ladyjaystrips
Voyage au carnaval de mon coeur
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Carnets de voyages
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ladyjaystrips · 7 years ago
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Liberté, simplicité et nouveauté peut sembler comme la vie rêvée.
Permettez moi de vous ramener un instant vers une autre réalité,
Que tous ces voyageurs semblent vouloir étouffer. 
 Si Instagram nous fait rêver avec ces vies « haut de gamme »
où ne règne aucun drame,
Il serait peut être temps de redescendre de cet idéalisme mégalomane.
 Soyons (pour une fois) honnête
Et arrêtons de nous en foutre plein la tête.
 Vivre d’amour et d’eau fraiche,
Revient en fait à être constamment dans la dèche
Jusqu'à en essayer de gratter vos sèches.
 Le galbe doré du bikini bien moulé
Semble ne jamais montrer la 12 aine de poils mal épilés.
Sans parler de ces chevelures bien huilées,
Et tous ces capitons volontairement bien cachés.
 Cette solitude mise en scène,
N’est que vaste baliverne
Qui grouille en fait de vies humaines.
 Vivre sur un camping avec ces images divines
Peu s’avérer être un long fleuve tranquille
Jusqu’au moment où vous découvrez les latrines…
 Être « on the road »
est ajd un défilé de mode.
Où les « Like » sont un High sur cette nouvelle drogue
Dans ce monde où même plus personne ne prend le temps de lire votre monologue.
 Mais croyez moi, quand on fait parti de cet exode
On est bien loin du Vogue
Avec les 2 tenues que constitue votre garde de robe.
 Bizarrement, mes photos de paysages
Où règne l’esprit des plus grands sages
Ne séduisent pas autant que mon visage.
Quel dommage !
 Une fois l’hiver arrivé,
Il faut trouver des endroits où squatter pour pouvoir se réchauffer.
La bibliothèque restera sans hésiter le premier choix d’une grande majorité
Se bâtant tous pour avoir accès à l’électricité.
 Si la chaleur est au premier abord d’un grand réconfort,
J’ai souvent envie de courir dehors.
Loin de tous ces backpackeurs qui parlent fort
Qui ne semblent faire aucun effort concernant l’odeur que dégage leurs corps.
 Il se peut que je fasse partie aujourd’hui de ces pétasses
Qui n’ont pas/plus leur place.
J’en ai juste marre de me regarder dans la glace et avoir l’impression d’être dégueulasse.
 Loin de moi cette envie de vous faire croire que je vis un enfer,
Je suis juste blasée par tous ces commentaires
Prétendant que je vis une vie sans galères.
 Des souvenirs et des paysages spectaculaires
Dont je ne pourrais jamais me défaire.
 Ne me parlez plus de chance
Ou acceptez mon silence.
 Les choix sont roi
Dans ce royaume qui crée notre moi.
Maintenant c’est toi qui vois !
 A choice. Not a chance !
Seule au monde #jevissurunparking
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Tendance backpackers 2017-2018:
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Un peu de fraicheur :
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Power race:
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Beauty trends 2018 :
Hairy legs (even my camera didn’t want to see them Haha)
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Crocodile skin:
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Shiny hair #huiledejojoba
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Resto 5* : #noodlesinthvan
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Parce que grimper un sommet n’est pas facile et peut vous faire chialer! #isthmuspeak #jenaichi* #pasfacile
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Last But not Least (No comment) :
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   But it’s all worth it in the end :
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ladyjaystrips · 7 years ago
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Roys Peak under the stars
Si je suis loin d’avoir grandi comme la cousine de Mowgli sautant d’une branche à l’autre tout en ayant cette idée folle de marcher jusqu'à l’horizon, les voyages m’auront apportée une série de belles rencontres. Des rencontres qui m’auront ouvert des portes sur de nouveaux univers, de nouvelles envies et de nouveaux défis personnels.
Depuis mon arrivée en Nouvelle-Zélande, je découvre les joies (et les souffrances) de ce que l’on peut appeler la véritable rando. Equipée comme une touriste japonaise, on m’a rapidement expliqué que j’allais devoir commencer par investir dans de nouvelles chaussures et éventuellement un K-Way, un vrai !
Cette infinité de paysages plus beaux les uns que les autres offre des tracks plus ou moins longs en fonction de votre niveau de courage. Je n’ai personnellement pas encore dépassé la rando de plus de 6/7h mais les quelques excursions m’auront déjà bien mise à l’épreuve (particulièrement Isthmus Peak).
Il y a quelques jours, j’ai eu le privilège de pouvoir grimper le Roys Peak, ascension très convoitée par les voyageurs de passage à Wanaka. Pourquoi escalader ce géant de jour quand on peut rendre l’expédition plus trépidante et contempler le coucher de soleil mais aussi son retour quelques km et quelques heures plus tard. Il faut dire que pour le coup, la vie m’a mise sur le chemin d’une personne particulièrement étonnante qui me pousse à aller au delà de ma zone de confort et à dépasser mes limites. Ce qui me semblait fou ou voir même impensable / infaisable, Mr Matthieu, lui, concrétise ses projets, ses idées sans hésitation. 
Ni l’un ni l’autre n’avions encore tenté ce peak et décidons presque sur un coup de tête, voyant la météo parfaite pour le lendemain, de tout préparer pour partir en fin de journée. Ce jour là, le vent souffle à plus de 100km/h au sommet mais nous faisons confiance au bulletin nous informant qu’il devrait diminuer vers 21h.
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(Iphone pic)
Après avoir préparé de quoi faire le plein d’énergie et nos sacs (plus ou moins gros :D) pour la nuit, nous voilà au départ d’une overnight adventure.  Au loin, la grosse pluie semble vouloir se rapprocher de nous et s’inviter à la soirée. Nous commençons l’ascension sans la craindre et profitons parfois des quelques grosses rafales pour nous pousser en avant avec le moindre effort. Un randonneur, apparemment expérimenté selon ses dires, nous averti que les vents sont très violents au sommet et nous déconseille de camper. Loin de nous l’envie d’être irresponsable, nous marchons jusqu’au moment où la luminosité commence à sérieusement baisser et installons notre mini camp à l’abri du vent avec une vue à couper le souffle.
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 Ten million star hôtel for the night surplombant la ville scintillante.
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La nuit tombée, éclairés par notre lampe frontale, nous picorons à tour de rôle dans le gros Tupperware,  emmitouflés dans de grosses vestes de ski et un bon bonnet. Le vent souffle à peine et le calme qui nous entoure à l’effet d’une triple dose de Xanax sur mon cœur et mon corps. Une fois de plus, mes yeux contemplent cette magie qui m’enivre.
3H45 : alarm : Time to wake up !
Si la nuit aura été plus ou moins bonne pour certain, elle aura été quasi inexistante en ce qui me concerne. J’entreprends une succession de vrilles digne d’une chorégraphie  D’Anne Theresa de Keersmacker pour oublier ce sol aussi dur que du béton mais cette mascarade n’aura pas suffi pour me permettre de fermer les yeux. Si à quelques rares moments le sommeil m’a presque emportée, il semblerait que j’avais la chance de partager ce soir là  la tente avec ce que l’on pourrait nommer un rhinocéros. Ne m’en veut pas Matthieu d’avoir divulgué ton plus grand secret :D ça à son petit charme aussi ! Portant un sac qui devait bien faire le triple du mien, j’ai opté pour la gentillesse et me suis dit « au moins il y en a un des deux qui dort un peu ».
La tente repliée et les sacs refermés, nous voilà reparti à la conquête de ce sommet qui je ne le cache pas au milieu de la nuit me semble encore très loin. Matthieu m’avait conseillée de ne pas trop me couvrir mais ceux qui me connaissent bien ne seront pas étonnés de lire que bien entendu je n’en ai fait qu’a ma tête ayant peur d’avoir froid pour ensuite lui demander de s’arrêter 10 minutes plus tard pour me dévêtir. Un jour j’apprendrai à écouter les bons conseils.
La montée agresse mon corps qui semble vouloir dormir plutôt que marcher. Si le sommet me paraît encore loin je décide de ne plus le regarder et avancer en contemplant les étoiles. Ignorer le chemin pour mieux avancer. Les foulées s’enchainent et la vallée rétrécit.
Le voilà! Dernier panneau d’indication : Roys Peak 1,5km / 30 mn
Avec une projection minimum d’une heure trente: délivrance !
Pas à pas nous voilà ; sur la crête. Les premiers courageux sont déjà au sommet, tous là pour le rendez vous de 7H44. Il va falloir être patient et courageux il n’est que 6H10. Nous déposons les sacs juste en dessous du sommet pour se cacher un maximum du vent. La minute de torture est arrivée : se dévêtir complètement pour retirer nos t shirts trempés pour une tenue sèche qui nous évitera une hypothermie sévère (en tout cas pour ma part). Mat a lui encore assez d’énergie pour sortir le réchaud et chauffer de l’eau pour nous adoucir cette fin de nuit avec un bon thé.
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(Iphone Pic)
Mon corps semble m’abandonner le temps d’une demi heure. Assise, entourée du gros sac de couchage je trouve appui sur l’épaule de Mat où mes yeux se ferment sans hésiter.  Une certaine agitation nous entoure et me force à ouvrir les yeux avec beaucoup d’effort. Au loin la ligne d’horizon annonce le début d’une autre journée. Les lacs et ses îles m’apparaissent comme un tableau flou. Comme cette première vision que nous avons tous les matins en décollant nos paupières. Celle-ci reste cependant hors du commun.
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Le ciel s’embrase d’un rouge orange comme un tapis d’honneur pour accueillir le soleil. Il perce au dessus du sommet voisin et vient caresser les joues de tous ces marcheurs venus l’admirer. Les réactions de chacun diffèrent. Nous avions tous une envie identique mais des raisons différentes pour  nous pousser au sommet de cette montagne en ce jour J.  La lumiere rasante semble faire briller le relief d’un voile doré.
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Il est temps de s’y remettre. La descente de 2h / 2h30 nous attend.
Si monter reste un challenge plus qu’éprouvant par moment, la descente n’en est pas moins physique. Je pourrais presque dire que descendre est presque plus difficile. Pousser les muscles pour monter fait mal mais ne provoque aucune résistance juste un effort lors de chaque nouveau pas. En descente, en ce qui me concerne, mes jambes semblent lutter contre une bataille infinie entre l’abandon et dominer l’inclinaison du terrain sous ses chevilles vacillantes sous la fatigue.
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(Iphone pic)
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(Iphone Pic)
Comme pour tout, au moins on y fait attention au plus facile est la descente.
Je croise les premiers courageux du matin se lançant dans la même expédition que nous et leur partage mon plus grand sourire (de compassion) sans rien dire. Il est 10H30. Le temps de se faire un breakfast saturé en lipides, glucides et autres bons copains du cholestérol et enfin (re)commencer ma nuit.
AMEN
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ladyjaystrips · 7 years ago
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Roadtrip NZ Part II West Coast South Island (Westport – Ross)
Me voilà au départ du réel voyage solo que je rêvais de faire depuis plusieurs années au volant de mon tant aimé BumbleBee.
 Je quitte les Nelson lakes pour rejoindre la ville de Westport. Cette petite ville ou devrais-je l’appeler la MonoStreet City est le début de la grande aventure pour les rêveurs du grand large. Si la route entre le parc National et la côte aura été un peu éprouvante pour ma petite maison, le plaisir que me procure le bruit des vagues déchainées sur la première plage que je croise me fera tout oublier.
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Nelson Lakes National Park
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Nelson Lakes National Park
 Fox River sera un premier arrêt énergisant et rafraichissant. Après une petite tentative de « vis ma vie » de reporter téméraire, mon extension de jambes ne m’aura pas porté assez loin pour épargner ma paire de Vans que je n’ai pas ôté par fainéantise (je l’avoue), ça m’apprendra!
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Fox river
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Westport Beach - Lunch with a view
Après avoir bien" iodisé" mes poumons, mon cerveau et mon cœur, je reprends la route vers Punakaiki. L’heure de pointe ne faisant plus partie de mon vocabulaire depuis quelques semaines, je me fais me surprendre par un raz de marée touristique. Les pancakes rocks étant mentionnées à peu prêt sur toutes les « to do list de New Zealand » il fallait que je m’y attende. Malgré cette abondance, la petite promenade le long de la côte pour découvrir les fameux rochers fut calme et apaisante. Si la formation plus qu’étrange de ces rochers en forme de crêpes superposées m’a intriguée, ce sont les blowholes qui ont particulièrement attiré mon attention. Je me suis retrouvée hypnotisée par la puissance de cette eau s’infiltrant au rythme des vagues engloutissant tout sur son passage pour se retirer en douceur. L’érotisme à l’état pur.
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 Je finalise l’itinéraire de la journée à Greymouth. L’unique grande ville de toute la côte Ouest. Quand nous parlons de grande, nous faisons allusions au fait que l'on y trouve un grand supermarché un Warehouse, quelques cafés, une bibliothèque, 2 musées et quelques galeries d’art. Ce qui devait être un overnight stop se transforme en 5 jours sur place. N’étant pas l’endroit qui vend du rêve à première vue, lorsque la météo vous a préparé 5/6 journées de pluie consécutives,  on se dit que quelques cafés, un cinéma et des musées peuvent être utiles et grandement appréciés en période de dépression. Mes journées seront parsemées de lazy mornings, balade en bord de mer et visite quotidienne à la biblio pour refaire le plein d’énergie (dans le sens premier du terme FREE POWER.)
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Greymouth
Cette première longue pause  m’aura permis de rédiger le premier post que j’ai pu vous partager il y a déjà quelques semaines. Scrutant les bulletins météos tous les jours pour planifier la suite du voyage, je décide de repousser mon départ encore d’une journée après avoir aperçu une affiche en ville pour la Gipsy Fair de Greymouth. J’avais déjà aperçu cette affiche dans le nord près de Nelson. Un mot en particulier attire mon attention (Gemstones). Depuis le début de mon roadtrip je n’ai pas arrêté de me dire que j’allais me ramener une pierre semi précieuse pour m’accompagner ici et une fois à la maison. C’est l’occasion d’aller y jeter un coup d’œil. Je me lève en douceur comme tous les jours en soi (c’est une des parties du bonheur du voyage) et me dirige vers l’adresse mentionnée. J’arrive sur le parking de l’hippodrome et découvre un micro rassemblement de camion et bus aménagés de toutes les tailles et bariolés de 1001 couleurs différentes. Une ambiance familiale et estivale se répand au rythme des notes de guitares qui flottent dans le courant d’air. J’aperçois le stand de pierres et m’en approche avec un grand sourire. Je fais la connaissance de Bev. Vivant dans son camion depuis 25 ans, elle parcourt la NZ depuis des années et me parle de l’évolution de son pays qu’elle aime tant. Son âme fait partie de ces personnes en route pour une nouvelle dimension. Celle que nous, les Hommes, commençons tout doucement à apprivoiser.
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Greymouth’s Gipsy Fair
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Greymouth’s Gipsy Fair
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Greymouth’s Gipsy Fair - Bev
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Greymouth’s Gipsy Fair
Une réelle connexion s’installe entre nous et nous pouvons parler un langage que peu de personnes utilisent. Elle me demande ce que je viens chercher chez elle et je lui réponds « Je ne sais pas. Je sais que la vie m’a amenée ici devant vous pour le reste… » Elle m’offre son plus grand sourire avec un regard un peu malicieux et me dit : « Dans ce cas, c’est la pierre qui va te choisir il n’y a pas de doute la dessus ».  Je souris.
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Bev’s Gemstones
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Bev’s Gemstones
Devant moi se trouve une rivière de pierres et cristaux qui scintillent de toutes les couleurs. Je les balaye toutes du regard et d’un seul coup mon attention se fige sur une pierre bleu turquoise transparente. Je ne vois plus qu’elle et m’empresse de la prendre dans ma main. La voilà ma pierre. Bev s’empresse de me dévoiler la signification de ce que l’on appelle de la Fluorite (Fluorine) bleue :
« Son énergie est douce, claire, fluide. La Fluorite va aider à clarifier l'énergie : elle rend les perceptions claires et précises. C’est une pierre de discernement. Elle correspond au 6e chakra (3e œil) et très adaptée pour développer les qualités intuitives et créatrices et aborder des perceptions des mondes subtils.  C'est une pierre d'éveil spirituel, qui nous guide vers l'amour infini et les sentiments nobles : joie, vérité, sagesse, justice et dévouement. »
« Why am I not surprised ? » Je me réjouis d’avoir avec moi une petite source énergisante qui me pousse à aller plus loin dans mon cheminement personnel et créatif. Bev me parle d’un merveilleux sculpteur de jade (pounamu) très  réputé et respecté dans la région de Greymouth. Elle me dit que mon énergie et mon envie de découvrir les origines de ma terre d’accueil me poussera à la rencontre de ce grand homme. Qu’elle sent qu’il  a quelque chose à me donner ou me transmettre. Elle l’a rencontré il y a plusieurs années et se souvient de lui avec une très vive émotion. Cela fait plusieurs années qu’elle n’a pas eu la chance de le revoir mais m’indique ou je peux trouver son atelier et me pousse à lui rendre visite. Tout en continuant à me parler son visage change complètement d’expression. Elle a ce visage d’une personne qui aurait presque aperçu un fantôme. Je lui demande si tout va bien. Elle me dit fais un signe de la tête pour me rassurer et plonge son regard sur la vieille main qui plonge vers une des pierre juste devant moi. Elle relève la tête et me dis : « j’avais senti que tu devais rencontré Mike mais la vie me le confirme. Je te présente Mike le sculpteur dont nous parlons depuis 10 minutes. » C’est à mon tour d’avoir un visage qui se fige le temps de comprendre à quel point cette synchronicité est forte et hallucinante. Je me présente et j' échange quelques mots. Ce sage homme de 81 ans était de sortie avec une amie, je ne voulais pas l’importuner. Je lui demande si je peux lui rendre visite à l’atelier un de ces jours. Il me répond : « je t’attends dans une heure là bas. » Je remercie Bev et lui dit à bientôt sachant que nous allons nous revoir. Je quitte la foire et salue un vieux Monsieur à la barbe blanche au volant de son van qui m’offre un sourire radieux.
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Synchronicité
Je retrouve Mike sur le parking de son atelier. Il m’attend. Notre rencontre fut tellement passionnante que je garderai cet épisode pour un autre blog post où je parlerai de toutes ces merveilleuses personnes que j’ai eu la chance de rencontrer sur la route.
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Mike’s Pounamu Studio
Après cette journée haute en couleur et riche en émotions, je quitte enfin Greymouth pour continuer ma route vers le sud.
Petite halte au carrefour de Kumara Junction sur le parking du café. Route stratégique qui offre deux options. Continuer sur la côte vers le sud et vers les glaciers ou couper par le centre en rejoignant Arthur Pass et rejoindre Christchurch sur la côte Est. Dès le lendemain, je continue ma route vers le sud longeant la côte vers la ville d’Hokitika mondialement réputée pour sa pierre de jade et ses bijoux (Pounamu).
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Hokitika Beach
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Je passe une bonne partie de la journée à flâner dans les différents studios de jade et observer les carvers travailler. Un reportage sur l’origine des Pounamus dans la culture Maori est projeté dans un des ateliers. Une véritable source d’information qui me donne par moment la chair de poule. J’hésite à ma rendre aux Gorges d’Hokitika à une heure de route voyant la météo se dégrader doucement. Je me lance et ne me laisse pas impressionner par quelques gros nuages menaçants. Ces gorges font elles aussi partie des ces fameuses photos clichées que les amoureux du voyage ont déjà tous aperçus dans les guides ou sur Instagram avec son eau turquoise presque fluorescente. Je me pulvérise de répulsif pour esquiver la colonie de sandflies et m’enfonce doucement dans une végétation épaisse et verdoyante. L’humidité est omniprésente et le brouillard s’entrelace entre les feuilles des fougères géantes. J’arrive face au pont suspendu qui semble flotter sur un nuage épais. Je m’avance et découvre une rivière d’un gris clair profond et laiteux. « Grey is the new Blue » ! Cette image me renvoie à la Baie d’Halong au Vietnam que j’ai découvert pour la première fois sous un brouillard aussi épais qu’une tranche de pain de mie. Il ne s’agit pas de l’image que je m’en étais faite mais cette vision me plait peut- être même encore plus par son côté unique. La nature nous démontre encore plus d’une semaine plus tard l’impact que Gita aura laissé sur son passage.
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Hokitika Gorges
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Hokitika Gorges
Impatiente de découvrir les glaciers je ferais encore une petite escale par le petit bled connu sous le nom de Ross pendant deux jours afin de rejoindre les montagnes sous un ciel bleu et un soleil rayonnant.
Cette petite bourgade isolée sur la cote ouest a tout de même un certain charme. Célèbre dans le pays pour être l’endroit où la plus grosse « pépite » d’or a été découverte, un petit nugget de 2,2kg. Les quelques touristes curieux qui font une halte peuvent encore tenter de trouver des pépites dans le ruisseau qui longe le village à l’aide d’une …… Le premier soir je me rends dans l’unique bar/pub du bled qui vaut largement le détour (images à l’appui).
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Ross “only” pub
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Ross “only” pub
En arrivant un vieil homme à la barbe blanche me salue avec un énorme sourire et me dit «  Hey I know you ! You sent me a huge smile and waves goodbye when I was sitting in my van at the Gipsyfair in Greymouth. » Bam ! Synchronicité numéro deux en l’espace de 48h. En quittant la foire voyant ce visage je me disais  « Man, I would love to take a portrait of that dude ». Et bien voilà c’est cadeau once again. Tout comme Mike ma rencontre avec Kevin fut très inspirante et je vous présenterai ce fameux bonhomme dans un prochain post.
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Kev
Dans l’unique petit camping, j’ai fait également la connaissance d’Audrey et Brice. Couple de français bien sympathique qui faisait la route dans le sens inverse. Audrey était particulièrement intéressée par les gemstones et les pierres en tout genre tandis que Brice me partageait sa réelle passion pour la photographie. Nous avons partagé deux soirées en toute simplicité discutant de choses et d’autres. Il faut dire que nous étions d’une certaine manière cousins. Eux même propriétaires d’un Toyota Lite Ace (4X4 svp) 1990.  Avant de prendre la route j’avais tout de même envie de faire la toute petite marche sur la colline à travers la forêt. Nous décidons de partir la faire tous ensemble. A peine commencée, nous nous arrêtons sur le bord de la rivière et tentons notre chance à la loterie 100% nature espérant dénicher un dernier petit trésor. Je n’y crois pas bien longtemps même si la tentative était amusante. Je les laisse dans leur recherche pour terminer la rando avant de me diriger vers Franz Josef.
L’air frais et pur des glaciers m’attend.
Partie 1/2 la suite soon...
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ladyjaystrips · 7 years ago
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Auckland - Greymouth
Road Trip Part 1
2300 bornes et déjà assez d’histoires pour remplir les pages d’un roman.
Je savais que la route m’appelait depuis mon arrivée en NZ mais j’avais oublié à quel point la vie me gâte à chaque fois que je prends le large on the open roads. Si trois semaines d’une routine semblent filer à toute vitesse, 21 jours d’inconnu, de nouveauté et de beauté peuvent parfois sembler comme un réel chapitre de vie.
Ayant commencé avec un faux départ et une crise de rire nerveuse avec cette « fausse » panne à peine une heure et demie après mon départ, tout est rentré dans l’ordre avec l’assistance téléphonique à 20.000 km de distance sans compter les bons conseils de ma barista préférée entre deux cafés.
La vie me lançait un petit test pour voir si j’étais passé en mode zen. Good news : I passed ! Après 3 longs mois d’attente, je suis enfin sur la route direction Raglan. Un ami m’a parlé de cet endroit comme étant a very special place. Sachant que nous sommes assez similaires au niveau de notre énergie, je lui ai fait confiance les yeux fermés et j’ai eu raison. Je n’aurais pas pu rêver mieux pour un premier stop pour m’acclimater à cette nouvelle vie que je me suis offerte. Une vie de détente, de légèreté et d’ouverture.  Petit village hippie / surf éco responsable (plastic bag free !) how inspiring ! Moi qui me lance justement dans un nouveau projet environnemental,  j’ai la chance de rencontrer des personnes pleines de ressources et d’idées. Petit signe qui ne fait que confirmer que je suis sur ma route. Cette route que je dois à mon intuition, mon énergie de vie. Je ne vous parle même pas de cette lumière incroyable que j’ai la chance de contempler pour cette première soirée de néo bohemian life.
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Raglan
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Raglan
Time to move on, direction Mt Taranaki. Une des plus célèbre photos de Nouvelle Zélande, I can’t miss that. Et bien si ! Après 5h de routes sinueuses dont je ne voyais pas le bout me voilà enfin arrivée à mi chemin du pic. Ou devrais je dire dans un tapis de nuages gris plus que rafraichissants. Un semblant de Belgique s’est installé dans la région et me privera de cette image qui m’a fait rêver depuis plusieurs années. A défaut d’un paysage mythique, je fais la connaissance de mon voisin de parking pour la nuit. Nick, voyageur hippie de 65 ans,  a passé sa vie sur les routes enchainant petits boulots et bons plans lui permettant de parcourir plusieurs fois le tour du monde et de devenir charpentier en cours de route. Ses anecdotes de voyages n’étaient pas banales et même hallucinantes. Le lendemain, nous nous quittons après notre traditionnelle tasse de thé tel deux britishs qui se sont rencontrés à l’autre bout du monde.
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Mount Taranaki (use your imagination...)
Whanagui here I come. Ma coloc / proprio Trish d’Auckland vient de cette ville. L’ayant entendu parler de son enfance dans la région et de son histoire je suis impatiente de découvrir cette petite bourgade. Traverser les petits patelins à travers la NZ nous fait parfois faire un bond en arrière sur la ligne du temps. Whanganui sera la première petite ville qui me fera halluciner avec ses anciennes façades dignes d’un décor de film d’époque. Le cinéma est sans hésiter mon coup de cœur. Je fais un petit détour sur le haut de la colline pour voir les Winter Gardens. Une explosion de couleurs et de fleurs aux tailles irréelles et encore jamais vues à ce jour.
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La météo capricieuse prévue pour le lendemain me poussera à rester une nuit de plus dans ce petit camping tenu par un Kiwi et pas n’importe lequel. Dans la région, Bruce est connu de tous les voyageurs et campeurs. Harley biker à ses heures perdues, il vit dans son camion aménagé et gère le campground.  Mécano dans ses plus jeunes années, il vient à ma rencontre checker mon Mini Cott (age). Amusé par mon parcours et les quelques histoires que je lui partage, il me dit que dès le lendemain matin il fera un check complet de mon van pour être sûr que je puisse avoir un « safe travel ». Voyageant seule, il me dit « better safe than sorry » ! J’en profite pour avoir un petit cours de mécanique qui se terminera par un petit café dans  son palace 5 moteurs me partageant un bout de son histoire. Il fait et fera parti de ces rencontres que l’on n’oublie pas. Ces personnes qui ont une âme plus grande que les autres.
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Bruce
L’île du Sud se rapproche doucement du dernier tronçon jusque Wellington avant de prendre le Ferry.
Arrivée sur le seul freecamp de Wellington un couple venu d’Israel m’annonce la mauvaise nouvelle… Tous les ferry sont sold out jusque jeudi soir. Nous sommes Lundi !
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Hello Mountains of the South Island, See you soon
Pour la première fois depuis mon départ je suis contrariée. Entre cet imprévu et les bourrasques de vent secouant mon van tel un petit prunier, je ferme à peine les yeux de la nuit. Cette sleepless night m’offre un début de sunrise magique. J’enfile un jeans, grosse écharpe et m’empresse d’aller admirer ce spectacle. Je prends du recul face à l’océan et à cette lumière qui me dore doucement le visage et me dis « Rien n’arrive par hasard. »  Coincée pour les 3 prochains jours ici, je décide de remonter à 1/2h de Windy Welli au nord pour sortir de la ville. A peine installée face à la mer, un autre voyageur me salue. Deux heures plus tard nous sommes encore assis à côté de mon van en train de refaire le monde. Dan le Welsh me dit que lui et ses compagnons de voyage sont dans la même situation que moi, attendent leur ferry de jeudi et que je suis la bienvenue si je veux passer leur faire un coucou en soirée. Je fais la connaissance d’Akila, Cadby (sexy barber), Phil, Otto, Aaron. Je ne le sais pas encore à ce moment mais ils deviendront un peu la famille de Welli pour les 10 prochains jours. Ils se dirigent vers le sud pour se rendre au Rainbow. J’en avais entendu parler au Canada à l’époque mais je n’en avais jamais entendu parler depuis. Le Rainbow étant une sorte de rassemblement secret hippie. L’info se communique de bouches à oreilles et se déroule pendant 1 mois.  Ils essayent de m’embarquer la dedans mais leur dis que j’y réfléchis.
Nous sommes jeudi. Enfin ! Entre temps ma sœur m’a mis en contact avec un argentin, Axel voyageant lui aussi en NZ, qu’elle a rencontré l ‘été dernier à Bruxelles. Nous nous retrouvons à Wellington et prendrons le ferry et la route ensemble dès le lendemain. 
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Mais qui c’est ce mec Axel?
Voyageant seule depuis 10 jours j’ai un peu appréhendé le fait d’être avec qqun H24 mais quelle belle surprise ! Après 24h de réserve et de timidité respectives le débit de conneries et de vannes à la minute étaient inégalable. Nous sommes exactement sur la même longueur d’onde et nos journées sont parsemées de fous rires et d’improbabilités. Nelson, Motueka et Abel Tasman National Park validés, nous sommes réveillés à l’aube (surtout Axel dans sa tente Kmart à 10$) par cette pluie annonçant une journée pas comme les autres. Nous sommes le 20 février et le pays est en alerte. Ce qui reste du cyclone Gita doit traverser les deux iles apd de 18h. Les freecamps sont évacués par les agents du Council et les campeurs sont redirigés vers les auberges et motels de la région. Les écoles fermeront leurs portes dès 12H30.
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Motueka Ocean Pool
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Goodnight Abel Tasman
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Golden Bay
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Motueka Sunrise
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Motueka Freecamp
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Travel Buddies / Motueka
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Nelson Bay
Nous démarrons à 7H30 avec l’espoir de trouver une auberge dans le coin. Tout est NO VACANCY… Nous avons été un peu trop chill. Après réflexion nous décidons de retourner sur Motueka axe central pour bouger par la suite sur l ‘ile du sud.
Motueka, scenario identique. Nous nous regardons et rigolons. Dernière option, le i-site du village.  Une charmante québécoise nous trouve une chambre d’hôte à 100$ la nuit… Pas enchantés mais nous n’avons pas trop le choix de toute façon.
Nous atterrissons chez « Mary Poppins » une femme dans la cinquantaine, seule, déjantée et unique dans son genre. Semblerait qu’elle soit peut être restée un peu calée dans un trip LSD des années 70.  Le premier feeling sera plutôt mauvais. Nous nous demandons ce que nous faisons la dans la maison d’une maniaque où il semble y avoir tellement de règles et de stress. Il faut dire qu’il s’agit d’un scenario assez particulier. Toutes ses chambres et son cottage sont loués dû à la météo inquiétante. Personne ne sait réellement à quoi s’attendre d’ici quelques heures.
Nous patientons.
Profitons du confort et du wifi pour passer quelques coups de fils. La pluie tombe toujours mais pas le moindre souffle à l’horizon. Je commence à me dire que c’est encore un de ces scénarios exagérés. Partie dans mes histoires au téléphone j’en oublie Gita. Je repasse devant la fenêtre et là le choc! Le jardin est traversé par une rivière. 40 cm d’eau recouvre toute la propriété entrainant une série de petit débris sur son chemin. Le vent se lèvera mais sera de courte durée en comparaison avec ce qui avait été annoncé. Si la situation ne me stresse pas plus que cela je reste cependant concernée par le niveau de l’eau qui monte en espérant que mon van ne sera pas inondé. Je checke toutes les heures et vers 20H30 je décide de le déplacer l’eau étant à 5 cm du niveau de la porte.
Ce qui devait être une nuit par obligation s’est terminé en 3 journées de HelpX à nettoyer les petits dégâts au rythme des histoires hallucinantes de notre hôte. Mary Poppins nous propose de rester une 4ième nuit mais nous décidons de l’aider en journée et puis reprenons la route pour la suite du voyage. Encore quelques jours à Motueka et nous serions déjà enraciné et coincé dans le nord de l’ile. Je décide de rejoindre the Welli Family au Rainbow Gathering et d’aller y jeter un œil (plus par curiosité qu’autre chose). Le fait que se soit un rassemblement secret qui se communique de bouche à oreille avait un certain charme. Axel ayant un frère faisant parti de cette famille de « ukulélé » (selon ses dires) m’a clairement fait comprendre qu’il ne comptait même pas y passer une journée sachant à quoi s’attendre et avait envie de rejoindre Wanaka asap pour entre autre grimper avant l’arrivée de l’hiver. Nous nous dirigeons tout de même dans la même direction et faisons un dernier petit bout de route ensemble. Il avait initialement prévu de commencer son trip en stop apd du carrefour ou je devais tourner pour rejoindre le Rainbow mais à la vue de ce néant j’ai quand même eu un peu pitié (haha) et lui propose de le déposer dans le premier patelin à 20min au sud. Il me partage un de ses plus beau sourire et accepte mon offre  (sans blague !)
A peine sorti du van avec son panneau professionnel (écris avec des stencils SVP !) un 4X4 l’a embarqué direct direction Christchurch. Well that was easy !
Je fais demi tour lui renvoie à mon tour mon plus grand sourire et prenons chacun une direction opposée. J’ai une vingtaine de minutes pour repenser à nos délires et fous rires de la semaine et trouve ce calme presque pesant.
Après une « gravel road » de 13 km où j’ai cru assassiner mon mini cottage, j’arrive enfin face à la grille du parking et parmi toutes les personnes présentent au Rainbow Akila et Sia m’ouvrent la porte comme si ils m’attendaient.
A ma grande surprise la moitié des filles sont torses nus certaines bariolées de body painting avec cet état d’esprit we love the world and we love you. En l’espace de 10 minutes je reçois plus de hugs que je n’ai reçu depuis mon départ de Bxl.
OU LA LAAA dans quoi je me suis encore embarquée.
Maintenant que je suis là je vais essayer de me fondre dans la masse (pas si simple pour ma part.) Ici on vit nu, on boit l’eau de la rivière et on chante pendant 20 minutes en rond se tenant la main autour du feu sacré tout en faisant tourner des baisers d’une personne à une autre… Je vous vois déjà sourire. Imaginez ma tête quand le premier soir j’ai observé cela à distance. Sur les 100 personnes présentent nous étions 3 nanas assises à les observer avec un air un peu dubitatif.
Une fois le « rituel » terminé nous nous avançons avec notre gamelle pour participer au repas collectif. Ici tout est organisé autour du don de chacun. Give what you want, give what you can. Certains resteront là 1 mois envoyant des baisers volants dans le magic hat tandis que d’autres contribuerons de façon quotidienne à la survie du camp.
Le repas terminé, certains s’emparent de leurs guitares, ukulélé ou djembé et animent la soirée au rythme des flammes qui crépitent. Si ce genre d’ambiance et de soirée sont mon plaisir ultime l’été entre potes, là je ne me sentais juste pas à ma place. Je quitte le camp pour retrouver un semblant de confort et de réconfort dans mon petit cocon. Il me faudra 10 min pour rejoindre le parking en traversant le champ où dorment les moutons éclairés à la lumière de la lune et d’un ciel parsemé de milliers d’étoiles. Je m’arrête un instant pour contempler cette beauté et écouter ce silence. A cet instant, je réalise que rien que pour ce moment de pur bonheur j’avais ma place au Rainbow. La silhouette des collines semble m’entourer, me protéger.
Tentative numéro 2. Je me lève après une nuit (voir presque un coma) de 10h. Le soleil tape déjà et tout le monde semble émerger doucement. Il va de soi que personne n’est vraiment actif avant 10-11h du mat. Malgré mon envie d’essayer de me mêler à cette ambiance de vie communautaire, le scorpion solitaire que je suis passera la journée à bouquiner, se promener et siester. Je décide de quitter le RB dès le lendemain matin et reprendre la route pour me remettre en mouvement. Sachant que c’est ma dernière soirée je me lance. Je prends part aux différents chants, rituels autour du feu sacré avant le diner. Avec tout le respect que j’ai pour ce que représente le RB et les personnes qui se sentent vraiment comme à la maison, je me vois encore essayer et avoir l’impression de porter un écriteau géant « WTF am I doing ? » Six bisous et deux câlins plus tard  « FOOD CIRCLE NOW » aka à table.
Soirée Cabaret. Prestations en tout genre sous la lueur des flammes. Les « performers » sont bons et bourrés d’humour. Le froid et l’humidité nous tombent dessus et mes pieds ne font plus partis du monde des vivants. Je tente de trouver la famille Welli éparpillée un peu partout pour un final hug avant de les quitter.
Après ce rapide passage au sein de la communauté, je réalise que je dois être
“La plus bourgeoise des hippies et la plus hippie des bourgeoises. “
The Welli Family
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Otto & Phil
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Akila
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Jackie Chang
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Otto & Aaron
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Dan le Welsh & Otto
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Dan le Welsh
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Laurene
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Le retour sur la route semble comme une grande bouffée d’air frais. Je revis.
Je décide de faire un petit détour par le Nelson Lake National Park. Les lacs et les montagnes m’ont toujours apporté une sensation de sérénité que je ne retrouve nul part ailleurs.
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West coast HERE I COME.
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ladyjaystrips · 7 years ago
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Dernier reve pour la route
Ca faisait quelques mois que j’en parlais, que j’en rêvais. C’est fait! Comment mieux terminer l’année qu’en découvrant un des lieux magiques à voir sur sa Travel Bucket List. Beautiful PIHA <3
Derrière mon comptoir chez Caméléon (en Belgique), Benito (ancien collègue et voyageur à ses heures) me parlait de cet endroit comme un lieu presque sacré (surtout pour les surfeurs comme lui :) ). Il avait raison. Il se passe quelque chose d’assez intense à Piha. La première vision que vous avez de ce petit bout de paradis semble presque être un mirage. Sur cette magnifique route sinueuse qui monte et descend au rythme de montagnes russes parfois vous franchissez ce que vous pensez etre une colline de plus et la au sommet la route vous offre un panorama sur Piha Beach auquel vous en vous attendez même pas. Une petite zone de stationnement est prévue pour que vous puissiez admirer la vue un peu plus longtemps que le temps d’un virage. Malgré les degrés annoncés pour la journée sous ce ciel bleu, le vent reste toujours très frais (ce qui semble être une généralité dans ce pays où que vous soyez. Prévoyez toujours un bon pull voir une veste pour les plus frileux).
Luisa (collègue backpckeuse elle aussi) et moi avons décidé de nous éloigner de la plage princiale bondée de monde pour marcher vers un coin un peu plus retiré et au calm. Quel bonheur de pouvoir just se poser et ne rien faire, profiter du soleil (avec notre meilleure amie crème solaire SPF 50+... et c’est pas trop peu croyez moi, le soleil ici ne vous chauffe pas la peau, il la grille littéralement).
Une petite sieste et deux dessins dans le sable plus tard, nous décidons de nous poser au surf club sur leur petite terrasse en hauteur pour boire un petit verre. En siroptant ma bière et son verre de vin (nous sommes en vacances après tout) nous avons le privilège d’admirer la vue sur toute l’étendue de la plage et du post de sauveteurs qui sont attentifs au moindre mouvement anormal en mer . Nos collègues nous ont tous prévenu avec un regard assez inquiet que la côte ouest etait très dangeureuse en Nouvelle-Zélande et qu’il fallait être très prudent. Pour ma part, ç’est quelque chose qui me semble évident quelque soit l’océan mais nous en prenons bonne note. Une fois face à l’océan nous avons réalisé un peu mieux pourquoi ils nous avaient averti... En un peu moins de 1H30 les sauveteurs ont du intervenir 2 x avec leur zodiac pour sortir des baigneurs pris au piege dans les courants (rip) qui vous prennent par surprise et sont d’une force assez surpenante. Une émission de télé réalité a d’ailleurs été produite il y a quelques années “Piha Rescue” vu le nombre d’interventions par jour avec une fin parois assez tragique. Baucoup de personnes perdent la vie par noyade dans ces eaux fourbes (si ce genre d’émissions vous intéressent les épisodes sont disponibles sur youtube (en voici un https://youtu.be/qIS5AikE-DM).
Assez de Beach time, nous reprenons la route le temps que qulques minutes in-land pour faire le petite trek de 30 min pour y découvrir les KiteKite Falls. Une petite rando tranquille au milieu d’une végétation plus que verdoyante nous mène aux chuttes. Le soleil commence à descendre et l’ambiance détente est au rendez vous. Plusieurs personnes se baignent dans la piscine naturelle et profitent des derniers rayons de soleil. 
Ne pouvant suivre Luisa pour les 3 autres jours de raod trip autour de la région d’Auckland suite à l’annonce des photographes séléctionnés ( concours Round  Hole Square Peg) pour le Los Angeles Art Show 2018 qui ont ajouté quelques frais que je n’avais pas prévu (mais dont je ne me plaints absolument pas vous pensez bien :) cette journée m’aura déjà apporté un bon boost d’énergie pour recommencer le métro boulot dodo qui reprend déjà demain.
Assez parlé, en images c’est tellement mieux :D
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La dernière juste pour rire :)
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ladyjaystrips · 7 years ago
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Le temps de s installer
Onze semaines se sont écoulées depuis le jours où j’ai quitté Bruxelles pour vivre une nouvelle aventure littéralement à l’autre bout du monde. Après un bref passage par la Thailande pour couper le voyage en deux me voici à Auckland depuis un peu plus de 2 mois . Voyager et tout recommencer, reconstruire ailleurs aura toujours le même effet sur ma perception du temps. Cette notion semble subir une sorte de distortion variable lorque l’on sort de sa zone de confort. Une minute, une heure, une journée semble longue et excessivement courte à la fois.
Il m’aura fallu exactement 2 semaines pour tout mettre en place. 14 journées qui m’ont paru longues et ennuyantes assise derrière mon ordi à chercher des offres d’ emploi. En attendant mon “dream Job” j’ai entre temps trouvé un boulot full time dans un café (patisserie / traiteur) assez réputé à Auckland. L’histoire de ce café et de la femme (ma big boss) derière toute cette aventure mérite un article à part entière ( petit preview en image, next post soon).
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En quittant Bxl j’avais prévu ne pas “retomber” dans un boulot d’appoint mais bon il n’y pas de secret il faut bien payer le loyer et les quelques extras donc en attendant je suis contente d’être tombée dans une équipe jeune, dynamique et super chill. Bonne team vibe :)
Malgré les longues journées et une production multipliée par 5 à l’occasion des fêtes dans la “sweet kitchen” toute l’équipe est soumise à des shifts improbables et beaucoup d’overtime afin de pouvoir suivre la chaine de production et la distribution des commandes. Après mon regular shift au café, j’enchaine (avec toute une série d’autres collègues FOH) 2 à 4h extra en cuisine à finaliser la préparation des cookies en tout genre (coconut macaroons, peanut Monkeys, Honeycomb, Peanut Brittle,...) ce qui revient à fondre des KILOS de chocolat pour le final cookie dipping et puis il y a la mise en pot (jarring). Ayant reçu 6 palettes contenu total de 6000 bocaux (approx 15 cookies par bocal) cela revient à environ 90.000 cookies à préparer en 3 semaines. Et nous parlons uniquement des cookies. La sweet kitchen prépare tous les gateaux habituels et tous les fudges / nougat / Rocky Road ... Bref, ça bosse presque 24/7 depuis début décembre et ce jusqu’au 24.12
Après avoir été pendant de nombreuses années souvent la plus jeune partout ou j’allais, me voilà avec le titre de Doyenne au café (la claque haha!) sans compter la big boss of course. Mes collègues et moi même avons du mal à concevoir ce nouveau statut qui m’a été attribué :D (Shit happens) et comme ma mère m’a toujours dit l’age “c’est dans la tête”. Je vous annonce donc que j’ai officieusement 27 ans!
Si tout est lancé et me permet de continuer mon projet ici sans vraiment savoir de quoi la suite sera faite, je commence a avoir des picotements au bout des orteils et une furieuse envie de parcourir le pays et voir la magie qu’il a offrir. Le réseau des transports en communs n’étant pas tout a fait developpé comme nous le connaissons à Bruxelles ce n’est pas toujours évident de se déplacer (en tout cas pas rapidement). Vous vous plaignez de la Stib à Bxl? Imaginez vous alors devoir prendre les transports en semaine avec les horaires du dimanche en coutant le double. Keep Calm, smile and wait. Sans voiture on est vraiment limité et j’ai donc decidé de bosser comme une folle pour pouvoir m’acheter une voiture ou un petit van si les finances le permettent. Je me retiens pour ne pas partir en mini trip de 2 jours à chaque fois que je suis en week end me disant que les sous que je vais dépenser en location seront des sous perdus pour l’achat de mon vehicule... Patience, patience les paysages seront encore là dans quelques mois. J’explore la région d’Auckland tant que je suis ici. Il y a déjà beaucoup de belles choses à découvrir dans les environs (Northshore, Rangitoto Island, Waiheke Island, la ville D’AKL, toutes les plages de la région, ...)
Pour le moment, la région de Northshore de Devonport à Albany a été bien  explorée, la plupart du temps à pieds ou en bus. J’ai eu un petit coup de coeur pour la vue incroyable en haut du Mount Victoria à Devonport qui offre une vue panoramique tout autour d’Auckland jusqu’à Rangitoto et la Northshore. La vue y est magnifique et le vent frais vous caresse delicatement les joues pour vous rafraichir après cette petite marche pour arriver au sommet.
Je vous laisse le plaisir de decouvrir cela en images et vous dit à bientôt. 
(Auckland City / Mount Victoria)
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Home Sweet Home
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ladyjaystrips · 7 years ago
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Partir pour un autre avenir
« Partir pour un autre avenir, partir pour mieux revenir. Partir, non pas pour fuir mais bien pour grandir. »
Si la vie m’a poussé à caresser le sol des 5 continents ces dernières années, ce n’était pas pour m’évader, rêver, me ressourcer mais principalement pour me (re)centrer sur les choses qui sont essentielles à mon bonheur, à ma jouissance, à mon existence.
Aujourd’hui, contrairement à la plupart des personnes qui m’entourent, je n’ai toujours pas de « situation » comme la société s’acharne à me le rappeler. Certains appellent cela de « l’instabilité » d’autre « la fuite » parfois du « courage».  Pour ma part j’appelle ça de la « réflexion libre ». Libre de se laisser le temps. Libre de ne pas rentrer dans une case. Libre d’assumer et vivre ses choix. Libre de ne pas se laisser influencer. Libre d’essayer et se planter. Libre de tomber pour mieux se relever. Libre de faire des erreurs pour ne plus en avoir peur.
Personne ne connaît son destin ni même son chemin. Nous le créons pas à pas suivant (ou non) notre intuition, nos choix et nos mauvaises décisions. Il n’y a pas de « bon » ou « mauvais » parcours. Juste des épreuves /étapes / des expériences à vivre pleinement au moment présent. « Everything happens for a reason ». Le jour ou l’on comprend que tout est apprentissage et non pas un barrage, on devient déjà plus sage.
Certains se laissent porter par la vie sans se poser trop questions. Pour ma part j’ai décidé de forcer le destin, faire vaciller mon chemin pour avoir entre les mains un aperçu de mes propres limites. Afin de pouvoir avancer vers cette route, ma route avec plus d’entrain, de confiance et de jouissance.
Partir c’est aussi se faire violence. Affronter ses peurs, ses doutes et son manque de confiance. Partir c’est effacer les « SI » si facilement placés pour éviter d’y penser.
Partir c’est tourner le dos à une partie de ce que l’on a déjà construit sans savoir si on le retrouvera. Partir c’est accepter de parfois laisser s’essouffler des amitiés par manque de complicité. Partir c’est aussi renoncer à partager certains moments privilégiés.
S’exiler pour une durée (in)d��terminée c’est profiter de chaque opportunité. Sans se limiter et s’autoriser à avancer les yeux fermer. Voyager c’est rencontrer, distinguer, identifier, improviser, échanger et partager.
Si chaque départ, chaque voyage et chaque retour sont tous vécus différemment. Celui ci semble être un réel tournant sachant que ca sera le dernier Grand.
Partir pour mieux revenir et enfin m’accomplir.
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ladyjaystrips · 10 years ago
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Le diamant brut (Vietnam)
Il aura fallu l’arrivée mouvementée et inattendue d’Hanoi pour que le bout de mes doigts me démangent et que le stylo glisse tout seul.
Il est vrai que j’ai deux chapitres et demi de retard sur mes récits de voyage mais je ne peux m’empêcher de faire cette « parenthèse » temporelle pour exorciser mes/nos surprises et déceptions sur ce pays qui nous faisait tant rêver : le Vietnam!  
Après 6 semaines passées entre le Japon, la Thaïlande et un bref passage d’une dizaine de jour au Laos, il est temps d’avancer maintenant que nous avons enfin ce Visa en main ( et ce pas sans efforts…) Avec un départ du Laos initialement prévu en bus vers Hanoi, nous nous rétractons rapidement sur cette option, certes économique mais pas sans risques. Après avoir lu différents témoignages de voyageurs sur la toile, ce qui nous semblait la meilleure idée et une « expérience » à rajouter à notre liste devient rapidement source d’angoisses. Ce trajet de 24h en bus ( qui en réalité dure 30h ), 1 seul chauffeur, un risque élevé de vol des bagages et passer nuit et jours « bercé » sur les routes de montagnes au son du Klaxon bloqué sur repeat tel le van de Little Miss Sunshine, Non Merci ! Lorsque Pauline me lisait ces différents articles le coup de grâce est tombé : 30h pas de WC / 3 pauses pipi de 5 minutes.
« Ok c’est bon on prend l’avion ! »
De 30h de cauchemar nous sommes passées à 1h de vol paisible à bord d’un petit coucou à hélices de Luang Prabang à Hanoi. Après avoir transpercé une couche nuageuse grise et épaisse digne du ciel de Zaventem, nous voila au Vietnam! Nous avons perdu 14 degrés en 1H et redécouvrant après 8 mois de soleil l’effet de la bruine sur nos joues et nos cheveux…
Première zone de confusion : airline shuttle, local bus ou taxi pour rejoindre la vielle ville à 40km de là. On nous annonce 18-20$ US la course, on se lance voulant faire « simple » le jour de notre arrivée. Après avoir tourné en rond, demandant 6x son chemin en meuglant par sa fenêtre le chauffeur nous dépose devant notre hôtel. Les bruits incessants des klaxons et l’anarchie qui règne sur le royaume de la mopette 110 cc nous fait tourbillonner le cerveau des les premières secondes. Prix annoncé en Dôngs nous n’avons que des USD. La conversion se fait et le taximan essai de nous arnaquer de 3$. Arrondissons à 20$, normal quoi ! Surtout quand on sait qu’au Vietnam pour 3$ on se bourre la panse. Pauline réclame sa monnaie, il l’envoi à la gare. Elle insiste, il s’énerve et nous parle agressivement. Je file chercher la réceptionniste pour qu’elle nous sorte de ce mal entendu. Ils se parlent , il s’agite et agrippe le bras de Pauline lui arrachant deux misérables billets des mains. Il a récupéré l’équivalent de 1$, on laisse tomber ça n’en vaut pas la peine.
GOOD EVENING VIETNAM!
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Nous posons nos sacs dans cette chambre « magnifaïk » au taux d’humidité de 250% sans fenêtre. En même temps à 10$ la nuit « what did you expect ? »
Un peu déconcertées par ce premier contact avec les Viets, nous demandons à la réceptionniste de regarder la disponibilités des trains de nuit pour la ville de Sapa dans les montagnes du Nord. Ayant peur de ne pas trouver de places, nous acceptons son offre via une compagnie inconnue au bataillon ( VN TRAIN. ) C’est la seule double place qui reste alors on fonce. Pauline a un mauvais feeling. Nous retournons chercher des infos sur ce fameux VN TRAIN : Rien ! Ça pue l’arnaque, nous redescendons à 23h pour annuler le bon de commande auprès de la réceptionniste. Nous nous rendrons dans une agence de voyage première heure le lendemain matin.
Au réveil la bruine et le brouillard nous attendent sur le pas de la porte. Les motards se croisent, s’entrecroisent et se klaxonnent sans retenue. Ne vous avisez pas d’être sur leur trajectoire, ils n’hésiteront pas une seconde à vous rouler sur les pieds voir vous arracher un bras au passage. Après avoir passé 5 semaines dans des pays Bouddhiste le contraste culturel est bien plus violent que ce que j’avais prévu. La surpopulation, la grisaille et la pollution sonore me claquent le visage et le coeur.
Je me sens mal. Cette ville grouille d’incompréhensions. Rien de ce qui m’entoure ne me parle. Pour la première fois de ma vie je me demande ce que je fais là et n’ai qu’une seule envie: me tirer de cet enfer urbain. Même si sa réaction n’est pas aussi violente que la mienne, Pauline ne se sent pas connectée à cet endroit et ça me rassure. Nous devons juste trouver deux billets de train et CIAO Hanoi. Mission qui n’aura pas été si simple. Je vous épargne des détails, mais au pays de l’arnaque même acheter des billets au guichet de la gare ne vous garanti pas l’authenticité des billets. Bref, on ne peut faire confiance à personne, nos têtes de blancs nous collent un sticker de « gros pigeon » sur le front. Une fois les billets ( voucher à échanger à la gare on ne sait pas trop où) en mains, il nous restera 48h de suspens avant de savoir si nous allons vraiment quitter ce ghetto asiatique.
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21h10,  7 mars 2015
Nous quittons Hanoi direction Lao Caï et la ville de Sapa. Nous passons entre les petites ruelles étroites voyant les façades défiler tout doucement nous invitant le temps des quelques secondes chez les habitants de ces petites maisons. Contrairement aux deux trains couchettes de Thaïlande nous n’avons pas fermé l’oeil de la nuit. Malgré une cabine confortable et des lits mous, le bruit et les freinages secs à vous faire rouler hors du lit, nous ont gardé les yeux grands ouverts.
Arrivées à destination nous devons trouver un moyen de monter jusque Sapa. Encerclées par les vautours « mini van? You go Sapa? Comme with me cheap cheap cheap … » nous tentons d’échapper au piège à touristes et ses prix exorbitants. Un rabatteur nous approche pour nous faire monter dans un mini van mais nous refusons (trois fois) avec le sourire. Le refus et le non n’étant apparement pas monnaie courante au Vietnam nous nous faisons violemment insultées en vietnamien avec un regard haineux. N’ayant pas apprécié, il averti les derniers chauffeurs de mini van leur disant de tous nous fermer les portes.  Coup de chance un bus local passe devant notre nez. Nous sautons à bord et ce pour le tiers du prix ( 15000 dôngs soit 0,65 cents) pour grimper cette montagne. Au plus nous avançons dans ce relief accidenté, un manteau de nuages s’enroule autour de nous telle une grosse écharpe de laine en plein hiver. Nous voila arrivées au paradis…blanc.
Réputée pour ses treks et ses randos nous décidons d’appeler Mu. Anne, une amie de Pauline ayant voyagé au Vietnam récemment nous a refilé ses coordonnées après avoir elle même passé quelques jours dans son village. Mu fait parti de l’ethnie des Black Hmongs (L'ethnie Hmong Noir occupe plus de la moitié de la population à Sapa avec plus de vingt mille habitants. Autre fois, ils habitaient le long du fleuve Yangtsé (en Chine), suite à un conflit ethnique sous la dynastie Han, la majorité d'entre eux ont migré vers le sud et divisés en petits groupes. Les Hmongs premiers sont arrivés à Sapa il y a environ 300 ans et ils repartaient essentiellement dans la chaîne de Hoang Lien Son.) Ses femmes vivant de leur artisanat majoritairement, proposent aussi d’être votre guide pendant quelques jours vous invitant a partager son quotidien et sa vie de famille.
Rendez-vous arrangé, elle viendra nous chercher sur la place de l’Eglise à 9h30 le lendemain pour 3 jours de treks et 2 nuits dans son village isolé.
9h15 nous sommes déjà sur la place impatiente de rencontrer Mu. Hésitation passagère; comment allons nous la reconnaitre parmi toutes ces femmes qui à nos yeux se ressemblent toutes. Plusieurs d’entres elles nous approchent essayant de nous vendre sacs et babioles et proposant également de nous héberger chez elles le temps de quelques nuits. Nous leur disons que tout est arrangé et que nous attendons Mu pour aller chez elle. Il ne faudra pas 5 min pour que l’info circule et que deux différentes femmes se fassent passer pour Mu en arrivant devant nous. Ayant compris ce qu’il se passait, nous rigolons et patientons avec notre air amusé. Finalement une femme parmi les 5 qui nous entourent semble avoir plus d’infos, des indices qui nous laissent croire que nous avons réussi à la trouver.
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Nous démarrons la marche avec 4 autres filles venues d’Israel. Nous nous étions préparées mentalement à 2h de marche dans la montagne il en faudra 4 juste pour atteindre son village. On n’y pense pas on avance. Nous grimpons chaudement mais avec beaucoup d’émerveillement. Le foulard de soie se dissipe et laisse place à une vue incroyable. Collier de sommets et rizières à l’infini. Pour la première fois je me sens sereine au Vietnam.
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Nous arrivons enfin dans le village. La soeur de Mu qui a prit le relais durant le trek nous dit que sa soeur arrivera d’ici une grosse heure et que nous pouvons nous installer. Son mari et ses enfants sont là mais ne parlent pas anglais. Langue universelle: le sourire. Facile à offrir et à recevoir.
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Mu fait son apparition. Installées nous faisons la connaissance de 4 autres filles d’Israel qui passeront aussi la nuit chez Mu. Nous pouvons lire sans difficulté l’angoisse qui se peignait sur leur visages devant le minimalisme de la demeure. Boucles d’oreilles, chaines et pendentifs en or ne sont pas l’outfit le plus répandu du village. Nous les appellerons les « Princesses. »
L’heure du diner approche et nous (Pauline et moi uniquement) décidons de donner un coup de main dans tous ces grands préparatifs. Grosse vaisselle et épluchage des légumes seront la mission du jour. Nul besoin de préciser qui a fait quoi…
Après avoir allumé un feu de bois à terre au centre de sa cuisine, nous nous réchauffons autour des braises et des marmites. Tout se passe à merveille jusqu’au moment ou Pauline pointe du doigt ces choses sombres qui pendent de la poutre au fond de la pièce demandant à Mu de quoi il s’agissait. Redoutant la réponse je tends l’oreille : « Ah ce sont les restes de notre cochon du nouvel an (qui a eu lieu un mois plus tôt), je vous en couperai un morceau pour le diner. » Heureusement que je peux cacher mon angoisse et mes grands yeux dans la pénombre. Pauline se tourne vers moi avec un sourire en coin. Passionnée par la bouffe et la cuisine du monde, elle goûte à tout. Pour ma part avec mes intestins fragiles je ne suis pas la plus téméraire niveau expériences culinaires. Entre deux phrases elle me lance un petit « tu goûtes, c’est tout » discrètement. Comprenant bien que cette viande fumée était un luxe pour eux, je ne pouvais qu’honorer ce partage. Les 4 princesses ne décrochant pas de l’hébreu malgré que nous sommes tous à table ont joué la carte « juive » pour échapper à cette expérience (alors que la moitié n’étaient même pas pratiquantes). Le festin fut succulent même le porc fumé ! Après avoir clôturé le repas avec un ( multiplié par 5) verre de Happy Water (alcool de riz maison), il est l’heure d’aller s’étendre sur notre planche de bois recouverte de paille et de grosses couvertures.
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11am : sur le départ pour notre grande journée de rando. Deux des princesses ont décidé de retourner sur la ville de Sapa ne pouvant endurer une autre nuit dans ce monde minimaliste qu’elles ne côtoient apparement jamais. 
La visibilité est nulle et le restera la plupart de la journée. Nous attaquons la descente vertigineuse qui déroute mon système musculaire. Au plus on perd de l’altitude au plus mes cuisses semblent se fragiliser et se mettent a trembler. L’idée de faire demi tour m’a traversé l’esprit je ne m’en cache pas. Ce qui aurait fait le bonheur de Pauline mais on s’accroche. Ce que nous descendons, nous le remonterons en début d’aprem midi ce qui désole déjà Paulette. Après deux trois heures de marche c’est l’arrêt sur image. Entourées de champs et de montagnes qui sculptent l’horizon, nous savourons toutes ce havre de paix et de tranquillité.
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La pause Ramen soup terminée nous agrippons nos sacs direction le sommet juste avec Mu. Gravissant les côtes glissantes l’épais brouillard s’enroule autour de nous empêchant toute visibilité à 5m. Mu nous propose un raccourci sur le flanc de la montagne, l’étroitesse du sentier emprunté est presque étourdissante mais excitante à la fois. À cet instant je me sens parmi ces personnes privilégiées qui vivent un moment spécial. Les mots aussi précis qu’ils soient ne pourront jamais décrire l’instant. Je m’arrête et respire de ce nuage et cette fraicheur qui me caresse. Nous y sommes presque, nous devons plus qu’escalader les fines parois boueuses des rizières sans glisser dedans de préférence surtout avec tout le matériel photo sur le dos.
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Arrivées à destination, nous faisons la rencontre du nouveau groupe qui se joint à nous ce soir. Ils sont des quatre coins du monde et ils sont DIX! Où dormiront-ils ? Aucune idée. Nous avons déjà notre lit heureusement. La soirée fut bien plus festive et arrosée que la veille. Le mari de Mu aménage en deux deux une sorte de dortoir à l’étage tout le monde peut enfin aller se coucher.
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Alors que cette troisième et dernière journée de trek devait nous ramener à Sapa, les plans ont du être légèrement modifiés. Ayant passé une nuit courte, animée par des vas et viens vers la petite cabane au fond du jardin, je ne m’imagine pas une seconde faire 3h de marche le sac sur le dos dans ses conditions. Mu nous organise un petit retour en mopette jusqu’en ville pour quelques dollars. Avant de rejoindre la route principale où le second chauffeur nous attendra, il faut embarquer avec son mari et emprunter le chemin parsemé de roches et de cailloux. Une moto cross ou un 4X4 semblerait être les véhicules adéquats mais ça sera une petite mobylette 110cc au pneus fins et presque lisses. Je m’accroche, ferme les yeux et prie pour ne pas tomber avec mon appareil photo. Il fait demi tour pour récupérer Pauline et Mu un peu plus bas. Nous sommes tous là. Pauline embarque sur la 2 ème moto et moi je joue le rôle du steak haché entre Mu et son mari à trois sur la moto.
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De retour à Sapa le temps n’a toujours pas changé. Demain nous quittons les hauteurs pour passer une nuit à Lao Cai, le temps de trouver un bus direction Ha Giang pour notre petite boucle de 5 jours en moto près de la frontière chinoise. Aucune réservation faite, nous allons trouver un hôtel pour la nuit sur place. Cette ville est moche et glauque, rien ne vous donne envie de rester et aucun hôtel ne semble correct. On se lance je rentre dans une guesthouse. Je demande le prix. Après trois tentatives, le réceptionniste comprend ma question et me répond par écrit : 70.000 dôngs / 1H. Ok… apparement je n’ai pas pioché le bon je regarde Pauline en me marrant et on se tire vite fait bien fait.
Après avoir posés nos sacs dans un hôtel que l’on pensait correct nous nous rendons à la gare routière pour trouver un bus pour le lendemain matin 6h30. Divers guichets de différentes compagnies se situent tous à l’entrée de la gare. Nous cherchons Ha Giang, on ne trouve rien. Ma phrase à peine commencée à l’un des guichets un rabatteur nous tombe dessus et la femme ne prend même pas le temps de nous répondre. Il essai de nous vendre un trajet en mini bus mais nous voulons un bus local. Nous refusons et demandons aux guichets suivants. Personne ne veut nous donner aucune info ni nous vendre un billet de bus pour cette ville, c’est limite si on nous dégage pas des guichets. La pression monte, je commence à saturer avec ces plans foireux à la Viet. Nous décidons de demander à la réceptionniste de l’hôtel de nous réserver un bus car apparement nous c’est mort. En attendant nous allons manger un bout, enfin essayer! Nous nous rendons au resto de l’hôtel et nous avions apparement la cape de Harry Potter sur le dos ; invisibles. On se rend au comptoir pour passer la commande on nous annonce (après 25mn de non communication) que ce n’est pas possible. Ok… mes poings se serrent on se barre pour aller dans un des seuls restos en face de l’hôtel. Pas une seule personne ne parle Anglais et menu en Viet uniquement. Je voudrais juste du riz sauté au légumes ils ne voudront que nous servir du « chicken chicken… » Je me lève, je craque. Je ne sais plus contenir les larmes. « Pauline j’en peux plus… je veux me barrer de ce pays. Je ne peux plus rester ici ! »
Pauline à bout de nerfs aussi mais toujours plus calme que moi m’avoue qu’elle est trop déçue aussi et qu’elle en a marre de cette ambiance merdique. C’est décidé on prendra le train de jour dès le lendemain pour Hanoi. On oublie la boucle en moto, on va voir la Baie d’halong (car c’était tout de même dans notre top 3 des choses à faire). Après ça on se tire en Thaïlande, au Cambodge on s’en fou mais juste pas ici. De retour à Hanoi après un trajet de 10h avec des locaux plus que bruyants et défoncés, retour à la case départ. On s’organise une croisière de dernière minute sur la Baie d’Halong. Certes pas n’importe laquelle. Nous voulions garder de bons souvenirs du Vietnam malgré tout donc nous avons craqué pour la croisière avec Indochina Junk 5*… Nous n’avons pas été déçues. Malgré l’épais brouillard qui bloquait tout l’horizon nous avons eu droit à un spectacle bien plus beau que la traditionnelle photo trouvée sur Google. Une ambiance lourde et mystérieuse s’est emparée de cette première journée de croisière. Les rochers apparaissent et disparaissent. Un tableau animé changeant toutes les secondes sans que l’on puisse savoir ce qui allait suivre. Le temps d’une belle heure nous nous évadons sur l’eau à bord de kayaks. Le calme qui nous entoure est presque perturbant. 
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La nuit tombe et nous profitons de ce moment pour nous baigner dans ce jacuzzi fumant partiellement éclairé par la lune. L’air frais nous chatouille les joues tandis que la chaleur du bain s’empare de notre nuque. Après un repas plus que copieux, nous nous essayons à la pêche au squid à l‘arrière du bateau. ça ne mordra pas des masses. Allons profiter de cette belle et luxueuse cabine et de ce lit qui fut officiellement le lit le plus confortable et le plus mou de tout notre voyage! On l’aurait bien ramené avec nous.
Il est 6h30 mon réveil sonne. Le cours de Tai Chi commence dans 30 minutes. J’enfile ma tenue de sport pendant que Pauline prolonge sa nuit. Le soleil se lève. Les nuages ont disparus. Ca y est nous la voyons cette baie et ce jusque l’horizon aujourd’hui; c’est cadeau !
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Après la visite d’une des iles et sa belle grotte, notre petite virée s’achève doucement. Nous retournons vers le main land ou un mini van nous attend pour 3h de route jusque Hanoi. C’est la dernière fois que nous retournerons sur Hanoi. 
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Nous n’avons pas eu le meilleur feeling mais garderons tout de même d’excellents souvenirs. Nous nous envolerons le lendemain pour Bangkok et commencer un nouveau chapitre: le Cambodge.
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ladyjaystrips · 10 years ago
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Farmlife
Farmville 
Cairns / Mareeba Septembre 2014
Les 6 dernières semaines, nous avons parcouru 12.000 km traversant le pays d’Ouest en Est au pas de course pour un éventuel emploi qui nous attendait dans le secteur minier de la cote Est près de Brisbane. A notre arrivée, les aléas de la vie ont fait que notre précipitation n’avait plus lieu d’être. C'est ça aussi l’Australie, "No plans, be at the right place at the right time…" Nous avons raté le créneau, il faut activer le plan B. A la recherche d’un job dans le picking / packing, farm hand n’importe ou dans le Queensland (comme des centaines d’autres backpackers…) N’ayant pas encore parcouru la côte Est, nous décidons de remonter vers Cairns (1800 km plus haut , là où la chaleur et les arbres fruitiers sont au rendez-vous). Petite halte d’une semaine dans la ville de Bundaberg, le repère des backpackers. Avec l’affluence des jeunes étrangers ayant envie de bosser ou étant carrément dans le besoin, prêt a travailler à n’importe quel prix ou presque, les locaux ont développé une sorte de réseau entre fermiers et backpacks (auberges de jeunesse) de la région. Vous voulez un job? Pas de problème nous demandons 250$ la semaine dans notre backpack et nous vous inscrivons sur la liste d'attente ( pour le moment il y a 3 personnes devant vous donc je dirais d’ici 3 semaines vous avez du boulot.) Quand on investit dans un van aménagé ce n’est pas pour dépenser 750$ en logement sans avoir aucune garantie en bout de ligne et éventuellement repartir bredouille. Nous notons les numéros de toutes les fermes dans les alentours de la ville et décidons de les appeler une a une. Pauline ne se sentant pas encore assez à l’aise avec l'anglais au téléphone, je prends mon courage à deux mains (oui je fais partie de ces personnes qui ont presque une peur phobique lorsque il s'agit d'appeler une personne inconnue). Secrétaires et fermiers agacés de devoir décrocher 15 fois par jours , la réponse classique : NO WORK! avant de me raccrocher au nez. 
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L’angoisse et le stress s’installent en douceur. 
On remonte vers le nord dans la même optique, trouver du boulot tout en profitant du road trip et la découverte de la côte Est. Second stop d’une semaine à Airlie Beach pour découvrir cette fameuse grande barrière de corail. Vu du ciel et sous la mer. Je ne pourrais oublier ce cadeau d’anniversaire. It’s a one time thing! Merci Pauline #jesuistropgatee.
Le road trip continue en découvrant Townsville et Cairns. D’autres pvtistes nous ont donné le filon de Mareeba à 1h de Cairns; la majorité des fermes de bananes se trouvent là bas. 
Les premiers véhicules quittent le campground. Il est 6h. Le soleil se lève et nous devons faire pareil. Nous voila « installées sur cette Resting Area (war memorial) depuis quelques jours toujours à la recherche d’un emploi. N’importe lequel ou presque. Nous nous rendons dans les fermes le matin entre 6 et 8h du matin espérant que deux personnes manqueraient à l'appel en début de journée. Sans succès… Les fermiers nous disent tous que la saison est très lente cette année et que le fruits ne seront pas prêts avant environ 3 semaines. Trois semaines c’est trop long, on doit trouver quelque chose avant. Gumtree sera notre alternative finale. On lance le plan C. Nous répondons à une multitude d’annonces pour des emplois en tous genre dans la région. 24h plus tard nous avons à peine reçu une réponse et deux personnes nous demandant d'envoyer une photo de nous deux (vous devez surement être en train de faire la même tête que nous). Nous continuons au point de répondre à des annonces du genre «Recherchons 2 personnes pour une durée de 2 semaines pour ramasser des déchets plastiques dans nos champs,... » 
A notre grande surprise nous reçevons un mail ce soir là nous proposant un boulot pour une durée de 3 semaines suite à l’une de nos réponse sur Gumtree. « Pauline, ça te dis quelque chose cette entreprise? C’est toi qui a répondu à cette annonce? » « Non, non ca ne me dis rien ca doit être toi. » « Mmmm ça me dis absolument rien non plus mais soit je vais répondre now. »
Apres avoir répondu au mail nous décidons de rappeler ce Mr Brown des la première heure le lendemain pour ne pas rater notre chance. Apres un coup de fil, plus que motivant, avec un fermier des plus sympathique, nos yeux s’ouvrent de plus en plus avec cette perspective d’un premier boulot qui semble se concrétiser. Min 3 semaines de boulot dans une ferme de Duboisia (en tant que Nursery Hand, travaillant dans les serres à la reproduction des plantes) , payé à l’heure (très bien payé), travail regional valable pour la demande du second WHV, temps plein et nous pouvons rester avec le van au shack (cabane de tole) sur la ferme muni d’un générateur et d’une douche avec de l’eau chaude SVP.
Nous sommes vendredi. Nous commençons lundi à 6h! Ah oui… j’oubliais, la ferme se trouve à Kingaroy, à 1800 km de Mareeba. Nous n’hésitons pas une seule seconde. Le van est déjà prêt à partir pour trois longues journées de route afin d’être à l’appel lundi matin.
C'est comme la rentrée. Nous arrivons dans un nouveau lieu, nouveaux visages, aucun repère. Morning Briefing. Les introductions sont faites au boulot il est 6h.
Nous sommes bien tombées. Contrairement à la plupart des backpackers qui trouvent des boulots répétitifs et inintéressants (picker des fruits toute la journée ou les emballer dans des cartons, on à connu plus fou tout de même), nous avons trouvé un réèl job d'assistante qui avait plein de choses à nous apprendre. De vous à moi, je n'ai jamais eu la main verte, ni découvert une grande passion pour les quelques plantes que faisaient pousser mes parents dans notre jardin. Mes connaissances en horticulture étaient presque inexistantes avant ce petit séjour à la ferme. Séjour de 3 semaines qui aboutit en bout de ligne a 3 gros mois de boulot intensif au sein de l'équipe et de l'entreprise Allemande (et oui nous avons réussi à atterir dans une ferme apparetanant à un gros labo pharma allemand). En trois mois beaucoup de choses se passent, des habitudes s'installent et des liens se tissent à commencer par nos colocs Irlandais Caroll &  Claff. Sarcasmes et auto-dérisions sont de la partie. Vivant à 4 sous un toit de tôle, dormant dans nos vans respectifs, nous avons agréablement co-habité avec une petite colonie d'animaux sauvages. Oppossum (aka Shelly), Python 1, Python 2, famille de grenouilles, souris, rats, fourmis et red back spiders; le Aussie bois de Quat'sous rien que pour nous. 
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Vivre et travailler dans une ferme change radicalement vos habitudes et l'image que reflète votre miroir tous les matins. Réveil à 4h30, on enfile son short en jeans marbré par les motifs de terre rouge et sa chemise de boulot. Chaussettes dépareillées, grosses godasses, les cheveux en broussaille, un mug de café à emporter . Il est 5h30, Emile (#emilethevan) démarre pour se faire une petite dirt road jusque à l'autre partie de la ferme. 5H45 Morning Briefing. 6H nous sommes déjà sur la route pour nous rendre dans les champs situés à 25 mn de route. 
Avec le temps notre routine s'installe. Nous commençons à savoir ce qui doit etre fait, de quoi sera faite notre journée et celle du lendemain en fonction de notre productivité. Une variante de taches journalières sont réparties de façon aléatoires entre les différentes personnes du staff. Les boulots physiques et/ou en extérieurs sont généralement prévus en matinée. Les aiguilles du cadran avancent et le mercure monte à vu d'oeil. Nos fronts perlés brillent et les gouttes coulent le long du dos. En début d'après midi nous nous occupons généralement de planter et remplir les différentes serres disponibles. Avis aux personnes sensibles: il fait jusqu'à 51 C°. Passez la porte, à peine rentré une vague de chaleur épaisse et humide vous claque le visage sans parler de vos vêtements qui semblent fusionner à votre peau instantanément. L'air est carement palpable. Chaque mouvement est calculé. 
Au dela de la routine agricole, il y a toute l'ambiance de la "farmlife" qui semble tellement différente de ce que j'avais deja pu expérimenter.  L'idée que j'avais de la ferme et du fermier a prit un tout autre sens apres cette expérience. Outre leur tenue de travail, j'ai fait la rencontre de personnes drôles et sympathiques. Fermier le jour, business man le soir et père de famille le week-end.
Travailler sur une grosse ferme revient à dire travailler sur 3 ou 4 diffréntes fermes de la région appartenant au même fermier  (même société dans notre cas), au même titre qu"il existe différents départements dans les grosses entreprises. Chaque parcelle de terre à sa fonction, sa spécificité et ses employés. J'étais portée à croire que la vie de ferme, avec ses tracteurs, ses machines et sa majorité écrasante d'hommes était simple, sans prises de tête et sans histoires mais loin de là! De vrais piplettes! 6H15 une embuche se produit sur la parcelle B de la ferme 1, 6H18 tous les gars de la ferme 2 sont déjà au courant! Incroyable! 
Il faut dire que nous avons travaillé dans le seul département qui engage des femmes ou nous étions majoritaire avec son lot de prises de têtes et de Gossips. La chaleur, les plantes, les hormones féminines... recette d'un bon cocktail explosif au grand plaisir de notre manager qui devait gérer des situations des plus ridicules parfois. 
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Finalement, ce sont certains sourires, des paroles et des gestes qui marqueront ses trois mois de vie active. Ces personnes qui auront croisé la route de notre voyage, de nos vies. Katheryn la backpackeuse british des 90's jamais rentrée au pays, Bob & Koreen le couple mariés depuis 50 ans avançant et travaillant encore côte à côte après toutes ces années, Ivan un sacré ex bad boy à 4 semaines de sa retraite , Pete un solitaire apprenant avec maladresse à s'ouvrir aux  autres, Linda la mère célibataire, 4 enfants, un vrai petit bonhomme,  Jim le fermier à la machoire d'acier complètement allumé qui nous aura fait pleurer de rire, Andrew et Melissa les amoureux des plantes et tous les autres. Ces quelques paragraphes résument les grandes lignes de ce qui restera à jamais flashbacks et souvenirs. 
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Voyager, vivre de peu en travaillant beaucoup reste une grande épreuve physique, psychologique et émotionnelle. J'ai pesté, j'ai pleuré, j'ai ralé, j'ai gueulé, j'ai voulu tout claquer, me barrer, envoyer tout le monde chier. 
J'ai surmonté. 
J'y suis arrivée. 
Nous avons avancé.
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ladyjaystrips · 10 years ago
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Horizons infinis
29/08/2014
6h51: le soleil s’immisce par la petite fente entre les deux couvertures cachant l’arrière du coffre et dessine une forme géométrique chaude sur mon visage. 
7h10: j’écoute la nature se réveiller. Les oiseaux me tirent hors du lit pour vous écrire, vous raconter une histoire.
Cette histoire n’est qu’un nouveau chapitre. Une nouvelle aventure. Un nouveau défi. 
Partie depuis un mois, je suis deja 10000 km plus loin, une collection d’images et de souvenirs dans mon disque dur interne.  Après un faux depart le 19 juillet (merci British Airways) et un trajet (recalculé, rebooké) de 40h faisant un léger détour par Pekin et Sydney, je me suis enfin posée à Perth!
Une de plus parmi la communauté de PVTistes (PVT Permis Vacances Travail autrement plus connu sous le nom de WHV Working Holiday Visa) qui représente tout de même 80.000 voyageurs agés de 18 à 30 ans sur le territoire Australien.  
Nuance. Contrairement à l’année dernière; je ne voyage pas seule. Une autre manière de voyager, d’avancer mais surtout de partager. Apres avoir entrepris pas mal de choses de façon solitaire ces dernières années, je redécouvre que l on peut offrir et recevoir, aider et être aidé, écouter et parler. Etre accompagné, tout simplement. 
Coup de chance ou destin, je n’ai pas croisé la route de n’importe qui. Pauline, 1m80 le sourire collé au dents, vadrouille déjà depuis plus de 7 mois à travers le pays. Son énergie positive et l’amour qu’elle porte à la vie m’inspire. Baroudeuse et solitaire à ses heures, elle fait partie de ces rêveurs qui ne dorment jamais. Deux allumées en road trip ca risque d‘être explosif. Autant vous dire que lorsque nous reviendrons sur la terre natale, les lacs seront roses et les sous-terrains urbains ne seront que le temple de fourmis géantes. 
L’AUSTRALIE !
Rien que de l’entendre on se projette sur les plus belles plages de sable blanc. Visualise ces grandes vagues tubulaires parsemées de Kens aux cheveux blonds aux muscles d’Or. Des colonies de kangourous sautillants à travers champs. En ce qui nous concerne, notre Australie sera bien différente. Contrairement à la plupart des backpackers, nous nous sommes exilés sur la côte ouest bien loin des clichés australiens.
Deux coeurs, des routes, un moteur; voilà comment décrire notre début de voyage. Sur la route depuis plus d’ un mois, nous avons vu, vécu, respiré une panoplie de paysages et d horizons uniques. Seules sur nos routes (souvent linéaires) nous avons croisé quelques âmes voyageuses perdues elles aussi dans les méandres du temps et de la vie. D’un geste amical nous nous saluons, nous croisons, pour ne plus jamais se revoir. 
BIENVENU DANS L’OUTBACK AUSTRALIEN. 
Terres arides, couleur volcan, sa poussière danse dans les airs. Horizons infinis. Ces plaines de sable ou les forêts nous livrent des spectacles et des sculptures monumentales dignes de mains de titans. 
Vivre sur la route nécessite un temps d’adaptation mais surtout un changement radical concernant nos habitudes de citadin. Traverser l’outback c’est, prévoir, organiser, gérer les facteurs aléatoires qui peuvent nous surprendre en chemin. Tout est calculé, stocké et surtout bien rangé. L’outback, c’est des centaines de km d’isolement, d’horizons infinis, de désert. Les pompes à essences se font rares. il s’agit de ne pas « oublier de faire le plein ». L’erreur pourrait être de mauvais goût à 300 km de la prochaine pompe sans signal téléphone. 
Vivre sur la route c’est aussi ne jamais savoir ou nous serons et dormirons le soir même. 
Avancer pendant des centaines de km tout droit sans croiser l’ombre d’un autre. 
Essayer de se laver dès que possible dans les Roadhouses (pompe à essence et aire de repos pour les voyageurs et camionneurs aka Truckies) en se demandant parfois ou nous sommes tombées.
Apprivoiser la conduite à gauche mais surtout les dépassements et croisements fait par les Roadtrains ( camion de 53 m de long, equivalent a 4 semi remorques attaches ensemble) et Oversizes qui vous poussent tel une feuille morte sans parler des projectiles offerts à notre pare brise. 
S’habituer à voir des (centaines) de kangourous morts sans oublier les vaches littéralement coupées en deux percutées la nuit d’avant par un Roadtrain pesant des tonnes ne pouvant freiner à temps. 
Traverser l’Australie c’est également changer d’état en passant par des checkpoints alimentaires (fruit flies) et continuer le reste de la journée en ne sachant pas qu’il est 1h30 de plus. Une sorte de flottement spatio-temporel. 
Vivre ici, ailleurs et nul part à la fois c’est aussi croiser le chemin de personnes qui ont toutes des histoires, des parcours, des projets les plus hallucinants. 
* Douglas, 78 ans retraité, traverse le pays en solitaire pour la 4 ième fois en vélo.
* Bruce, la 50aine, gardien de nuit de Wyaralong Dam, professeur de japonais et passionné de photo et d’histoire, nous à offert une petite leçon de japonais pendant notre diner. 
* Zane, franco-britanique, ingénieur dans le secteur des mines, a voyagé dans le monde entier en passant par la Sibérie, la France , l’Autriche, la Russie et j en passe avant de se faire inviter par le gouvernent Australien.
* Harold, 47 ans, vivant dans son bus du même âge que lui, il collectionne toute sorte de vieilleries et touche à tout. Il aime la vie. Elle l’aime aussi mais l’a malmené dans son passé. 
Ceci n’est que le début d’une série de personnes qui marqueront notre passage dans ce pays mais qui laisseront surtout une empreinte indélébile dans l’histoire de notre voyage. 
Vivre sur la route c’est aussi apprivoiser son espace personnel et partager dans 3m2. Une place pour chaque chose et chaque chose a sa place. Trouver ses habitudes et connaitre celles de l’autre. Pouvoir se parler mais aussi accepter / écouter le silence. Etre à côté de l’autre, sans l’envahir. Etre avec soi même sans s’isoler. Une sorte d’équation de variables qui peuvent changer. Le tout est de trouver la bonne formule. 
Après quelques semaines je pense pouvoir dire que nous avons trouvé notre combinaison idéale. L’installation faite,  il ne restera que les mises à jour. Adaptations mineures en cours de séjour.
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Roadtrain
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Oversize
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Harold
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ladyjaystrips · 11 years ago
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Pendant 6 mois
Pendant 6 mois. Je me suis déplacée en avion, en bus, en voiture, en quad, en train, en pirogue, en ferry, en TGV, en vélo, en métro, en taxi et à pied. J'ai payé avec des euros, des réals, des colones, des USD, des cordobas et des dollars canadiens. J'ai parlé en français, en anglais , en portuguais (:/) et en espagnol. J'ai mangé de la farofa, des patacones, des cassados, des empanadas, du gallo pinto, goyaba, de l'acaï, du baracuda, du homard et des racines étranges. J'ai bu de l'aloe, des Caïpirinhas, de la liquor de Genipapo, du schnaps (autrichien), de l'impérial, de la Tona et de la Skol. J'ai dansé sur du forro, de la samba, du reggaetón, bossa nova et de la salsa. J'ai embarqué dans 7 vols avec 5 compagnies aériennes différentes. J'ai posé le pied sur le territoire de 7 pays différents. Mais aussi: rasé la tête, embourbée dans 50 cm de boue argileuse, rentrée de soirée sur un petit bateau en pleine tempête dans le noir complet, (presque) perdue en pleine jungle sans eau ni a manger et passer le cap des 28 ans. Mais surtout je rentre avec de nouveaux amis et des souvenirs que je n'oublierai JAMAIS. Merci à tout ceux que j'ai croisé et qui ont rendu ce voyage magique!
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ladyjaystrips · 11 years ago
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Dernière ligne droite
Dimanche 20 octobre 2013 : 5H15
Après une nuit express, je me prépare à quitter le patelin de Santa Teresa pour me faire un dernier petit trip de 10 jours en solo. Avec son grand courage et sa gentillesse Markus me dépose à l'arrêt de bus pour que je puisse monter à bord du premier bus en direction de San José à 6h00. On refait, sens inverse, le même trajet fait deux mois plus tôt. Cette fois ci j'ai la chance de faire la traversée en ferry le matin. La lumière sur le Golfe de Nicoya est splendide! Je réalise doucement que cette sensation que le soleil me procure, cette peau qui chauffe ne fera bientôt plus parti de mon quotidien. Je respire, j'admire je profite de chaque seconde qu'il me reste. Me dirigeant vers San José je sens déjà une différence de température. l'air est plus frais et moins étouffant en se rapprochant de la capitale. Mon ami Jorge (de Santa Teresa) est a San José pour une grosse semaine. Je le rejoints pour passer la fin d'aprem avec lui et déposer mon énorme valise le temps de mon trip sur la cote caraïbe. Avant de reprendre le bus quelques heures direction Puerto Viejo, je resterai deux jours à SJ le temps de pouvoir me rendre sur le volcan Irazu (à 50 km de la capitale) le temps d'une journée.
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Lundi 21 Octobre 2013
En route pour mon premier volcan Tico. J'ai du me rendre dans la ville de Cartago dans un premier temps (30 mn) pour prendre un second bus vers le parc National qui montera pendant un peu plus de 1h sur les hauteurs de la ville. Une fois arrivée une sensation de froid (dont j'avais oublié l'existence s'empare de tout mon corps). Il devait faire à peine 10°C la en haut. Ravie d'avoir pris mon pull, ma "veste" et un gros foulard! Je me suis promenée autour du cratère principale et autour du second cratère qui se trouve à 3432m d’altitude (point le plus haut du Costa Rica). Durant la saison sèche il parait que  l'on peut apercevoir d'un côté le Pacifique et de l'autre la me des caraïbes au loin. Personnellement, j'ai vu beaucoup de nuages blancs et froids. 
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23 Octobre 2013
Arrivée à Puerto Viejo la veille, je décide d'aller visiter la ferme de cacao à quelques kilomètres de la ville. J'embarque dans un petit bus local pour m'y rendre. Étant en basse saison, j'ai la joie de pouvoir faire la visite avec mon guide personnel. A la fin de la visite j'ai également fait ma propre barre de chocolat a base de graines de cacao (a voir dans la vidéo qui suivra dans quelques semaines)
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24 Octobre 2013
Je passe la journée à flâner sur les plages de PV. Du sable parfois noir, de l'eau translucide je n'ai pas le choix que d'aller y faire une petite brasse.
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25 octobre 2013
Dernière journée de "vie paradisiaque". Je commence la journée avec un petit déjeuner majestueux et savoureux. Vers 10H30 je loue un petit vélo tout simple (on en trouve à la location à chaque coin de rue). Et je pars. Où, je ne sais pas très bien mais en tout cas je longe la côte, apprécie le vent chaud et pédale sans penser à grand chose avec un grand sourire. Je m’arrête pour une autre baignade magique ayant l'impression que cette mer m'appartient. Je suis la seule à m'y baigner pas une personne à l'horizon. J'ai roulé, pédalé, sué jusque qu moment ou la route devenait un chemin de terre et un passant m’avertis: "Vous n'irez pas beaucoup plus loin jeune demoiselle, vous êtes a deux pas de la frontière du Panama."
Bon ok, sans le passeport je risque de ne pas pouvoir avancer bien plus. Je fais donc demi tour. Une fringale me prend par surprise (après plus de 20 km parcouru au soleil ca semble légitime dans le fond). Je décide de m'arrêter manger un cassados (style caraïbe) dans le premier resto qui passe du bon reggae et avec une belle vue. Arrivée à Cocles, je trouve LE SPOT! Dernière Imperial, cassados poulet curry gingembre. Bref, je suis clouée à ma chaise! Je vais me poser sur la plage sachant qu'il s'agit la de mes dernières minutes de soleil, de plage, de mer. Je m'imprègne de tout ce qui m'entoure, de l'énergie surtout. Il est l'heure d'y aller. Je dois rendre le vélo. Je regarde à l'horizon. Je suis prête à garder cette image dans mes souvenirs.
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26 Octobre 2013
En route pour San José again ( et pour la dernière fois cette fois ci.) Je retourne dans la même auberge de jeunesse qu'en début de semaine. Je fais la connaissance d'Annika, une allemande qui vient de débarquer et qui elle commence son trip de 10 mois lorsque le mien touche à sa fin. Le lendemain, les conditions météo étant peu favorable à la visite de mon dernier volcan, nous décidons de nous rendre dans un marché local de San Pedro en compagnie du proprio de l'auberge. 
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Le 28 octobre 2013
Je passe ma dernière journée en compagnie de Jorge qui me fera découvrir sa ville natale. Une semaine avant la fin de mon Tico trip, j'ai appris qu'il n'y a pas vraiment d'adresse au Costa. Tout le monde fonctionne avec des boites postales dans les villes les plus proche du domicile ou alors un adresse du genre " A 100m EST de l'ecole Jaune, première maison rose" Autant vous dire que du courrier doit se perdre souvent... En flânant dans la rue des jeunes recrutent des femmes pour exercer leur talent d'apprenti coiffeur. Ça tombe bien! J'avais justement besoin de faire un petit refresh de la nuque. Jorge me regardant pensant que je rigolais mais je rentre dans l'école et me fais couper les cheveux parmi une 20aines d'autres femmes de tout age. Nous terminons par le "Galerie Agora" en mode Tico San Jose. Un réel labyrinthe de boutiques et petits coin bouffe locale. 
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Il est l'heure de quitter le sud. Le grand nord m'attend.
MONTREAL j'arrive!
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ladyjaystrips · 11 years ago
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Nicaragua
Me voila en route pour un nouveau Pays : le Nicaragua.
Après un petit voyage de 6h nous déposons la voiture de loc à la frontière pour passer de l'autre côté à pied et trouver un taxi.
Traverser une frontière en Amérique centrale à pied était une expérience à part entière! Cette longue file de camions avant le premier check et cet espace libre entre les deux pays était assez étrange. Pendant une 30 aine de minutes nous sommes officiellement sorti du territoire Costaricain mais pas encore admis sur le sol Nica. Du coup nous sommes nul part. Il est 17h et le soleil descend et nous offre une lumière jaune orangée sur ces chemins de transit. Magnifique!
J'observe ce qui se passe autour de moi et il s'en passe des choses. Aucune indiction n'est présente pour diriger les personnes aux différents bureaux d'immigration et douane. Heureusement que Markus connait le chemin car seule (parmi tous ces hommes très peu de femmes autour de nous) je me serais sentie un peu seule et perdue. Je pense que nous avons du passer 6 postes de contrôles en tout pour passer d'un coté à l'autre sur un distance qui doit faire grand max 1km.
Nous voila au NICARAGUA et tout ce qui va avec... A peine un pied posé sur ce nouveau territoire nous nous faisons harceler par une trentaine de personnes voulant nous échanger des devises, porter nos sacs, nous dire de monter dans leur taxi. Négociation faite nous embarquons dans un taxi direction la ville de Granada au bord du lac Nicaragua.
Le trajet fut merveilleux! Sur nos deux heures de trajet nous avons eu droit à une heure de lumière incroyable et un coucher de soleil inoubliable. Les arbres défilaient à une vitesse folle mais derrière, les nuages devenaient de plus en plus rose. Le ciel prit feu. Tournant ma tête pour voir ce qui se passait de l'autre cote ne pensant pas voir quelque chose de mieux je découvre le Volcan Conception sur l'ile d'Imotepe au milieu du lac Nicaragua. Un petit paquet de nuages rose flash s'était accroché sur le sommet du volcan. Le vent faisait bouger la surface du lac produisant une quantité folle de petites vaguelettes.
Mes yeux se ferment doucement... Toutes ces merveilles ont inondé mon cerveau.
Arrivé à l’hôtel nous posons nos sac et partons manger un bout. 1 cerveza Tona et un hot-dog 2$. Bienvenu au Nicaragua!
Durant notre petite semaine nous avons eu la chance de découvrir la superbe ville de Granada aux murs de mille couleurs! La cathédrale et le Parque Colon (place centrale de la ville).
Au programme des activités plus sportives nous avons découvert le Volcan Mombacho et sa ferme de café organic. Café succulent au passage. Je n'ai pu résister. 500 gr de café moulu saveur vanille rentrera avec moi au plat pays ;) Notre guide Gustavo était parfait! Il nous a vraiment partagé son savoir et l'histoire du volcan.
Nous avons également visité le Volcan Masaya. Volcan qui dégage une cheminée de fumée (vapeur) tout au long de l'année accompagnée d'une odeur typique de souffre. Cette excursions nous à permis de découvrir la ville de Masaya, le marché artisanal et un fabricant de céramiques (superbes!! tellement déçue de ne pas avoir pu en ramener).
La vue sur le lagon Apoyo : magique.
J'ai décidé d'aller visiter seule le célèbre cimetière de Granada. J'en avais entendu parlé mais alors la... quand je suis arrivée j'ai compris pourquoi il fait parti des "choses à voir" dans la région. Je n'ai jamais vu un cimetière aussi beau mais surtout aussi grand! Il semble s'étendre à l'infini quelque soit la direction dans laquelle on regarde. J'ai flâné à peu prêt une heure seule sous le soleil me grillant les épaules. Après avoir admiré et contemplé toutes ces tombes au style colonial, je me dirige doucement vers la sortie. Je fais une petite halte au bureau à l'entrée pour demander ou se trouvait le caveau présidentiel (6 des présidents sont enterrés ici.) Le monsieur (Octavio Davila) s'est levé de sa chaise et s'est fait une joie de m'accompagner et me montrer ou se situait le caveau. Il m'a par la suite fait une visite guidée improvisée me partageant un tas d'informations sur le fonctionnement du cimetière et ces 10 catégories différentes ( et oui même après la mort le statut social reste ;) Il me montra la tombe de son frère décédé en 1985 lors d'un évènement historique au Nicaragua. Je n'ai malheureusement pas tout compris (mon espagnol s'améliore mais loin d'être parfait) je vais me renseigner.
Après 5 jours, c'est déjà le moment de plier ses affaires et repartir dans l'autre sens. Si j'avais su que j'aimerai tellement ce pays je pense que j'aurais prévu un trip de deux semaines plutôt que 5 jours sur place. Ca sera une bonne excuse pour revenir!
6h00 du matin nous repartons à bord du même taxi direction la frontière de Penas Blancas.
Je quitte le pays le coeur encore plus gros. Parfois, j'ai peur qu'il explose face à toute cette beauté. 
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5pm. Entering No man's Land walking through the border from Costa Rica to Nicaragua.
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Cathedral de Granada
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Two Nica Girls & traditionnal dress
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Nica boys & traditionnal outfits
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Granada City
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Parque Colon
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Granada Cemetery
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Granada Cemetery
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Granada Cemetery
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Granada Cemetery / Family Vault
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Granada Cemetery / Temporary Tombs before they move them to a family Tomb or buy a personnal space in the Cemetery
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Granada Cemetery / President Vault ( 6 of the Nica presidents rest here)
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Traditionnal Sopa in preparation
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Steaming Masaya Volcano
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Steaming Masaya Volcano
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Steaming Masaya Volcano
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Steaming Masaya Volcano
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Steaming Masaya Volcano
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Apoyo Lagoon
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After driving two hours in a Taxi, back to the entrance of No man's land. 8am Nicaragua heading back to CR.
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ladyjaystrips · 11 years ago
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Mombacho volcano (Nicaragua)
8hoo:l e réveil sonne, je saute du lit! La grincheuse du matin ne sera pas de la partie aujourd’hui. Une des journées que j’ai plannifié et attendu depuis qq semaines a officiellement commencé.
Direction terrasse de l’hôtel pour manger un bon petit déjeuner histoire d’avoir l’énergie nécessaire pour grimper et admirer ce premier volcan. Markus et moi embarquons dans le mini bus du TO direction l’entrée du parc. Une fois arrivés à destination nous devons changer de véhicule et monter à bord du vieux bus “open air” qui nous transportera à approx 700m d’altitude pour nous dévoiler la magie de la ferme de café organic qui s’y trouve.
Notre guide Gustavo, nous dévoile un tas d’informations passionnantes. Culture, récoltes et procédé de fabrication du café local. Nous avons eu droit à une merveilleuse dégustation (espresso,half roasted et vanilla). Meilleur café bu jusqu’à ce jour. C’est pas compliqué: premier café noir (avec sucre tout de même) de ma vie. J’ai pas eu le choix pas de lait… Mais j’ai adoré!
Après avoir admiré la vue et le volcan Masaya au loin en train de fumer, nous repartons direction le cratère. Arrivés au sommet à 1150m, la chaire de poule s’empare de mes bras. Nous somme noyés dans le tapis de nuages virvoltants dans le souffle d’altitude.
Gustavo ouvre la marche. Nous allons faire le tour du cratère principal et observer tout ce qui s’y trouve. Il était parfait! Il nous devoila les secrets du Volcan mais aussi nous fit découvrir de nombreuses plantes. Celles qui pourraient nous sauver ou nous tuer si nous étions perdus dans la jungle. Sur le parcours nous avons eu la chance d’admirer des paysages qui étaient tous aussi uniques et incoyables. Au loin, le lac Nicaragua avec ses îles formées par l’une des nombreuses érruption lorsque le cratère principal était encore actif. De l’autre côté le volcan Masaya et la lagune bleu turquoise de Apoyo. Nous avons pu observer quelques “fumeroles” ( terme anglais…) dégageant une vapeur chaude suivie d’une vague legère de souffre.
Apres 2h30 de marche et découvertes, nous redescendons vers Granada. Nous avons demandé à Gustavo de nous déposer dans un des restos locaux proposant une assiette du jour. Il avait raison! On a super bien mangé et pour 3$ l’assiette ça semble encore meilleur!
Le ventre bien rempli, le sourire au lèvres nous retournons à l’hôtel pour profiter des quelques derniers rayons de soleil et plannifier nos 2 derniers jours.
Demain matin je me renderai seule dans le fameux cimetière de Granada ou reposent 6 présidents du Nicaragua.
Le réveil sera facile une fois de plus ;)
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ladyjaystrips · 11 years ago
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Dia de Independencia /Cobano/ Costa Rica / 15/09/2013
C'est en 1821 que le Costa Rica obtient son indépendance.
Depuis, le 15 septembre est un jour de fête, de joie, de festivités et de moments partagés entre amis et famille autour des quelques bon plats locaux.
C'est dans la petite ville de Cobano que je me suis rendue pour assister aux diverses festivités organisées à l'occasion de cette journée d'Indépendance. Beaucoup de personnes diront que les parades et défilés sont ringards ou has-been mais pour moi rien de tel que ce genre d'évènements lorsqu'on voyage. Le peuple se réunit, célèbre une cause qui n'est pas issu de notre culture ni de notre histoire personnelle mais notre présence fait en sorte que nous sommes tout aussi heureux de fêter un jour comme celui ci avec les locaux. Les amis, la famille (et les quelques touristes curieux) se réunissent tous avec le sourire et l'envie de partager un bon moment. L'odeur de café et de viande grillée se mêlaient à la foule et au défilé. Tes tenues et les couleurs ( parfois un peu criardes) virevoltaient au rythme des tambours et trompettes.
J’observe, profite, immortalise.
Je garderai un merveilleux souvenir de cette matinée pas comme les autres.
PURA VIDA!
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ladyjaystrips · 11 years ago
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20 years later
Et pourquoi pas.
Retenter une expérience après 20 ans pensant que l'on ne le ferait plus fut intéressant et amusant.
L'échange de service et le troc sont mes meilleurs alliés depuis ces 5 derniers mois. Avec ce concept, je me suis retrouvée dans un Ranch sur les hauteurs de Santa Teresa  pour prendre une série de clichés pour promouvoir les activités "kids" de la ferme.
Ce ranch est tenu par deux femmes. Sandra 26 ans ( aka la soeur de mon ami Markus) et une autre femme que j'ai jamais rencontré à ce jour. Il y a une vingtaine de chevaux tous aussi beaux les uns que les autres. Nous sommes loin des "Manèges belges" bon chic bon genre un tout autre style. Sunrise Ranch est simple et perdu en plein nature entouré d'un paysage vert incroyable. Ambiance détendue et agréable.
J'étais partie sur l'idée de rendre un petit service pendant deux heures. Et après coup en regardant les enfants sourire et s'amuser sur ces chevaux je me suis dis: "pourquoi je ferais pas pareil? Ça à l'air tellement sympa!" J'ai donc demandé à Sandra si en échange des photos elle serait prête à me donner une heure de cours ( débu archi débutant ).
Elle accepta.
A l'age de 6 ou peut etre 7 ans j'ai suivi une semaine de stage (internat) au manège de Gaillemarde. Une vilaine chute pendant un de mes premier galop sur un gros tronc de bois placé au centre de la piste m'a refroidi à jamais (ou presque). Remonter et galoper sur le dos d'un cheval ne m'avait pas traversé l'esprit depuis. Pendant 20 ans j'avais cette idée encrée; les chevaux et moi ça fait deux. Je ne suis plus jamais retournée aux cours d’équitation après.
J'ai effectué les quelques excercices de base pour trouver son équilibre et reprendre confiance et 15 min plus tard je galopais. Ca peut paraitre anodin aux yeux de la plupart et aux cavaliers confirmés mais cette sensation était juste incroyable! J'ai adoré!
Comme quoi dans la vie, il ne faut jamais rester sur des idées fixes. Ca valait largement la peine.
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ladyjaystrips · 11 years ago
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Costa Rica version 2.0
Commencer son séjour dans un yoga center est une valeur sure pour trouver tranquillité et sagesse autour de soi.
A peine une semaine après mon arrivée j'ai trouvé une "cabine" à louer. En gros une chambre avec douche et cuisine extérieur. Maison typique Tico avec tout ce que l'on peut imaginer comme petites bestioles de compagnies... Deux grandes antennes sortant de mon sac ordi... un gros cafard. Petit dej en préparation, à cinq centimètres de mon pied tarentule ou mygale je ne saurais jamais mais c'était joufflu et poilu! Une colonie de geckos rentrant et sortant en territoire conquis sur les murs de ma chambre. Faut le voir de façon positive, je n'ai pas eu la mauvaise blague du serpent ou du scorpion réchauffant mon lit avant de m'y plonger.
La basse saison (Rain season) a rendu les choses un peu plus compliquées durant mon premier mois. La plupart des commerces et restaurants ont prévu de fermer de mi septembre jusque début novembre. J'étais bien consciente qu'il s'agissait de la "Low season" mais ici on devrait plutôt parler de "dead city season". Depuis la fête de l'indépendance du Costa Rica qui à eu lieu dimanche dernier (15 septembre) la plupart des restaurants sont tous fermés et les boutiques aussi. Après le couché de soleil les rues sont presque désertées. Il reste le bar sportif (Nativo Bar) fréquenté par la gente masculine principalement, à l'exception des petites gringos qui se perdent en route de temps en temps. Les deux supermarchés bien entendu, il faut bien que l'on puisse se survivre. Un seul resto, Pasta Basta qui fait un peu de tout dans le fond. Les Sodas (ginguettes typiques Tico ou l'on peut se faire servir un gros plat de riz, beans et viande ou poisson au choix pour la maudite somme de 3000 colones soit 6$ soit 4,5€) sont bien entendu ouverts à l'année. Bref tout ça pour dire que trouver un job during Low Season c'était pas gagné. Après un mois de recherche, de démarches, de rencontres et de déceptions; je suis toujours au point de départ. L'angoisse s'empare un peu de mon corps et de mon esprit sachant que je dois absolument travailler ou trouver un concept de work exchange (logement en échange d'un certain nombre d' heures de travail) car je ne tiendrais pas trois mois sur les économies restantes. Après quelques heures voir journées de réflexion, j'annonce aux quelques personnes que j'ai rencontré durant le mois je quitterai Santa Teresa la semaine d’après lorsque ma location de chambre sera terminée. Décision prise et annoncée, un des petits hôtels du coin me rappelle et m’annonce que j'ai décroché la place de réceptionniste pour un mois (entretien que j'ai passé en espagnol de A à Z ne me demandez pas comment j'ai fait car j'en ai simplement aucune idée :) 
SUPER! je resterais donc encore un mois de plus à Santa Teresa.
Ca fait maintenant deux semaines que je m'occupe de l'entretien général de l'établissement en échange d'une chambre simple et agréable, air co tv et Wifi mais le plus important... sdb privée avec eau chaude! Bref grand luxe pour moi apres ce premier mois tres rudimentaire. J'ai la chance de pouvoir profiter de la piscine durant mes heures off (et mes heures de travail lorsque tout est fait car peu de monde en ville et à l’hôtel. Un voir deux chambres sont occupées au grand max.)
Mon shift commencant à 15h j'ai plus que le temps de profiter de mes journées (surf, balade, smoothie en terrasse, plage et lunch entre amis.) En ce qui me concerne le deal parfait!
Des ma première semaine j'ai fait la connaissance de Markus et sa famille (autrichienne) qui se sont installés au Costa Rica il y a un peu plus de 3 ans maintenant. Comme partout, lorsque que l'on voyage on se rend compte que la vie d'expats forme un réseau social ou que l'on soit. La maman de Markus, Suzy, adore inviter du monde et organiser des diners où nous sommes jamais moins de 10 personnes à table. Depuis, je suis en quelque sorte devenu une amie de la famille. Suzy et moi avons déjà passé deux aprèms complètes ensemble pour qu'elle puisse me partager ces recettes autrichiennes suculantes. Atelier cuisine, ca me plait et c'est bon! Ca change du riz et des beans que je ne peux plus voir en peinture ;)
Leur villa est plus que bien située avec une vue imprenable sur le pacifique... à couper le souffle. C'est de ce fait un vrai plaisir de passer des moments chez eux.
C'est promis pour les plus sages je vous préparerais le canard et Knödels Autrichien pour les prochaines fêtes!
Bref cette vie 2.0 me convient!
La fin du voyage se profile doucement avec 3 semaines de vadrouille entre le Costa Rica, le Nicaragua et avec un peu de chance le Panama.
To be continued....
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On déménage, oui en Quad. Local way of doinf it
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On the way to life 2.0 in CR
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The villa view
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Lunch entre amis
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My temporary new office
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Mon coin tranquil
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