nick, voyageur hippie de 65 ans,  a passĂ© sa vie sur les routes enchainant petits boulots et bons plans lui permettant de parcourir plusieurs fois le tour du monde et de devenir charpentier en cours de route. Ses anecdotes de voyages n’étaient pas banales et mĂȘme hallucinantes. Le lendemain, nous nous quittons aprĂšs notre traditionnelle tasse de thĂ© tel deux britishs qui se sont rencontrĂ©s Ă  l’autre bout du monde.
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Mount Taranaki (use your imagination...)
Whanagui here I come. Ma coloc / proprio Trish d’Auckland vient de cette ville. L’ayant entendu parler de son enfance dans la rĂ©gion et de son histoire je suis impatiente de dĂ©couvrir cette petite bourgade. Traverser les petits patelins Ă  travers la NZ nous fait parfois faire un bond en arriĂšre sur la ligne du temps. Whanganui sera la premiĂšre petite ville qui me fera halluciner avec ses anciennes façades dignes d’un dĂ©cor de film d’époque. Le cinĂ©ma est sans hĂ©siter mon coup de cƓur. Je fais un petit dĂ©tour sur le haut de la colline pour voir les Winter Gardens. Une explosion de couleurs et de fleurs aux tailles irrĂ©elles et encore jamais vues Ă  ce jour.
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La mĂ©tĂ©o capricieuse prĂ©vue pour le lendemain me poussera Ă  rester une nuit de plus dans ce petit camping tenu par un Kiwi et pas n’importe lequel. Dans la rĂ©gion, Bruce est connu de tous les voyageurs et campeurs. Harley biker Ă  ses heures perdues, il vit dans son camion amĂ©nagĂ© et gĂšre le campground.  MĂ©cano dans ses plus jeunes annĂ©es, il vient Ă  ma rencontre checker mon Mini Cott (age). AmusĂ© par mon parcours et les quelques histoires que je lui partage, il me dit que dĂšs le lendemain matin il fera un check complet de mon van pour ĂȘtre sïżœïżœr que je puisse avoir un « safe travel ». Voyageant seule, il me dit « better safe than sorry » ! J’en profite pour avoir un petit cours de mĂ©canique qui se terminera par un petit cafĂ© dans  son palace 5 moteurs me partageant un bout de son histoire. Il fait et fera parti de ces rencontres que l’on n’oublie pas. Ces personnes qui ont une Ăąme plus grande que les autres.
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Bruce
L’üle du Sud se rapproche doucement du dernier tronçon jusque Wellington avant de prendre le Ferry.
ArrivĂ©e sur le seul freecamp de Wellington un couple venu d’Israel m’annonce la mauvaise nouvelle
 Tous les ferry sont sold out jusque jeudi soir. Nous sommes Lundi !
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Hello Mountains of the South Island, See you soon
Pour la premiĂšre fois depuis mon dĂ©part je suis contrariĂ©e. Entre cet imprĂ©vu et les bourrasques de vent secouant mon van tel un petit prunier, je ferme Ă  peine les yeux de la nuit. Cette sleepless night m’offre un dĂ©but de sunrise magique. J’enfile un jeans, grosse Ă©charpe et m’empresse d’aller admirer ce spectacle. Je prends du recul face Ă  l’ocĂ©an et Ă  cette lumiĂšre qui me dore doucement le visage et me dis « Rien n’arrive par hasard. »  CoincĂ©e pour les 3 prochains jours ici, je dĂ©cide de remonter Ă  1/2h de Windy Welli au nord pour sortir de la ville. A peine installĂ©e face Ă  la mer, un autre voyageur me salue. Deux heures plus tard nous sommes encore assis Ă  cĂŽtĂ© de mon van en train de refaire le monde. Dan le Welsh me dit que lui et ses compagnons de voyage sont dans la mĂȘme situation que moi, attendent leur ferry de jeudi et que je suis la bienvenue si je veux passer leur faire un coucou en soirĂ©e. Je fais la connaissance d’Akila, Cadby (sexy barber), Phil, Otto, Aaron. Je ne le sais pas encore Ă  ce moment mais ils deviendront un peu la famille de Welli pour les 10 prochains jours. Ils se dirigent vers le sud pour se rendre au Rainbow. J’en avais entendu parler au Canada Ă  l’époque mais je n’en avais jamais entendu parler depuis. Le Rainbow Ă©tant une sorte de rassemblement secret hippie. L’info se communique de bouches Ă  oreilles et se dĂ©roule pendant 1 mois.  Ils essayent de m’embarquer la dedans mais leur dis que j’y rĂ©flĂ©chis.
Nous sommes jeudi. Enfin ! Entre temps ma sƓur m’a mis en contact avec un argentin, Axel voyageant lui aussi en NZ, qu’elle a rencontrĂ© lÂ â€˜Ă©tĂ© dernier Ă  Bruxelles. Nous nous retrouvons Ă  Wellington et prendrons le ferry et la route ensemble dĂšs le lendemain. 
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Mais qui c’est ce mec Axel?
Voyageant seule depuis 10 jours j’ai un peu apprĂ©hendĂ© le fait d’ĂȘtre avec qqun H24 mais quelle belle surprise ! AprĂšs 24h de rĂ©serve et de timiditĂ© respectives le dĂ©bit de conneries et de vannes Ă  la minute Ă©taient inĂ©galable. Nous sommes exactement sur la mĂȘme longueur d’onde et nos journĂ©es sont parsemĂ©es de fous rires et d’improbabilitĂ©s. Nelson, Motueka et Abel Tasman National Park validĂ©s, nous sommes rĂ©veillĂ©s Ă  l’aube (surtout Axel dans sa tente Kmart Ă  10$) par cette pluie annonçant une journĂ©e pas comme les autres. Nous sommes le 20 fĂ©vrier et le pays est en alerte. Ce qui reste du cyclone Gita doit traverser les deux iles apd de 18h. Les freecamps sont Ă©vacuĂ©s par les agents du Council et les campeurs sont redirigĂ©s vers les auberges et motels de la rĂ©gion. Les Ă©coles fermeront leurs portes dĂšs 12H30.
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Motueka Ocean Pool
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Goodnight Abel Tasman
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Golden Bay
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Motueka Sunrise
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Motueka Freecamp
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Travel Buddies / Motueka
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Nelson Bay
Nous dĂ©marrons Ă  7H30 avec l’espoir de trouver une auberge dans le coin. Tout est NO VACANCY
 Nous avons Ă©tĂ© un peu trop chill. AprĂšs rĂ©flexion nous dĂ©cidons de retourner sur Motueka axe central pour bouger par la suite sur l ‘ile du sud.
Motueka, scenario identique. Nous nous regardons et rigolons. DerniĂšre option, le i-site du village.  Une charmante quĂ©bĂ©coise nous trouve une chambre d’hĂŽte Ă  100$ la nuit
 Pas enchantĂ©s mais nous n’avons pas trop le choix de toute façon.
Nous atterrissons chez « Mary Poppins » une femme dans la cinquantaine, seule, dĂ©jantĂ©e et unique dans son genre. Semblerait qu’elle soit peut ĂȘtre restĂ©e un peu calĂ©e dans un trip LSD des annĂ©es 70.  Le premier feeling sera plutĂŽt mauvais. Nous nous demandons ce que nous faisons la dans la maison d’une maniaque oĂč il semble y avoir tellement de rĂšgles et de stress. Il faut dire qu’il s’agit d’un scenario assez particulier. Toutes ses chambres et son cottage sont louĂ©s dĂ» Ă  la mĂ©tĂ©o inquiĂ©tante. Personne ne sait rĂ©ellement Ă  quoi s’attendre d’ici quelques heures.
Nous patientons.
Profitons du confort et du wifi pour passer quelques coups de fils. La pluie tombe toujours mais pas le moindre souffle Ă  l’horizon. Je commence Ă  me dire que c’est encore un de ces scĂ©narios exagĂ©rĂ©s. Partie dans mes histoires au tĂ©lĂ©phone j’en oublie Gita. Je repasse devant la fenĂȘtre et lĂ  le choc! Le jardin est traversĂ© par une riviĂšre. 40 cm d’eau recouvre toute la propriĂ©tĂ© entrainant une sĂ©rie de petit dĂ©bris sur son chemin. Le vent se lĂšvera mais sera de courte durĂ©e en comparaison avec ce qui avait Ă©tĂ© annoncĂ©. Si la situation ne me stresse pas plus que cela je reste cependant concernĂ©e par le niveau de l’eau qui monte en espĂ©rant que mon van ne sera pas inondĂ©. Je checke toutes les heures et vers 20H30 je dĂ©cide de le dĂ©placer l’eau Ă©tant Ă  5 cm du niveau de la porte.
Ce qui devait ĂȘtre une nuit par obligation s’est terminĂ© en 3 journĂ©es de HelpX Ă  nettoyer les petits dĂ©gĂąts au rythme des histoires hallucinantes de notre hĂŽte. Mary Poppins nous propose de rester une 4iĂšme nuit mais nous dĂ©cidons de l’aider en journĂ©e et puis reprenons la route pour la suite du voyage. Encore quelques jours Ă  Motueka et nous serions dĂ©jĂ  enracinĂ© et coincĂ© dans le nord de l’ile. Je dĂ©cide de rejoindre the Welli Family au Rainbow Gathering et d’aller y jeter un Ɠil (plus par curiositĂ© qu’autre chose). Le fait que se soit un rassemblement secret qui se communique de bouche Ă  oreille avait un certain charme. Axel ayant un frĂšre faisant parti de cette famille de « ukulĂ©lé » (selon ses dires) m’a clairement fait comprendre qu’il ne comptait mĂȘme pas y passer une journĂ©e sachant Ă  quoi s’attendre et avait envie de rejoindre Wanaka asap pour entre autre grimper avant l’arrivĂ©e de l’hiver. Nous nous dirigeons tout de mĂȘme dans la mĂȘme direction et faisons un dernier petit bout de route ensemble. Il avait initialement prĂ©vu de commencer son trip en stop apd du carrefour ou je devais tourner pour rejoindre le Rainbow mais Ă  la vue de ce nĂ©ant j’ai quand mĂȘme eu un peu pitiĂ© (haha) et lui propose de le dĂ©poser dans le premier patelin Ă  20min au sud. Il me partage un de ses plus beau sourire et accepte mon offre  (sans blague !)
A peine sorti du van avec son panneau professionnel (Ă©cris avec des stencils SVP !) un 4X4 l’a embarquĂ© direct direction Christchurch. Well that was easy !
Je fais demi tour lui renvoie Ă  mon tour mon plus grand sourire et prenons chacun une direction opposĂ©e. J’ai une vingtaine de minutes pour repenser Ă  nos dĂ©lires et fous rires de la semaine et trouve ce calme presque pesant.
AprĂšs une « gravel road » de 13 km oĂč j’ai cru assassiner mon mini cottage, j’arrive enfin face Ă  la grille du parking et parmi toutes les personnes prĂ©sentent au Rainbow Akila et Sia m’ouvrent la porte comme si ils m’attendaient.
A ma grande surprise la moitiĂ© des filles sont torses nus certaines bariolĂ©es de body painting avec cet Ă©tat d’esprit we love the world and we love you. En l’espace de 10 minutes je reçois plus de hugs que je n’ai reçu depuis mon dĂ©part de Bxl.
OU LA LAAA dans quoi je me suis encore embarquée.
Maintenant que je suis lĂ  je vais essayer de me fondre dans la masse (pas si simple pour ma part.) Ici on vit nu, on boit l’eau de la riviĂšre et on chante pendant 20 minutes en rond se tenant la main autour du feu sacrĂ© tout en faisant tourner des baisers d’une personne Ă  une autre
 Je vous vois dĂ©jĂ  sourire. Imaginez ma tĂȘte quand le premier soir j’ai observĂ© cela Ă  distance. Sur les 100 personnes prĂ©sentent nous Ă©tions 3 nanas assises Ă  les observer avec un air un peu dubitatif.
Une fois le « rituel » terminĂ© nous nous avançons avec notre gamelle pour participer au repas collectif. Ici tout est organisĂ© autour du don de chacun. Give what you want, give what you can. Certains resteront lĂ  1 mois envoyant des baisers volants dans le magic hat tandis que d’autres contribuerons de façon quotidienne Ă  la survie du camp.
Le repas terminĂ©, certains s’emparent de leurs guitares, ukulĂ©lĂ© ou djembĂ© et animent la soirĂ©e au rythme des flammes qui crĂ©pitent. Si ce genre d’ambiance et de soirĂ©e sont mon plaisir ultime l’étĂ© entre potes, lĂ  je ne me sentais juste pas Ă  ma place. Je quitte le camp pour retrouver un semblant de confort et de rĂ©confort dans mon petit cocon. Il me faudra 10 min pour rejoindre le parking en traversant le champ oĂč dorment les moutons Ă©clairĂ©s Ă  la lumiĂšre de la lune et d’un ciel parsemĂ© de milliers d’étoiles. Je m’arrĂȘte un instant pour contempler cette beautĂ© et Ă©couter ce silence. A cet instant, je rĂ©alise que rien que pour ce moment de pur bonheur j’avais ma place au Rainbow. La silhouette des collines semble m’entourer, me protĂ©ger.
Tentative numĂ©ro 2. Je me lĂšve aprĂšs une nuit (voir presque un coma) de 10h. Le soleil tape dĂ©jĂ  et tout le monde semble Ă©merger doucement. Il va de soi que personne n’est vraiment actif avant 10-11h du mat. MalgrĂ© mon envie d’essayer de me mĂȘler Ă  cette ambiance de vie communautaire, le scorpion solitaire que je suis passera la journĂ©e Ă  bouquiner, se promener et siester. Je dĂ©cide de quitter le RB dĂšs le lendemain matin et reprendre la route pour me remettre en mouvement. Sachant que c’est ma derniĂšre soirĂ©e je me lance. Je prends part aux diffĂ©rents chants, rituels autour du feu sacrĂ© avant le diner. Avec tout le respect que j’ai pour ce que reprĂ©sente le RB et les personnes qui se sentent vraiment comme Ă  la maison, je me vois encore essayer et avoir l’impression de porter un Ă©criteau gĂ©ant « WTF am I doing ? » Six bisous et deux cĂąlins plus tard  « FOOD CIRCLE NOW » aka Ă  table.
SoirĂ©e Cabaret. Prestations en tout genre sous la lueur des flammes. Les « performers » sont bons et bourrĂ©s d’humour. Le froid et l’humiditĂ© nous tombent dessus et mes pieds ne font plus partis du monde des vivants. Je tente de trouver la famille Welli Ă©parpillĂ©e un peu partout pour un final hug avant de les quitter.
AprĂšs ce rapide passage au sein de la communautĂ©, je rĂ©alise que je dois ĂȘtre
“La plus bourgeoise des hippies et la plus hippie des bourgeoises. “
The Welli Family
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Otto & Phil
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Akila
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Jackie Chang
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Otto & Aaron
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Dan le Welsh & Otto
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Dan le Welsh
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Laurene
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Le retour sur la route semble comme une grande bouffĂ©e d’air frais. Je revis.
Je dĂ©cide de faire un petit dĂ©tour par le Nelson Lake National Park. Les lacs et les montagnes m’ont toujours apportĂ© une sensation de sĂ©rĂ©nitĂ© que je ne retrouve nul part ailleurs.
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West coast HERE I COME.
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ladyjaystrips · 7 years ago
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Dernier reve pour la route
Ca faisait quelques mois que j’en parlais, que j’en rĂȘvais. C’est fait! Comment mieux terminer l’annĂ©e qu’en dĂ©couvrant un des lieux magiques Ă  voir sur sa Travel Bucket List. Beautiful PIHA <3
DerriĂšre mon comptoir chez CamĂ©lĂ©on (en Belgique), Benito (ancien collĂšgue et voyageur Ă  ses heures) me parlait de cet endroit comme un lieu presque sacrĂ© (surtout pour les surfeurs comme lui :) ). Il avait raison. Il se passe quelque chose d’assez intense Ă  Piha. La premiĂšre vision que vous avez de ce petit bout de paradis semble presque ĂȘtre un mirage. Sur cette magnifique route sinueuse qui monte et descend au rythme de montagnes russes parfois vous franchissez ce que vous pensez etre une colline de plus et la au sommet la route vous offre un panorama sur Piha Beach auquel vous en vous attendez mĂȘme pas. Une petite zone de stationnement est prĂ©vue pour que vous puissiez admirer la vue un peu plus longtemps que le temps d’un virage. MalgrĂ© les degrĂ©s annoncĂ©s pour la journĂ©e sous ce ciel bleu, le vent reste toujours trĂšs frais (ce qui semble ĂȘtre une gĂ©nĂ©ralitĂ© dans ce pays oĂč que vous soyez. PrĂ©voyez toujours un bon pull voir une veste pour les plus frileux).
Luisa (collĂšgue backpckeuse elle aussi) et moi avons dĂ©cidĂ© de nous Ă©loigner de la plage princiale bondĂ©e de monde pour marcher vers un coin un peu plus retirĂ© et au calm. Quel bonheur de pouvoir just se poser et ne rien faire, profiter du soleil (avec notre meilleure amie crĂšme solaire SPF 50+... et c’est pas trop peu croyez moi, le soleil ici ne vous chauffe pas la peau, il la grille littĂ©ralement).
Une petite sieste et deux dessins dans le sable plus tard, nous dĂ©cidons de nous poser au surf club sur leur petite terrasse en hauteur pour boire un petit verre. En siroptant ma biĂšre et son verre de vin (nous sommes en vacances aprĂšs tout) nous avons le privilĂšge d’admirer la vue sur toute l’étendue de la plage et du post de sauveteurs qui sont attentifs au moindre mouvement anormal en mer . Nos collĂšgues nous ont tous prĂ©venu avec un regard assez inquiet que la cĂŽte ouest etait trĂšs dangeureuse en Nouvelle-ZĂ©lande et qu’il fallait ĂȘtre trĂšs prudent. Pour ma part, ç’est quelque chose qui me semble Ă©vident quelque soit l’ocĂ©an mais nous en prenons bonne note. Une fois face Ă  l’ocĂ©an nous avons rĂ©alisĂ© un peu mieux pourquoi ils nous avaient averti... En un peu moins de 1H30 les sauveteurs ont du intervenir 2 x avec leur zodiac pour sortir des baigneurs pris au piege dans les courants (rip) qui vous prennent par surprise et sont d’une force assez surpenante. Une Ă©mission de tĂ©lĂ© rĂ©alitĂ© a d’ailleurs Ă©tĂ© produite il y a quelques annĂ©es “Piha Rescue” vu le nombre d’interventions par jour avec une fin parois assez tragique. Baucoup de personnes perdent la vie par noyade dans ces eaux fourbes (si ce genre d’émissions vous intĂ©ressent les Ă©pisodes sont disponibles sur youtube (en voici un https://youtu.be/qIS5AikE-DM).
Assez de Beach time, nous reprenons la route le temps que qulques minutes in-land pour faire le petite trek de 30 min pour y dĂ©couvrir les KiteKite Falls. Une petite rando tranquille au milieu d’une vĂ©gĂ©tation plus que verdoyante nous mĂšne aux chuttes. Le soleil commence Ă  descendre et l’ambiance dĂ©tente est au rendez vous. Plusieurs personnes se baignent dans la piscine naturelle et profitent des derniers rayons de soleil. 
Ne pouvant suivre Luisa pour les 3 autres jours de raod trip autour de la rĂ©gion d’Auckland suite Ă  l’annonce des photographes sĂ©lĂ©ctionnĂ©s ( concours Round  Hole Square Peg) pour le Los Angeles Art Show 2018 qui ont ajoutĂ© quelques frais que je n’avais pas prĂ©vu (mais dont je ne me plaints absolument pas vous pensez bien :) cette journĂ©e m’aura dĂ©jĂ  apportĂ© un bon boost d’énergie pour recommencer le mĂ©tro boulot dodo qui reprend dĂ©jĂ  demain.
Assez parlĂ©, en images c’est tellement mieux :D
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La derniĂšre juste pour rire :)
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ladyjaystrips · 7 years ago
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Le temps de s installer
Onze semaines se sont Ă©coulĂ©es depuis le jours oĂč j’ai quittĂ© Bruxelles pour vivre une nouvelle aventure littĂ©ralement Ă  l’autre bout du monde. AprĂšs un bref passage par la Thailande pour couper le voyage en deux me voici Ă  Auckland depuis un peu plus de 2 mois . Voyager et tout recommencer, reconstruire ailleurs aura toujours le mĂȘme effet sur ma perception du temps. Cette notion semble subir une sorte de distortion variable lorque l’on sort de sa zone de confort. Une minute, une heure, une journĂ©e semble longue et excessivement courte Ă  la fois.
Il m’aura fallu exactement 2 semaines pour tout mettre en place. 14 journĂ©es qui m’ont paru longues et ennuyantes assise derriĂšre mon ordi Ă  chercher des offres d’ emploi. En attendant mon “dream Job” j’ai entre temps trouvĂ© un boulot full time dans un cafĂ© (patisserie / traiteur) assez rĂ©putĂ© Ă  Auckland. L’histoire de ce cafĂ© et de la femme (ma big boss) deriĂšre toute cette aventure mĂ©rite un article Ă  part entiĂšre ( petit preview en image, next post soon).
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En quittant Bxl j’avais prĂ©vu ne pas “retomber” dans un boulot d’appoint mais bon il n’y pas de secret il faut bien payer le loyer et les quelques extras donc en attendant je suis contente d’ĂȘtre tombĂ©e dans une Ă©quipe jeune, dynamique et super chill. Bonne team vibe :)
MalgrĂ© les longues journĂ©es et une production multipliĂ©e par 5 Ă  l’occasion des fĂȘtes dans la “sweet kitchen” toute l’équipe est soumise Ă  des shifts improbables et beaucoup d’overtime afin de pouvoir suivre la chaine de production et la distribution des commandes. AprĂšs mon regular shift au cafĂ©, j’enchaine (avec toute une sĂ©rie d’autres collĂšgues FOH) 2 Ă  4h extra en cuisine Ă  finaliser la prĂ©paration des cookies en tout genre (coconut macaroons, peanut Monkeys, Honeycomb, Peanut Brittle,...) ce qui revient Ă  fondre des KILOS de chocolat pour le final cookie dipping et puis il y a la mise en pot (jarring). Ayant reçu 6 palettes contenu total de 6000 bocaux (approx 15 cookies par bocal) cela revient Ă  environ 90.000 cookies Ă  prĂ©parer en 3 semaines. Et nous parlons uniquement des cookies. La sweet kitchen prĂ©pare tous les gateaux habituels et tous les fudges / nougat / Rocky Road ... Bref, ça bosse presque 24/7 depuis dĂ©but dĂ©cembre et ce jusqu’au 24.12
AprĂšs avoir Ă©tĂ© pendant de nombreuses annĂ©es souvent la plus jeune partout ou j’allais, me voilĂ  avec le titre de Doyenne au cafĂ© (la claque haha!) sans compter la big boss of course. Mes collĂšgues et moi mĂȘme avons du mal Ă  concevoir ce nouveau statut qui m’a Ă©tĂ© attribuĂ© :D (Shit happens) et comme ma mĂšre m’a toujours dit l’age “c’est dans la tĂȘte”. Je vous annonce donc que j’ai officieusement 27 ans!
Si tout est lancĂ© et me permet de continuer mon projet ici sans vraiment savoir de quoi la suite sera faite, je commence a avoir des picotements au bout des orteils et une furieuse envie de parcourir le pays et voir la magie qu’il a offrir. Le rĂ©seau des transports en communs n’étant pas tout a fait developpĂ© comme nous le connaissons Ă  Bruxelles ce n’est pas toujours Ă©vident de se dĂ©placer (en tout cas pas rapidement). Vous vous plaignez de la Stib Ă  Bxl? Imaginez vous alors devoir prendre les transports en semaine avec les horaires du dimanche en coutant le double. Keep Calm, smile and wait. Sans voiture on est vraiment limitĂ© et j’ai donc decidĂ© de bosser comme une folle pour pouvoir m’acheter une voiture ou un petit van si les finances le permettent. Je me retiens pour ne pas partir en mini trip de 2 jours Ă  chaque fois que je suis en week end me disant que les sous que je vais dĂ©penser en location seront des sous perdus pour l’achat de mon vehicule... Patience, patience les paysages seront encore lĂ  dans quelques mois. J’explore la rĂ©gion d’Auckland tant que je suis ici. Il y a dĂ©jĂ  beaucoup de belles choses Ă  dĂ©couvrir dans les environs (Northshore, Rangitoto Island, Waiheke Island, la ville D’AKL, toutes les plages de la rĂ©gion, ...)
Pour le moment, la rĂ©gion de Northshore de Devonport Ă  Albany a Ă©tĂ© bien  explorĂ©e, la plupart du temps Ă  pieds ou en bus. J’ai eu un petit coup de coeur pour la vue incroyable en haut du Mount Victoria Ă  Devonport qui offre une vue panoramique tout autour d’Auckland jusqu’à Rangitoto et la Northshore. La vue y est magnifique et le vent frais vous caresse delicatement les joues pour vous rafraichir aprĂšs cette petite marche pour arriver au sommet.
Je vous laisse le plaisir de decouvrir cela en images et vous dit à bientÎt. 
(Auckland City / Mount Victoria)
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Home Sweet Home
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ladyjaystrips · 7 years ago
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Partir pour un autre avenir
« Partir pour un autre avenir, partir pour mieux revenir. Partir, non pas pour fuir mais bien pour grandir. »
Si la vie m’a poussĂ© Ă  caresser le sol des 5 continents ces derniĂšres annĂ©es, ce n’était pas pour m’évader, rĂȘver, me ressourcer mais principalement pour me (re)centrer sur les choses qui sont essentielles Ă  mon bonheur, Ă  ma jouissance, Ă  mon existence.
Aujourd’hui, contrairement Ă  la plupart des personnes qui m’entourent, je n’ai toujours pas de « situation » comme la sociĂ©tĂ© s’acharne Ă  me le rappeler. Certains appellent cela de « l’instabilitĂ© » d’autre « la fuite » parfois du « courage».  Pour ma part j’appelle ça de la « rĂ©flexion libre ». Libre de se laisser le temps. Libre de ne pas rentrer dans une case. Libre d’assumer et vivre ses choix. Libre de ne pas se laisser influencer. Libre d’essayer et se planter. Libre de tomber pour mieux se relever. Libre de faire des erreurs pour ne plus en avoir peur.
Personne ne connaĂźt son destin ni mĂȘme son chemin. Nous le crĂ©ons pas Ă  pas suivant (ou non) notre intuition, nos choix et nos mauvaises dĂ©cisions. Il n’y a pas de « bon » ou « mauvais » parcours. Juste des Ă©preuves /Ă©tapes / des expĂ©riences Ă  vivre pleinement au moment prĂ©sent. « Everything happens for a reason ». Le jour ou l’on comprend que tout est apprentissage et non pas un barrage, on devient dĂ©jĂ  plus sage.
Certains se laissent porter par la vie sans se poser trop questions. Pour ma part j’ai dĂ©cidĂ© de forcer le destin, faire vaciller mon chemin pour avoir entre les mains un aperçu de mes propres limites. Afin de pouvoir avancer vers cette route, ma route avec plus d’entrain, de confiance et de jouissance.
Partir c’est aussi se faire violence. Affronter ses peurs, ses doutes et son manque de confiance. Partir c’est effacer les « SI » si facilement placĂ©s pour Ă©viter d’y penser.
Partir c’est tourner le dos Ă  une partie de ce que l’on a dĂ©jĂ  construit sans savoir si on le retrouvera. Partir c’est accepter de parfois laisser s’essouffler des amitiĂ©s par manque de complicitĂ©. Partir c’est aussi renoncer Ă  partager certains moments privilĂ©giĂ©s.
S’exiler pour une durĂ©e (in)dïżœïżœterminĂ©e c’est profiter de chaque opportunitĂ©. Sans se limiter et s’autoriser Ă  avancer les yeux fermer. Voyager c’est rencontrer, distinguer, identifier, improviser, Ă©changer et partager.
Si chaque dĂ©part, chaque voyage et chaque retour sont tous vĂ©cus diffĂ©remment. Celui ci semble ĂȘtre un rĂ©el tournant sachant que ca sera le dernier Grand.
Partir pour mieux revenir et enfin m’accomplir.
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ladyjaystrips · 10 years ago
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Le diamant brut (Vietnam)
Il aura fallu l’arrivĂ©e mouvementĂ©e et inattendue d’Hanoi pour que le bout de mes doigts me dĂ©mangent et que le stylo glisse tout seul.
Il est vrai que j’ai deux chapitres et demi de retard sur mes rĂ©cits de voyage mais je ne peux m’empĂȘcher de faire cette « parenthĂšse » temporelle pour exorciser mes/nos surprises et dĂ©ceptions sur ce pays qui nous faisait tant rĂȘver : le Vietnam!  
AprĂšs 6 semaines passĂ©es entre le Japon, la ThaĂŻlande et un bref passage d’une dizaine de jour au Laos, il est temps d’avancer maintenant que nous avons enfin ce Visa en main ( et ce pas sans efforts
) Avec un dĂ©part du Laos initialement prĂ©vu en bus vers Hanoi, nous nous rĂ©tractons rapidement sur cette option, certes Ă©conomique mais pas sans risques. AprĂšs avoir lu diffĂ©rents tĂ©moignages de voyageurs sur la toile, ce qui nous semblait la meilleure idĂ©e et une « expĂ©rience » Ă  rajouter Ă  notre liste devient rapidement source d’angoisses. Ce trajet de 24h en bus ( qui en rĂ©alitĂ© dure 30h ), 1 seul chauffeur, un risque Ă©levĂ© de vol des bagages et passer nuit et jours « bercĂ© » sur les routes de montagnes au son du Klaxon bloquĂ© sur repeat tel le van de Little Miss Sunshine, Non Merci ! Lorsque Pauline me lisait ces diffĂ©rents articles le coup de grĂące est tombĂ© : 30h pas de WC / 3 pauses pipi de 5 minutes.
« Ok c’est bon on prend l’avion ! »
De 30h de cauchemar nous sommes passĂ©es Ă  1h de vol paisible Ă  bord d’un petit coucou Ă  hĂ©lices de Luang Prabang Ă  Hanoi. AprĂšs avoir transpercĂ© une couche nuageuse grise et Ă©paisse digne du ciel de Zaventem, nous voila au Vietnam! Nous avons perdu 14 degrĂ©s en 1H et redĂ©couvrant aprĂšs 8 mois de soleil l’effet de la bruine sur nos joues et nos cheveux

PremiĂšre zone de confusion : airline shuttle, local bus ou taxi pour rejoindre la vielle ville Ă  40km de lĂ . On nous annonce 18-20$ US la course, on se lance voulant faire « simple » le jour de notre arrivĂ©e. AprĂšs avoir tournĂ© en rond, demandant 6x son chemin en meuglant par sa fenĂȘtre le chauffeur nous dĂ©pose devant notre hĂŽtel. Les bruits incessants des klaxons et l’anarchie qui rĂšgne sur le royaume de la mopette 110 cc nous fait tourbillonner le cerveau des les premiĂšres secondes. Prix annoncĂ© en DĂŽngs nous n’avons que des USD. La conversion se fait et le taximan essai de nous arnaquer de 3$. Arrondissons Ă  20$, normal quoi ! Surtout quand on sait qu’au Vietnam pour 3$ on se bourre la panse. Pauline rĂ©clame sa monnaie, il l’envoi Ă  la gare. Elle insiste, il s’énerve et nous parle agressivement. Je file chercher la rĂ©ceptionniste pour qu’elle nous sorte de ce mal entendu. Ils se parlent , il s’agite et agrippe le bras de Pauline lui arrachant deux misĂ©rables billets des mains. Il a rĂ©cupĂ©rĂ© l’équivalent de 1$, on laisse tomber ça n’en vaut pas la peine.
GOOD EVENING VIETNAM!
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Nous posons nos sacs dans cette chambre « magnifaĂŻk » au taux d’humiditĂ© de 250% sans fenĂȘtre. En mĂȘme temps Ă  10$ la nuit « what did you expect ? »
Un peu dĂ©concertĂ©es par ce premier contact avec les Viets, nous demandons Ă  la rĂ©ceptionniste de regarder la disponibilitĂ©s des trains de nuit pour la ville de Sapa dans les montagnes du Nord. Ayant peur de ne pas trouver de places, nous acceptons son offre via une compagnie inconnue au bataillon ( VN TRAIN. ) C’est la seule double place qui reste alors on fonce. Pauline a un mauvais feeling. Nous retournons chercher des infos sur ce fameux VN TRAIN : Rien ! Ça pue l’arnaque, nous redescendons Ă  23h pour annuler le bon de commande auprĂšs de la rĂ©ceptionniste. Nous nous rendrons dans une agence de voyage premiĂšre heure le lendemain matin.
Au rĂ©veil la bruine et le brouillard nous attendent sur le pas de la porte. Les motards se croisent, s’entrecroisent et se klaxonnent sans retenue. Ne vous avisez pas d’ĂȘtre sur leur trajectoire, ils n’hĂ©siteront pas une seconde Ă  vous rouler sur les pieds voir vous arracher un bras au passage. AprĂšs avoir passĂ© 5 semaines dans des pays Bouddhiste le contraste culturel est bien plus violent que ce que j’avais prĂ©vu. La surpopulation, la grisaille et la pollution sonore me claquent le visage et le coeur.
Je me sens mal. Cette ville grouille d’incomprĂ©hensions. Rien de ce qui m’entoure ne me parle. Pour la premiĂšre fois de ma vie je me demande ce que je fais lĂ  et n’ai qu’une seule envie: me tirer de cet enfer urbain. MĂȘme si sa rĂ©action n’est pas aussi violente que la mienne, Pauline ne se sent pas connectĂ©e Ă  cet endroit et ça me rassure. Nous devons juste trouver deux billets de train et CIAO Hanoi. Mission qui n’aura pas Ă©tĂ© si simple. Je vous Ă©pargne des dĂ©tails, mais au pays de l’arnaque mĂȘme acheter des billets au guichet de la gare ne vous garanti pas l’authenticitĂ© des billets. Bref, on ne peut faire confiance Ă  personne, nos tĂȘtes de blancs nous collent un sticker de « gros pigeon » sur le front. Une fois les billets ( voucher Ă  Ă©changer Ă  la gare on ne sait pas trop oĂč) en mains, il nous restera 48h de suspens avant de savoir si nous allons vraiment quitter ce ghetto asiatique.
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21h10,  7 mars 2015
Nous quittons Hanoi direction Lao CaĂŻ et la ville de Sapa. Nous passons entre les petites ruelles Ă©troites voyant les façades dĂ©filer tout doucement nous invitant le temps des quelques secondes chez les habitants de ces petites maisons. Contrairement aux deux trains couchettes de ThaĂŻlande nous n’avons pas fermĂ© l’oeil de la nuit. MalgrĂ© une cabine confortable et des lits mous, le bruit et les freinages secs Ă  vous faire rouler hors du lit, nous ont gardĂ© les yeux grands ouverts.
ArrivĂ©es Ă  destination nous devons trouver un moyen de monter jusque Sapa. EncerclĂ©es par les vautours « mini van? You go Sapa? Comme with me cheap cheap cheap 
 » nous tentons d’échapper au piĂšge Ă  touristes et ses prix exorbitants. Un rabatteur nous approche pour nous faire monter dans un mini van mais nous refusons (trois fois) avec le sourire. Le refus et le non n’étant apparement pas monnaie courante au Vietnam nous nous faisons violemment insultĂ©es en vietnamien avec un regard haineux. N’ayant pas apprĂ©ciĂ©, il averti les derniers chauffeurs de mini van leur disant de tous nous fermer les portes.  Coup de chance un bus local passe devant notre nez. Nous sautons Ă  bord et ce pour le tiers du prix ( 15000 dĂŽngs soit 0,65 cents) pour grimper cette montagne. Au plus nous avançons dans ce relief accidentĂ©, un manteau de nuages s’enroule autour de nous telle une grosse Ă©charpe de laine en plein hiver. Nous voila arrivĂ©es au paradis
blanc.
RĂ©putĂ©e pour ses treks et ses randos nous dĂ©cidons d’appeler Mu. Anne, une amie de Pauline ayant voyagĂ© au Vietnam rĂ©cemment nous a refilĂ© ses coordonnĂ©es aprĂšs avoir elle mĂȘme passĂ© quelques jours dans son village. Mu fait parti de l’ethnie des Black Hmongs (L'ethnie Hmong Noir occupe plus de la moitiĂ© de la population Ă  Sapa avec plus de vingt mille habitants. Autre fois, ils habitaient le long du fleuve YangtsĂ© (en Chine), suite Ă  un conflit ethnique sous la dynastie Han, la majoritĂ© d'entre eux ont migrĂ© vers le sud et divisĂ©s en petits groupes. Les Hmongs premiers sont arrivĂ©s Ă  Sapa il y a environ 300 ans et ils repartaient essentiellement dans la chaĂźne de Hoang Lien Son.) Ses femmes vivant de leur artisanat majoritairement, proposent aussi d’ĂȘtre votre guide pendant quelques jours vous invitant a partager son quotidien et sa vie de famille.
Rendez-vous arrangĂ©, elle viendra nous chercher sur la place de l’Eglise Ă  9h30 le lendemain pour 3 jours de treks et 2 nuits dans son village isolĂ©.
9h15 nous sommes dĂ©jĂ  sur la place impatiente de rencontrer Mu. HĂ©sitation passagĂšre; comment allons nous la reconnaitre parmi toutes ces femmes qui Ă  nos yeux se ressemblent toutes. Plusieurs d’entres elles nous approchent essayant de nous vendre sacs et babioles et proposant Ă©galement de nous hĂ©berger chez elles le temps de quelques nuits. Nous leur disons que tout est arrangĂ© et que nous attendons Mu pour aller chez elle. Il ne faudra pas 5 min pour que l’info circule et que deux diffĂ©rentes femmes se fassent passer pour Mu en arrivant devant nous. Ayant compris ce qu’il se passait, nous rigolons et patientons avec notre air amusĂ©. Finalement une femme parmi les 5 qui nous entourent semble avoir plus d’infos, des indices qui nous laissent croire que nous avons rĂ©ussi Ă  la trouver.
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Nous dĂ©marrons la marche avec 4 autres filles venues d’Israel. Nous nous Ă©tions prĂ©parĂ©es mentalement Ă  2h de marche dans la montagne il en faudra 4 juste pour atteindre son village. On n’y pense pas on avance. Nous grimpons chaudement mais avec beaucoup d’émerveillement. Le foulard de soie se dissipe et laisse place Ă  une vue incroyable. Collier de sommets et riziĂšres Ă  l’infini. Pour la premiĂšre fois je me sens sereine au Vietnam.
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Nous arrivons enfin dans le village. La soeur de Mu qui a prit le relais durant le trek nous dit que sa soeur arrivera d’ici une grosse heure et que nous pouvons nous installer. Son mari et ses enfants sont là mais ne parlent pas anglais. Langue universelle: le sourire. Facile à offrir et à recevoir.
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Mu fait son apparition. InstallĂ©es nous faisons la connaissance de 4 autres filles d’Israel qui passeront aussi la nuit chez Mu. Nous pouvons lire sans difficultĂ© l’angoisse qui se peignait sur leur visages devant le minimalisme de la demeure. Boucles d’oreilles, chaines et pendentifs en or ne sont pas l’outfit le plus rĂ©pandu du village. Nous les appellerons les « Princesses. »
L’heure du diner approche et nous (Pauline et moi uniquement) dĂ©cidons de donner un coup de main dans tous ces grands prĂ©paratifs. Grosse vaisselle et Ă©pluchage des lĂ©gumes seront la mission du jour. Nul besoin de prĂ©ciser qui a fait quoi

AprĂšs avoir allumĂ© un feu de bois Ă  terre au centre de sa cuisine, nous nous rĂ©chauffons autour des braises et des marmites. Tout se passe Ă  merveille jusqu’au moment ou Pauline pointe du doigt ces choses sombres qui pendent de la poutre au fond de la piĂšce demandant Ă  Mu de quoi il s’agissait. Redoutant la rĂ©ponse je tends l’oreille : « Ah ce sont les restes de notre cochon du nouvel an (qui a eu lieu un mois plus tĂŽt), je vous en couperai un morceau pour le diner. » Heureusement que je peux cacher mon angoisse et mes grands yeux dans la pĂ©nombre. Pauline se tourne vers moi avec un sourire en coin. PassionnĂ©e par la bouffe et la cuisine du monde, elle goĂ»te Ă  tout. Pour ma part avec mes intestins fragiles je ne suis pas la plus tĂ©mĂ©raire niveau expĂ©riences culinaires. Entre deux phrases elle me lance un petit « tu goĂ»tes, c’est tout » discrĂštement. Comprenant bien que cette viande fumĂ©e Ă©tait un luxe pour eux, je ne pouvais qu’honorer ce partage. Les 4 princesses ne dĂ©crochant pas de l’hĂ©breu malgrĂ© que nous sommes tous Ă  table ont jouĂ© la carte « juive » pour Ă©chapper Ă  cette expĂ©rience (alors que la moitiĂ© n’étaient mĂȘme pas pratiquantes). Le festin fut succulent mĂȘme le porc fumĂ© ! AprĂšs avoir clĂŽturĂ© le repas avec un ( multipliĂ© par 5) verre de Happy Water (alcool de riz maison), il est l’heure d’aller s’étendre sur notre planche de bois recouverte de paille et de grosses couvertures.
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11am : sur le dĂ©part pour notre grande journĂ©e de rando. Deux des princesses ont dĂ©cidĂ© de retourner sur la ville de Sapa ne pouvant endurer une autre nuit dans ce monde minimaliste qu’elles ne cĂŽtoient apparement jamais. 
La visibilitĂ© est nulle et le restera la plupart de la journĂ©e. Nous attaquons la descente vertigineuse qui dĂ©route mon systĂšme musculaire. Au plus on perd de l’altitude au plus mes cuisses semblent se fragiliser et se mettent a trembler. L’idĂ©e de faire demi tour m’a traversĂ© l’esprit je ne m’en cache pas. Ce qui aurait fait le bonheur de Pauline mais on s’accroche. Ce que nous descendons, nous le remonterons en dĂ©but d’aprem midi ce qui dĂ©sole dĂ©jĂ  Paulette. AprĂšs deux trois heures de marche c’est l’arrĂȘt sur image. EntourĂ©es de champs et de montagnes qui sculptent l’horizon, nous savourons toutes ce havre de paix et de tranquillitĂ©.
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La pause Ramen soup terminĂ©e nous agrippons nos sacs direction le sommet juste avec Mu. Gravissant les cĂŽtes glissantes l’épais brouillard s’enroule autour de nous empĂȘchant toute visibilitĂ© Ă  5m. Mu nous propose un raccourci sur le flanc de la montagne, l’étroitesse du sentier empruntĂ© est presque Ă©tourdissante mais excitante Ă  la fois. À cet instant je me sens parmi ces personnes privilĂ©giĂ©es qui vivent un moment spĂ©cial. Les mots aussi prĂ©cis qu’ils soient ne pourront jamais dĂ©crire l’instant. Je m’arrĂȘte et respire de ce nuage et cette fraicheur qui me caresse. Nous y sommes presque, nous devons plus qu’escalader les fines parois boueuses des riziĂšres sans glisser dedans de prĂ©fĂ©rence surtout avec tout le matĂ©riel photo sur le dos.
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ArrivĂ©es Ă  destination, nous faisons la rencontre du nouveau groupe qui se joint Ă  nous ce soir. Ils sont des quatre coins du monde et ils sont DIX! OĂč dormiront-ils ? Aucune idĂ©e. Nous avons dĂ©jĂ  notre lit heureusement. La soirĂ©e fut bien plus festive et arrosĂ©e que la veille. Le mari de Mu amĂ©nage en deux deux une sorte de dortoir Ă  l’étage tout le monde peut enfin aller se coucher.
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Alors que cette troisiĂšme et derniĂšre journĂ©e de trek devait nous ramener Ă  Sapa, les plans ont du ĂȘtre lĂ©gĂšrement modifiĂ©s. Ayant passĂ© une nuit courte, animĂ©e par des vas et viens vers la petite cabane au fond du jardin, je ne m’imagine pas une seconde faire 3h de marche le sac sur le dos dans ses conditions. Mu nous organise un petit retour en mopette jusqu’en ville pour quelques dollars. Avant de rejoindre la route principale oĂč le second chauffeur nous attendra, il faut embarquer avec son mari et emprunter le chemin parsemĂ© de roches et de cailloux. Une moto cross ou un 4X4 semblerait ĂȘtre les vĂ©hicules adĂ©quats mais ça sera une petite mobylette 110cc au pneus fins et presque lisses. Je m’accroche, ferme les yeux et prie pour ne pas tomber avec mon appareil photo. Il fait demi tour pour rĂ©cupĂ©rer Pauline et Mu un peu plus bas. Nous sommes tous lĂ . Pauline embarque sur la 2 Ăšme moto et moi je joue le rĂŽle du steak hachĂ© entre Mu et son mari Ă  trois sur la moto.
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De retour Ă  Sapa le temps n’a toujours pas changĂ©. Demain nous quittons les hauteurs pour passer une nuit Ă  Lao Cai, le temps de trouver un bus direction Ha Giang pour notre petite boucle de 5 jours en moto prĂšs de la frontiĂšre chinoise. Aucune rĂ©servation faite, nous allons trouver un hĂŽtel pour la nuit sur place. Cette ville est moche et glauque, rien ne vous donne envie de rester et aucun hĂŽtel ne semble correct. On se lance je rentre dans une guesthouse. Je demande le prix. AprĂšs trois tentatives, le rĂ©ceptionniste comprend ma question et me rĂ©pond par Ă©crit : 70.000 dĂŽngs / 1H. Ok
 apparement je n’ai pas piochĂ© le bon je regarde Pauline en me marrant et on se tire vite fait bien fait.
AprĂšs avoir posĂ©s nos sacs dans un hĂŽtel que l’on pensait correct nous nous rendons Ă  la gare routiĂšre pour trouver un bus pour le lendemain matin 6h30. Divers guichets de diffĂ©rentes compagnies se situent tous Ă  l’entrĂ©e de la gare. Nous cherchons Ha Giang, on ne trouve rien. Ma phrase Ă  peine commencĂ©e Ă  l’un des guichets un rabatteur nous tombe dessus et la femme ne prend mĂȘme pas le temps de nous rĂ©pondre. Il essai de nous vendre un trajet en mini bus mais nous voulons un bus local. Nous refusons et demandons aux guichets suivants. Personne ne veut nous donner aucune info ni nous vendre un billet de bus pour cette ville, c’est limite si on nous dĂ©gage pas des guichets. La pression monte, je commence Ă  saturer avec ces plans foireux Ă  la Viet. Nous dĂ©cidons de demander Ă  la rĂ©ceptionniste de l’hĂŽtel de nous rĂ©server un bus car apparement nous c’est mort. En attendant nous allons manger un bout, enfin essayer! Nous nous rendons au resto de l’hĂŽtel et nous avions apparement la cape de Harry Potter sur le dos ; invisibles. On se rend au comptoir pour passer la commande on nous annonce (aprĂšs 25mn de non communication) que ce n’est pas possible. Ok
 mes poings se serrent on se barre pour aller dans un des seuls restos en face de l’hĂŽtel. Pas une seule personne ne parle Anglais et menu en Viet uniquement. Je voudrais juste du riz sautĂ© au lĂ©gumes ils ne voudront que nous servir du « chicken chicken
 » Je me lĂšve, je craque. Je ne sais plus contenir les larmes. « Pauline j’en peux plus
 je veux me barrer de ce pays. Je ne peux plus rester ici ! »
Pauline Ă  bout de nerfs aussi mais toujours plus calme que moi m’avoue qu’elle est trop déçue aussi et qu’elle en a marre de cette ambiance merdique. C’est dĂ©cidĂ© on prendra le train de jour dĂšs le lendemain pour Hanoi. On oublie la boucle en moto, on va voir la Baie d’halong (car c’était tout de mĂȘme dans notre top 3 des choses Ă  faire). AprĂšs ça on se tire en ThaĂŻlande, au Cambodge on s’en fou mais juste pas ici. De retour Ă  Hanoi aprĂšs un trajet de 10h avec des locaux plus que bruyants et dĂ©foncĂ©s, retour Ă  la case dĂ©part. On s’organise une croisiĂšre de derniĂšre minute sur la Baie d’Halong. Certes pas n’importe laquelle. Nous voulions garder de bons souvenirs du Vietnam malgrĂ© tout donc nous avons craquĂ© pour la croisiĂšre avec Indochina Junk 5*
 Nous n’avons pas Ă©tĂ© déçues. MalgrĂ© l’épais brouillard qui bloquait tout l’horizon nous avons eu droit Ă  un spectacle bien plus beau que la traditionnelle photo trouvĂ©e sur Google. Une ambiance lourde et mystĂ©rieuse s’est emparĂ©e de cette premiĂšre journĂ©e de croisiĂšre. Les rochers apparaissent et disparaissent. Un tableau animĂ© changeant toutes les secondes sans que l’on puisse savoir ce qui allait suivre. Le temps d’une belle heure nous nous Ă©vadons sur l’eau Ă  bord de kayaks. Le calme qui nous entoure est presque perturbant. 
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La nuit tombe et nous profitons de ce moment pour nous baigner dans ce jacuzzi fumant partiellement Ă©clairĂ© par la lune. L’air frais nous chatouille les joues tandis que la chaleur du bain s’empare de notre nuque. AprĂšs un repas plus que copieux, nous nous essayons Ă  la pĂȘche au squid Ă  l‘arriĂšre du bateau. ça ne mordra pas des masses. Allons profiter de cette belle et luxueuse cabine et de ce lit qui fut officiellement le lit le plus confortable et le plus mou de tout notre voyage! On l’aurait bien ramenĂ© avec nous.
Il est 6h30 mon rĂ©veil sonne. Le cours de Tai Chi commence dans 30 minutes. J’enfile ma tenue de sport pendant que Pauline prolonge sa nuit. Le soleil se lĂšve. Les nuages ont disparus. Ca y est nous la voyons cette baie et ce jusque l’horizon aujourd’hui; c’est cadeau !
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AprĂšs la visite d’une des iles et sa belle grotte, notre petite virĂ©e s’achĂšve doucement. Nous retournons vers le main land ou un mini van nous attend pour 3h de route jusque Hanoi. C’est la derniĂšre fois que nous retournerons sur Hanoi. 
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Nous n’avons pas eu le meilleur feeling mais garderons tout de mĂȘme d’excellents souvenirs. Nous nous envolerons le lendemain pour Bangkok et commencer un nouveau chapitre: le Cambodge.
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ladyjaystrips · 10 years ago
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Farmlife
Farmville 
Cairns / Mareeba Septembre 2014
Les 6 derniĂšres semaines, nous avons parcouru 12.000 km traversant le pays d’Ouest en Est au pas de course pour un Ă©ventuel emploi qui nous attendait dans le secteur minier de la cote Est prĂšs de Brisbane. A notre arrivĂ©e, les alĂ©as de la vie ont fait que notre prĂ©cipitation n’avait plus lieu d’ĂȘtre. C'est ça aussi l’Australie, "No plans, be at the right place at the right time
" Nous avons ratĂ© le crĂ©neau, il faut activer le plan B. A la recherche d’un job dans le picking / packing, farm hand n’importe ou dans le Queensland (comme des centaines d’autres backpackers
) N’ayant pas encore parcouru la cĂŽte Est, nous dĂ©cidons de remonter vers Cairns (1800 km plus haut , lĂ  oĂč la chaleur et les arbres fruitiers sont au rendez-vous). Petite halte d’une semaine dans la ville de Bundaberg, le repĂšre des backpackers. Avec l’affluence des jeunes Ă©trangers ayant envie de bosser ou Ă©tant carrĂ©ment dans le besoin, prĂȘt a travailler Ă  n’importe quel prix ou presque, les locaux ont dĂ©veloppĂ© une sorte de rĂ©seau entre fermiers et backpacks (auberges de jeunesse) de la rĂ©gion. Vous voulez un job? Pas de problĂšme nous demandons 250$ la semaine dans notre backpack et nous vous inscrivons sur la liste d'attente ( pour le moment il y a 3 personnes devant vous donc je dirais d’ici 3 semaines vous avez du boulot.) Quand on investit dans un van amĂ©nagĂ© ce n’est pas pour dĂ©penser 750$ en logement sans avoir aucune garantie en bout de ligne et Ă©ventuellement repartir bredouille. Nous notons les numĂ©ros de toutes les fermes dans les alentours de la ville et dĂ©cidons de les appeler une a une. Pauline ne se sentant pas encore assez Ă  l’aise avec l'anglais au tĂ©lĂ©phone, je prends mon courage Ă  deux mains (oui je fais partie de ces personnes qui ont presque une peur phobique lorsque il s'agit d'appeler une personne inconnue). SecrĂ©taires et fermiers agacĂ©s de devoir dĂ©crocher 15 fois par jours , la rĂ©ponse classique : NO WORK! avant de me raccrocher au nez. 
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L’angoisse et le stress s’installent en douceur. 
On remonte vers le nord dans la mĂȘme optique, trouver du boulot tout en profitant du road trip et la dĂ©couverte de la cĂŽte Est. Second stop d’une semaine Ă  Airlie Beach pour dĂ©couvrir cette fameuse grande barriĂšre de corail. Vu du ciel et sous la mer. Je ne pourrais oublier ce cadeau d’anniversaire. It’s a one time thing! Merci Pauline #jesuistropgatee.
Le road trip continue en dĂ©couvrant Townsville et Cairns. D’autres pvtistes nous ont donnĂ© le filon de Mareeba Ă  1h de Cairns; la majoritĂ© des fermes de bananes se trouvent lĂ  bas. 
Les premiers vĂ©hicules quittent le campground. Il est 6h. Le soleil se lĂšve et nous devons faire pareil. Nous voila « installĂ©es sur cette Resting Area (war memorial) depuis quelques jours toujours Ă  la recherche d’un emploi. N’importe lequel ou presque. Nous nous rendons dans les fermes le matin entre 6 et 8h du matin espĂ©rant que deux personnes manqueraient Ă  l'appel en dĂ©but de journĂ©e. Sans succĂšs
 Les fermiers nous disent tous que la saison est trĂšs lente cette annĂ©e et que le fruits ne seront pas prĂȘts avant environ 3 semaines. Trois semaines c’est trop long, on doit trouver quelque chose avant. Gumtree sera notre alternative finale. On lance le plan C. Nous rĂ©pondons Ă  une multitude d’annonces pour des emplois en tous genre dans la rĂ©gion. 24h plus tard nous avons Ă  peine reçu une rĂ©ponse et deux personnes nous demandant d'envoyer une photo de nous deux (vous devez surement ĂȘtre en train de faire la mĂȘme tĂȘte que nous). Nous continuons au point de rĂ©pondre Ă  des annonces du genre «Recherchons 2 personnes pour une durĂ©e de 2 semaines pour ramasser des dĂ©chets plastiques dans nos champs,... » 
A notre grande surprise nous reçevons un mail ce soir lĂ  nous proposant un boulot pour une durĂ©e de 3 semaines suite Ă  l’une de nos rĂ©ponse sur Gumtree. « Pauline, ça te dis quelque chose cette entreprise? C’est toi qui a rĂ©pondu Ă  cette annonce? » « Non, non ca ne me dis rien ca doit ĂȘtre toi. » « Mmmm ça me dis absolument rien non plus mais soit je vais rĂ©pondre now. »
Apres avoir rĂ©pondu au mail nous dĂ©cidons de rappeler ce Mr Brown des la premiĂšre heure le lendemain pour ne pas rater notre chance. Apres un coup de fil, plus que motivant, avec un fermier des plus sympathique, nos yeux s’ouvrent de plus en plus avec cette perspective d’un premier boulot qui semble se concrĂ©tiser. Min 3 semaines de boulot dans une ferme de Duboisia (en tant que Nursery Hand, travaillant dans les serres Ă  la reproduction des plantes) , payĂ© Ă  l’heure (trĂšs bien payĂ©), travail regional valable pour la demande du second WHV, temps plein et nous pouvons rester avec le van au shack (cabane de tole) sur la ferme muni d’un gĂ©nĂ©rateur et d’une douche avec de l’eau chaude SVP.
Nous sommes vendredi. Nous commençons lundi Ă  6h! Ah oui
 j’oubliais, la ferme se trouve Ă  Kingaroy, Ă  1800 km de Mareeba. Nous n’hĂ©sitons pas une seule seconde. Le van est dĂ©jĂ  prĂȘt Ă  partir pour trois longues journĂ©es de route afin d’ĂȘtre Ă  l’appel lundi matin.
C'est comme la rentrée. Nous arrivons dans un nouveau lieu, nouveaux visages, aucun repÚre. Morning Briefing. Les introductions sont faites au boulot il est 6h.
Nous sommes bien tombĂ©es. Contrairement Ă  la plupart des backpackers qui trouvent des boulots rĂ©pĂ©titifs et inintĂ©ressants (picker des fruits toute la journĂ©e ou les emballer dans des cartons, on Ă  connu plus fou tout de mĂȘme), nous avons trouvĂ© un rĂ©Ăšl job d'assistante qui avait plein de choses Ă  nous apprendre. De vous Ă  moi, je n'ai jamais eu la main verte, ni dĂ©couvert une grande passion pour les quelques plantes que faisaient pousser mes parents dans notre jardin. Mes connaissances en horticulture étaient presque inexistantes avant ce petit sĂ©jour Ă  la ferme. SĂ©jour de 3 semaines qui aboutit en bout de ligne a 3 gros mois de boulot intensif au sein de l'Ă©quipe et de l'entreprise Allemande (et oui nous avons rĂ©ussi Ă  atterir dans une ferme apparetanant Ă  un gros labo pharma allemand). En trois mois beaucoup de choses se passent, des habitudes s'installent et des liens se tissent Ă  commencer par nos colocs Irlandais Caroll &  Claff. Sarcasmes et auto-dĂ©risions sont de la partie. Vivant Ă  4 sous un toit de tĂŽle, dormant dans nos vans respectifs, nous avons agrĂ©ablement co-habitĂ© avec une petite colonie d'animaux sauvages. Oppossum (aka Shelly), Python 1, Python 2, famille de grenouilles, souris, rats, fourmis et red back spiders; le Aussie bois de Quat'sous rien que pour nous. 
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Vivre et travailler dans une ferme change radicalement vos habitudes et l'image que reflÚte votre miroir tous les matins. Réveil à 4h30, on enfile son short en jeans marbré par les motifs de terre rouge et sa chemise de boulot. Chaussettes dépareillées, grosses godasses, les cheveux en broussaille, un mug de café à emporter . Il est 5h30, Emile (#emilethevan) démarre pour se faire une petite dirt road jusque à l'autre partie de la ferme. 5H45 Morning Briefing. 6H nous sommes déjà sur la route pour nous rendre dans les champs situés à 25 mn de route. 
Avec le temps notre routine s'installe. Nous commençons Ă  savoir ce qui doit etre fait, de quoi sera faite notre journĂ©e et celle du lendemain en fonction de notre productivitĂ©. Une variante de taches journaliĂšres sont rĂ©parties de façon alĂ©atoires entre les diffĂ©rentes personnes du staff. Les boulots physiques et/ou en extĂ©rieurs sont gĂ©nĂ©ralement prĂ©vus en matinĂ©e. Les aiguilles du cadran avancent et le mercure monte Ă  vu d'oeil. Nos fronts perlĂ©s brillent et les gouttes coulent le long du dos. En dĂ©but d'aprĂšs midi nous nous occupons gĂ©nĂ©ralement de planter et remplir les diffĂ©rentes serres disponibles. Avis aux personnes sensibles: il fait jusqu'Ă  51 C°. Passez la porte, Ă  peine rentrĂ© une vague de chaleur Ă©paisse et humide vous claque le visage sans parler de vos vĂȘtements qui semblent fusionner Ă  votre peau instantanĂ©ment. L'air est carement palpable. Chaque mouvement est calculĂ©. 
Au dela de la routine agricole, il y a toute l'ambiance de la "farmlife" qui semble tellement différente de ce que j'avais deja pu expérimenter.  L'idée que j'avais de la ferme et du fermier a prit un tout autre sens apres cette expérience. Outre leur tenue de travail, j'ai fait la rencontre de personnes drÎles et sympathiques. Fermier le jour, business man le soir et pÚre de famille le week-end.
Travailler sur une grosse ferme revient Ă  dire travailler sur 3 ou 4 diffrĂ©ntes fermes de la rĂ©gion appartenant au mĂȘme fermier  (mĂȘme sociĂ©tĂ© dans notre cas), au mĂȘme titre qu"il existe diffĂ©rents dĂ©partements dans les grosses entreprises. Chaque parcelle de terre Ă  sa fonction, sa spĂ©cificitĂ© et ses employĂ©s. J'Ă©tais portĂ©e Ă  croire que la vie de ferme, avec ses tracteurs, ses machines et sa majoritĂ© Ă©crasante d'hommes Ă©tait simple, sans prises de tĂȘte et sans histoires mais loin de lĂ ! De vrais piplettes! 6H15 une embuche se produit sur la parcelle B de la ferme 1, 6H18 tous les gars de la ferme 2 sont dĂ©jĂ  au courant! Incroyable! 
Il faut dire que nous avons travaillĂ© dans le seul dĂ©partement qui engage des femmes ou nous Ă©tions majoritaire avec son lot de prises de tĂȘtes et de Gossips. La chaleur, les plantes, les hormones fĂ©minines... recette d'un bon cocktail explosif au grand plaisir de notre manager qui devait gĂ©rer des situations des plus ridicules parfois. 
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Finalement, ce sont certains sourires, des paroles et des gestes qui marqueront ses trois mois de vie active. Ces personnes qui auront croisé la route de notre voyage, de nos vies. Katheryn la backpackeuse british des 90's jamais rentrée au pays, Bob & Koreen le couple mariés depuis 50 ans avançant et travaillant encore cÎte à cÎte aprÚs toutes ces années, Ivan un sacré ex bad boy à 4 semaines de sa retraite , Pete un solitaire apprenant avec maladresse à s'ouvrir aux  autres, Linda la mÚre célibataire, 4 enfants, un vrai petit bonhomme,  Jim le fermier à la machoire d'acier complÚtement allumé qui nous aura fait pleurer de rire, Andrew et Melissa les amoureux des plantes et tous les autres. Ces quelques paragraphes résument les grandes lignes de ce qui restera à jamais flashbacks et souvenirs. 
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Voyager, vivre de peu en travaillant beaucoup reste une grande épreuve physique, psychologique et émotionnelle. J'ai pesté, j'ai pleuré, j'ai ralé, j'ai gueulé, j'ai voulu tout claquer, me barrer, envoyer tout le monde chier. 
J'ai surmonté. 
J'y suis arrivée. 
Nous avons avancé.
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ladyjaystrips · 10 years ago
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Horizons infinis
29/08/2014
6h51: le soleil s’immisce par la petite fente entre les deux couvertures cachant l’arriĂšre du coffre et dessine une forme gĂ©omĂ©trique chaude sur mon visage. 
7h10: j’écoute la nature se rĂ©veiller. Les oiseaux me tirent hors du lit pour vous Ă©crire, vous raconter une histoire.
Cette histoire n’est qu’un nouveau chapitre. Une nouvelle aventure. Un nouveau dĂ©fi. 
Partie depuis un mois, je suis deja 10000 km plus loin, une collection d’images et de souvenirs dans mon disque dur interne.  AprĂšs un faux depart le 19 juillet (merci British Airways) et un trajet (recalculĂ©, rebookĂ©) de 40h faisant un lĂ©ger dĂ©tour par Pekin et Sydney, je me suis enfin posĂ©e Ă  Perth!
Une de plus parmi la communautĂ© de PVTistes (PVT Permis Vacances Travail autrement plus connu sous le nom de WHV Working Holiday Visa) qui reprĂ©sente tout de mĂȘme 80.000 voyageurs agĂ©s de 18 Ă  30 ans sur le territoire Australien.  
Nuance. Contrairement Ă  l’annĂ©e derniĂšre; je ne voyage pas seule. Une autre maniĂšre de voyager, d’avancer mais surtout de partager. Apres avoir entrepris pas mal de choses de façon solitaire ces derniĂšres annĂ©es, je redĂ©couvre que l on peut offrir et recevoir, aider et ĂȘtre aidĂ©, Ă©couter et parler. Etre accompagnĂ©, tout simplement. 
Coup de chance ou destin, je n’ai pas croisĂ© la route de n’importe qui. Pauline, 1m80 le sourire collĂ© au dents, vadrouille dĂ©jĂ  depuis plus de 7 mois Ă  travers le pays. Son Ă©nergie positive et l’amour qu’elle porte Ă  la vie m’inspire. Baroudeuse et solitaire Ă  ses heures, elle fait partie de ces rĂȘveurs qui ne dorment jamais. Deux allumĂ©es en road trip ca risque d‘ĂȘtre explosif. Autant vous dire que lorsque nous reviendrons sur la terre natale, les lacs seront roses et les sous-terrains urbains ne seront que le temple de fourmis gĂ©antes. 
L’AUSTRALIE !
Rien que de l’entendre on se projette sur les plus belles plages de sable blanc. Visualise ces grandes vagues tubulaires parsemĂ©es de Kens aux cheveux blonds aux muscles d’Or. Des colonies de kangourous sautillants Ă  travers champs. En ce qui nous concerne, notre Australie sera bien diffĂ©rente. Contrairement Ă  la plupart des backpackers, nous nous sommes exilĂ©s sur la cĂŽte ouest bien loin des clichĂ©s australiens.
Deux coeurs, des routes, un moteur; voilĂ  comment dĂ©crire notre dĂ©but de voyage. Sur la route depuis plus d’ un mois, nous avons vu, vĂ©cu, respirĂ© une panoplie de paysages et d horizons uniques. Seules sur nos routes (souvent linĂ©aires) nous avons croisĂ© quelques Ăąmes voyageuses perdues elles aussi dans les mĂ©andres du temps et de la vie. D’un geste amical nous nous saluons, nous croisons, pour ne plus jamais se revoir. 
BIENVENU DANS L’OUTBACK AUSTRALIEN. 
Terres arides, couleur volcan, sa poussiĂšre danse dans les airs. Horizons infinis. Ces plaines de sable ou les forĂȘts nous livrent des spectacles et des sculptures monumentales dignes de mains de titans. 
Vivre sur la route nĂ©cessite un temps d’adaptation mais surtout un changement radical concernant nos habitudes de citadin. Traverser l’outback c’est, prĂ©voir, organiser, gĂ©rer les facteurs alĂ©atoires qui peuvent nous surprendre en chemin. Tout est calculĂ©, stockĂ© et surtout bien rangĂ©. L’outback, c’est des centaines de km d’isolement, d’horizons infinis, de dĂ©sert. Les pompes Ă  essences se font rares. il s’agit de ne pas « oublier de faire le plein ». L’erreur pourrait ĂȘtre de mauvais goĂ»t Ă  300 km de la prochaine pompe sans signal tĂ©lĂ©phone. 
Vivre sur la route c’est aussi ne jamais savoir ou nous serons et dormirons le soir mĂȘme. 
Avancer pendant des centaines de km tout droit sans croiser l’ombre d’un autre. 
Essayer de se laver dÚs que possible dans les Roadhouses (pompe à essence et aire de repos pour les voyageurs et camionneurs aka Truckies) en se demandant parfois ou nous sommes tombées.
Apprivoiser la conduite à gauche mais surtout les dépassements et croisements fait par les Roadtrains ( camion de 53 m de long, equivalent a 4 semi remorques attaches ensemble) et Oversizes qui vous poussent tel une feuille morte sans parler des projectiles offerts à notre pare brise. 
S’habituer Ă  voir des (centaines) de kangourous morts sans oublier les vaches littĂ©ralement coupĂ©es en deux percutĂ©es la nuit d’avant par un Roadtrain pesant des tonnes ne pouvant freiner Ă  temps. 
Traverser l’Australie c’est Ă©galement changer d’état en passant par des checkpoints alimentaires (fruit flies) et continuer le reste de la journĂ©e en ne sachant pas qu’il est 1h30 de plus. Une sorte de flottement spatio-temporel. 
Vivre ici, ailleurs et nul part à la fois c’est aussi croiser le chemin de personnes qui ont toutes des histoires, des parcours, des projets les plus hallucinants. 
* Douglas, 78 ans retraité, traverse le pays en solitaire pour la 4 iÚme fois en vélo.
* Bruce, la 50aine, gardien de nuit de Wyaralong Dam, professeur de japonais et passionnĂ© de photo et d’histoire, nous Ă  offert une petite leçon de japonais pendant notre diner. 
* Zane, franco-britanique, ingĂ©nieur dans le secteur des mines, a voyagĂ© dans le monde entier en passant par la SibĂ©rie, la France , l’Autriche, la Russie et j en passe avant de se faire inviter par le gouvernent Australien.
* Harold, 47 ans, vivant dans son bus du mĂȘme Ăąge que lui, il collectionne toute sorte de vieilleries et touche Ă  tout. Il aime la vie. Elle l’aime aussi mais l’a malmenĂ© dans son passĂ©. 
Ceci n’est que le dĂ©but d’une sĂ©rie de personnes qui marqueront notre passage dans ce pays mais qui laisseront surtout une empreinte indĂ©lĂ©bile dans l’histoire de notre voyage. 
Vivre sur la route c’est aussi apprivoiser son espace personnel et partager dans 3m2. Une place pour chaque chose et chaque chose a sa place. Trouver ses habitudes et connaitre celles de l’autre. Pouvoir se parler mais aussi accepter / Ă©couter le silence. Etre Ă  cĂŽtĂ© de l’autre, sans l’envahir. Etre avec soi mĂȘme sans s’isoler. Une sorte d’équation de variables qui peuvent changer. Le tout est de trouver la bonne formule. 
AprĂšs quelques semaines je pense pouvoir dire que nous avons trouvĂ© notre combinaison idĂ©ale. L’installation faite,  il ne restera que les mises Ă  jour. Adaptations mineures en cours de sĂ©jour.
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Roadtrain
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Oversize
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Harold
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ladyjaystrips · 11 years ago
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Pendant 6 mois
Pendant 6 mois. Je me suis dĂ©placĂ©e en avion, en bus, en voiture, en quad, en train, en pirogue, en ferry, en TGV, en vĂ©lo, en mĂ©tro, en taxi et Ă  pied. J'ai payĂ© avec des euros, des rĂ©als, des colones, des USD, des cordobas et des dollars canadiens. J'ai parlĂ© en français, en anglais , en portuguais (:/) et en espagnol. J'ai mangĂ© de la farofa, des patacones, des cassados, des empanadas, du gallo pinto, goyaba, de l'acaĂŻ, du baracuda, du homard et des racines Ă©tranges. J'ai bu de l'aloe, des CaĂŻpirinhas, de la liquor de Genipapo, du schnaps (autrichien), de l'impĂ©rial, de la Tona et de la Skol. J'ai dansĂ© sur du forro, de la samba, du reggaetĂłn, bossa nova et de la salsa. J'ai embarquĂ© dans 7 vols avec 5 compagnies aĂ©riennes diffĂ©rentes. J'ai posĂ© le pied sur le territoire de 7 pays diffĂ©rents. Mais aussi: rasĂ© la tĂȘte, embourbĂ©e dans 50 cm de boue argileuse, rentrĂ©e de soirĂ©e sur un petit bateau en pleine tempĂȘte dans le noir complet, (presque) perdue en pleine jungle sans eau ni a manger et passer le cap des 28 ans. Mais surtout je rentre avec de nouveaux amis et des souvenirs que je n'oublierai JAMAIS. Merci Ă  tout ceux que j'ai croisĂ© et qui ont rendu ce voyage magique!
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ladyjaystrips · 11 years ago
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DerniĂšre ligne droite
Dimanche 20 octobre 2013 : 5H15
AprĂšs une nuit express, je me prĂ©pare Ă  quitter le patelin de Santa Teresa pour me faire un dernier petit trip de 10 jours en solo. Avec son grand courage et sa gentillesse Markus me dĂ©pose Ă  l'arrĂȘt de bus pour que je puisse monter Ă  bord du premier bus en direction de San JosĂ© Ă  6h00. On refait, sens inverse, le mĂȘme trajet fait deux mois plus tĂŽt. Cette fois ci j'ai la chance de faire la traversĂ©e en ferry le matin. La lumiĂšre sur le Golfe de Nicoya est splendide! Je rĂ©alise doucement que cette sensation que le soleil me procure, cette peau qui chauffe ne fera bientĂŽt plus parti de mon quotidien. Je respire, j'admire je profite de chaque seconde qu'il me reste. Me dirigeant vers San JosĂ© je sens dĂ©jĂ  une diffĂ©rence de tempĂ©rature. l'air est plus frais et moins Ă©touffant en se rapprochant de la capitale. Mon ami Jorge (de Santa Teresa) est a San JosĂ© pour une grosse semaine. Je le rejoints pour passer la fin d'aprem avec lui et dĂ©poser mon Ă©norme valise le temps de mon trip sur la cote caraĂŻbe. Avant de reprendre le bus quelques heures direction Puerto Viejo, je resterai deux jours Ă  SJ le temps de pouvoir me rendre sur le volcan Irazu (Ă  50 km de la capitale) le temps d'une journĂ©e.
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Lundi 21 Octobre 2013
En route pour mon premier volcan Tico. J'ai du me rendre dans la ville de Cartago dans un premier temps (30 mn) pour prendre un second bus vers le parc National qui montera pendant un peu plus de 1h sur les hauteurs de la ville. Une fois arrivĂ©e une sensation de froid (dont j'avais oubliĂ© l'existence s'empare de tout mon corps). Il devait faire Ă  peine 10°C la en haut. Ravie d'avoir pris mon pull, ma "veste" et un gros foulard! Je me suis promenĂ©e autour du cratĂšre principale et autour du second cratĂšre qui se trouve Ă  3432m d’altitude (point le plus haut du Costa Rica). Durant la saison sĂšche il parait que  l'on peut apercevoir d'un cĂŽtĂ© le Pacifique et de l'autre la me des caraĂŻbes au loin. Personnellement, j'ai vu beaucoup de nuages blancs et froids. 
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23 Octobre 2013
ArrivĂ©e Ă  Puerto Viejo la veille, je dĂ©cide d'aller visiter la ferme de cacao Ă  quelques kilomĂštres de la ville. J'embarque dans un petit bus local pour m'y rendre. Étant en basse saison, j'ai la joie de pouvoir faire la visite avec mon guide personnel. A la fin de la visite j'ai Ă©galement fait ma propre barre de chocolat a base de graines de cacao (a voir dans la vidĂ©o qui suivra dans quelques semaines)
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24 Octobre 2013
Je passe la journée à flùner sur les plages de PV. Du sable parfois noir, de l'eau translucide je n'ai pas le choix que d'aller y faire une petite brasse.
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25 octobre 2013
DerniĂšre journĂ©e de "vie paradisiaque". Je commence la journĂ©e avec un petit dĂ©jeuner majestueux et savoureux. Vers 10H30 je loue un petit vĂ©lo tout simple (on en trouve Ă  la location Ă  chaque coin de rue). Et je pars. OĂč, je ne sais pas trĂšs bien mais en tout cas je longe la cĂŽte, apprĂ©cie le vent chaud et pĂ©dale sans penser Ă  grand chose avec un grand sourire. Je m’arrĂȘte pour une autre baignade magique ayant l'impression que cette mer m'appartient. Je suis la seule Ă  m'y baigner pas une personne Ă  l'horizon. J'ai roulĂ©, pĂ©dalĂ©, suĂ© jusque qu moment ou la route devenait un chemin de terre et un passant m’avertis: "Vous n'irez pas beaucoup plus loin jeune demoiselle, vous ĂȘtes a deux pas de la frontiĂšre du Panama."
Bon ok, sans le passeport je risque de ne pas pouvoir avancer bien plus. Je fais donc demi tour. Une fringale me prend par surprise (aprĂšs plus de 20 km parcouru au soleil ca semble lĂ©gitime dans le fond). Je dĂ©cide de m'arrĂȘter manger un cassados (style caraĂŻbe) dans le premier resto qui passe du bon reggae et avec une belle vue. ArrivĂ©e Ă  Cocles, je trouve LE SPOT! DerniĂšre Imperial, cassados poulet curry gingembre. Bref, je suis clouĂ©e Ă  ma chaise! Je vais me poser sur la plage sachant qu'il s'agit la de mes derniĂšres minutes de soleil, de plage, de mer. Je m'imprĂšgne de tout ce qui m'entoure, de l'Ă©nergie surtout. Il est l'heure d'y aller. Je dois rendre le vĂ©lo. Je regarde Ă  l'horizon. Je suis prĂȘte Ă  garder cette image dans mes souvenirs.
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26 Octobre 2013
En route pour San JosĂ© again ( et pour la derniĂšre fois cette fois ci.) Je retourne dans la mĂȘme auberge de jeunesse qu'en dĂ©but de semaine. Je fais la connaissance d'Annika, une allemande qui vient de dĂ©barquer et qui elle commence son trip de 10 mois lorsque le mien touche Ă  sa fin. Le lendemain, les conditions mĂ©tĂ©o Ă©tant peu favorable Ă  la visite de mon dernier volcan, nous dĂ©cidons de nous rendre dans un marchĂ© local de San Pedro en compagnie du proprio de l'auberge. 
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Le 28 octobre 2013
Je passe ma derniĂšre journĂ©e en compagnie de Jorge qui me fera dĂ©couvrir sa ville natale. Une semaine avant la fin de mon Tico trip, j'ai appris qu'il n'y a pas vraiment d'adresse au Costa. Tout le monde fonctionne avec des boites postales dans les villes les plus proche du domicile ou alors un adresse du genre " A 100m EST de l'ecole Jaune, premiĂšre maison rose" Autant vous dire que du courrier doit se perdre souvent... En flĂąnant dans la rue des jeunes recrutent des femmes pour exercer leur talent d'apprenti coiffeur. Ça tombe bien! J'avais justement besoin de faire un petit refresh de la nuque. Jorge me regardant pensant que je rigolais mais je rentre dans l'Ă©cole et me fais couper les cheveux parmi une 20aines d'autres femmes de tout age. Nous terminons par le "Galerie Agora" en mode Tico San Jose. Un rĂ©el labyrinthe de boutiques et petits coin bouffe locale. 
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Il est l'heure de quitter le sud. Le grand nord m'attend.
MONTREAL j'arrive!
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ladyjaystrips · 11 years ago
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Nicaragua
Me voila en route pour un nouveau Pays : le Nicaragua.
AprÚs un petit voyage de 6h nous déposons la voiture de loc à la frontiÚre pour passer de l'autre cÎté à pied et trouver un taxi.
Traverser une frontiÚre en Amérique centrale à pied était une expérience à part entiÚre! Cette longue file de camions avant le premier check et cet espace libre entre les deux pays était assez étrange. Pendant une 30 aine de minutes nous sommes officiellement sorti du territoire Costaricain mais pas encore admis sur le sol Nica. Du coup nous sommes nul part. Il est 17h et le soleil descend et nous offre une lumiÚre jaune orangée sur ces chemins de transit. Magnifique!
J'observe ce qui se passe autour de moi et il s'en passe des choses. Aucune indiction n'est présente pour diriger les personnes aux différents bureaux d'immigration et douane. Heureusement que Markus connait le chemin car seule (parmi tous ces hommes trÚs peu de femmes autour de nous) je me serais sentie un peu seule et perdue. Je pense que nous avons du passer 6 postes de contrÎles en tout pour passer d'un coté à l'autre sur un distance qui doit faire grand max 1km.
Nous voila au NICARAGUA et tout ce qui va avec... A peine un pied posé sur ce nouveau territoire nous nous faisons harceler par une trentaine de personnes voulant nous échanger des devises, porter nos sacs, nous dire de monter dans leur taxi. Négociation faite nous embarquons dans un taxi direction la ville de Granada au bord du lac Nicaragua.
Le trajet fut merveilleux! Sur nos deux heures de trajet nous avons eu droit Ă  une heure de lumiĂšre incroyable et un coucher de soleil inoubliable. Les arbres dĂ©filaient Ă  une vitesse folle mais derriĂšre, les nuages devenaient de plus en plus rose. Le ciel prit feu. Tournant ma tĂȘte pour voir ce qui se passait de l'autre cote ne pensant pas voir quelque chose de mieux je dĂ©couvre le Volcan Conception sur l'ile d'Imotepe au milieu du lac Nicaragua. Un petit paquet de nuages rose flash s'Ă©tait accrochĂ© sur le sommet du volcan. Le vent faisait bouger la surface du lac produisant une quantitĂ© folle de petites vaguelettes.
Mes yeux se ferment doucement... Toutes ces merveilles ont inondé mon cerveau.
ArrivĂ© Ă  l’hĂŽtel nous posons nos sac et partons manger un bout. 1 cerveza Tona et un hot-dog 2$. Bienvenu au Nicaragua!
Durant notre petite semaine nous avons eu la chance de découvrir la superbe ville de Granada aux murs de mille couleurs! La cathédrale et le Parque Colon (place centrale de la ville).
Au programme des activités plus sportives nous avons découvert le Volcan Mombacho et sa ferme de café organic. Café succulent au passage. Je n'ai pu résister. 500 gr de café moulu saveur vanille rentrera avec moi au plat pays ;) Notre guide Gustavo était parfait! Il nous a vraiment partagé son savoir et l'histoire du volcan.
Nous avons également visité le Volcan Masaya. Volcan qui dégage une cheminée de fumée (vapeur) tout au long de l'année accompagnée d'une odeur typique de souffre. Cette excursions nous à permis de découvrir la ville de Masaya, le marché artisanal et un fabricant de céramiques (superbes!! tellement déçue de ne pas avoir pu en ramener).
La vue sur le lagon Apoyo : magique.
J'ai dĂ©cidĂ© d'aller visiter seule le cĂ©lĂšbre cimetiĂšre de Granada. J'en avais entendu parlĂ© mais alors la... quand je suis arrivĂ©e j'ai compris pourquoi il fait parti des "choses Ă  voir" dans la rĂ©gion. Je n'ai jamais vu un cimetiĂšre aussi beau mais surtout aussi grand! Il semble s'Ă©tendre Ă  l'infini quelque soit la direction dans laquelle on regarde. J'ai flĂąnĂ© Ă  peu prĂȘt une heure seule sous le soleil me grillant les Ă©paules. AprĂšs avoir admirĂ© et contemplĂ© toutes ces tombes au style colonial, je me dirige doucement vers la sortie. Je fais une petite halte au bureau Ă  l'entrĂ©e pour demander ou se trouvait le caveau prĂ©sidentiel (6 des prĂ©sidents sont enterrĂ©s ici.) Le monsieur (Octavio Davila) s'est levĂ© de sa chaise et s'est fait une joie de m'accompagner et me montrer ou se situait le caveau. Il m'a par la suite fait une visite guidĂ©e improvisĂ©e me partageant un tas d'informations sur le fonctionnement du cimetiĂšre et ces 10 catĂ©gories diffĂ©rentes ( et oui mĂȘme aprĂšs la mort le statut social reste ;) Il me montra la tombe de son frĂšre dĂ©cĂ©dĂ© en 1985 lors d'un Ă©vĂšnement historique au Nicaragua. Je n'ai malheureusement pas tout compris (mon espagnol s'amĂ©liore mais loin d'ĂȘtre parfait) je vais me renseigner.
AprÚs 5 jours, c'est déjà le moment de plier ses affaires et repartir dans l'autre sens. Si j'avais su que j'aimerai tellement ce pays je pense que j'aurais prévu un trip de deux semaines plutÎt que 5 jours sur place. Ca sera une bonne excuse pour revenir!
6h00 du matin nous repartons Ă  bord du mĂȘme taxi direction la frontiĂšre de Penas Blancas.
Je quitte le pays le coeur encore plus gros. Parfois, j'ai peur qu'il explose face à toute cette beauté. 
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5pm. Entering No man's Land walking through the border from Costa Rica to Nicaragua.
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Cathedral de Granada
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Two Nica Girls & traditionnal dress
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Nica boys & traditionnal outfits
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Granada City
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Parque Colon
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Granada Cemetery
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Granada Cemetery
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Granada Cemetery
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Granada Cemetery / Family Vault
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Granada Cemetery / Temporary Tombs before they move them to a family Tomb or buy a personnal space in the Cemetery
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Granada Cemetery / President Vault ( 6 of the Nica presidents rest here)
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Traditionnal Sopa in preparation
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Steaming Masaya Volcano
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Steaming Masaya Volcano
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Steaming Masaya Volcano
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Steaming Masaya Volcano
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Steaming Masaya Volcano
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Apoyo Lagoon
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After driving two hours in a Taxi, back to the entrance of No man's land. 8am Nicaragua heading back to CR.
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ladyjaystrips · 11 years ago
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Mombacho volcano (Nicaragua)
8hoo:l e rĂ©veil sonne, je saute du lit! La grincheuse du matin ne sera pas de la partie aujourd’hui. Une des journĂ©es que j’ai plannifiĂ© et attendu depuis qq semaines a officiellement commencĂ©.
Direction terrasse de l’hĂŽtel pour manger un bon petit dĂ©jeuner histoire d’avoir l’énergie nĂ©cessaire pour grimper et admirer ce premier volcan. Markus et moi embarquons dans le mini bus du TO direction l’entrĂ©e du parc. Une fois arrivĂ©s Ă  destination nous devons changer de vĂ©hicule et monter Ă  bord du vieux bus “open air” qui nous transportera Ă  approx 700m d’altitude pour nous dĂ©voiler la magie de la ferme de cafĂ© organic qui s’y trouve.
Notre guide Gustavo, nous dĂ©voile un tas d’informations passionnantes. Culture, rĂ©coltes et procĂ©dĂ© de fabrication du cafĂ© local. Nous avons eu droit Ă  une merveilleuse dĂ©gustation (espresso,half roasted et vanilla). Meilleur cafĂ© bu jusqu’à ce jour. C’est pas compliquĂ©: premier cafĂ© noir (avec sucre tout de mĂȘme) de ma vie. J’ai pas eu le choix pas de lait
 Mais j’ai adorĂ©!
AprĂšs avoir admirĂ© la vue et le volcan Masaya au loin en train de fumer, nous repartons direction le cratĂšre. ArrivĂ©s au sommet Ă  1150m, la chaire de poule s’empare de mes bras. Nous somme noyĂ©s dans le tapis de nuages virvoltants dans le souffle d’altitude.
Gustavo ouvre la marche. Nous allons faire le tour du cratĂšre principal et observer tout ce qui s’y trouve. Il Ă©tait parfait! Il nous devoila les secrets du Volcan mais aussi nous fit dĂ©couvrir de nombreuses plantes. Celles qui pourraient nous sauver ou nous tuer si nous Ă©tions perdus dans la jungle. Sur le parcours nous avons eu la chance d’admirer des paysages qui Ă©taient tous aussi uniques et incoyables. Au loin, le lac Nicaragua avec ses Ăźles formĂ©es par l’une des nombreuses Ă©rruption lorsque le cratĂšre principal Ă©tait encore actif. De l’autre cĂŽtĂ© le volcan Masaya et la lagune bleu turquoise de Apoyo. Nous avons pu observer quelques “fumeroles” ( terme anglais
) dĂ©gageant une vapeur chaude suivie d’une vague legĂšre de souffre.
Apres 2h30 de marche et dĂ©couvertes, nous redescendons vers Granada. Nous avons demandĂ© Ă  Gustavo de nous dĂ©poser dans un des restos locaux proposant une assiette du jour. Il avait raison! On a super bien mangĂ© et pour 3$ l’assiette ça semble encore meilleur!
Le ventre bien rempli, le sourire au lùvres nous retournons à l’hîtel pour profiter des quelques derniers rayons de soleil et plannifier nos 2 derniers jours.
Demain matin je me renderai seule dans le fameux cimetiÚre de Granada ou reposent 6 présidents du Nicaragua.
Le réveil sera facile une fois de plus ;)
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ladyjaystrips · 11 years ago
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Dia de Independencia /Cobano/ Costa Rica / 15/09/2013
C'est en 1821 que le Costa Rica obtient son indépendance.
Depuis, le 15 septembre est un jour de fĂȘte, de joie, de festivitĂ©s et de moments partagĂ©s entre amis et famille autour des quelques bon plats locaux.
C'est dans la petite ville de Cobano que je me suis rendue pour assister aux diverses festivitĂ©s organisĂ©es Ă  l'occasion de cette journĂ©e d'IndĂ©pendance. Beaucoup de personnes diront que les parades et dĂ©filĂ©s sont ringards ou has-been mais pour moi rien de tel que ce genre d'Ă©vĂšnements lorsqu'on voyage. Le peuple se rĂ©unit, cĂ©lĂšbre une cause qui n'est pas issu de notre culture ni de notre histoire personnelle mais notre prĂ©sence fait en sorte que nous sommes tout aussi heureux de fĂȘter un jour comme celui ci avec les locaux. Les amis, la famille (et les quelques touristes curieux) se rĂ©unissent tous avec le sourire et l'envie de partager un bon moment. L'odeur de cafĂ© et de viande grillĂ©e se mĂȘlaient Ă  la foule et au dĂ©filĂ©. Tes tenues et les couleurs ( parfois un peu criardes) virevoltaient au rythme des tambours et trompettes.
J’observe, profite, immortalise.
Je garderai un merveilleux souvenir de cette matinée pas comme les autres.
PURA VIDA!
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ladyjaystrips · 11 years ago
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20 years later
Et pourquoi pas.
Retenter une expérience aprÚs 20 ans pensant que l'on ne le ferait plus fut intéressant et amusant.
L'échange de service et le troc sont mes meilleurs alliés depuis ces 5 derniers mois. Avec ce concept, je me suis retrouvée dans un Ranch sur les hauteurs de Santa Teresa  pour prendre une série de clichés pour promouvoir les activités "kids" de la ferme.
Ce ranch est tenu par deux femmes. Sandra 26 ans ( aka la soeur de mon ami Markus) et une autre femme que j'ai jamais rencontré à ce jour. Il y a une vingtaine de chevaux tous aussi beaux les uns que les autres. Nous sommes loin des "ManÚges belges" bon chic bon genre un tout autre style. Sunrise Ranch est simple et perdu en plein nature entouré d'un paysage vert incroyable. Ambiance détendue et agréable.
J'Ă©tais partie sur l'idĂ©e de rendre un petit service pendant deux heures. Et aprĂšs coup en regardant les enfants sourire et s'amuser sur ces chevaux je me suis dis: "pourquoi je ferais pas pareil? Ça Ă  l'air tellement sympa!" J'ai donc demandĂ© Ă  Sandra si en Ă©change des photos elle serait prĂȘte Ă  me donner une heure de cours ( dĂ©bu archi dĂ©butant ).
Elle accepta.
A l'age de 6 ou peut etre 7 ans j'ai suivi une semaine de stage (internat) au manĂšge de Gaillemarde. Une vilaine chute pendant un de mes premier galop sur un gros tronc de bois placĂ© au centre de la piste m'a refroidi Ă  jamais (ou presque). Remonter et galoper sur le dos d'un cheval ne m'avait pas traversĂ© l'esprit depuis. Pendant 20 ans j'avais cette idĂ©e encrĂ©e; les chevaux et moi ça fait deux. Je ne suis plus jamais retournĂ©e aux cours d’équitation aprĂšs.
J'ai effectué les quelques excercices de base pour trouver son équilibre et reprendre confiance et 15 min plus tard je galopais. Ca peut paraitre anodin aux yeux de la plupart et aux cavaliers confirmés mais cette sensation était juste incroyable! J'ai adoré!
Comme quoi dans la vie, il ne faut jamais rester sur des idées fixes. Ca valait largement la peine.
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ladyjaystrips · 11 years ago
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Costa Rica version 2.0
Commencer son séjour dans un yoga center est une valeur sure pour trouver tranquillité et sagesse autour de soi.
A peine une semaine aprÚs mon arrivée j'ai trouvé une "cabine" à louer. En gros une chambre avec douche et cuisine extérieur. Maison typique Tico avec tout ce que l'on peut imaginer comme petites bestioles de compagnies... Deux grandes antennes sortant de mon sac ordi... un gros cafard. Petit dej en préparation, à cinq centimÚtres de mon pied tarentule ou mygale je ne saurais jamais mais c'était joufflu et poilu! Une colonie de geckos rentrant et sortant en territoire conquis sur les murs de ma chambre. Faut le voir de façon positive, je n'ai pas eu la mauvaise blague du serpent ou du scorpion réchauffant mon lit avant de m'y plonger.
La basse saison (Rain season) a rendu les choses un peu plus compliquĂ©es durant mon premier mois. La plupart des commerces et restaurants ont prĂ©vu de fermer de mi septembre jusque dĂ©but novembre. J'Ă©tais bien consciente qu'il s'agissait de la "Low season" mais ici on devrait plutĂŽt parler de "dead city season". Depuis la fĂȘte de l'indĂ©pendance du Costa Rica qui Ă  eu lieu dimanche dernier (15 septembre) la plupart des restaurants sont tous fermĂ©s et les boutiques aussi. AprĂšs le couchĂ© de soleil les rues sont presque dĂ©sertĂ©es. Il reste le bar sportif (Nativo Bar) frĂ©quentĂ© par la gente masculine principalement, Ă  l'exception des petites gringos qui se perdent en route de temps en temps. Les deux supermarchĂ©s bien entendu, il faut bien que l'on puisse se survivre. Un seul resto, Pasta Basta qui fait un peu de tout dans le fond. Les Sodas (ginguettes typiques Tico ou l'on peut se faire servir un gros plat de riz, beans et viande ou poisson au choix pour la maudite somme de 3000 colones soit 6$ soit 4,5€) sont bien entendu ouverts Ă  l'annĂ©e. Bref tout ça pour dire que trouver un job during Low Season c'Ă©tait pas gagnĂ©. AprĂšs un mois de recherche, de dĂ©marches, de rencontres et de dĂ©ceptions; je suis toujours au point de dĂ©part. L'angoisse s'empare un peu de mon corps et de mon esprit sachant que je dois absolument travailler ou trouver un concept de work exchange (logement en Ă©change d'un certain nombre d' heures de travail) car je ne tiendrais pas trois mois sur les Ă©conomies restantes. AprĂšs quelques heures voir journĂ©es de rĂ©flexion, j'annonce aux quelques personnes que j'ai rencontrĂ© durant le mois je quitterai Santa Teresa la semaine d’aprĂšs lorsque ma location de chambre sera terminĂ©e. DĂ©cision prise et annoncĂ©e, un des petits hĂŽtels du coin me rappelle et m’annonce que j'ai dĂ©crochĂ© la place de rĂ©ceptionniste pour un mois (entretien que j'ai passĂ© en espagnol de A Ă  Z ne me demandez pas comment j'ai fait car j'en ai simplement aucune idĂ©e :) 
SUPER! je resterais donc encore un mois de plus Ă  Santa Teresa.
Ca fait maintenant deux semaines que je m'occupe de l'entretien gĂ©nĂ©ral de l'Ă©tablissement en Ă©change d'une chambre simple et agrĂ©able, air co tv et Wifi mais le plus important... sdb privĂ©e avec eau chaude! Bref grand luxe pour moi apres ce premier mois tres rudimentaire. J'ai la chance de pouvoir profiter de la piscine durant mes heures off (et mes heures de travail lorsque tout est fait car peu de monde en ville et Ă  l’hĂŽtel. Un voir deux chambres sont occupĂ©es au grand max.)
Mon shift commencant à 15h j'ai plus que le temps de profiter de mes journées (surf, balade, smoothie en terrasse, plage et lunch entre amis.) En ce qui me concerne le deal parfait!
Des ma premiĂšre semaine j'ai fait la connaissance de Markus et sa famille (autrichienne) qui se sont installĂ©s au Costa Rica il y a un peu plus de 3 ans maintenant. Comme partout, lorsque que l'on voyage on se rend compte que la vie d'expats forme un rĂ©seau social ou que l'on soit. La maman de Markus, Suzy, adore inviter du monde et organiser des diners oĂč nous sommes jamais moins de 10 personnes Ă  table. Depuis, je suis en quelque sorte devenu une amie de la famille. Suzy et moi avons dĂ©jĂ  passĂ© deux aprĂšms complĂštes ensemble pour qu'elle puisse me partager ces recettes autrichiennes suculantes. Atelier cuisine, ca me plait et c'est bon! Ca change du riz et des beans que je ne peux plus voir en peinture ;)
Leur villa est plus que bien située avec une vue imprenable sur le pacifique... à couper le souffle. C'est de ce fait un vrai plaisir de passer des moments chez eux.
C'est promis pour les plus sages je vous prĂ©parerais le canard et Knödels Autrichien pour les prochaines fĂȘtes!
Bref cette vie 2.0 me convient!
La fin du voyage se profile doucement avec 3 semaines de vadrouille entre le Costa Rica, le Nicaragua et avec un peu de chance le Panama.
To be continued....
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On déménage, oui en Quad. Local way of doinf it
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On the way to life 2.0 in CR
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The villa view
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Lunch entre amis
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My temporary new office
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Mon coin tranquil
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